"Bill Baroud" est, en général, une très bonne BD humour. Ce premier tome en particulier, par contre, est à mon avis un peu moins bon que les suivants. J'aurais tendance à vous conseiller de lire d'abord le 2ème, puis celui-ci.
Ceci dit, vous retrouverez ici tous les ingrédients qui font de cette série un bonheur à lire.
Tome 2
Bon, les p'tits gars, si vous ne connaissez pas encore Bill Baroud, JETEZ-VOUS sur ce tome ! Les aventures qui y ont lieu sont délirantes, pleines d'imagination, et tout simplement hilarantes.
Même en ayant lu pas mal d'autres Larcenet, je trouve cet album absolument génial (attention quand même, si vous aimez l'humour fin et raffiné, Bill vous recadrera).
Les clichés abondent et sont bien maltraités, l'humour n'est jamais vulgaire, les dessins sont certes dignes de Larcenet, mais en plus ils sont assez variés (certains décors m'ont impressionné), et vous ressortirez de cet album soit avec des abdos en béton, soit avec un bête sourire jusqu'aux oreilles.
...
Quoi ? Vous êtes encore là ?! Mais courrez chez votre libraire !
Tome 3
Bill Baroud en tant qu’œuvre est un incontournable de l’humour en bande dessinée. Si si si, on ne me contredit pas, c’est moi qui dit !
Champion de l’anti-communisme (primaire mais hilarant), prototype de l’agent secret (même si ses missions ne se déroulent que rarement comme prévu…), loyal jusqu’à la stupidité la plus crasse, on l’envoie forcément dans les missions les plus extrêmes, et surtout les plus farfelues.
Je n’essaierai pas d’analyser l’humour si présent dans Bill Baroud : il suffit de commencer à lire un album pour être mort de rire et en tomber irrémédiablement amoureux, à l’instar des pulpeuses créatures qui hantent ses pages. Celui-ci ne fait pas exception, d’autant plus qu’il s’agit de « La dernière valse » de notre Bill préféré.
A mon avis un des meilleurs albums de la série, avec le tome 4.
Tome 4
La jeunesse de notre espion favori est à la mesure de ce qu'il est devenu : chez lui l'espionnage, la patrie et la pourriture communiste sont une obsession, et ce depuis son enfance. On découvre avec bonheur sa maîtresse, son copain noir Malcolm, et sa petite copine Kelly devant laquelle il perd bêtement tous ses moyens.
Les huit histoires qui composent cet album sont vraiment excellentes ! Mêlant humour, humour noir, bonnes intentions, tendresse, inégalités sociales et extraterrestres, Larcenet réussit magistralement cet album. On ne pourra que noter l'inspiration de certaines de ses autres séries, comme " Les cosmonautes du futur " et " Les entremondes ", qui apportent un plus indéniable et participent au charme de ce livre. D'aucuns lui reprochaient avec " Les entremondes " d'en faire trop et de trop mettre la morale de l'histoire en évidence, c'est ici chose réparée : sous le couvert du second degré, le message passe avec humour et légèreté. Un régal !
(et puis 5/5 parce que les ayant relu il y a peu, j'adore toujours autant, voire même plus)
En fait, les 5 premiers albums sont excellents, la suite laisse plus à désirer, tout se focalise sur Wismerhill. Bref, la source se tarit. Il reste normalement trois albums à Froideval pour essayer de sortir la série de sa torpeur et la conclure brillament.
Brou est quelqu'un que l'on pourrait facilement qualifier de peace, un rêveur totalement non-violent (outre un petit accrochage avec des motars ;) ). C'est le genre de type à parler avec son chat et à faire le tour du monde en gagnant des voyages grâce à des boîtes de conserve.
Tjs empatouillé dans des histoires mêlant des sentiments forts et doux et un brin d'ambiance fantastique...
C'est le genre de bd qui vous fait voir le monde en couleur..
Je commence à connaître Cosey et je crois qu'il est facile de dire que la série des Jonathan est la plus difficile d'approche car il faut se faire à l'univers assez typé dans lequel Jonathan évolue : un univers solitaire, perdu au beau milieu de nulle part sur une quelconque montagne tibétaine. Pour aimer Jonathan il faut se faire à l'idée de se retrouver seul dans la bd face aux images qui portent pratiquement en elles seules tous les messages de la bd pour remplacer les textes qui parfois sont inexistant pour de longues périodes.
