Intéressant, prometteur, mais un peu chiant... Paradoxal. Ce 1er tome ne m'a pas enchantée, et pourtant il laisse apparaître des choses intéressantes pour la suite. J'attends donc la suite pour me faire une idée différente, ou pour poser la bd sur l'étagère "A vendre".
Je n'ai pas aimé les dessins, le style réaliste ne me plaît pas en général, et ce cas n'y échappe pas. Cela dit, rien d'insurmontable, et ce n'est pas mauvais.
Et bien...euh... Disons que...J'aurais presque envie de mettre 2 étoiles face aux notes dithyrambiques des autres. Mais je me force à ne donner à cette série que la note que je lui aurais mise, indépendamment des autres avis. C'est pas mal, mais loin d'être génial. L'idée de base est bonne mais franchement sous-exploitée. Cela vire parfois au grand guignol. Au final, c'est juste de la série B honnête, mais de la série B. Un truc sans grande ambition, relativement stéréotypé (surtout les personnages) et au dessin franchement standard, sans grande âme. C'est figé et les couleurs et les nombreux effets photoshop viennent tout gâcher.
Et le propos profond et métaphysique? Ha hahahaha... J'ai cherché j'ai pas trouvé, désolé... De ce côté là, c'est assez con-con et à ne pas prendre cela trop au sérieux...
A lire? Peut-être. A acheter? Pas forcément...
Héhé, c'est bon cette bd, c'est très bon même...
Ces 2 ritals sont parfois un peu trop caricaturés, mais dans l'ensemble, c'est surtout amusant, passant de quelques jeux de mot assez fins à un humour potache assez efficace. En fait, bien plus que le fond de l'histoire, c'est le comique de situation qu'il faut retenir ici.
Bon, ceci dit, ça n'a pas forcement bien vieilli, on voit quand même très clairement l'ecole franco-belge et la dynamique des années 60...
Faudra que je me les rachète quand meme, parce que c'est clairement distrayant. :)
Merci aux posteurs de BDthèque qui m'ont donné envie d'acheter cette BD. J'ai rarement été aussi ému par une bande dessinée, et je ne regrette absolument pas cette acquisition.
On a beau dire, même si la BD est par essence un art graphique, il y a des fois où c'est quand même le scénario qui fait tout le travail. Et là, c'est un peu le cas.
Les persos sont terriblement attachants, réalistes et humaines. L'histoire est originale, touchante et très sensible.
Le dessin (même s'il n'a rien d'extraordinaire) ne nuit pas au propos, et c'est là l'essentiel.
Voilà ce que j'appelle de l'émotion pure.
Fantastic Four 1234 est une mini-série en 4 épisodes regroupés ici en un seul tome. En marge de la série régulière des FF qui existe depuis 1961, cette histoire sort des habituelles aventures cosmiques des héros pionniers de la Marvel. Ici, pas de zone négative, pas de Galactus, pas d’extra-terrestre belliqueux. Grant Morrisson revient aux bases de ce que sont les FF : avant tout une famille.
Trois hommes et une femme : l’intello chef de groupe (Mr Fantastic), la belle passée du statut de potiche à celui de femme à poigne (l’Invisible), la brute défigurée au cœur tendre (la Chose aux yeux bleus) et le jeune inconscient tout feu tout flamme (la Torche). Les bases des FF ce sont aussi deux autres personnages phares : Namor le prince Atlante, pour lequel Sue Richards a toujours eu un petit faible, et évidemment le Dr Fatalis (Doom en VO) double maléfique de Reed Richards, l’ennemi suprême.
Ici on aborde donc une histoire de famille, dans laquelle vont intervenir également l’Homme-Taupe (historiquement le premier ennemi des FF) et Alicia Masterson, l’artiste aveugle fiancée de Ben Grimm.
Fatalis va s’attaquer aux FF un à un, en les brisant physiquement et moralement. En ce sens l’aventure présentée ici sort de l’ordinaire, tout est affaire de mensonges, de manipulations.
Malheureusement, pour qui ne connaît pas ces personnages, le récit risque d’être un peu opaque, Morrison ayant peu de temps pour développer ses protagonistes plus profondément. Pas facile de tout comprendre quand il y a tant de sujets abordés, et un tel historique (40 ans d’histoires mensuelles) en background.
L’un des attraits principaux de ce bouquin reste le dessin du surdoué Jae Lee. Tout en ombres, il n’y a pas meilleur que lui pour représenter un personnage torturé. Il retrouve d’ailleurs ici le personnage sur lequel son style avait explosé, Namor, dont il a dessiné la série régulière il y a une douzaine d’années. Depuis Jae Lee s’est affirmé, son style a progressé et a acquis une réelle maturité. Son talent saute aux yeux dans FF1234.
