Voilà des auteurs qui savent créer une ambiance ! Je viens de lire les deux tomes sans pouvoir m'arrêter, et j'ai hate que la suite sorte tellement on en erssort frissonant. Heuresement que le tome 3 sera le dernier !
L'histoire se passe à 1200m sous l'eau, et on sent vraiment le poid de toute cette eau au dessus de nos têtes, en même tmps que la pression monte petit à petit façe aux évenements de moins en moins expliquables.
Le scénar est excellent : l'histoire est simple à suivre tout en étant assez complexe (car pas mal de personnages pas simplistes qui se croisent), et l'unicité du lieu est très bien gérée pour donner aux lecteurs la même impression d'étouffement que doivent ressentirs les personnages. Et même si on en apprend de plus en plus, le mystère semble d'approfondir. Je me demande comment le scénariste va faire pour déméler tout ça dans le dernier tome.
Quant aux dessins, si en eux mêmes ils ne sont pas extraordinaires, ils suivent plus que correctement le récit, étant pour une bonne part dans l'atmosphère crée. Les décors sont très impressionnants, les couleurs parfaitement choisies.
Les avis sont vraiment durs. On est certes pas tout à fait au niveau du chef d'oeuvre de Leo: les séries "Aldébaran" et "Bételgeuse" (à priori, parce que cette série est en constante progression) mais on est également très loin d'une mauvaise BD.
Le dessin, c'est certes du Leo tout craché à savoir des personnages figés et plutôt moches mais ça reste acceptable dans l'ensemble; de plus on se fout un peu que le Kilimandjaro ne soit pas 100% ressemblant, c'est quand même pas le but de cette BD. Moi je trouve l'ambiance plutôt réussie.
Quant au scénar, je le trouve vraiment bien; le seul défaut c'est que ça va trop vite effectivement, surtout si on compare à "Aldébaran" où on n'en sait pas grand chose sur la Mantrisse au bout de 8 tome. On retrouve de plus le Leo si doué pour créer ou ré-inventer des animaux pas possibles et pour mener l'intrigue comme personne. Le jeux de piste (tomes 2 et 3) sur deux périodes de temps finissant par se rejoindre est de plus scénaristiquement brillament construit. Une excellente série.
Etonnament, le scénario est non pas de Trondheim, mais de Coudray. Etonnament, car en fait il aurait très bien pu l'être. L'histoire porte en effet sur des questions existentielles métaphysiques, ici axées sur la mort.
Durant tout l'album, le petit bonhomme tente de s'enfuir, tant verbalement que physiquement, et la mort le suit, ne le lâche pas, ni physiquement ni verbalement. Inutile de dire que le dialogue est bien senti et savoureux, et que les lieux communs qui sont utilisés sont gentiment détournés.
De plus, vous constaterez qu'au fil des pages, la mort -- toute petite au départ -- grandit et se fait de plus en plus présente jusqu'à être...
Alors voilà, tout petit album, dessin minimaliste (remplissage fait avec des trames, de surcroît !), action unique, mais franchement savoureux.
"imbroglio" est une de mes histoires préférées de cette collection : c'est celle qui s'harmonise le plus à ce format atypique. un scénar complètement fou, on pense à un raccourci des intrigues de séries américaines à ralonges, la virtuosité en plus. en quelques pages, trondheim nous confond, nous perd dans un délire aux aspects imcompréhensibles... subtilité et efficacité sont au rdv, comme toujours avec cet auteur.
Une autre jolie réussite de la collection patte de mouche, à découvrir. Comme toujours, sfar reprend un de ces personnages favoris, aux allures de "minuscule mousquetaire" et aux réparties un peu empruntées à petrus barbygère. C'est avec ces histoires-là que l'on s'aperçoit de l'étendu du petit monde de sfar, que ce dernier nous dévoile pièce par pièce... au lecteur ensuite de reconsituer la fresque ! En tout cas, cette aventure du borgne est assez savoureuse, et Sfar s'adapte décidement à tout les formats, avec autant d'efficacité que son génial collègue tronheim. A découvrir, pour se laisser bercer par la folie douce de l'auteur...
Louise et Rob sont un jeune couple du midland britannique qui se retrouvent au chômage alors qu'ils sont en train de préparer leurs mariage. Si Louise absorbe assez bien le choc, et n'hésite pas à se remettre en question, c'est loin d'être le cas pour Rob qui préfère fuir la réalité et tombe dans une apathie dangereuse...
