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Couverture de la série Le Colporteur
Le Colporteur

Je suis tombé par hasard sur cette bande dessinée, et je suis resté scotché. J'ai eu le tort de ne pas l'acheter, et j'ai eu un peu de mal à réparer cette erreur - ce qui est maintenant fait ! Les dessins sont plus des gravures que de classiques dessins de BD, mais je les trouve fascinants. L'histoire est... étrange, voilà, je crois que c'est le mot adapté. Elle fait résonner en moi des échos de XXème.com, ici aussi le lecteur est l'interprétateur. Quête personnelle, mystique et psychanalytique, Umberto se cherche, dans sa maison et dans ses souvenirs, dans son histoire; passé et présent sont fondus en un temps incertain. J'aime beaucoup cet album, il faut le lire plusieurs fois pour commencer à y comprendre le sens qu'il peut avoir.

29/04/2002 (modifier)
Couverture de la série 7 secondes
7 secondes

Du tres tres grand graphisme! Rien que pour parel, il faurt acheter cet album. Le scenar est quant a lui captivant. J'ai eu enormement de mal a sortir du tome2 une fois la lecture finie. L'homme seul contre la machine du mensonge est deja vue, certes, mais c'est un exercice de style dont Morvan a l'air de fort bien se sortir. Vivement la suite!!

29/04/2002 (modifier)
Couverture de la série Stray Bullets (Balles Perdues)
Stray Bullets (Balles Perdues)

Excellent. Le dessin paraît plutôt repoussant de premier abord, mais les scénarios compensent plus que suffisamment cette première impression. Très noirs, parfois grinçants, ils sont cerrtainement originaux et bien menés... et on s'aperçoit enfin que le dessin leur correspond parfaitement et qu'il est bien maîtrisé. Il était temps.

29/04/2002 (modifier)
Couverture de la série Les Cités obscures
Les Cités obscures

"La tour" m'a fait découvrir cette série étrange et atypique que sont "Les cités obscures", et j'ai été immédiatement conquis. Si certains albums, comme "L'enfant penchée" ont un scénario peut-être moins élaboré que d'autres ("La tour", "Brüssel", "La fièvre d'Urbicande"), la variété est toujours au rendez-vous; on ne peut ainsi que difficilement comparer "L'archiviste" à "L'écho des cités" ou à "La frontière invisible". A propos de ce dernier album, je vous le recommande vivement : on y trouve le même sens du mystère et de la découverte - voire de l'absurde - que dans "La tour". Culte, sans aucun doute, mais ça ne plaira pas à tout le monde.

29/04/2002 (modifier)
Couverture de la série Soeur Marie-Thérèse des Batignolles
Soeur Marie-Thérèse des Batignolles

Les trois premiers tomes sont géniaux ! L'humour varie du 1er degré au 27ème avec bonheur. Je m'étonne que la réplique "Qui rit laid, laid il sonne" ne soit pas devenue culte, un tel jeu de mots étant tout simplement exceptionnel à ma connaissance !

29/04/2002 (modifier)
Couverture de la série Le Sommeil du Monstre
Le Sommeil du Monstre