À lire donc si vous voulez voir les 4 Fantastiques sous un autre jour, plus sombre, plus adulte.
C'est du très mauvais goût cette bd...
Les auteurs veulent choquer en faisant du trash et je n'ai ressenti que lassitude. Alors bien sûr, on pourra trouver certaines idées assez justes et pertinentes (mouais, bon, admettons), mais dans l'ensemble, c'est du grand n'importe quoi tissé de n'importe quoi.
Y a des fois, je me dis que je suis assez inspiré en n'achetant pas tout ce que je lis...
Exercice toujours délicat que celui de la transposition du roman en BD.
La participation directe de Haldeman au projet est bien sûr une garantie supplémentaire, mais je trouve quand même le résultat assez en dessous de l'oeuvre littéraire. Le roman reste un vecteur beaucoup plus puissant, notamment pour faire passer des messages politiques comme c'est ici le but.
Les trois tomes de "La Guerre Eternelle" restent d'une très grande qualité, servis par un scénario captivant et souvent désespéré (heureusement qu'il y a cette petite note d'espoir tout à la fin...).
Le dessin de Marvano est particulier, parfois un peu sommaire mais dans l'ensemble sert bien le propos. Une chose est sûre, il gagne énormément en maîtrise entre le 1er et le dernier opus.
L'ensemble est une belle réussite, au sein d'une collection (Aire Libre) qui en compte déjà de nombreuses.
"Mariko Parade", c’est une drôle d’expérience. Une histoire entre deux personnes, un homme et une femme, un occidental et une japonaise. On lit la quatrième de couverture et on en connaît déjà la fin. D’ailleurs même sans cela, on sait d’instinct comment cela va finir. Et malgré ça, j’ai été surpris par la dernière scène… vraiment déroutant.
"Mariko Parade" c’est une œuvre intimiste, traitée de façon toute particulière. On sent que Boilet est totalement imprégné de la culture japonaise, aussi bien traditionnelle que moderne. Il y a de la poésie, de l’humour léger et de l’amour dans ce récit, désinhibé et pudique en même temps.
"Mariko Parade" c’est une tranche de vie au cours de laquelle deux êtres se retrouvent à un tournant de leurs existences. Alors oui, c’est un récit tout en lenteur et en ambiances, empli de détails qui semblent faussement anodins et superflus. Mais ne croyez pas qu’il ne se passe rien parce que le rythme n’est pas haletant. Bien au contraire, c’est ce qui permet au lecteur de bien peser l’intensité de ce qui se passe.
L’air de rien, "Mariko Parade" parle de sujets de la plus haute importance. C’est une sensation que j’ai retrouvée en regardant le sublime film de Sofia Coppola, « Lost in Translation ». Le même parfum de non-dits mais de compréhension totale entre deux personnes s’en dégage.
"Mariko Parade", c’est une belle histoire.
"Mariko Parade", c’est un beau livre, tout simplement.
Encore du très bon Larcenet (ça deviendrait presque lassant... nan, c'est pas vrai).
Au tour de Freud de passer à la casserole (un peu avant Robin des Bois) avec tous ses clichés habituels (traumatismes de la petite enfance, place de la mère, etc).
Complété habilement par l'histoire du chien, cela donne un album tendre et drôle.
C’est l’histoire d’une fille un peu paumée, dans un monde pas tout rose, qui oscille entre l’insouciance de la jeunesse et la gravité de la réalité dans laquelle elle évolue.
Ce n’est pas d’un optmisme délirant, il faut bien le dire, et pourtant on se prend à la trouver sympa cette fille, attachante. Peut-être est-ce dû aussi à la narration particulière qu’utilise l’auteur. Catherine s’adresse directement au lecteur, l’interpelle, lui pose des questions. Ce qui aurait pu casser l’attention du lecteur, le sortir de l’histoire, permet au contraire d’instaurer une relation au personnage toute spéciale.
Le dessin est assez abouti, Thierry Bouüaert maîtrise parfaitement son personnage dès le premier album. Le découpage intègre quelques originalités bienvenues pour bousculer un peu le classicisme du gaufrier à 9 vignettes.
Bref, le premier tome annonce une série toute en finesse, pas révolutionnaire mais originale malgré tout. Ce genre de premier tome qui donne envie de lire la suite.
