Les derniers avis (38751 avis)

Par JBT900
Note: 4/5
Couverture de la série Le Vent dans les Saules
Le Vent dans les Saules

Ah que voilà une belle série! L'histoire est une adaptation, n'ayant pas lu l'original je ne me prononcerai donc pas sur les transpositions qui ont pu avoir lieu (qui pourrait nous parler de la v.o. ?), me contentant de celle présentée dans la BD de Plessix. Ah que c'est reposant! Les couleurs sont fraîches et jamais agressives, façon tableaux de peintures romantiques du XIX°. Le dessin est fin, égal, sans faiblesse, et les personnages très vivants, c'est à mon avis une des belles réussites de Plessix: avoir su rendre des animaux à ce point "humanisés". L'humour est présent, ça n'est pas la grosse rigolade mais on sourit, on se détend, ça fait du bien par où sa passe. Le ton général très orienté leçon de morale ne m'a pas gêné, si on considère que la cible visée par Delcourt à l'origine était la jeunesse. Mais bon, j'aimerai savoir le pourcentage adultes/jeunesse qui ont aimé cette BD, je suis sûr que ni Plessix ni Delcourt n'avait imaginé un tel succès aussi large en matière de profil de public... Alors pourquoi ça marche? Pour ma part, c'est grâce à une habile combinaison de dessins, de dialogues bien sentis, de personnages attachants, et d'un sentiment de bien être naturel à la lecture de la série. Même si on est en pleine caricature, même si on peut reprocher les caractères poussés à l'extrême qu'on rencontre soit trop souvent (Crapaud) soit pas assez dans la vraie vie, ben ça marche, et ça fait du bien.

26/11/2002 (modifier)
Couverture de la série S.O.S. Bonheur
S.O.S. Bonheur

Van hamme est décidément un grand , un très grand et montre une fois de plus qu'il manie d'une main de maitre des domaines aussi diverses et variés que la science fiction , le drame social ou le roman noir. Griffo, lui, illustre de manière classique mais non moins talentueuse cette série. Style convenant parfaitement au sujet traité

26/11/2002 (modifier)
Couverture de la série Lanfeust de Troy
Lanfeust de Troy

C'est grâce à cette BD que je suis tombé accro de l'héroic-fantasy ! Le dessin est vraiment superbe et l'histoire est fantastique. Elle est devenu indispensable dans toutes les BDthèque qui se respectent.

26/11/2002 (modifier)
Par Thorn
Note: 4/5
Couverture de la série La Fille aux Ibis
La Fille aux Ibis

Une histoire d'amour prenante, tragique ; de très beaux dessins, qui accentuent la mélancolie du récit ; un fond historique qui raconte les boulversements sociaux en Roumanie ; bref, tous les ingrédients pour réaliser un très bon album... et c'est réussi.

26/11/2002 (modifier)
Par Marv'
Note: 4/5
Couverture de la série Perpette
Perpette

Perpette est un prisonnier condamné à 622 ans de réclusion. Mais ce n'est pas n'importe quel prisonnier : il est philosophe, poète, mais surtout innocent !! Arkas développe son personnage et tout son environnement carcéral dans des strips en Noir & Blanc de 2 à 4 vignettes. Difficile de faire rire en si peu de temps. Difficile également de se renouveler, de ne pas tomber dans le gag répétitif. Et bien Arkas est un maître de l'humour et l'exercice lui va parfaitement. En fait, l'auteur utilise avec finesse l'ironie, le sarcasme, l'absurde et l'humour noir tout au long de ces 4 albums. Le premier est d'ailleurs le plus faible des quatre, on a l'impression qu'il s'agit surtout d'une longue présentation des différents personnages, alors que dans les 3 autres, les gags et réflexions humoristiques deviennent vraiment pertinentes, et tombent toujours juste, dans le bon ton entre méchanceté et triste réalité. Toute une gamme de personnages défile, et tous sont irrésistibles : Perpette détenu intello, MonteCristo son ignoble rat et compagnon de cellule, le gardien cynique à souhait, le condamné à mort dont l'exécution ne finit plus d'être reportée, le prisonnier cocu hilarant, le cuistot horriblement crade et dont la tambouille est l'un des pires supplices des prisonniers, la brute sauvage dont le seul moyen d'expression est le grognement, le vieillard emprisonné depuis des décennies, le prêtre à l'oreille compatissante, le torturé souffre-douleur éternellement condamné au cachot, le docteur à l'humour noir mortel, ... Arkas nous dépeint des situations avec un talent rare : il parvient à allier un humour corrosif à une concision et une logique sans faille. Souvent méchant, toujours drôle mais jamais cruel, c'est déjà un bel exploit en soi ! Initialement paru dans un quotidien grec, Perpette réussit avec brio le passage en albums reliés, et Arkas mérite vraiment d'être découvert et reconnu chez nous, car il possède un réel talent d'auteur comique. À lire et à faire connaître autour de vous.

