Perpette est un prisonnier condamné à 622 ans de réclusion. Mais ce n'est pas n'importe quel prisonnier : il est philosophe, poète, mais surtout innocent !!
Arkas développe son personnage et tout son environnement carcéral dans des strips en Noir & Blanc de 2 à 4 vignettes. Difficile de faire rire en si peu de temps. Difficile également de se renouveler, de ne pas tomber dans le gag répétitif. Et bien Arkas est un maître de l'humour et l'exercice lui va parfaitement.
En fait, l'auteur utilise avec finesse l'ironie, le sarcasme, l'absurde et l'humour noir tout au long de ces 4 albums. Le premier est d'ailleurs le plus faible des quatre, on a l'impression qu'il s'agit surtout d'une longue présentation des différents personnages, alors que dans les 3 autres, les gags et réflexions humoristiques deviennent vraiment pertinentes, et tombent toujours juste, dans le bon ton entre méchanceté et triste réalité.
Toute une gamme de personnages défile, et tous sont irrésistibles : Perpette détenu intello, MonteCristo son ignoble rat et compagnon de cellule, le gardien cynique à souhait, le condamné à mort dont l'exécution ne finit plus d'être reportée, le prisonnier cocu hilarant, le cuistot horriblement crade et dont la tambouille est l'un des pires supplices des prisonniers, la brute sauvage dont le seul moyen d'expression est le grognement, le vieillard emprisonné depuis des décennies, le prêtre à l'oreille compatissante, le torturé souffre-douleur éternellement condamné au cachot, le docteur à l'humour noir mortel, ...
Arkas nous dépeint des situations avec un talent rare : il parvient à allier un humour corrosif à une concision et une logique sans faille.
Souvent méchant, toujours drôle mais jamais cruel, c'est déjà un bel exploit en soi !
Initialement paru dans un quotidien grec, Perpette réussit avec brio le passage en albums reliés, et Arkas mérite vraiment d'être découvert et reconnu chez nous, car il possède un réel talent d'auteur comique.
À lire et à faire connaître autour de vous.
Christophe Chabouté nous livre là une histoire simple et belle, toute en Noir & Blanc, avec de nombreux à-plats et c'est vrai assez courte.
L'auteur y fait passer un sentiment quasi-palpable de nostalgie teintée de bonheurs simples. L'impression d'authenticité est telle, que l'on se demande si le petit garçon de l'histoire n'est pas une projection de Chabouté lui-même, si le dessinateur n'a pas tout bonnement mis en images ses propres souvenirs d'enfance.
Le garçonnet découvre au contact de la campagne des choses simples, la nature telle quelle, la réalité sans fard privée de ses atours superficiels. Et le trait s'accorde à la perfection à cette découverte de chaque instant : sans exagération et sans tape-à-l'oeil, allant à l'essentiel sans fioriture inutile. Juste là pour faire passer des sentiments.
C'est la grande force de Chabouté : des images qui parlent d'elles-mêmes, sans effet spécial, et qui font passer de l'émotion avant tout.
Logique que l'histoire soit intimiste d'ailleurs. Quelques phrases, quelques mots bien choisis pour accompagner le dessin finissent d'emballer cette petite tranche de vie d'un écrin de poésie. Et le retour à la ville sonne comme un retour à la morosité, à la tristesse du monde moderne, au désamour et à l'égoïsme des adultes.
Mais le jeune héros a finalement, il s'en rend compte, deux échapatoires possibles face à la dureté de la vie : l'imaginaire symbolisé par son t-shirt à l'effigie de SpiderMan, et la réalité rassurante de la nature qu'il suffit de savoir observer autour de soi.
Toute cette histoire est pleine de douceur et bien que courte et avec peu de texte donne une impression de lenteur, de profondeur.
Et quand ces quelques jours d'été se terminent, on se prend à souhaiter bonne chance à ce petit garçon si timide, si fragile, qui se rend compte simultanément de la beauté et de la dureté du monde.