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Le méridien des brumes
Intéressant, prometteur, mais un peu chiant... Paradoxal. Ce 1er tome ne m'a pas enchantée, et pourtant il laisse apparaître des choses intéressantes pour la suite. J'attends donc la suite pour me faire une idée différente, ou pour poser la bd sur l'étagère "A vendre". Je n'ai pas aimé les dessins, le style réaliste ne me plaît pas en général, et ce cas n'y échappe pas. Cela dit, rien d'insurmontable, et ce n'est pas mauvais.
Midnight Nation
Et bien...euh... Disons que...J'aurais presque envie de mettre 2 étoiles face aux notes dithyrambiques des autres. Mais je me force à ne donner à cette série que la note que je lui aurais mise, indépendamment des autres avis. C'est pas mal, mais loin d'être génial. L'idée de base est bonne mais franchement sous-exploitée. Cela vire parfois au grand guignol. Au final, c'est juste de la série B honnête, mais de la série B. Un truc sans grande ambition, relativement stéréotypé (surtout les personnages) et au dessin franchement standard, sans grande âme. C'est figé et les couleurs et les nombreux effets photoshop viennent tout gâcher. Et le propos profond et métaphysique? Ha hahahaha... J'ai cherché j'ai pas trouvé, désolé... De ce côté là, c'est assez con-con et à ne pas prendre cela trop au sérieux... A lire? Peut-être. A acheter? Pas forcément...
Spaghetti
Héhé, c'est bon cette bd, c'est très bon même... Ces 2 ritals sont parfois un peu trop caricaturés, mais dans l'ensemble, c'est surtout amusant, passant de quelques jeux de mot assez fins à un humour potache assez efficace. En fait, bien plus que le fond de l'histoire, c'est le comique de situation qu'il faut retenir ici. Bon, ceci dit, ça n'a pas forcement bien vieilli, on voit quand même très clairement l'ecole franco-belge et la dynamique des années 60... Faudra que je me les rachète quand meme, parce que c'est clairement distrayant. :)
Le Voyage en Italie
Merci aux posteurs de BDthèque qui m'ont donné envie d'acheter cette BD. J'ai rarement été aussi ému par une bande dessinée, et je ne regrette absolument pas cette acquisition. On a beau dire, même si la BD est par essence un art graphique, il y a des fois où c'est quand même le scénario qui fait tout le travail. Et là, c'est un peu le cas. Les persos sont terriblement attachants, réalistes et humaines. L'histoire est originale, touchante et très sensible. Le dessin (même s'il n'a rien d'extraordinaire) ne nuit pas au propos, et c'est là l'essentiel. Voilà ce que j'appelle de l'émotion pure.
Fantastic Four - 1234
Fantastic Four 1234 est une mini-série en 4 épisodes regroupés ici en un seul tome. En marge de la série régulière des FF qui existe depuis 1961, cette histoire sort des habituelles aventures cosmiques des héros pionniers de la Marvel. Ici, pas de zone négative, pas de Galactus, pas d’extra-terrestre belliqueux. Grant Morrisson revient aux bases de ce que sont les FF : avant tout une famille. Trois hommes et une femme : l’intello chef de groupe (Mr Fantastic), la belle passée du statut de potiche à celui de femme à poigne (l’Invisible), la brute défigurée au cœur tendre (la Chose aux yeux bleus) et le jeune inconscient tout feu tout flamme (la Torche). Les bases des FF ce sont aussi deux autres personnages phares : Namor le prince Atlante, pour lequel Sue Richards a toujours eu un petit faible, et évidemment le Dr Fatalis (Doom en VO) double maléfique de Reed Richards, l’ennemi suprême. Ici on aborde donc une histoire de famille, dans laquelle vont intervenir également l’Homme-Taupe (historiquement le premier ennemi des FF) et Alicia Masterson, l’artiste aveugle fiancée de Ben Grimm. Fatalis va s’attaquer aux FF un à un, en les brisant physiquement et moralement. En ce sens l’aventure présentée ici sort de l’ordinaire, tout est affaire de mensonges, de manipulations. Malheureusement, pour qui ne connaît pas ces personnages, le récit risque d’être un peu opaque, Morrison ayant peu de temps pour développer ses protagonistes plus profondément. Pas facile de tout comprendre quand il y a tant de sujets abordés, et un tel historique (40 ans d’histoires mensuelles) en background. L’un des attraits principaux de ce bouquin reste le dessin du surdoué Jae Lee. Tout en ombres, il n’y a pas meilleur que lui pour représenter un personnage torturé. Il retrouve d’ailleurs ici le personnage sur lequel son style avait explosé, Namor, dont il a dessiné la série régulière il y a une douzaine d’années. Depuis Jae Lee s’est affirmé, son style a progressé et a acquis une réelle maturité. Son talent saute aux yeux dans FF1234. À lire donc si vous voulez voir les 4 Fantastiques sous un autre jour, plus sombre, plus adulte.
