J'aime beaucoup la quête, je suis entièrement d'accord pour dire que c'est un tournant dans la BD et particulièrement dans le genre héroic-fantasy mais Tintin ou Blake et Mortimer sont également des oeuvres majeures et je suis pourtant loin d'en être fan.
Mon problème avec la quête, c'est principalement le dessin de Loisel que je trouve un peu sale. Le premier tome est franchement moche, le 2 est passable; il n'y a que le 3 et le 4 qui trouvent grâce à mes yeux, le personnage du Rige dans le tome 3 étant vraiment extraordinaire et les décors plus soignés.
Le scénar est correct mais ne casse pas des briques pour autant à part la fin, vraiment originale et déstabilisante. Les personnages sont assez charismatiques, ce qui rend au final la lecture vivante et intéressante. Le tome 5 est pour l'instant assez dispensable mais pas désagréable. Mais à aucun moment (à part donc pour le tome 3 et la fin du 4, qui valent bien 5 étoiles) je n'ai été en extase en me disant que je lisais là un chef d'oeuvre. Alors que Légende des contrées oubliées vaut 5 étoiles direct pour moi, et ce pour chaque tome, si l'on doit comparer deux oeuvres mythiques d'HF. Un bon 4 étoiles donc mais pas plus.
Je rajoute une énième note positive mais c'est vraiment pour que vous ne soyez pas dépité en ouvrant pour la première fois un tome de cette fabuleuse saga. Certes les couleurs paraissent vraiment ternes au premier abord, et c'est vrai que les tons pastels du dessin donnent une impression un peu étrange. Mais à y regarder de plus près, ces dessins sont absolument extraordinaires et servent merveilleusement l'histoire. L'intrigue est classique mais il faut dire que cette oeuvre n'est pas toute récente; elle est une des premières à exploiter en BD les rêgles classique de l'Héroic Fantasy avec ses races bigarées et mélangées, le thème de la quête, de la lutte du bien et du mal etc... LDCO est une BD fondatrice au même titre que la quête de l'oiseau du temps que je trouve personnellement bien moins réussie. C'est concis, prenant, magique. Une oeuvre majeure.
On nage en pleine aventure avec cette série. C'est prenant, haletant et joyeusement irrévérencieux. Cela a le charme des films de pirates de raoul walch et on ne s'ennuie jamais tout au long de la lecture des trois premiers tomes. Quant au graphisme rien à dire. il est hyper plaisant et maitrisé. Seules couleurs me chiffonne un peu, mais ce tout petit bémol, ne doit pas gacher l'envie de découvrir la série
Goossens est un fin humoriste. Peut-être même le plus doué de chez Fluide. Entre Blutch et lui, mon coeur balance. Et ces trois albums sont un bel exemple de cet orfèvre de l’humour. Ses gags, il les mitonne avec un soin rare, avec ses petites mains poilues, il peaufine chaque petit détail, cisaille tout ce qui pourrait inutilement dépasser. Ces trois albums sont une preuve éclatante de son lumineux talent. Voilà qui est dit (poil au zizi).
L'univers semble d'emblée familier : l'Ouest crasseux et brutal, plein de hors-la-loi aux mines patibulaires. Au milieu de toute cette chienlit : un héros jeune et naïf, " Candide " en somme. Mal accompagné (par une brute épaisse, une chanteuse ratée hystérique, une vieil alcoolique...), il tente de monter une équipe de outlaws pour monter une attaque de banque, afin de marcher sur les traces d'un père qu'il n'a pas connu et qu'il fantasme. Evidemment, ca m****...
Dieter donne dans le western burlesque, genre dans lequel on ne l'attendait pas nécessairement, et il s'y avère très à l'aise. Son histoire n'a rien d'original, il ne fait que reprendre des clichés, mais l'humour caustique qui enrobe tous ces éléments est savoureux. Et sa manière d'enchaîner les événements témoigne du savoir-faire d'un scénariste plus que confirmé.
Côté dessin, je suis littéralement émerveillé par le travail de Fourquemin, dessinateur que je ne connaissais pas du tout avant de tomber sur cet album. Son dessin, dans la manière dont il met les choses en scène et la façon dont il " croque " ses personnages, m'évoque celui d'Alfred. J'adore les véritables " sales tronches " qu'il donne à ses personnages (excepté celle du héros, évidemment).
A la suite de bien d'autres dessinateurs, il arrive lui aussi à décrire un Ouest boueux, puant et suintant de toute part. On n'est évidemment pas dans le réalisme mais dans l'hyperbole, et son Ouest fait même plus cliché que cliché, et c'est tout simplement succulent.