Et voilà une énième démonstration qu'on peut aussi divertir les lecteurs sans utiliser des collants moulants et autres loups de carnaval... Watson évoque avec beaucoup de pudeur et de justesse les conséquences du chômage : honte, sentiment d'exclusion, repli sur soi, difficulté à se réinsérer... Mais il l'envisage non pas sous l'angle de l'individu, mais sous celui du couple, et par les réactions opposés des deux conjoints (résignation/volonté de s'en sortir), il met bien plus en lumière le processus lent et parfois inéluctable de la rupture de toute relation entre deux êtres lorsqu'ils ne commmuniquent plus... En fait le thème central de Breakfast after Noon, et de bien des oeuvres indépendantes c'est justement notre difficulté à communiquer, à faire part de nos émotions... Enfin attention Breakfast After Noon n'est pas une oeuvre misérabiliste, Watson évite ce genre d'écueil par quelques petites saynètes humoristiques ou tendres qui allègent un peu la gravité de la situation. Son dessin à la Dupuy et Berbérian (la théorie des gens seuls notamment décidément le hasard n'existe pas), minimaliste mais maîtrisé et léger allège un peu une histoire qui sinon serait un peu trop oppressante ou déprimante...A lire, parce que pour résumer c'est une oeuvre réaliste mais humaniste.
Candélabres
Voilà enfin une série fantastique rafraîchissante, pas prétentieuse pour un sou, qui arrive à dégager une ambiance particulière, riche de non-dits, de faux semblants, à la progression constante, des personnages qui ne sont pas monolithiques mais humains et sensibles tout simplement... Bref une atmopshère qui n'est pas imprégné du machisme ambiant (peut-être aussi parce que l'auteur est une femme) qui sévit dans une infinité de sagas qui n'ont de fantastique que le nom... Le tout servi par un dessin sobre, sans fioritures avec quelques influences mangas dans l'expression des visages... C'est la première série d'Algésiras et vraiment c'est une réussite !
J'ai préféré "L'autre Monde" à "Mary la noire". Parce que l'intrigue est vraiment prenante, on a envie de savoir ce qu'il va se passer, de comprendre ce qui est arrivé au héros. Le scénario est prenant, bien ficelé, et évolue comme il le faut. L'humour est présent (la rencontre avec la Mort sur le rocher en rentrant du pub est vraiment terrible!..) même si dans le T2 les amoureux sont tellement amoureux qu'ils en sont vraiment stupides et ridicules.
Les paysages de Magnin sont splendides, lumineux, chatoyants, et l'univers inventé est très crédible, à mi chemin entre le conte et le rêve.
Une belle BD, qui pêche juste par sa fin, qui m'a laissé avec un petit regret, une fin un peu trop facile à mon sens...
Mon avis ne porte que sur les tomes 1,4,5 et 7.
Tout d'abord je me dois de préciser que je n'avais jamais lu ce genre de bd jusqu'à présent...ni meme de noir et blanc...
Je crois que pour un début je n'aurais pu rever mieux...merci mon ange!
J'ai du mal à exprimer le choc que representent ces ouvrages pour moi...c'est tout simplement exceptionnel!
Premierement l'illustration...Miller invente un univers graphique extremement riche et structuré en utilisant le néant du noir et blanc...Certaines images(les plus belles à mon avis)ne sont constituées que de simples taches...qui pourtant donnent un relief et une profondeur jamais vus dans une bd couleur...Ce don de faire du beau avec rien est prodigieux...le plus fort c'est que l'on s'imagine qu'avec tant de simplicité ce doit etre à la portée de tout le monde...comme c'est faux...l'apparente simplicité des dessins cache en réalité une maitrise époustouflante de l'espace et de la "non-couleur"...
Les histoires...
J'ai trouvé celle du tome 5 assez réussie,plutot étrange avec ce personnage de jeune fille "samouraï sur roulettes" :)
Les tomes 4 et 7 touchent déjà à quelque chose de plus abstrait et de plus profond...sorte de quetes initiatiques pour ces héros qui n'en sont pas...
Mon coup de coeur va à l'histoire de marv'...Marv' le torturé, Marv' le cruel, Marv' l'amoureux, Marv' qui a peur de la foret, Marv' qui aime les beaux manteaux, Marv'qui protege sa mere...
C'est un des personnages les plus complexes que j'ai jamais rencontré dans le monde de la bande dessinée...et pourtant c'est surement l'un des plus humains... Marvin accomplit son destin et acquiert son humanité à travers tous les sacrifices et tous les actes bestiaux qu'il réalise sous l'emprise d'un amour pur et intensement profond.Sa rencontre avec Goldie determine le sens qu'il choisi de donner à sa vie, et l'héritage qu'elle lui lègue est en fait le moyen pour lui d'acceder à quelque chose de différent, à ce que nous cherchons tous et que bien peu trouvent finalement...un bonheur total et le sentiment de savoir pourquoi nous existons...
Inutile donc que je precise que pour moi il y a un avant et un après Sin City...
