Il y a ceux qui se servent de l'excuse "c'est de l'absurde... c'est du second degré" pour se complaire dans l'idiotie. C'est le cas avec le déplorable " Shaolin Moussaka ".
Au début, le coup du " plat parlant " qui rentre dans une école de Kung-Fu me plaisait assez, et puis j'ai vite eu l'impression que Chauvel écrivait ses scénarios sous l'effet de la cocaïne.
Ecrire une histoire un peu absurde en metant dans le scénario tout ce qui nous passe par la tête c'est facile, n'importe qui peut le faire.
Adorant à la folie la série mère "Sillage", je trouve ce premier album de cette série très sympathique et bon (pour la note, j'ai hésité entre 3/5 et 4/5).
L’histoire est accrochante, je ne me suis pas ennuyé, le scénario tient la route, l’humour y est présent, l’émotion aussi, mais par contre ce que je n’ai pas trop aimé et qui fait baisser la note, c’est les animaux qui parlent aux humains (le fait que les animaux parlent entre eux ne m’a pas gêné).
Au niveau du dessin, c’est tout bon, j’aime beaucoup le dessin de Munuera, ce premier album grand format fait l’éloge de ce dessin.
Quant aux couleurs (un peu trop oranges parfois), elles sont très belles, comme d’habitude avec Mr Lerolle.
Bref une série qui commence bien. J’aurais classé cette série dans la collection humour de Delcourt au lieu de Néopolis.
Alors là !... Franchement !... Cette série est énorme ! Les dessins sont superbes de maîtrise, l'histoire, classique au début, est tout compte fait pleine de rebondissements, et les dialogues, extraordinaires, complètent le tableau (idyllique), pour faire de cette BD un monument du 9ème art!
De plus, l'humour est omniprésent et les personnages, hypers charismatiques, sont attachants au possible (qui n'aime pas le lapin, Eusèbe ?!)! Que demande le peuple?
Ha ouais non mais là je dis : Attention, BD à mettre dans toutes les mains ! Les enfants bien sûr, parce que c'est d'abord le public visé, et surtout les adultes ! En tout cas moi, j'ai completement adhéré à Merlin !
La trame est plutot simple mais les dialogues sont super fins, avec pleins de jeux de mots, vraiment drôles ! On sent que Sfar s'en est donné à coeur joie !
Coté dessins, c'est la classe aussi ! Munuera a vraiment un super style et ce trait dynamique convient parfaitement à ce type d'histoire !
Une bd qui mériterait d'être plus connue !
Un album rapidement très étrange. On se met naturellement dans la peau d'Augustin dès le début, puis on se laisse vivre dans son esprit... Et bizarrement, on doute sincèrement avec lui. Très étonnant, ça.
J'avoue que la fin m'a un peu déçu tant c'est joué d'avance. Il subit la fin avec cette espèce de regard vide qu'on imagine bien chez un homme qui revient de cette sale guerre (euh... y a pas de guerre propre, en fait).
Le dessin de De Metter est vraiment agréable à suivre tant il est soigné et personnel.
Bon j'ai enfin lu l'intégrale de "Max et Nina", et que dire sinon que c'est rien que du bonheur. Personnages attachants, dialogues ciselés aux petits oignons, scénario du quotidien mais si intéressant : un bijou. A quand la suite ? Vite, c'est vraiment une drogue euphorisante, cette BD.
P.S. : Nina est vraiment très belle. Je vote pour elle comme héroïne de BD la plus sexy!
Pour quelle raison ai-je lu cette bd ? Le hasard certainement, car elle était amassée, pêle-mêle, sur une pile de bouquins. Agréablement surpris par la qualité des planches, le scénario n'est pas en reste pour autant !
Le dessin est assez prometteur bien que souffrant de quelques erreurs de jeunesse (les gros plans sont parfois maladroits), sans toutefois que cela nuise à la qualité générale de l'album. En effet, pour un premier opus, la barre est déjà placée très haut ! Concernant le scénario, il part "banalement" sur l'évasion de deux détenus coursés par des gardiens et leur meute de bâtards dans une époque futuriste. Mais, à partir de la planche 15, le récit vire à 180° comme le souligne Kael. Le Maître du Hasard vient y mettre son grain de sel et change la destinée de Paul et de sa fille Manon : ils seront, bien malgré eux, les acteurs principaux de son roman qui débute en novembre 1789... Ce revirement de situation modifie la perception de l'histoire : de "convenue", elle devient carrément prenante ! Par contre, je n'ai pas trouvé la lecture difficile à suivre ou le scénario brouillon. Bien au contraire, chaque élément a son importance, et les rouages du récit sont rodés à la perfection. Je recommande donc une deuxième lecture pour celles et ceux qui seraient passés "à côté" ! ;-)
Seule ombre au tableau : ce premier opus n'aurait pas de suite prévue, selon divers forums (Soleil et BDP), le dessinateur ayant décidé de jeter l'éponge (3 ans pour réaliser le premier, combien pour le second ?). Le parallélisme avec "Elend" est flagrant : un premier tome très prometteur, voire même trop pour envisager raisonnablement une suite... :-(
C'est un très beau western.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'avis du posteur sur le cliché vilains indiens, gentils cowboys. Je trouve justement que c'est une bd très réaliste, et que les deux parties sont montrées sous différents angles, plus ou moins flatteurs, d'ailleurs.