Vraiment, il n'est pas étonnant que Chabouté ait remporté le prix Alph-Art "Coup de Coeur" à Angoulême en 1999 avec ce bel album tout en finesse.
Rarement une BD a atteint un tel sommet tant dans le scenario (fabuleux dyptique!) que dans le dessin. Seule ombre au tableau, la qualité médiocre des dessins des premiers tomes de "la jeunesse de Blueberry"
Comment ne pas rester bouche bée devant ses couleurs ? A noter l’album est sorti chez Dupuis dans la très belle collection Aire Libre et contient donc un dossier de 8 pages réservés à la première édition, comme pour chaque album sortant dans cette collection. Ne tardez donc pas à vous procurer ce petit bijou !
Le dessin est un peu particulier, pas forcément évident au départ, mais finalement on s'habitue plutôt bien. ça m'a beaucoup plus; c'est original, drôle, bref un bon moment de lecture.
A lire aussi du meme auteur : De Cape et de Crocs !
Au départ, j'avais lu la série en couleur dans une grande surface et je n'avais pas apprécié. Puis je me suis mis à la recherche du tome en noir et blanc que j'ai trouvé chez un spécialiste en bd. J'ai donc alors pu apprécier l'oeuvre de Jean Van Hamme à ça juste valeur. Cette BD est pour moi un classique, une référence. Le dessin en noir et blanc est simple mais sans défauts.
En voila une bonne surprise !
Ce scénario que nous propose Morvan est pour le moins original, et on apperçoit dans le coté un peu délirant de l'idée principale la marque de l'auteur ! (marque que l'on retrouve très bien dans TDB, par exemple).
Allié à Bessadi aux illustrations, le résultat est "franchement bien", d'où ma note :D
Le voici, le gros point fort de cette série : une idée de base vraiment originale : un monde ou les gens ne meurent plus, mais continuent à se putréfier, et doivent donc se cacher pour éviter le Laminoir qui libérera enfin leur âme de leur enveloppe charnelle... et deux gosses, catapultés dans ce monde étrange, capables de donner la mort d'un simple touché !
Les personnages sont tous assez développés, avec une personnalité qui leur est propre et qui donne beaucoup de consistence à l'ensemble de l'ouvrage... Je n'aime pas particulièrement la touche des deux enfants, mais leur psychologie est par contre interressante car réellement différente... et suivre des enfants de 6 ans détenant un tel pouvoir dans un monde de brutes est assez saisissant, il faut l'avouer !
Le dessin de Bessadi, quant à lui, est assez sympa, mais vraiment très proche des autres productions Soleil... avec cette petite touche manga un peu batarde (grands yeux, visages assez géométriques, etc...). Le trait est assez lisse et fin, et la mise en couleur des colors twins donne pas mal de pêche à l'ensemble, en mettant bien relief les illustrations de l'auteur.
Vraiment, le premier tome constitue une très bonne introduction à une série, qui, si elle continue sur sa lancée, peut vraiment devenir culte !
Là encore je vais faire crisser des dents mais je préfère la version couleur qui en plus est en trois tomes, un peu moins indigeste, plus aérée. Van Hamme pompe un peu dans tous les sens (2001, la bible, Tolkien) mais au final la sauce prend assez bien. Une BD marquante à coup sur.
Cette histoire est captivante par bien des points. Tout d'abord, par le dessin, superbe avec son graphisme saisissant et ses couleurs sublimes, puis par son scénario qui vaut vraiment le détour. Bref c'est une excellente série
La maitrise du découpage et des couleurs font de cette bande dessinée un pur joyau graphique aux personnages incroyablement typés mais le talent de Guarnido fait que cela passe le plus naturellement du monde !