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Voilà des auteurs qui savent créer une ambiance ! Je viens de lire les deux tomes sans pouvoir m'arrêter, et j'ai hate que la suite sorte tellement on en erssort frissonant. Heuresement que le tome 3 sera le dernier ! L'histoire se passe à 1200m sous l'eau, et on sent vraiment le poid de toute cette eau au dessus de nos têtes, en même tmps que la pression monte petit à petit façe aux évenements de moins en moins expliquables. Le scénar est excellent : l'histoire est simple à suivre tout en étant assez complexe (car pas mal de personnages pas simplistes qui se croisent), et l'unicité du lieu est très bien gérée pour donner aux lecteurs la même impression d'étouffement que doivent ressentirs les personnages. Et même si on en apprend de plus en plus, le mystère semble d'approfondir. Je me demande comment le scénariste va faire pour déméler tout ça dans le dernier tome. Quant aux dessins, si en eux mêmes ils ne sont pas extraordinaires, ils suivent plus que correctement le récit, étant pour une bonne part dans l'atmosphère crée. Les décors sont très impressionnants, les couleurs parfaitement choisies.
Kenya
Les avis sont vraiment durs. On est certes pas tout à fait au niveau du chef d'oeuvre de Leo: les séries "Aldébaran" et "Bételgeuse" (à priori, parce que cette série est en constante progression) mais on est également très loin d'une mauvaise BD. Le dessin, c'est certes du Leo tout craché à savoir des personnages figés et plutôt moches mais ça reste acceptable dans l'ensemble; de plus on se fout un peu que le Kilimandjaro ne soit pas 100% ressemblant, c'est quand même pas le but de cette BD. Moi je trouve l'ambiance plutôt réussie. Quant au scénar, je le trouve vraiment bien; le seul défaut c'est que ça va trop vite effectivement, surtout si on compare à "Aldébaran" où on n'en sait pas grand chose sur la Mantrisse au bout de 8 tome. On retrouve de plus le Leo si doué pour créer ou ré-inventer des animaux pas possibles et pour mener l'intrigue comme personne. Le jeux de piste (tomes 2 et 3) sur deux périodes de temps finissant par se rejoindre est de plus scénaristiquement brillament construit. Une excellente série.
Nous sommes tous morts
Etonnament, le scénario est non pas de Trondheim, mais de Coudray. Etonnament, car en fait il aurait très bien pu l'être. L'histoire porte en effet sur des questions existentielles métaphysiques, ici axées sur la mort. Durant tout l'album, le petit bonhomme tente de s'enfuir, tant verbalement que physiquement, et la mort le suit, ne le lâche pas, ni physiquement ni verbalement. Inutile de dire que le dialogue est bien senti et savoureux, et que les lieux communs qui sont utilisés sont gentiment détournés. De plus, vous constaterez qu'au fil des pages, la mort -- toute petite au départ -- grandit et se fait de plus en plus présente jusqu'à être... Alors voilà, tout petit album, dessin minimaliste (remplissage fait avec des trames, de surcroît !), action unique, mais franchement savoureux.
Nous sommes tous morts
Très très intéressante réflexion sur la vie et la mort. C'est lu très rapidement mais on y réfléchit encore longtemps après...
Imbroglio
"imbroglio" est une de mes histoires préférées de cette collection : c'est celle qui s'harmonise le plus à ce format atypique. un scénar complètement fou, on pense à un raccourci des intrigues de séries américaines à ralonges, la virtuosité en plus. en quelques pages, trondheim nous confond, nous perd dans un délire aux aspects imcompréhensibles... subtilité et efficacité sont au rdv, comme toujours avec cet auteur.
Le Borgne Gauchet au centre de la terre
Une autre jolie réussite de la collection patte de mouche, à découvrir. Comme toujours, sfar reprend un de ces personnages favoris, aux allures de "minuscule mousquetaire" et aux réparties un peu empruntées à petrus barbygère. C'est avec ces histoires-là que l'on s'aperçoit de l'étendu du petit monde de sfar, que ce dernier nous dévoile pièce par pièce... au lecteur ensuite de reconsituer la fresque ! En tout cas, cette aventure du borgne est assez savoureuse, et Sfar s'adapte décidement à tout les formats, avec autant d'efficacité que son génial collègue tronheim. A découvrir, pour se laisser bercer par la folie douce de l'auteur...