Bizarrement, les deux fillettes semblent plus ou moins trouver leur place, ce qui n'est pas le cas de leurs anges gardiens (un blanc et un indien). Et c'est là toute l'originalite du scénario, avec une fin splendide, à l'indienne !
Un bon one shot. On en redemande.
J'ai connu "Blueberry" quand j'étais tout petit, à la bibliothèque, et étonnamment je n'ai pas du tout accroché. Peut-être etait-ce dû à ces vieux albums abîmés qui sont ceux que l'on trouve dans les bibliothèques, ou bien les histoires qui me semblaient si complexes avec leur multitudes de petites bulles et les rebondissements interminables, comme si chaque fois que le héros parvenait à se tirer d'un mauvais pas, quelqu'un s'arrangeait pour refaire basculer la situation (ce qui a le don même aujourd'hui de m'énerver prodigieusement).
Et puis un jour (vers mes 14-15 ans), j'ai eu un de ces albums dans une station essence et c'est à ce moment que j'ai commencé à apprécier "Blueberry" à sa juste valeur et à faire la collection des albums.
Pour moi les albums n'ont pas cessé de s'améliorer juqu'à "la longue marche" (c'est pourquoi la note 3/5). Puis les scénarios ont commencé à décliner, on a l'impression qu'il se passe un peu toujours la même chose et que Blueberry ne s'en sortira jamais. Après "le bout de la piste" ça dépend, mais je me souviens que je n'avais pas du tout aimé la fin de "Arizona love" (je trouvais qu'elle ne ressemblait pas vraiment à la logique du personnnage de Pearl.
Mon libraire me l'avait fortement conseillé pourtant, mais franchement c'est pas extraordinaire...
Cette petite histoire est bien menée, mais à aucun moment de la lecture je n'ai été vraiment enthousiaste. Au mieux, ça se lit tout seul, mais j'ai toujours attendu que ça monte en puissance dans les tensions, que cette histoire prenne une vraie dimension, mais sans jamais être comblé.
J'en garde un petit goût d'inachevé, c'est dommage...
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Shaolin Moussaka
Il y a ceux qui se servent de l'excuse "c'est de l'absurde... c'est du second degré" pour se complaire dans l'idiotie. C'est le cas avec le déplorable " Shaolin Moussaka ". Au début, le coup du " plat parlant " qui rentre dans une école de Kung-Fu me plaisait assez, et puis j'ai vite eu l'impression que Chauvel écrivait ses scénarios sous l'effet de la cocaïne. Ecrire une histoire un peu absurde en metant dans le scénario tout ce qui nous passe par la tête c'est facile, n'importe qui peut le faire.
Nävis
Adorant à la folie la série mère "Sillage", je trouve ce premier album de cette série très sympathique et bon (pour la note, j'ai hésité entre 3/5 et 4/5). L’histoire est accrochante, je ne me suis pas ennuyé, le scénario tient la route, l’humour y est présent, l’émotion aussi, mais par contre ce que je n’ai pas trop aimé et qui fait baisser la note, c’est les animaux qui parlent aux humains (le fait que les animaux parlent entre eux ne m’a pas gêné). Au niveau du dessin, c’est tout bon, j’aime beaucoup le dessin de Munuera, ce premier album grand format fait l’éloge de ce dessin. Quant aux couleurs (un peu trop oranges parfois), elles sont très belles, comme d’habitude avec Mr Lerolle. Bref une série qui commence bien. J’aurais classé cette série dans la collection humour de Delcourt au lieu de Néopolis.
De Cape et de Crocs
Alors là !... Franchement !... Cette série est énorme ! Les dessins sont superbes de maîtrise, l'histoire, classique au début, est tout compte fait pleine de rebondissements, et les dialogues, extraordinaires, complètent le tableau (idyllique), pour faire de cette BD un monument du 9ème art! De plus, l'humour est omniprésent et les personnages, hypers charismatiques, sont attachants au possible (qui n'aime pas le lapin, Eusèbe ?!)! Que demande le peuple?
Merlin (Dargaud)
Ha ouais non mais là je dis : Attention, BD à mettre dans toutes les mains ! Les enfants bien sûr, parce que c'est d'abord le public visé, et surtout les adultes ! En tout cas moi, j'ai completement adhéré à Merlin ! La trame est plutot simple mais les dialogues sont super fins, avec pleins de jeux de mots, vraiment drôles ! On sent que Sfar s'en est donné à coeur joie ! Coté dessins, c'est la classe aussi ! Munuera a vraiment un super style et ce trait dynamique convient parfaitement à ce type d'histoire ! Une bd qui mériterait d'être plus connue !