Mais si on aime la solitude mêlée de liberté, d'images magnifiques et de rencontres rares mais belles on adore.
C'est la force des personnages qui fait le bonheur de lire un Cosey et ici ca n'a pas raté non plus, Jonathan est un de ces superbes de liberté, peace itinérant qui ne sait pas faire du thé au beurre (pas très bon ma foi), calme et un brin mystérieux. Jonathan est du genre à ne pas insister pour savoir, il attend patiement le bon moment. Un personnage fort et charismatique.
Loin de Tout, c'est de l'humour (drôle) a toutes les pages et de toutes sortes d'humour (Sarcastique, noir, absurde souvent absurde d'ailleurs,...).
Je crois que pas une seule ne m'a ennuyé et j'ai rigolé de bout en bout. Avec en plus, un style graphique lui aussi proche de l'absurde (j'aime beaucoup les têtes des personnages), cela complète la BD et en fait un chef d’œuvre.
Il est malheureux que Philippe Coudray ne sort pas plus d'Album (cause éditeur je suppose), car c'est vraiment un artiste de l'humour décalé et absurde.
Bref cette BD est un vrai régal.
Très sympathique série pleine de poésie, de grands espace et d'aspiration à la liberté. Cela tombe parfois dans une certaine naïveté mais ce n'est pas pour autant déplaisant. Jonathan était l'une des séries préférées de mon adolescence, depuis j'ai relativisé mais je reste tout de même très attaché à ce personnage. C'est peut-être la série que je conseillerais le plus aux jeunes de 13-18 ans épris d'idéalisme.
Certains albums sont magistraux, je pense notament à "L'espace bleu entre les nuages".
Les Ineffables, c'est une bouffé d'air frais dans un monde ou l'air est complètement vicié. Trondheim nous fait rire mais il nous fait aussi réfléchir, sur des choses comme l'effet de masse ou la radinerie.
Le format Mimolette (30 pages 6 euros seulement) se prête formidablement bien à ce genre d'histoire. C'est rapide rythmé, et on peut même le lire et relire des dizaines de fois.
Le graphisme "Trondheim", au lieu de les handicapés, rajoute énormément aux histoires, au niveau du comique. Bref une BD indispensable à tous ceux qui veulent se rafraîchir l'esprit.
La première série d'Yslaire, qui s'appelait à l'époque Hislaire. C'est plein de charme, d'un romantisme assumé et séduisant. Le dessin de l'auteur était différent à l'époque mais déjà très très bon. Cette bd m'a marqué et continue à me poursuivre, je trouve qu'elle n'a pas pris une ride, à la différence de beaucoup de séries des années 80. Il faut croire qu'elle était en avance sur son époque.
Jamais rien lu de pareil.
L'histoire est invraisemblable et les dialoguesz cultes.
De l'humour à chaque page et surtout le point fort est le dessin: magnifique et ces couleurs...
Si vous ne voulez pas vous remettre en question et que la BD est pour vous seulement un divertissement alors passez votre chemin. Le but de Genèse Apocalyptique n'est pas seulement de nous amuser mais aussi de nous faire réfléchir sur notre espèce.
C'est ce qui fait la force de Trondheim, il plaisante avec des sujets très sérieux. Son style graphique, d'ailleurs, est plus là pour enlever de la gravité aux histoires. Et les rendre moins sérieuse. C'est ce savant mélange qui donne Genèse Apocalyptique. Pour moi, c'est du grand Trondheim.
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Bill Baroud
Chroniques de la lune noire
En fait, les 5 premiers albums sont excellents, la suite laisse plus à désirer, tout se focalise sur Wismerhill. Bref, la source se tarit. Il reste normalement trois albums à Froideval pour essayer de sortir la série de sa torpeur et la conclure brillament.
Broussaille
Brou est quelqu'un que l'on pourrait facilement qualifier de peace, un rêveur totalement non-violent (outre un petit accrochage avec des motars ;) ). C'est le genre de type à parler avec son chat et à faire le tour du monde en gagnant des voyages grâce à des boîtes de conserve. Tjs empatouillé dans des histoires mêlant des sentiments forts et doux et un brin d'ambiance fantastique... C'est le genre de bd qui vous fait voir le monde en couleur..