Je pense même avoir tort de parler ainsi séparément du dessin et du scénario. Car dans ce cas-ci, ils vont vraiment à l'unisson. Ces deux auteurs-là se sont bien trouvés.
A lire à tout prix si vous avez envie de découvrir un western " différent ", finalement très éloigné des classiques du genre (les plus réalistes Comanche, Chinaman ou Blueberry).
Arf! Ma première collection de manga...nostalgie!
Les dessins sont tous simplement parmis les plus beaux du genre...en l'occurence, ils sont ici magnifiques! Watase nous offre sa meilleure série, et on peut voir une amélioration de son graphisme par rapport à Fushigi Yugi.
Le "faible" nombre de tomes (14) permet à l'histoire de garder tout son interet et de ne pas s'éterniser sur des relations stériles et superficielles.
Le mélange des genres, shojo+fantastique, est assez efficace et superbement illustré...les images de la nymphe céleste à sont particulièrement belles! L'impression de réalisme est présente tout au long de la lecture. Les personnages évoluent et les héros meurent aussi...C'est une ambiance bien réaliste et sérieuse, un peu tragique qui m'a séduite.
Les aspects scientifiques du problème, s'ils ne sont pas très approfondis, ont au moins le mérite d'etre justes et clairs!
Tous les personnages ont leur caractère et leur personnalité mais je suis une fan de la trop puissante ObaQ...elle est tout simplement extra! :)
Les dessins inspirés des mangas sont superbes et correspondent bien à l'univers de Morvan, fan de mangas s'il en est; la colorisation est très réussie, le style narratif original de par sa simplicité: on a la preuve avec Sillage qu'une histoire par tome, ça peut parfaitement tenir la route. Navis est impétueuse et charmante et la psychologie des différentes races de Sillage est toujours bien cernée sans tomber dans le manichéisme facile.
Le seul petit bémol à cette série est l'inégalité des scénarios. Autant "A feu et à cendres" et "Engrenages" sont fabuleux, autant "Collection privée" manque totalement sa cible. Le cinquième tome paru m'a également semblé un peu opportuniste compte tenu de l'actualité et lorsqu'en lisant "Artifices" (au demeurant chouette quoiqu'assez basique), on se rend compte qu'à part de la baston et l'émancipation des femmes locales, on n'apprend toujours rien sur Navis, la lassitude commence à me gagner. Mais c'est quand on commence à désespérer qu'arrive enfin un album de haut calibre: "Q.H.I." est un des meilleurs albums; claustrophobique à souhait, vraiment noir et extrêmement prenant, Morvan nous ramène vers les sommets du début.
Un bonne série malgré ces légères baisses de régime parfois mais il faudrait accélérer un peu le rythme maintenant ou mon intérêt et la note pouraient baisser.
Je suis très surpris de voir plusieurs mauvais avis successifs sur cette remarquable série. Loisel réalise ici son chef d'oeuvre (oui, je sais qu'il a fait la quête, j'ai bien pesé mes mots); ses dessins sont extraordinaires, pleins de vie et couleurs. Une ambiance très poétique et mélancolique se dégage du tout, à travers un scénario des plus intelligents et des plus novateurs. Pas facile de s'attaquer à un mythe et de le revisiter! Je trouve que Loisel réussit parfaitement son pari. Son ultime tome est d'une noirceur égale à la série entière et ne sombre pas dans le pathos ridicule, je ne comprends pas trop les critiques négatives que j'ai pu lire ci et là. Assurément une des oeuvres les plus marquantes de la bande dessinée.
Un vrai moment de plaisir et de détente que la lecture de cette BD !
Cette série est une réussite, une très belle réussite ! Le trait est plus décidé dans le 5ème tome, plus affiné que dans les précédents.
La mise en couleurs est réellement exceptionnelle et le récit passionnant. Vivement la fin de l'aventure!