Le Sang des Valentines
Un album rapidement très étrange. On se met naturellement dans la peau d'Augustin dès le début, puis on se laisse vivre dans son esprit... Et bizarrement, on doute sincèrement avec lui. Très étonnant, ça. J'avoue que la fin m'a un peu déçu tant c'est joué d'avance. Il subit la fin avec cette espèce de regard vide qu'on imagine bien chez un homme qui revient de cette sale guerre (euh... y a pas de guerre propre, en fait). Le dessin de De Metter est vraiment agréable à suivre tant il est soigné et personnel.
Max et Nina
Bon j'ai enfin lu l'intégrale de "Max et Nina", et que dire sinon que c'est rien que du bonheur. Personnages attachants, dialogues ciselés aux petits oignons, scénario du quotidien mais si intéressant : un bijou. A quand la suite ? Vite, c'est vraiment une drogue euphorisante, cette BD. P.S. : Nina est vraiment très belle. Je vote pour elle comme héroïne de BD la plus sexy!
Le Maître du Hasard
Pour quelle raison ai-je lu cette bd ? Le hasard certainement, car elle était amassée, pêle-mêle, sur une pile de bouquins. Agréablement surpris par la qualité des planches, le scénario n'est pas en reste pour autant ! Le dessin est assez prometteur bien que souffrant de quelques erreurs de jeunesse (les gros plans sont parfois maladroits), sans toutefois que cela nuise à la qualité générale de l'album. En effet, pour un premier opus, la barre est déjà placée très haut ! Concernant le scénario, il part "banalement" sur l'évasion de deux détenus coursés par des gardiens et leur meute de bâtards dans une époque futuriste. Mais, à partir de la planche 15, le récit vire à 180° comme le souligne Kael. Le Maître du Hasard vient y mettre son grain de sel et change la destinée de Paul et de sa fille Manon : ils seront, bien malgré eux, les acteurs principaux de son roman qui débute en novembre 1789... Ce revirement de situation modifie la perception de l'histoire : de "convenue", elle devient carrément prenante ! Par contre, je n'ai pas trouvé la lecture difficile à suivre ou le scénario brouillon. Bien au contraire, chaque élément a son importance, et les rouages du récit sont rodés à la perfection. Je recommande donc une deuxième lecture pour celles et ceux qui seraient passés "à côté" ! ;-) Seule ombre au tableau : ce premier opus n'aurait pas de suite prévue, selon divers forums (Soleil et BDP), le dessinateur ayant décidé de jeter l'éponge (3 ans pour réaliser le premier, combien pour le second ?). Le parallélisme avec "Elend" est flagrant : un premier tome très prometteur, voire même trop pour envisager raisonnablement une suite... :-(
Wyoming doll
C'est un très beau western. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'avis du posteur sur le cliché vilains indiens, gentils cowboys. Je trouve justement que c'est une bd très réaliste, et que les deux parties sont montrées sous différents angles, plus ou moins flatteurs, d'ailleurs. Bizarrement, les deux fillettes semblent plus ou moins trouver leur place, ce qui n'est pas le cas de leurs anges gardiens (un blanc et un indien). Et c'est là toute l'originalite du scénario, avec une fin splendide, à l'indienne ! Un bon one shot. On en redemande.
Blueberry
J'ai connu "Blueberry" quand j'étais tout petit, à la bibliothèque, et étonnamment je n'ai pas du tout accroché. Peut-être etait-ce dû à ces vieux albums abîmés qui sont ceux que l'on trouve dans les bibliothèques, ou bien les histoires qui me semblaient si complexes avec leur multitudes de petites bulles et les rebondissements interminables, comme si chaque fois que le héros parvenait à se tirer d'un mauvais pas, quelqu'un s'arrangeait pour refaire basculer la situation (ce qui a le don même aujourd'hui de m'énerver prodigieusement). Et puis un jour (vers mes 14-15 ans), j'ai eu un de ces albums dans une station essence et c'est à ce moment que j'ai commencé à apprécier "Blueberry" à sa juste valeur et à faire la collection des albums. Pour moi les albums n'ont pas cessé de s'améliorer juqu'à "la longue marche" (c'est pourquoi la note 3/5). Puis les scénarios ont commencé à décliner, on a l'impression qu'il se passe un peu toujours la même chose et que Blueberry ne s'en sortira jamais. Après "le bout de la piste" ça dépend, mais je me souviens que je n'avais pas du tout aimé la fin de "Arizona love" (je trouvais qu'elle ne ressemblait pas vraiment à la logique du personnnage de Pearl.
Un Ver dans le Fruit
Mon libraire me l'avait fortement conseillé pourtant, mais franchement c'est pas extraordinaire... Cette petite histoire est bien menée, mais à aucun moment de la lecture je n'ai été vraiment enthousiaste. Au mieux, ça se lit tout seul, mais j'ai toujours attendu que ça monte en puissance dans les tensions, que cette histoire prenne une vraie dimension, mais sans jamais être comblé. J'en garde un petit goût d'inachevé, c'est dommage...