Tome 1 : Le sommeil du monstre
C'est nul !!! Seul le 1er tome de cette trilogie est disponible !!! Et il est tellement bien (même s'il est au départ un peu difficile de rentrer dans l'intrigue) que maintenant je reste sur ma faim ! Allez, m'sieur Bilal, la suite, s'il vous plaît !!! (N.B. : avis particulèrement débile illustrant très bien ce que je dis dans le dernier paragraphe de mon avis sur le tome 2...)
Tome 2 : 32 décembre
Après avoir relu « Le sommeil du monstre », c’est avec ardeur que je me suis jeté sur « 32 décembre ». Et je n’ai pas été déçu… Le graphisme si particulier de Bilal atteint ici des sommets, bien qu’on puisse le trouver assez peu dynamique et plutôt figé, exprimant peu le mouvement, mais le moins que l’on puisse dire est qu’il est superbe, à la fois extrêmement travaillé et donnant une impression de croquis, certainement original, et parfois très lourd de symboles (trop lourd, pense-t-on parfois). La narration de l’album est – comme son prédécesseur – très particulière. Aux phylactères des personnages, parfois presque anecdotiques, s’ajoute une narration très dense, jamais redondante, qui fait très roman. Comme si cela ne suffisait pas, le découpage en trois points de vue (Nike, Amir et Leyla), complètement maîtrisé lui aussi, est original dans sa forme à défaut de l’être dans son principe. Saupoudrez le tout de quelques coupures de journaux, et vous aurez une narration originale, mais surtout complètement déterminée par l’auteur. En effet, cet ouvrage est d’une complexité dans les thèmes abordés qui se révèle stupéfiante. Je prendrai pour exemple le thème de l’identité : deux doubles de Nike ont été créés, tous deux se croient être le seul et véritable Nike, et lui-même doute d’être l’original… Cette thématique (également abordée de manière plus anecdotique et poétique dans « Naciré et les machines », de Pontarolo) est traitée ici avec une telle virtuosité qu’elle m’en a laissé la gorge serrée, sans voix aucune. Mais elle est loin d’être la seule : Bilal pioche parmi ce dont il a besoin et créé un tout extrêmement riche et dense, tout en conservant une lecture très fluide et agréable. Ce deuxième tome révèle malgré tout quelques petites… choses qui tempèrent (légèrement !) mon enthousiasme… Comme le docteur Warhole, qui de méchant sinistre, calculateur, inquiétant et mystérieux dans le précédent tome, passe ici plutôt pour un fou, un méchant un peu caricatural façon comics…Comme l’intrigue du site de l’Aigle, qui – en attendant bien sûr la suite qui confirmera ou infirmera cette impression – s’avère être très classique dans sa forme… Comme encore le côté « mémoire absolue » de Nike, qui ici disparaît alors qu’il fondait « Le sommeil du monstre »… Enfin… Cette série d’une grande densité, d’une qualité réelle, d’un graphisme superbe, me semble pour l’instant absolument incontournable. Par contre, sa complexité et sa maîtrise même me semblent ne pas la destiner à l’amateur occasionnel qui ne pourra en apprécier qu’une petite partie. (… comme moi à la lecture du tome 1…)

29/04/2002 (modifier)
Couverture de la série Sorcières
Sorcières

Raaah, des histoires comme je les aime, avec de la sorcellerie, du noir, de la méchanceté. C'est bien fait, même si certaines histoires sont mieux que d'autres. Regret, certaines sont trop courtes. Il s'agit tout de même là du premier album de Chabouté, qui développera plus avant son univers par la suite. NB : on peut trouver l'édition originale (Le Téméraire) en solderie. Elle est en couleurs (beaucoup de rouge, noir, marron) et légèrement différente de la nouvelle édition. L'album (l'obket) est beau et mérite peut-être le détour.

29/04/2002 (modifier)
Couverture de la série Spoon & White
Spoon & White

Ah ah ah ! Comme ils sont bêtes, méchants, idiots ces deux-là ! Ils flinguent à tout va, se font des pires que pires crasses, sont laids, égoïstes, assez ignobles finalement. Il y a deux sortes de gens : ceux qui vont aimer "Spoon and White" et les gros nazes qu'ont vu aucun film de Clint Eastwood. Les albums sont truffés de références bien senties, l'humour est assez gras, souvent carrément gore, c'est pas profond même si c'est la plupart du temps bien senti, et voilà quoi, c'est assez jouissif. Le tome 2, "A gores et à cris", est particulièrement excellent. :)

29/04/2002 (modifier)
Couverture de la série Superdupont
Superdupont

Un genre d'humour bien particulier : la parodie nationaliste ! Cette BD est assez vieille (fin 70 / début 80) mais toujours excellente. Elle ne fera probablement pas rire tout le monde, mais je la trouve vraiment bien, très parodique, ironique, irrévérencieuse. A noter la variété des dessins : Gotlib ou Alexis, ça change !

29/04/2002 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Trolls de Troy
Trolls de Troy

Quand on dépasse un peu les questions style "fallait il vraiment prolonger l'univers de lanfeust ?", on se laisse prendre à cette série qui est somme toute trés bien écrite et dessinnée. Toutefois quand on s'arrête vraiment sur la structure des histoires, on ne peut qu'y trouver des liens trés trés étroits avec l'univers d'asterix... Je ne compte même plus (tant elles sont nombreuses) les analogies avec les aventures de ce cher gaulois. Si ARLESTON n'était pas un garçon aussi fin je penserais même que la série troll n'est rien d'autre qu'un plagiat. Je préfére croire que le père de lanfeust a rendu hommage à sa manière à ce cher goscinny. Ceci dit, je passe toujours de bons moments avec ces trolls...

29/04/2002 (modifier)