A vous procurer : Les dessous de l'enquête...(H.S. de Blacksad)
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Perpette
Perpette est un prisonnier condamné à 622 ans de réclusion. Mais ce n'est pas n'importe quel prisonnier : il est philosophe, poète, mais surtout innocent !! Arkas développe son personnage et tout son environnement carcéral dans des strips en Noir & Blanc de 2 à 4 vignettes. Difficile de faire rire en si peu de temps. Difficile également de se renouveler, de ne pas tomber dans le gag répétitif. Et bien Arkas est un maître de l'humour et l'exercice lui va parfaitement. En fait, l'auteur utilise avec finesse l'ironie, le sarcasme, l'absurde et l'humour noir tout au long de ces 4 albums. Le premier est d'ailleurs le plus faible des quatre, on a l'impression qu'il s'agit surtout d'une longue présentation des différents personnages, alors que dans les 3 autres, les gags et réflexions humoristiques deviennent vraiment pertinentes, et tombent toujours juste, dans le bon ton entre méchanceté et triste réalité. Toute une gamme de personnages défile, et tous sont irrésistibles : Perpette détenu intello, MonteCristo son ignoble rat et compagnon de cellule, le gardien cynique à souhait, le condamné à mort dont l'exécution ne finit plus d'être reportée, le prisonnier cocu hilarant, le cuistot horriblement crade et dont la tambouille est l'un des pires supplices des prisonniers, la brute sauvage dont le seul moyen d'expression est le grognement, le vieillard emprisonné depuis des décennies, le prêtre à l'oreille compatissante, le torturé souffre-douleur éternellement condamné au cachot, le docteur à l'humour noir mortel, ... Arkas nous dépeint des situations avec un talent rare : il parvient à allier un humour corrosif à une concision et une logique sans faille. Souvent méchant, toujours drôle mais jamais cruel, c'est déjà un bel exploit en soi ! Initialement paru dans un quotidien grec, Perpette réussit avec brio le passage en albums reliés, et Arkas mérite vraiment d'être découvert et reconnu chez nous, car il possède un réel talent d'auteur comique. À lire et à faire connaître autour de vous.
Quelques Jours d'été
Christophe Chabouté nous livre là une histoire simple et belle, toute en Noir & Blanc, avec de nombreux à-plats et c'est vrai assez courte. L'auteur y fait passer un sentiment quasi-palpable de nostalgie teintée de bonheurs simples. L'impression d'authenticité est telle, que l'on se demande si le petit garçon de l'histoire n'est pas une projection de Chabouté lui-même, si le dessinateur n'a pas tout bonnement mis en images ses propres souvenirs d'enfance. Le garçonnet découvre au contact de la campagne des choses simples, la nature telle quelle, la réalité sans fard privée de ses atours superficiels. Et le trait s'accorde à la perfection à cette découverte de chaque instant : sans exagération et sans tape-à-l'oeil, allant à l'essentiel sans fioriture inutile. Juste là pour faire passer des sentiments. C'est la grande force de Chabouté : des images qui parlent d'elles-mêmes, sans effet spécial, et qui font passer de l'émotion avant tout. Logique que l'histoire soit intimiste d'ailleurs. Quelques phrases, quelques mots bien choisis pour accompagner le dessin finissent d'emballer cette petite tranche de vie d'un écrin de poésie. Et le retour à la ville sonne comme un retour à la morosité, à la tristesse du monde moderne, au désamour et à l'égoïsme des adultes. Mais le jeune héros a finalement, il s'en rend compte, deux échapatoires possibles face à la dureté de la vie : l'imaginaire symbolisé par son t-shirt à l'effigie de SpiderMan, et la réalité rassurante de la nature qu'il suffit de savoir observer autour de soi. Toute cette histoire est pleine de douceur et bien que courte et avec peu de texte donne une impression de lenteur, de profondeur. Et quand ces quelques jours d'été se terminent, on se prend à souhaiter bonne chance à ce petit garçon si timide, si fragile, qui se rend compte simultanément de la beauté et de la dureté du monde. Vraiment, il n'est pas étonnant que Chabouté ait remporté le prix Alph-Art "Coup de Coeur" à Angoulême en 1999 avec ce bel album tout en finesse.