Breakfast after noon
Louise et Rob sont un jeune couple du midland britannique qui se retrouvent au chômage alors qu'ils sont en train de préparer leurs mariage. Si Louise absorbe assez bien le choc, et n'hésite pas à se remettre en question, c'est loin d'être le cas pour Rob qui préfère fuir la réalité et tombe dans une apathie dangereuse... Et voilà une énième démonstration qu'on peut aussi divertir les lecteurs sans utiliser des collants moulants et autres loups de carnaval... Watson évoque avec beaucoup de pudeur et de justesse les conséquences du chômage : honte, sentiment d'exclusion, repli sur soi, difficulté à se réinsérer... Mais il l'envisage non pas sous l'angle de l'individu, mais sous celui du couple, et par les réactions opposés des deux conjoints (résignation/volonté de s'en sortir), il met bien plus en lumière le processus lent et parfois inéluctable de la rupture de toute relation entre deux êtres lorsqu'ils ne commmuniquent plus... En fait le thème central de Breakfast after Noon, et de bien des oeuvres indépendantes c'est justement notre difficulté à communiquer, à faire part de nos émotions... Enfin attention Breakfast After Noon n'est pas une oeuvre misérabiliste, Watson évite ce genre d'écueil par quelques petites saynètes humoristiques ou tendres qui allègent un peu la gravité de la situation. Son dessin à la Dupuy et Berbérian (la théorie des gens seuls notamment décidément le hasard n'existe pas), minimaliste mais maîtrisé et léger allège un peu une histoire qui sinon serait un peu trop oppressante ou déprimante...A lire, parce que pour résumer c'est une oeuvre réaliste mais humaniste.
Candélabres
Candélabres Voilà enfin une série fantastique rafraîchissante, pas prétentieuse pour un sou, qui arrive à dégager une ambiance particulière, riche de non-dits, de faux semblants, à la progression constante, des personnages qui ne sont pas monolithiques mais humains et sensibles tout simplement... Bref une atmopshère qui n'est pas imprégné du machisme ambiant (peut-être aussi parce que l'auteur est une femme) qui sévit dans une infinité de sagas qui n'ont de fantastique que le nom... Le tout servi par un dessin sobre, sans fioritures avec quelques influences mangas dans l'expression des visages... C'est la première série d'Algésiras et vraiment c'est une réussite !
L'Autre Monde
J'ai préféré "L'autre Monde" à "Mary la noire". Parce que l'intrigue est vraiment prenante, on a envie de savoir ce qu'il va se passer, de comprendre ce qui est arrivé au héros. Le scénario est prenant, bien ficelé, et évolue comme il le faut. L'humour est présent (la rencontre avec la Mort sur le rocher en rentrant du pub est vraiment terrible!..) même si dans le T2 les amoureux sont tellement amoureux qu'ils en sont vraiment stupides et ridicules. Les paysages de Magnin sont splendides, lumineux, chatoyants, et l'univers inventé est très crédible, à mi chemin entre le conte et le rêve. Une belle BD, qui pêche juste par sa fin, qui m'a laissé avec un petit regret, une fin un peu trop facile à mon sens...
Sin City
Mon avis ne porte que sur les tomes 1,4,5 et 7. Tout d'abord je me dois de préciser que je n'avais jamais lu ce genre de bd jusqu'à présent...ni meme de noir et blanc... Je crois que pour un début je n'aurais pu rever mieux...merci mon ange! J'ai du mal à exprimer le choc que representent ces ouvrages pour moi...c'est tout simplement exceptionnel! Premierement l'illustration...Miller invente un univers graphique extremement riche et structuré en utilisant le néant du noir et blanc...Certaines images(les plus belles à mon avis)ne sont constituées que de simples taches...qui pourtant donnent un relief et une profondeur jamais vus dans une bd couleur...Ce don de faire du beau avec rien est prodigieux...le plus fort c'est que l'on s'imagine qu'avec tant de simplicité ce doit etre à la portée de tout le monde...comme c'est faux...l'apparente simplicité des dessins cache en réalité une maitrise époustouflante de l'espace et de la "non-couleur"... Les histoires... J'ai trouvé celle du tome 5 assez réussie,plutot étrange avec ce personnage de jeune fille "samouraï sur roulettes" :) Les tomes 4 et 7 touchent déjà à quelque chose de plus abstrait et de plus profond...sorte de quetes initiatiques pour ces héros qui n'en sont pas... Mon coup de coeur va à l'histoire de marv'...Marv' le torturé, Marv' le cruel, Marv' l'amoureux, Marv' qui a peur de la foret, Marv' qui aime les beaux manteaux, Marv'qui protege sa mere... C'est un des personnages les plus complexes que j'ai jamais rencontré dans le monde de la bande dessinée...et pourtant c'est surement l'un des plus humains... Marvin accomplit son destin et acquiert son humanité à travers tous les sacrifices et tous les actes bestiaux qu'il réalise sous l'emprise d'un amour pur et intensement profond.Sa rencontre avec Goldie determine le sens qu'il choisi de donner à sa vie, et l'héritage qu'elle lui lègue est en fait le moyen pour lui d'acceder à quelque chose de différent, à ce que nous cherchons tous et que bien peu trouvent finalement...un bonheur total et le sentiment de savoir pourquoi nous existons... Inutile donc que je precise que pour moi il y a un avant et un après Sin City...