26/11/2002 (modifier)
Par Marv'
Note: 4/5
Couverture de la série Quelques Jours d'été
Quelques Jours d'été

Christophe Chabouté nous livre là une histoire simple et belle, toute en Noir & Blanc, avec de nombreux à-plats et c'est vrai assez courte. L'auteur y fait passer un sentiment quasi-palpable de nostalgie teintée de bonheurs simples. L'impression d'authenticité est telle, que l'on se demande si le petit garçon de l'histoire n'est pas une projection de Chabouté lui-même, si le dessinateur n'a pas tout bonnement mis en images ses propres souvenirs d'enfance. Le garçonnet découvre au contact de la campagne des choses simples, la nature telle quelle, la réalité sans fard privée de ses atours superficiels. Et le trait s'accorde à la perfection à cette découverte de chaque instant : sans exagération et sans tape-à-l'oeil, allant à l'essentiel sans fioriture inutile. Juste là pour faire passer des sentiments. C'est la grande force de Chabouté : des images qui parlent d'elles-mêmes, sans effet spécial, et qui font passer de l'émotion avant tout. Logique que l'histoire soit intimiste d'ailleurs. Quelques phrases, quelques mots bien choisis pour accompagner le dessin finissent d'emballer cette petite tranche de vie d'un écrin de poésie. Et le retour à la ville sonne comme un retour à la morosité, à la tristesse du monde moderne, au désamour et à l'égoïsme des adultes. Mais le jeune héros a finalement, il s'en rend compte, deux échapatoires possibles face à la dureté de la vie : l'imaginaire symbolisé par son t-shirt à l'effigie de SpiderMan, et la réalité rassurante de la nature qu'il suffit de savoir observer autour de soi. Toute cette histoire est pleine de douceur et bien que courte et avec peu de texte donne une impression de lenteur, de profondeur. Et quand ces quelques jours d'été se terminent, on se prend à souhaiter bonne chance à ce petit garçon si timide, si fragile, qui se rend compte simultanément de la beauté et de la dureté du monde. Vraiment, il n'est pas étonnant que Chabouté ait remporté le prix Alph-Art "Coup de Coeur" à Angoulême en 1999 avec ce bel album tout en finesse.

26/11/2002 (modifier)
Par ISTACE
Note: 5/5
Couverture de la série Blueberry
Blueberry

Rarement une BD a atteint un tel sommet tant dans le scenario (fabuleux dyptique!) que dans le dessin. Seule ombre au tableau, la qualité médiocre des dessins des premiers tomes de "la jeunesse de Blueberry"

25/11/2002 (modifier)
Couverture de la série On a tué Wild Bill
On a tué Wild Bill

Comment ne pas rester bouche bée devant ses couleurs ? A noter l’album est sorti chez Dupuis dans la très belle collection Aire Libre et contient donc un dossier de 8 pages réservés à la première édition, comme pour chaque album sortant dans cette collection. Ne tardez donc pas à vous procurer ce petit bijou !

25/11/2002 (modifier)
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Le dessin est un peu particulier, pas forcément évident au départ, mais finalement on s'habitue plutôt bien. ça m'a beaucoup plus; c'est original, drôle, bref un bon moment de lecture. A lire aussi du meme auteur : De Cape et de Crocs !

25/11/2002 (modifier)
Couverture de la série Le Grand Pouvoir du Chninkel
Le Grand Pouvoir du Chninkel

Au départ, j'avais lu la série en couleur dans une grande surface et je n'avais pas apprécié. Puis je me suis mis à la recherche du tome en noir et blanc que j'ai trouvé chez un spécialiste en bd. J'ai donc alors pu apprécier l'oeuvre de Jean Van Hamme à ça juste valeur. Cette BD est pour moi un classique, une référence. Le dessin en noir et blanc est simple mais sans défauts.

25/11/2002 (modifier)