Jonathan
Je commence à connaître Cosey et je crois qu'il est facile de dire que la série des Jonathan est la plus difficile d'approche car il faut se faire à l'univers assez typé dans lequel Jonathan évolue : un univers solitaire, perdu au beau milieu de nulle part sur une quelconque montagne tibétaine. Pour aimer Jonathan il faut se faire à l'idée de se retrouver seul dans la bd face aux images qui portent pratiquement en elles seules tous les messages de la bd pour remplacer les textes qui parfois sont inexistant pour de longues périodes. Mais si on aime la solitude mêlée de liberté, d'images magnifiques et de rencontres rares mais belles on adore. C'est la force des personnages qui fait le bonheur de lire un Cosey et ici ca n'a pas raté non plus, Jonathan est un de ces superbes de liberté, peace itinérant qui ne sait pas faire du thé au beurre (pas très bon ma foi), calme et un brin mystérieux. Jonathan est du genre à ne pas insister pour savoir, il attend patiement le bon moment. Un personnage fort et charismatique.
Loin de Tout
Loin de Tout, c'est de l'humour (drôle) a toutes les pages et de toutes sortes d'humour (Sarcastique, noir, absurde souvent absurde d'ailleurs,...). Je crois que pas une seule ne m'a ennuyé et j'ai rigolé de bout en bout. Avec en plus, un style graphique lui aussi proche de l'absurde (j'aime beaucoup les têtes des personnages), cela complète la BD et en fait un chef d’œuvre. Il est malheureux que Philippe Coudray ne sort pas plus d'Album (cause éditeur je suppose), car c'est vraiment un artiste de l'humour décalé et absurde. Bref cette BD est un vrai régal.
Jonathan
Très sympathique série pleine de poésie, de grands espace et d'aspiration à la liberté. Cela tombe parfois dans une certaine naïveté mais ce n'est pas pour autant déplaisant. Jonathan était l'une des séries préférées de mon adolescence, depuis j'ai relativisé mais je reste tout de même très attaché à ce personnage. C'est peut-être la série que je conseillerais le plus aux jeunes de 13-18 ans épris d'idéalisme. Certains albums sont magistraux, je pense notament à "L'espace bleu entre les nuages".
Les Ineffables
Les Ineffables, c'est une bouffé d'air frais dans un monde ou l'air est complètement vicié. Trondheim nous fait rire mais il nous fait aussi réfléchir, sur des choses comme l'effet de masse ou la radinerie. Le format Mimolette (30 pages 6 euros seulement) se prête formidablement bien à ce genre d'histoire. C'est rapide rythmé, et on peut même le lire et relire des dizaines de fois. Le graphisme "Trondheim", au lieu de les handicapés, rajoute énormément aux histoires, au niveau du comique. Bref une BD indispensable à tous ceux qui veulent se rafraîchir l'esprit.
Bidouille et Violette
La première série d'Yslaire, qui s'appelait à l'époque Hislaire. C'est plein de charme, d'un romantisme assumé et séduisant. Le dessin de l'auteur était différent à l'époque mais déjà très très bon. Cette bd m'a marqué et continue à me poursuivre, je trouve qu'elle n'a pas pris une ride, à la différence de beaucoup de séries des années 80. Il faut croire qu'elle était en avance sur son époque.
Qui a tué l'idiot ?
Jamais rien lu de pareil. L'histoire est invraisemblable et les dialoguesz cultes. De l'humour à chaque page et surtout le point fort est le dessin: magnifique et ces couleurs...
Genèses Apocalyptiques
Si vous ne voulez pas vous remettre en question et que la BD est pour vous seulement un divertissement alors passez votre chemin. Le but de Genèse Apocalyptique n'est pas seulement de nous amuser mais aussi de nous faire réfléchir sur notre espèce. C'est ce qui fait la force de Trondheim, il plaisante avec des sujets très sérieux. Son style graphique, d'ailleurs, est plus là pour enlever de la gravité aux histoires. Et les rendre moins sérieuse. C'est ce savant mélange qui donne Genèse Apocalyptique. Pour moi, c'est du grand Trondheim.