Cette BD donne le ton dès les premières pages : ultra-violente. Ce qui est original c'est que ce sont deux femmes qui vont un peu péter les plombs et qui vont devenir aussi terrifiantes que des hommes.
La violence se fait ressentir de différentes manières, à travers les dialogues, les actes et le dessin en N&B. Le dessin n'est pas transcendant mais c'est de toute manière le scénario qui prime. Il est sans faute.
Bien sûr le fait que Stella participe à la guérilla argentine tombe plutôt bien, tout comme le fait qu'elles soient toutes les 2 très charmantes.
Mais sans tomber dans le cliché, cela ferait un excellent support pour un film policier.
Les petites scènes un peu chaudes n'abîment en rien ni la cohérence ni la qualité de l'histoire.
Un très bon polar, presque un roman en images (144 pages tout de même).
Aventure sans dialogue, dessin apparemment simple et en N&B, personnages aux yeux vides d'expression, comment cette BD fait alors passer autant d'émotions ?
Un miracle que je ne m'explique pas vraiment.
A part peut-être la thémathique simple mais universelle (une histoire d'amour contrariée), ou bien le dessin, qui à moi, me parle définitivement ?
En tout cas, une des meilleures BD que j'ai lue.
La meilleure de Jason, bien que les autres soient elles aussi fantastiques (notamment "Attends").
En plus, les ouvrages parus chez Atrabile sont décidément de bien beaux objets.
"Marlysa" est une bd que je place à part, car c'est elle qui m'a donné envie voir plus loin que Tintin, Gaston Lagaffe etc (qui sont cultes au demeurant).
Je trouve l'histoire sympa, on est tenu en haleine, on veut savoir ce qui se cache derrière le masque et ce perso, surtout au tome 4, que je trouve le meilleur de la série...
Les dessins sont très beaux aussi...
Bref, de la bonne série...
Harvey Dent, le procureur Gordon, le Romain… voilà des personnages récurrents de l'univers de Batman qui sont ici mis en scène par le grand Frank Miller. Ici on apprend à faire connaissance avec toute une foule de personnages : Gordon surtout, mais aussi Batman bien sûr qui revient à Gotham City après une longue absence.
Les couleurs semblent aujourd'hui un peu datéées mais le dessin colle bien à l'ambiance dont Miller a voulu imprégner son histoire. Car même si on rend visite au luxueux manoir de Bruce Wayne, on traîne la plupart du temps dans les égouts de Gotham City.
La ville est en proie à la corruption, aux flics véreux et le lieutenant Gordon semble bien isolé pour faire face à tout ça. Bruce Wayne est en train de donner naissance à Batman et Catwoman sort de l'ombre pour la première fois, surgie de nulle part, ou plutôt si, surgie du trottoir… Voilà une vision désenchantée et noire à outrance du monde de Batman, une atmosphère lourde de polar qu'on retrouvera plus tard avec tous les mêmes personnages chez Loeb et Sale sur "Un long halloween" et "Dark Victory".
Alors, parce que "Année 1" nous apprend beaucoup de choses et parce que cet album est construit en chapitres qui donnent une véritable structure au récit, la lecture de ce Batman semble indispensable. Ajoutez à cela la dose d'action voulue, les problèmes de famille de Gordon, les interrogations de Batman et vous obtenez un très bon album… auquel il ne manque que les adversaires légendaires du héros… mais ceci est une autre histoire !
J'ai rarement vu une bd aussi bien dessinée, c'est un régal. Le scénario est sympa, il colle juste assez à la légende pour garder une marge de liberté pour y intégrer une bonne dose de fantastique, ce qui fait qu'on n'a pas l'impression de relire la 21° impression d'une légende surexploitée commercialement.
J'aime bien tous les Servais de toute façon. C'est un style mystique et inimitable. On aime ou pas, mais y'a des chances que si on en aime un, on accroche à tous. En gros c'est toujours l'histoire de marginaux et de leur destins souvent tragiques mais toujours très poétiques. En général par cycle de 2 tomes. Et le graphisme est intéressant même si les "beautés" de la BD sont toujours un peu mal dégrossies (genre filles des bois).
Pour celui-là : j'aime bien le côté légèrement carnassier de l'héroïne. Si on peut parfois reprocher à Servais un côté un peu mièvre, là que dalle. Voilà, à lire ou à acheter, essayer une histoire en deux tomes, ca vous donnera une idée.
Une fable sur l'amour et la haine, au scénario très original et qui se dévore tout seul. L'histoire est prenante du début à la fin, par contre le graphisme est médiocre, quoique reposant. Le style d'écriture est sympa, assez descriptif mais le personnage y gagne en humanisme, son évolution au cours de l'histoire n'est pas artificielle comme on peut voir souvent dans d'autres bd.
