Ah que voilà une belle série!
L'histoire est une adaptation, n'ayant pas lu l'original je ne me prononcerai donc pas sur les transpositions qui ont pu avoir lieu (qui pourrait nous parler de la v.o. ?), me contentant de celle présentée dans la BD de Plessix.
Ah que c'est reposant! Les couleurs sont fraîches et jamais agressives, façon tableaux de peintures romantiques du XIX°. Le dessin est fin, égal, sans faiblesse, et les personnages très vivants, c'est à mon avis une des belles réussites de Plessix: avoir su rendre des animaux à ce point "humanisés".
L'humour est présent, ça n'est pas la grosse rigolade mais on sourit, on se détend, ça fait du bien par où sa passe.
Le ton général très orienté leçon de morale ne m'a pas gêné, si on considère que la cible visée par Delcourt à l'origine était la jeunesse. Mais bon, j'aimerai savoir le pourcentage adultes/jeunesse qui ont aimé cette BD, je suis sûr que ni Plessix ni Delcourt n'avait imaginé un tel succès aussi large en matière de profil de public...
Alors pourquoi ça marche? Pour ma part, c'est grâce à une habile combinaison de dessins, de dialogues bien sentis, de personnages attachants, et d'un sentiment de bien être naturel à la lecture de la série. Même si on est en pleine caricature, même si on peut reprocher les caractères poussés à l'extrême qu'on rencontre soit trop souvent (Crapaud) soit pas assez dans la vraie vie, ben ça marche, et ça fait du bien.
Van hamme est décidément un grand , un très grand et montre une fois de plus qu'il manie d'une main de maitre des domaines aussi diverses et variés que la science fiction , le drame social ou le roman noir.
Griffo, lui, illustre de manière classique mais non moins talentueuse cette série. Style convenant parfaitement au sujet traité
C'est grâce à cette BD que je suis tombé accro de l'héroic-fantasy !
Le dessin est vraiment superbe et l'histoire est fantastique.
Elle est devenu indispensable dans toutes les BDthèque qui se respectent.
Une histoire d'amour prenante, tragique ;
de très beaux dessins, qui accentuent la mélancolie du récit ;
un fond historique qui raconte les boulversements sociaux en Roumanie ;
bref, tous les ingrédients pour réaliser un très bon album... et c'est réussi.
Perpette est un prisonnier condamné à 622 ans de réclusion. Mais ce n'est pas n'importe quel prisonnier : il est philosophe, poète, mais surtout innocent !!
Arkas développe son personnage et tout son environnement carcéral dans des strips en Noir & Blanc de 2 à 4 vignettes. Difficile de faire rire en si peu de temps. Difficile également de se renouveler, de ne pas tomber dans le gag répétitif. Et bien Arkas est un maître de l'humour et l'exercice lui va parfaitement.
En fait, l'auteur utilise avec finesse l'ironie, le sarcasme, l'absurde et l'humour noir tout au long de ces 4 albums. Le premier est d'ailleurs le plus faible des quatre, on a l'impression qu'il s'agit surtout d'une longue présentation des différents personnages, alors que dans les 3 autres, les gags et réflexions humoristiques deviennent vraiment pertinentes, et tombent toujours juste, dans le bon ton entre méchanceté et triste réalité.
Toute une gamme de personnages défile, et tous sont irrésistibles : Perpette détenu intello, MonteCristo son ignoble rat et compagnon de cellule, le gardien cynique à souhait, le condamné à mort dont l'exécution ne finit plus d'être reportée, le prisonnier cocu hilarant, le cuistot horriblement crade et dont la tambouille est l'un des pires supplices des prisonniers, la brute sauvage dont le seul moyen d'expression est le grognement, le vieillard emprisonné depuis des décennies, le prêtre à l'oreille compatissante, le torturé souffre-douleur éternellement condamné au cachot, le docteur à l'humour noir mortel, ...
Arkas nous dépeint des situations avec un talent rare : il parvient à allier un humour corrosif à une concision et une logique sans faille.
Souvent méchant, toujours drôle mais jamais cruel, c'est déjà un bel exploit en soi !
Initialement paru dans un quotidien grec, Perpette réussit avec brio le passage en albums reliés, et Arkas mérite vraiment d'être découvert et reconnu chez nous, car il possède un réel talent d'auteur comique.
À lire et à faire connaître autour de vous.
Christophe Chabouté nous livre là une histoire simple et belle, toute en Noir & Blanc, avec de nombreux à-plats et c'est vrai assez courte.
L'auteur y fait passer un sentiment quasi-palpable de nostalgie teintée de bonheurs simples. L'impression d'authenticité est telle, que l'on se demande si le petit garçon de l'histoire n'est pas une projection de Chabouté lui-même, si le dessinateur n'a pas tout bonnement mis en images ses propres souvenirs d'enfance.
Le garçonnet découvre au contact de la campagne des choses simples, la nature telle quelle, la réalité sans fard privée de ses atours superficiels. Et le trait s'accorde à la perfection à cette découverte de chaque instant : sans exagération et sans tape-à-l'oeil, allant à l'essentiel sans fioriture inutile. Juste là pour faire passer des sentiments.