Le tome 1 est probablement le meilleur album de Manara. Tout y est suggéré et Manara titille notre imaginaire de façon plus qu'efficace. Les dessins sont sublimes et coquins à souhait. Bien qu'en deça, le tome 2 ne démérite pas non plus et Manara en profite pour jouer encore plus au voyeur: quel homme n'a jamais rêvé de se rendre invisible et de regarder sous les jupes des filles, se s'immiscer dans les vestiaires et cabines d'essayages? Un des must de l'érotisme.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
La Quête de l'Oiseau du Temps
J'aime beaucoup la quête, je suis entièrement d'accord pour dire que c'est un tournant dans la BD et particulièrement dans le genre héroic-fantasy mais Tintin ou Blake et Mortimer sont également des oeuvres majeures et je suis pourtant loin d'en être fan. Mon problème avec la quête, c'est principalement le dessin de Loisel que je trouve un peu sale. Le premier tome est franchement moche, le 2 est passable; il n'y a que le 3 et le 4 qui trouvent grâce à mes yeux, le personnage du Rige dans le tome 3 étant vraiment extraordinaire et les décors plus soignés. Le scénar est correct mais ne casse pas des briques pour autant à part la fin, vraiment originale et déstabilisante. Les personnages sont assez charismatiques, ce qui rend au final la lecture vivante et intéressante. Le tome 5 est pour l'instant assez dispensable mais pas désagréable. Mais à aucun moment (à part donc pour le tome 3 et la fin du 4, qui valent bien 5 étoiles) je n'ai été en extase en me disant que je lisais là un chef d'oeuvre. Alors que Légende des contrées oubliées vaut 5 étoiles direct pour moi, et ce pour chaque tome, si l'on doit comparer deux oeuvres mythiques d'HF. Un bon 4 étoiles donc mais pas plus.
Légendes des Contrées Oubliées
Je rajoute une énième note positive mais c'est vraiment pour que vous ne soyez pas dépité en ouvrant pour la première fois un tome de cette fabuleuse saga. Certes les couleurs paraissent vraiment ternes au premier abord, et c'est vrai que les tons pastels du dessin donnent une impression un peu étrange. Mais à y regarder de plus près, ces dessins sont absolument extraordinaires et servent merveilleusement l'histoire. L'intrigue est classique mais il faut dire que cette oeuvre n'est pas toute récente; elle est une des premières à exploiter en BD les rêgles classique de l'Héroic Fantasy avec ses races bigarées et mélangées, le thème de la quête, de la lutte du bien et du mal etc... LDCO est une BD fondatrice au même titre que la quête de l'oiseau du temps que je trouve personnellement bien moins réussie. C'est concis, prenant, magique. Une oeuvre majeure.
Bouffe-Doublon
On nage en pleine aventure avec cette série. C'est prenant, haletant et joyeusement irrévérencieux. Cela a le charme des films de pirates de raoul walch et on ne s'ennuie jamais tout au long de la lecture des trois premiers tomes. Quant au graphisme rien à dire. il est hyper plaisant et maitrisé. Seules couleurs me chiffonne un peu, mais ce tout petit bémol, ne doit pas gacher l'envie de découvrir la série
L'Encyclopédie des Bébés
Goossens est un fin humoriste. Peut-être même le plus doué de chez Fluide. Entre Blutch et lui, mon coeur balance. Et ces trois albums sont un bel exemple de cet orfèvre de l’humour. Ses gags, il les mitonne avec un soin rare, avec ses petites mains poilues, il peaufine chaque petit détail, cisaille tout ce qui pourrait inutilement dépasser. Ces trois albums sont une preuve éclatante de son lumineux talent. Voilà qui est dit (poil au zizi).
Outlaw
L'univers semble d'emblée familier : l'Ouest crasseux et brutal, plein de hors-la-loi aux mines patibulaires. Au milieu de toute cette chienlit : un héros jeune et naïf, " Candide " en somme. Mal accompagné (par une brute épaisse, une chanteuse ratée hystérique, une vieil alcoolique...), il tente de monter une équipe de outlaws pour monter une attaque de banque, afin de marcher sur les traces d'un père qu'il n'a pas connu et qu'il fantasme. Evidemment, ca m****... Dieter donne dans le western burlesque, genre dans lequel on ne l'attendait pas nécessairement, et il s'y avère très à l'aise. Son histoire n'a rien d'original, il ne fait que reprendre des clichés, mais l'humour caustique qui enrobe tous ces éléments est savoureux. Et sa manière d'enchaîner les événements témoigne du savoir-faire d'un scénariste plus que confirmé. Côté dessin, je suis littéralement émerveillé par le travail de Fourquemin, dessinateur que je ne connaissais pas du tout avant de tomber sur cet album. Son dessin, dans la manière dont il met les choses en scène et la façon dont il " croque " ses personnages, m'évoque celui d'Alfred. J'adore les véritables " sales tronches " qu'il donne à ses personnages (excepté celle du héros, évidemment). A la suite de bien d'autres dessinateurs, il arrive lui aussi à décrire un Ouest boueux, puant et suintant de toute part. On n'est évidemment pas dans le réalisme mais dans l'hyperbole, et son Ouest fait même plus cliché que cliché, et c'est tout simplement succulent. Je pense même avoir tort de parler ainsi séparément du dessin et du scénario. Car dans ce cas-ci, ils vont vraiment à l'unisson. Ces deux auteurs-là se sont bien trouvés. A lire à tout prix si vous avez envie de découvrir un western " différent ", finalement très éloigné des classiques du genre (les plus réalistes Comanche, Chinaman ou Blueberry).
