Les derniers avis (38955 avis)

Par vestre
Note: 4/5
Couverture de la série Broussaille
Broussaille

Voilà une série de très bonne qualité, sa lecture est reposante, comme un joli rêve. Le dessin est superbe. A consommer sans moderation pour les grands enfants que nous sommes.

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Ah quelle belle lecture. Quelle chouette histoire et quel super auteur ! Larcenet atteint un excellent niveau dans le 9e art. Son originalité est maintenant dans la diversité de ses écrits. Il maîtrise le scénario. Il y insère du ressenti personnel, de l'émotion et de l'intelligence. Cette bd est touchante de désarroi et de lucidité. L'étonnement m'a saisi à la première lecture, et les sentiments qui inspirent le personnage principal m'ont semblé tellement vrai que je n'ai pu m'empêcher d'y voir un vécu de l'auteur. Et adolf "con d'chat" m'a tout simplement ému. Cela dit, j'adore les chats à la base donc rien d'extraordinaire à mon trouble. Le héros est si perturbé que j'ai eu peur de lui, on a toujours peur des êtres sensibles et égarés, ils nous ressemblent tant. Mais la beauté qui s'immisce dans cette histoire vous tend la main et vous laisse un espoir rayonnant, surtout tangible et proche. "Magnifique" est le mot qui me vient à l'esprit quand je pense au combat ordinaire, un titre si bien trouvé et qui colle tellement à nos propres combats. Que du bon dans cette bd. Lisez là si vous ne l'avez déjà fait, et relisez là encore et encore...

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série Broussaille
Broussaille

J'ai découvert Broussaille dans le journal de Spirou, le dernier album, "un faune sur l'épaule", est en fait le premier que je lis, et je ne suis en rien déçue. Au contraire, Frank touche du doigt un thème qui m'est cher, la spiritualité de l'homme et ces instants de prise de conscience que l'on peut avoir dans sa vie. Pendant un instant notre esprit est ouvert au monde et à sa magie. Ici c'est sous la forme d'un faune que ce monde parle à notre héros. Cet être merveilleux, ce gardien de l'univers, intermédiaire entre les dieux, la nature et les hommes, va guider notre ami au travers d'une quête, un retour au monde profond qui sommeille en chacun de nous. Ce livre est destiné à la jeunesse, tout y est simplement expliqué mais reste parfois hermétique pour un enfant de 10 ans. Il peut cependant être l'amorce d'un dialogue, d'un questionnement intérieur qui permet d'ouvrir les yeux sur l'écologie, la course au progrès et la vitesse du monde moderne. L'auteur nous emporte dans ses rêves et le voyage fait de couleurs et de simplicité ravira les mémoires et réveillera les poètes. Le graphisme est simple, plein de naïveté, la couleur est bien composée, c'est un album lumineux. Des cases de différentes tailles et parfois éclatées légèrement permettent à l'oeil de s'épanouir sur une planche plusieurs minutes sans ennui. Les textes sont commes des petits poêmes, faits de citations ou de pensées. On y apprend ce qu'est un arbre et on se prend à apprécier cette nature sur papier... Je citerai notre héros : " c'est très bien qu'il y ait le mot "libre" dans équilibre !", et c'est tout à fait l'impression que laisse cet album : un sentiment de liberté vous envahit quand on ferme ce livre. En conclusion, un album très sympathique, sans prétention, Frank nous emmène en voyage dans son univers poétique, on réfléchit et surtout on s'évade. Bien que destiné à la jeunesse comme je le disais, les plus grands, ceux qui aiment rêver, et ceux qui ont gardé une âme d'enfant, seront ravis de parcourir ce monde sur papier et d'apprécier un instant le romantisme de Broussaille. je le conseille à tous, aux grands comme aux petits, car il se lit, se relit, et mérite qu'on s'y attarde car c'est un livre lumineux...