Bien dessinée, dans un style un peu emphatique mais pas désagréable (personnages très peaufinés + décors grandioses + une bonne dose de fantastique), du fantastique comme on l'aime, entre la mythologie, la beauté et l'horreur, et une brochette de héros captivants dont on suit les pérégrinations sans se lasser, même si le scénario n'est pas bien défini (des personnages qui apparaissent soudain dans l'histoire alors qu'on leur a un peu rien demandé, des rebondissements tellement inattendus que même après les avoir lu, on doute encore un peu de leur cohérence).
J'ai déjà fait part en d'autres lieux de tout l'enthousiasme que je ressentais pour cet ouvrage. Je persiste et signe.
J'ai lu quelques nouveautés à l'occasion de cette rentrée 2003 et, après quelques déceptions ("West", "Blueberry"...), j'ai fini un peu par hasard par mettre la main sur ce petit bijou. Cet album est doté d'un dessin particulièrement soigné et efficace et d'un scénario qui se révèle être un petit bijou d'ingéniosité. C'est intelligent, sensible, musclé et complètement inattendu. Dès les premières pages, c'est la secousse et en révéler de trop ne ferait que nuire à ceux qui ne l'ont pas encore lu. A noter comme le signale le précédent avis qu'il s'agit des derniers travaux de Biukovic qui décédera peu après à l'âge de 29 ans. Quant à Milligan que je ne connaissais que de nom, il force mon admiration et me fait dire qu'il y a vraiment des gens qui gagnent à être connus. Une mention particulière pour les fabuleuses couvertures réalisées par Tim Bradstreet ! Superbe ! Un grand moment de lecture et un véritable coup de coeur...
"V pour Vendetta" était pour moi avant sa lecture une bande dessinée mythique.
Pourquoi ?
Probablement par le fait d’entendre ou de lire quasiment que des avis enthousiastes et passionnés. Et puis tout ne s’explique pas !
C'est avec beaucoup d’envie que j’ai entrepris la lecture de ce monument, en version intégrale. On est de suite plongé dans l’ambiance par le dessin. Celui ci est pourtant réputé pour sa dureté et même parfois décrié pour son manque de lisibilité. C’est certain, il est particulier, mais il rend parfaitement l’atmosphère de l’histoire. Je le trouve de qualité, très bien travaillé et en adéquation permanente avec le récit. Le découpage et les cadrages sont d’une grande maîtrise. Lloyd et Moore sont allés au bout de leur travail (création) avec maestria, sans tomber dans la facilité.
Quel scénario de Moore, la vengeance de V est une terrifiante machination, orchestrée avec justesse. Jamais l’on ne sent la haine, c’est une vengeance dramatique et parfois pathétique. Le personnage de V est complexe, difficile à comprendre, surprenant mais terriblement humain. En fait aucun des personnages n’est stéréotypé, ils tous capables de nous réserver quelques surprises…
« V pour vendetta » est effectivement un monument de la bd. Ne serait ce que pour la lettre de Valérie (Vol. 4, je crois) l’histoire la plus prenante et la plus émouvante de mes lectures graphiques.
Maintenant je sais pourquoi " V " est une bande dessinée mythique, mais de la à vous l'expliquer...
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Colère noire
Cette BD donne le ton dès les premières pages : ultra-violente. Ce qui est original c'est que ce sont deux femmes qui vont un peu péter les plombs et qui vont devenir aussi terrifiantes que des hommes. La violence se fait ressentir de différentes manières, à travers les dialogues, les actes et le dessin en N&B. Le dessin n'est pas transcendant mais c'est de toute manière le scénario qui prime. Il est sans faute. Bien sûr le fait que Stella participe à la guérilla argentine tombe plutôt bien, tout comme le fait qu'elles soient toutes les 2 très charmantes. Mais sans tomber dans le cliché, cela ferait un excellent support pour un film policier. Les petites scènes un peu chaudes n'abîment en rien ni la cohérence ni la qualité de l'histoire. Un très bon polar, presque un roman en images (144 pages tout de même).
Dis-moi quelque chose
Aventure sans dialogue, dessin apparemment simple et en N&B, personnages aux yeux vides d'expression, comment cette BD fait alors passer autant d'émotions ? Un miracle que je ne m'explique pas vraiment. A part peut-être la thémathique simple mais universelle (une histoire d'amour contrariée), ou bien le dessin, qui à moi, me parle définitivement ? En tout cas, une des meilleures BD que j'ai lue. La meilleure de Jason, bien que les autres soient elles aussi fantastiques (notamment "Attends"). En plus, les ouvrages parus chez Atrabile sont décidément de bien beaux objets.