Putain de Télé
C'est du très mauvais goût cette bd... Les auteurs veulent choquer en faisant du trash et je n'ai ressenti que lassitude. Alors bien sûr, on pourra trouver certaines idées assez justes et pertinentes (mouais, bon, admettons), mais dans l'ensemble, c'est du grand n'importe quoi tissé de n'importe quoi. Y a des fois, je me dis que je suis assez inspiré en n'achetant pas tout ce que je lis...
La Guerre Eternelle
Exercice toujours délicat que celui de la transposition du roman en BD. La participation directe de Haldeman au projet est bien sûr une garantie supplémentaire, mais je trouve quand même le résultat assez en dessous de l'oeuvre littéraire. Le roman reste un vecteur beaucoup plus puissant, notamment pour faire passer des messages politiques comme c'est ici le but. Les trois tomes de "La Guerre Eternelle" restent d'une très grande qualité, servis par un scénario captivant et souvent désespéré (heureusement qu'il y a cette petite note d'espoir tout à la fin...). Le dessin de Marvano est particulier, parfois un peu sommaire mais dans l'ensemble sert bien le propos. Une chose est sûre, il gagne énormément en maîtrise entre le 1er et le dernier opus. L'ensemble est une belle réussite, au sein d'une collection (Aire Libre) qui en compte déjà de nombreuses.
Mariko Parade
"Mariko Parade", c’est une drôle d’expérience. Une histoire entre deux personnes, un homme et une femme, un occidental et une japonaise. On lit la quatrième de couverture et on en connaît déjà la fin. D’ailleurs même sans cela, on sait d’instinct comment cela va finir. Et malgré ça, j’ai été surpris par la dernière scène… vraiment déroutant. "Mariko Parade" c’est une œuvre intimiste, traitée de façon toute particulière. On sent que Boilet est totalement imprégné de la culture japonaise, aussi bien traditionnelle que moderne. Il y a de la poésie, de l’humour léger et de l’amour dans ce récit, désinhibé et pudique en même temps. "Mariko Parade" c’est une tranche de vie au cours de laquelle deux êtres se retrouvent à un tournant de leurs existences. Alors oui, c’est un récit tout en lenteur et en ambiances, empli de détails qui semblent faussement anodins et superflus. Mais ne croyez pas qu’il ne se passe rien parce que le rythme n’est pas haletant. Bien au contraire, c’est ce qui permet au lecteur de bien peser l’intensité de ce qui se passe. L’air de rien, "Mariko Parade" parle de sujets de la plus haute importance. C’est une sensation que j’ai retrouvée en regardant le sublime film de Sofia Coppola, « Lost in Translation ». Le même parfum de non-dits mais de compréhension totale entre deux personnes s’en dégage. "Mariko Parade", c’est une belle histoire. "Mariko Parade", c’est un beau livre, tout simplement.
Une aventure rocambolesque de...
Encore du très bon Larcenet (ça deviendrait presque lassant... nan, c'est pas vrai). Au tour de Freud de passer à la casserole (un peu avant Robin des Bois) avec tous ses clichés habituels (traumatismes de la petite enfance, place de la mère, etc). Complété habilement par l'histoire du chien, cela donne un album tendre et drôle.
Le Style Catherine
C’est l’histoire d’une fille un peu paumée, dans un monde pas tout rose, qui oscille entre l’insouciance de la jeunesse et la gravité de la réalité dans laquelle elle évolue. Ce n’est pas d’un optmisme délirant, il faut bien le dire, et pourtant on se prend à la trouver sympa cette fille, attachante. Peut-être est-ce dû aussi à la narration particulière qu’utilise l’auteur. Catherine s’adresse directement au lecteur, l’interpelle, lui pose des questions. Ce qui aurait pu casser l’attention du lecteur, le sortir de l’histoire, permet au contraire d’instaurer une relation au personnage toute spéciale. Le dessin est assez abouti, Thierry Bouüaert maîtrise parfaitement son personnage dès le premier album. Le découpage intègre quelques originalités bienvenues pour bousculer un peu le classicisme du gaufrier à 9 vignettes. Bref, le premier tome annonce une série toute en finesse, pas révolutionnaire mais originale malgré tout. Ce genre de premier tome qui donne envie de lire la suite.