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série Les Passagers du vent
Les Passagers du vent

Dans les cinq tomes des "passagers du vent", au-delà de l'aventure, François Bourgeon nous entraîne au plus profond des êtres qu'il dépeint. Ayant su rassembler une documentation rigoureusement sélectionnée, il l'utilise avec intelligence, sans jamais laisser son amour pour l'histoire entraver ou alourdir ses talents de conteur ! (cf commentaire 4ème de couverture Glénat) Tome 1 : La fille sous la dunette Ce premier livre met en place les deux personnages principaux : Isa la fière et Hoel le matelot breton. C'est le début d'une part de l'histoire de la France à l'époque florissante des navires et du commerce. Donc un scénario classique et historique. Mais au milieu d'une belle intrigue sur fond de passion et de douleur. Le graphisme est le style de Bourgeon, rond et expressif. Il n'est cependant pas encore épanoui au niveau des personnages. Malgré tout, les détails du vaisseau sont le fruit d'un grand travail. Tout y est très réaliste, les dialogues sont recherchés et le langage de matelot vous en apprend beaucoup. Plongez au coeur de ce conte instructif et enrichissant. Tome 2 : Le ponton L'intrigue se précise, et deux autres personnages font ici leur entrée. Mary et son officier. Ils suivront à l'issu de cette histoire nos amis Isa et Hoel vers un destin inéluctable. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. En grand conteur qu'il est, Bourgeon réussit à vous envoûter dans un monde où chaque personnage est profondément humain. La qualité de son travail montre son talent (j'aime énormément Bourgeon !). Il peaufine ses dialogues autant que son trait expressif. Les couleurs instaurent une ambiance chaude et lumineuse. Les personnages sont marqués par leur personnalité. Tome 3 : Le comptoir de Juda Plus on approche de la fin, et plus l'univers se précise. Il y a peu de temps, tout au plus 219 ans, les hommes traitaient leurs congénères comme du bétail ! Bourgeon aborde ici les conflits de l'esclavage et sa monstruosité. La colonisation prend toute son envergure et les hommes poursuivent leur soif du pouvoir et de richesse au mépris du respect de l'humanité. Ce récit prend une ampleur fondamentale et engagée. Mais l'intrigue est toujours là et les rebondissements sont liés au caractère impétueux des personnages. je l'ai déjà dit et je le redis, c'est du grand art. Les couleurs sont aussi chaudes que l'afrique. Embarquez-vous sans peur dans une partie de notre histoire. Tome 4 : L'heure du serpent Chaque personnage de cette partie du récit nous propose sa vision du royaume d'Abomey. On entre dans l'afrique mystérieuse et envoûtante. Les passions se déchaînent et entraînent nos amis vers un futur dangeureux mais inéluctable. Des jours et des semaines de recherches fastidieuses en archives se transforment pour nous en une découverte captivante, bien loin de notre temps, et hors de notre espace. Bourgeon ne fait que confirmer son talent de conteur et de peintre ! La femme, sous son trait, est particulièrement ensorcelante. Je ne le répèterai pas assez, c'est du grand art ! Tout se tient, on s'identifie très fortement aux personnages et à leurs faiblesses ou forces. Les couleurs au pinceau donnent toute l'atmosphère à l'histoire. Et les détails du bateau sont exceptionnels de talents. Tome 5 : Le bois d'ébène voilà le dernier épisode de cette grande aventure. si vous avez suivi depuis le début nos compagnons, vous aurez alors grandi en esprit et en vérité. J'ai beaucoup aimé ce récit et ces bouts de vie partagés, un vrai voyage. C'est du vécu (identification oblige!). Vous trouverez dans cette partie de l'histoire, que vous soyez noir ou blanc, matelot ou officier, femme ou homme, un sentiment de dépendance à notre propre histoire du monde. N'ayez pas honte, mais pardonnez nos faiblesses. Le travail de Bourgeon est rigoureux et perfectionniste. Que ce soit la minutie des dialogues ou l'humanisme des personnages, tout est précis. Quant aux couleurs, c'est de la gouache sous un pinceau réaliste, forcément chaleureuses. Erudits ou amateurs, vous serez emportés par notre ami narrateur de l'histoire des hommes. Un must obligatoire à découvrir, et à relire régulièrement.