C'est la grande force de Chabouté : des images qui parlent d'elles-mêmes, sans effet spécial, et qui font passer de l'émotion avant tout.
Logique que l'histoire soit intimiste d'ailleurs. Quelques phrases, quelques mots bien choisis pour accompagner le dessin finissent d'emballer cette petite tranche de vie d'un écrin de poésie. Et le retour à la ville sonne comme un retour à la morosité, à la tristesse du monde moderne, au désamour et à l'égoïsme des adultes.
Mais le jeune héros a finalement, il s'en rend compte, deux échapatoires possibles face à la dureté de la vie : l'imaginaire symbolisé par son t-shirt à l'effigie de SpiderMan, et la réalité rassurante de la nature qu'il suffit de savoir observer autour de soi.
Toute cette histoire est pleine de douceur et bien que courte et avec peu de texte donne une impression de lenteur, de profondeur.
Et quand ces quelques jours d'été se terminent, on se prend à souhaiter bonne chance à ce petit garçon si timide, si fragile, qui se rend compte simultanément de la beauté et de la dureté du monde.
Vraiment, il n'est pas étonnant que Chabouté ait remporté le prix Alph-Art "Coup de Coeur" à Angoulême en 1999 avec ce bel album tout en finesse.
Rarement une BD a atteint un tel sommet tant dans le scenario (fabuleux dyptique!) que dans le dessin. Seule ombre au tableau, la qualité médiocre des dessins des premiers tomes de "la jeunesse de Blueberry"
Comment ne pas rester bouche bée devant ses couleurs ? A noter l’album est sorti chez Dupuis dans la très belle collection Aire Libre et contient donc un dossier de 8 pages réservés à la première édition, comme pour chaque album sortant dans cette collection. Ne tardez donc pas à vous procurer ce petit bijou !
Le dessin est un peu particulier, pas forcément évident au départ, mais finalement on s'habitue plutôt bien. ça m'a beaucoup plus; c'est original, drôle, bref un bon moment de lecture.
A lire aussi du meme auteur : De Cape et de Crocs !
Au départ, j'avais lu la série en couleur dans une grande surface et je n'avais pas apprécié. Puis je me suis mis à la recherche du tome en noir et blanc que j'ai trouvé chez un spécialiste en bd. J'ai donc alors pu apprécier l'oeuvre de Jean Van Hamme à ça juste valeur. Cette BD est pour moi un classique, une référence. Le dessin en noir et blanc est simple mais sans défauts.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Vent dans les Saules
Ah que voilà une belle série! L'histoire est une adaptation, n'ayant pas lu l'original je ne me prononcerai donc pas sur les transpositions qui ont pu avoir lieu (qui pourrait nous parler de la v.o. ?), me contentant de celle présentée dans la BD de Plessix. Ah que c'est reposant! Les couleurs sont fraîches et jamais agressives, façon tableaux de peintures romantiques du XIX°. Le dessin est fin, égal, sans faiblesse, et les personnages très vivants, c'est à mon avis une des belles réussites de Plessix: avoir su rendre des animaux à ce point "humanisés". L'humour est présent, ça n'est pas la grosse rigolade mais on sourit, on se détend, ça fait du bien par où sa passe. Le ton général très orienté leçon de morale ne m'a pas gêné, si on considère que la cible visée par Delcourt à l'origine était la jeunesse. Mais bon, j'aimerai savoir le pourcentage adultes/jeunesse qui ont aimé cette BD, je suis sûr que ni Plessix ni Delcourt n'avait imaginé un tel succès aussi large en matière de profil de public... Alors pourquoi ça marche? Pour ma part, c'est grâce à une habile combinaison de dessins, de dialogues bien sentis, de personnages attachants, et d'un sentiment de bien être naturel à la lecture de la série. Même si on est en pleine caricature, même si on peut reprocher les caractères poussés à l'extrême qu'on rencontre soit trop souvent (Crapaud) soit pas assez dans la vraie vie, ben ça marche, et ça fait du bien.
S.O.S. Bonheur
Van hamme est décidément un grand , un très grand et montre une fois de plus qu'il manie d'une main de maitre des domaines aussi diverses et variés que la science fiction , le drame social ou le roman noir. Griffo, lui, illustre de manière classique mais non moins talentueuse cette série. Style convenant parfaitement au sujet traité
Lanfeust de Troy
C'est grâce à cette BD que je suis tombé accro de l'héroic-fantasy ! Le dessin est vraiment superbe et l'histoire est fantastique. Elle est devenu indispensable dans toutes les BDthèque qui se respectent.
La Fille aux Ibis
Une histoire d'amour prenante, tragique ; de très beaux dessins, qui accentuent la mélancolie du récit ; un fond historique qui raconte les boulversements sociaux en Roumanie ; bref, tous les ingrédients pour réaliser un très bon album... et c'est réussi.