Blueberry
Rarement une BD a atteint un tel sommet tant dans le scenario (fabuleux dyptique!) que dans le dessin. Seule ombre au tableau, la qualité médiocre des dessins des premiers tomes de "la jeunesse de Blueberry"
On a tué Wild Bill
Comment ne pas rester bouche bée devant ses couleurs ? A noter l’album est sorti chez Dupuis dans la très belle collection Aire Libre et contient donc un dossier de 8 pages réservés à la première édition, comme pour chaque album sortant dans cette collection. Ne tardez donc pas à vous procurer ce petit bijou !
Garulfo
Le dessin est un peu particulier, pas forcément évident au départ, mais finalement on s'habitue plutôt bien. ça m'a beaucoup plus; c'est original, drôle, bref un bon moment de lecture. A lire aussi du meme auteur : De Cape et de Crocs !
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Au départ, j'avais lu la série en couleur dans une grande surface et je n'avais pas apprécié. Puis je me suis mis à la recherche du tome en noir et blanc que j'ai trouvé chez un spécialiste en bd. J'ai donc alors pu apprécier l'oeuvre de Jean Van Hamme à ça juste valeur. Cette BD est pour moi un classique, une référence. Le dessin en noir et blanc est simple mais sans défauts.
Zorn & Dirna
En voila une bonne surprise ! Ce scénario que nous propose Morvan est pour le moins original, et on apperçoit dans le coté un peu délirant de l'idée principale la marque de l'auteur ! (marque que l'on retrouve très bien dans TDB, par exemple). Allié à Bessadi aux illustrations, le résultat est "franchement bien", d'où ma note :D Le voici, le gros point fort de cette série : une idée de base vraiment originale : un monde ou les gens ne meurent plus, mais continuent à se putréfier, et doivent donc se cacher pour éviter le Laminoir qui libérera enfin leur âme de leur enveloppe charnelle... et deux gosses, catapultés dans ce monde étrange, capables de donner la mort d'un simple touché ! Les personnages sont tous assez développés, avec une personnalité qui leur est propre et qui donne beaucoup de consistence à l'ensemble de l'ouvrage... Je n'aime pas particulièrement la touche des deux enfants, mais leur psychologie est par contre interressante car réellement différente... et suivre des enfants de 6 ans détenant un tel pouvoir dans un monde de brutes est assez saisissant, il faut l'avouer ! Le dessin de Bessadi, quant à lui, est assez sympa, mais vraiment très proche des autres productions Soleil... avec cette petite touche manga un peu batarde (grands yeux, visages assez géométriques, etc...). Le trait est assez lisse et fin, et la mise en couleur des colors twins donne pas mal de pêche à l'ensemble, en mettant bien relief les illustrations de l'auteur. Vraiment, le premier tome constitue une très bonne introduction à une série, qui, si elle continue sur sa lancée, peut vraiment devenir culte !
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Là encore je vais faire crisser des dents mais je préfère la version couleur qui en plus est en trois tomes, un peu moins indigeste, plus aérée. Van Hamme pompe un peu dans tous les sens (2001, la bible, Tolkien) mais au final la sauce prend assez bien. Une BD marquante à coup sur.
Rapaces
Cette histoire est captivante par bien des points. Tout d'abord, par le dessin, superbe avec son graphisme saisissant et ses couleurs sublimes, puis par son scénario qui vaut vraiment le détour. Bref c'est une excellente série
Blacksad
La maitrise du découpage et des couleurs font de cette bande dessinée un pur joyau graphique aux personnages incroyablement typés mais le talent de Guarnido fait que cela passe le plus naturellement du monde ! A vous procurer : Les dessous de l'enquête...(H.S. de Blacksad)