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série El Gaucho
El Gaucho

Voilà deux grands maître Italiens, Pratt que l'on connaît pour notre ami Corto Maltese (mon héros,love love :) ), et Manara pour ses héroïnes ultra érotiques (hum !). Ils se sont réunis ici pour nous raconter à leur manière une histoire où l'amour est maudit. Rassurez-vous, rien de "fleur bleu" dans cette histoire, loin de là ! Il y règne une atmosphère entre horreur humaine et érotisme le tout sur fond de colonialisme et de génocide. Avis aux amateurs ! J'aime le trait clair de Manara, il réhausse et affine le graphisme de ses personnages, et les décors aussi. Les femmes sont surréalistes en beauté (à faire pâlir d'envie les plus machos et les plus jalouses). Pas de couleur dans l'album que j'ai lu, un style épuré qui ne gâte rien, du noir et blanc avec un souci du détail. Le scénario est du pur Hugo Pratt, une histoire d'aventurier du monde grâce à laquelle les filles rêvent de héros et les garçons du grand frisson. Il est vrai que mon goût se porte sur l'histoire du monde vu par les yeux d'auteurs de BD. Mais quand cela est si bien montré, il ne faut pas résister ! Laissez-vous emporter par le voyage.

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série Idées Noires
Idées Noires

François Nourissier à écrit : "quand on met les pieds dans les idées générales... on glisse !". Franquin a mis les pieds dans ses idées noires afin de les faire glisser hors de lui. Et surtout de nous faire rire. Pas aux éclats mais de bonne grâce et avec cynisme. Et il fait mouche à chaque planche. Avec une insolence "taquine", il désavoue les armes, vomit les mauvais côtés de l'humanité, et nous met devant l'évidence que l'être humain est parfois, voire souvent, pathétique. "Idées noires" est sombre, mais paradoxalement stimulant. Le bon temps où il paraissait à fluide glacial me manque. Il aurait encore beaucoup de choses à dire sur ses pairs, ce cher homme ! Un must à avoir. Un phénomène comme Franquin se lit sans fin.

20/12/2003 (modifier)
Couverture de la série La Patrouille des Castors
La Patrouille des Castors

Evidemment qu'il s'agit d'une bd qui n'est pas nouvelle... MAIS sachant cela, on l'apprécie pour ses scénarios de Charlier, pour ses dessins "classiques" et son ambiance d'aventure, certe BCBG. Comme toute bonne bd ancienne, elle a beaucoup de charme. Des scouts d'une autre époque peut-être mais des valeurs humaines bien d'actualité ! Petite précision : alors qu'en France, les scouts sont assez "politisés", en Belgique, ils ne comportent aucun signe politique et même s'ils sont scouts catholiques de belgique, ils n'ont vraiment plus grand chose de catholique... Mitacq n'était-il pas Belge ??? Si vous appréciez les grands classiques, il faut absolument lire "La patrouille des Castors"...

20/12/2003 (modifier)
Par Pacman
Note: 5/5
Couverture de la série Corto Maltese
Corto Maltese

Le dessin de Pratt peu sembler un peu surprenant au départ, mais une fois plongé dans l'ambiance de la série, on ne voit pas comment il aurait pu être autrement, et certainement pas en couleur! Le personnage de Corto, aventurier bohème et sentimental, est tout simplement parfait. Même cette crapule de Raspoutine arrive parfois à être attachante.

19/12/2003 (modifier)
Par Pacman
Note: 4/5
Couverture de la série Le cycle de Tschaï
Le cycle de Tschaï

Je suis un fan de SF et j'avais déjà lu et apprécié les romans de Vance. Le dessin m'a un peu surpris au départ, d'une part car on peut relever certaines imperfections, mais surtout par son style que je qualifierais de baroque. Mais, la qualité s'améliore au fil des tomes, et au final, il est pas mal, ce dessin. Pour ce qui est du scénario, la BD colle à la saga originale, aux raccourcis inhérents à ce type d’œuvre près, et c'est très bien ainsi. Je ne suis vraiment pas déçu par mes achats.

19/12/2003 (modifier)
Couverture de la série Barbe-Rouge
Barbe-Rouge

En voilà une bonne vieille BD. Pour ma part j'ai toujours été imprégné par les histoires de pirates. Et Barbe-Rouge, c'est LA bd de mon enfance. Hubinon dessinait scrupuleusement chaque bateau et chaque détail, et la plupart des intrigues imaginées par Charlier étaient efficaces et prenantes. En y ajoutant comme décors les Caraïbes, il n'en faut pas plus pour être transporté dans ces aventures à la forte odeur de poudre! Je ne connais pratiquement pas ce qui a suivi l'ère Hubinon. Par contre je conseille à tout le monde la jeunesse de Barbe-Rouge!

19/12/2003 (modifier)