Perpette
Perpette est un prisonnier condamné à 622 ans de réclusion. Mais ce n'est pas n'importe quel prisonnier : il est philosophe, poète, mais surtout innocent !! Arkas développe son personnage et tout son environnement carcéral dans des strips en Noir & Blanc de 2 à 4 vignettes. Difficile de faire rire en si peu de temps. Difficile également de se renouveler, de ne pas tomber dans le gag répétitif. Et bien Arkas est un maître de l'humour et l'exercice lui va parfaitement. En fait, l'auteur utilise avec finesse l'ironie, le sarcasme, l'absurde et l'humour noir tout au long de ces 4 albums. Le premier est d'ailleurs le plus faible des quatre, on a l'impression qu'il s'agit surtout d'une longue présentation des différents personnages, alors que dans les 3 autres, les gags et réflexions humoristiques deviennent vraiment pertinentes, et tombent toujours juste, dans le bon ton entre méchanceté et triste réalité. Toute une gamme de personnages défile, et tous sont irrésistibles : Perpette détenu intello, MonteCristo son ignoble rat et compagnon de cellule, le gardien cynique à souhait, le condamné à mort dont l'exécution ne finit plus d'être reportée, le prisonnier cocu hilarant, le cuistot horriblement crade et dont la tambouille est l'un des pires supplices des prisonniers, la brute sauvage dont le seul moyen d'expression est le grognement, le vieillard emprisonné depuis des décennies, le prêtre à l'oreille compatissante, le torturé souffre-douleur éternellement condamné au cachot, le docteur à l'humour noir mortel, ... Arkas nous dépeint des situations avec un talent rare : il parvient à allier un humour corrosif à une concision et une logique sans faille. Souvent méchant, toujours drôle mais jamais cruel, c'est déjà un bel exploit en soi ! Initialement paru dans un quotidien grec, Perpette réussit avec brio le passage en albums reliés, et Arkas mérite vraiment d'être découvert et reconnu chez nous, car il possède un réel talent d'auteur comique. À lire et à faire connaître autour de vous.
Quelques Jours d'été
Christophe Chabouté nous livre là une histoire simple et belle, toute en Noir & Blanc, avec de nombreux à-plats et c'est vrai assez courte. L'auteur y fait passer un sentiment quasi-palpable de nostalgie teintée de bonheurs simples. L'impression d'authenticité est telle, que l'on se demande si le petit garçon de l'histoire n'est pas une projection de Chabouté lui-même, si le dessinateur n'a pas tout bonnement mis en images ses propres souvenirs d'enfance. Le garçonnet découvre au contact de la campagne des choses simples, la nature telle quelle, la réalité sans fard privée de ses atours superficiels. Et le trait s'accorde à la perfection à cette découverte de chaque instant : sans exagération et sans tape-à-l'oeil, allant à l'essentiel sans fioriture inutile. Juste là pour faire passer des sentiments. C'est la grande force de Chabouté : des images qui parlent d'elles-mêmes, sans effet spécial, et qui font passer de l'émotion avant tout. Logique que l'histoire soit intimiste d'ailleurs. Quelques phrases, quelques mots bien choisis pour accompagner le dessin finissent d'emballer cette petite tranche de vie d'un écrin de poésie. Et le retour à la ville sonne comme un retour à la morosité, à la tristesse du monde moderne, au désamour et à l'égoïsme des adultes. Mais le jeune héros a finalement, il s'en rend compte, deux échapatoires possibles face à la dureté de la vie : l'imaginaire symbolisé par son t-shirt à l'effigie de SpiderMan, et la réalité rassurante de la nature qu'il suffit de savoir observer autour de soi. Toute cette histoire est pleine de douceur et bien que courte et avec peu de texte donne une impression de lenteur, de profondeur. Et quand ces quelques jours d'été se terminent, on se prend à souhaiter bonne chance à ce petit garçon si timide, si fragile, qui se rend compte simultanément de la beauté et de la dureté du monde. Vraiment, il n'est pas étonnant que Chabouté ait remporté le prix Alph-Art "Coup de Coeur" à Angoulême en 1999 avec ce bel album tout en finesse.
Blueberry
Rarement une BD a atteint un tel sommet tant dans le scenario (fabuleux dyptique!) que dans le dessin. Seule ombre au tableau, la qualité médiocre des dessins des premiers tomes de "la jeunesse de Blueberry"
On a tué Wild Bill
Comment ne pas rester bouche bée devant ses couleurs ? A noter l’album est sorti chez Dupuis dans la très belle collection Aire Libre et contient donc un dossier de 8 pages réservés à la première édition, comme pour chaque album sortant dans cette collection. Ne tardez donc pas à vous procurer ce petit bijou !
Garulfo
Le dessin est un peu particulier, pas forcément évident au départ, mais finalement on s'habitue plutôt bien. ça m'a beaucoup plus; c'est original, drôle, bref un bon moment de lecture. A lire aussi du meme auteur : De Cape et de Crocs !
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Au départ, j'avais lu la série en couleur dans une grande surface et je n'avais pas apprécié. Puis je me suis mis à la recherche du tome en noir et blanc que j'ai trouvé chez un spécialiste en bd. J'ai donc alors pu apprécier l'oeuvre de Jean Van Hamme à ça juste valeur. Cette BD est pour moi un classique, une référence. Le dessin en noir et blanc est simple mais sans défauts.