Ayashi No Ceres
Arf! Ma première collection de manga...nostalgie! Les dessins sont tous simplement parmis les plus beaux du genre...en l'occurence, ils sont ici magnifiques! Watase nous offre sa meilleure série, et on peut voir une amélioration de son graphisme par rapport à Fushigi Yugi. Le "faible" nombre de tomes (14) permet à l'histoire de garder tout son interet et de ne pas s'éterniser sur des relations stériles et superficielles. Le mélange des genres, shojo+fantastique, est assez efficace et superbement illustré...les images de la nymphe céleste à sont particulièrement belles! L'impression de réalisme est présente tout au long de la lecture. Les personnages évoluent et les héros meurent aussi...C'est une ambiance bien réaliste et sérieuse, un peu tragique qui m'a séduite. Les aspects scientifiques du problème, s'ils ne sont pas très approfondis, ont au moins le mérite d'etre justes et clairs! Tous les personnages ont leur caractère et leur personnalité mais je suis une fan de la trop puissante ObaQ...elle est tout simplement extra! :)
Sillage
Les dessins inspirés des mangas sont superbes et correspondent bien à l'univers de Morvan, fan de mangas s'il en est; la colorisation est très réussie, le style narratif original de par sa simplicité: on a la preuve avec Sillage qu'une histoire par tome, ça peut parfaitement tenir la route. Navis est impétueuse et charmante et la psychologie des différentes races de Sillage est toujours bien cernée sans tomber dans le manichéisme facile. Le seul petit bémol à cette série est l'inégalité des scénarios. Autant "A feu et à cendres" et "Engrenages" sont fabuleux, autant "Collection privée" manque totalement sa cible. Le cinquième tome paru m'a également semblé un peu opportuniste compte tenu de l'actualité et lorsqu'en lisant "Artifices" (au demeurant chouette quoiqu'assez basique), on se rend compte qu'à part de la baston et l'émancipation des femmes locales, on n'apprend toujours rien sur Navis, la lassitude commence à me gagner. Mais c'est quand on commence à désespérer qu'arrive enfin un album de haut calibre: "Q.H.I." est un des meilleurs albums; claustrophobique à souhait, vraiment noir et extrêmement prenant, Morvan nous ramène vers les sommets du début. Un bonne série malgré ces légères baisses de régime parfois mais il faudrait accélérer un peu le rythme maintenant ou mon intérêt et la note pouraient baisser.
Peter Pan
Je suis très surpris de voir plusieurs mauvais avis successifs sur cette remarquable série. Loisel réalise ici son chef d'oeuvre (oui, je sais qu'il a fait la quête, j'ai bien pesé mes mots); ses dessins sont extraordinaires, pleins de vie et couleurs. Une ambiance très poétique et mélancolique se dégage du tout, à travers un scénario des plus intelligents et des plus novateurs. Pas facile de s'attaquer à un mythe et de le revisiter! Je trouve que Loisel réussit parfaitement son pari. Son ultime tome est d'une noirceur égale à la série entière et ne sombre pas dans le pathos ridicule, je ne comprends pas trop les critiques négatives que j'ai pu lire ci et là. Assurément une des oeuvres les plus marquantes de la bande dessinée.
Peter Pan
Un vrai moment de plaisir et de détente que la lecture de cette BD ! Cette série est une réussite, une très belle réussite ! Le trait est plus décidé dans le 5ème tome, plus affiné que dans les précédents. La mise en couleurs est réellement exceptionnelle et le récit passionnant. Vivement la fin de l'aventure!
Le Parfum de l'Invisible
Le tome 1 est probablement le meilleur album de Manara. Tout y est suggéré et Manara titille notre imaginaire de façon plus qu'efficace. Les dessins sont sublimes et coquins à souhait. Bien qu'en deça, le tome 2 ne démérite pas non plus et Manara en profite pour jouer encore plus au voyeur: quel homme n'a jamais rêvé de se rendre invisible et de regarder sous les jupes des filles, se s'immiscer dans les vestiaires et cabines d'essayages? Un des must de l'érotisme.