Marlysa
"Marlysa" est une bd que je place à part, car c'est elle qui m'a donné envie voir plus loin que Tintin, Gaston Lagaffe etc (qui sont cultes au demeurant). Je trouve l'histoire sympa, on est tenu en haleine, on veut savoir ce qui se cache derrière le masque et ce perso, surtout au tome 4, que je trouve le meilleur de la série... Les dessins sont très beaux aussi... Bref, de la bonne série...
Batman - Année Un (Year One)
Harvey Dent, le procureur Gordon, le Romain… voilà des personnages récurrents de l'univers de Batman qui sont ici mis en scène par le grand Frank Miller. Ici on apprend à faire connaissance avec toute une foule de personnages : Gordon surtout, mais aussi Batman bien sûr qui revient à Gotham City après une longue absence. Les couleurs semblent aujourd'hui un peu datéées mais le dessin colle bien à l'ambiance dont Miller a voulu imprégner son histoire. Car même si on rend visite au luxueux manoir de Bruce Wayne, on traîne la plupart du temps dans les égouts de Gotham City. La ville est en proie à la corruption, aux flics véreux et le lieutenant Gordon semble bien isolé pour faire face à tout ça. Bruce Wayne est en train de donner naissance à Batman et Catwoman sort de l'ombre pour la première fois, surgie de nulle part, ou plutôt si, surgie du trottoir… Voilà une vision désenchantée et noire à outrance du monde de Batman, une atmosphère lourde de polar qu'on retrouvera plus tard avec tous les mêmes personnages chez Loeb et Sale sur "Un long halloween" et "Dark Victory". Alors, parce que "Année 1" nous apprend beaucoup de choses et parce que cet album est construit en chapitres qui donnent une véritable structure au récit, la lecture de ce Batman semble indispensable. Ajoutez à cela la dose d'action voulue, les problèmes de famille de Gordon, les interrogations de Batman et vous obtenez un très bon album… auquel il ne manque que les adversaires légendaires du héros… mais ceci est une autre histoire !
Arthur
J'ai rarement vu une bd aussi bien dessinée, c'est un régal. Le scénario est sympa, il colle juste assez à la légende pour garder une marge de liberté pour y intégrer une bonne dose de fantastique, ce qui fait qu'on n'a pas l'impression de relire la 21° impression d'une légende surexploitée commercialement.
La Belle Coquetière
J'aime bien tous les Servais de toute façon. C'est un style mystique et inimitable. On aime ou pas, mais y'a des chances que si on en aime un, on accroche à tous. En gros c'est toujours l'histoire de marginaux et de leur destins souvent tragiques mais toujours très poétiques. En général par cycle de 2 tomes. Et le graphisme est intéressant même si les "beautés" de la BD sont toujours un peu mal dégrossies (genre filles des bois). Pour celui-là : j'aime bien le côté légèrement carnassier de l'héroïne. Si on peut parfois reprocher à Servais un côté un peu mièvre, là que dalle. Voilà, à lire ou à acheter, essayer une histoire en deux tomes, ca vous donnera une idée.
Bout d'homme
Une fable sur l'amour et la haine, au scénario très original et qui se dévore tout seul. L'histoire est prenante du début à la fin, par contre le graphisme est médiocre, quoique reposant. Le style d'écriture est sympa, assez descriptif mais le personnage y gagne en humanisme, son évolution au cours de l'histoire n'est pas artificielle comme on peut voir souvent dans d'autres bd.
Chroniques de la lune noire
Bien dessinée, dans un style un peu emphatique mais pas désagréable (personnages très peaufinés + décors grandioses + une bonne dose de fantastique), du fantastique comme on l'aime, entre la mythologie, la beauté et l'horreur, et une brochette de héros captivants dont on suit les pérégrinations sans se lasser, même si le scénario n'est pas bien défini (des personnages qui apparaissent soudain dans l'histoire alors qu'on leur a un peu rien demandé, des rebondissements tellement inattendus que même après les avoir lu, on doute encore un peu de leur cohérence).
Human Target
J'ai déjà fait part en d'autres lieux de tout l'enthousiasme que je ressentais pour cet ouvrage. Je persiste et signe. J'ai lu quelques nouveautés à l'occasion de cette rentrée 2003 et, après quelques déceptions ("West", "Blueberry"...), j'ai fini un peu par hasard par mettre la main sur ce petit bijou. Cet album est doté d'un dessin particulièrement soigné et efficace et d'un scénario qui se révèle être un petit bijou d'ingéniosité. C'est intelligent, sensible, musclé et complètement inattendu. Dès les premières pages, c'est la secousse et en révéler de trop ne ferait que nuire à ceux qui ne l'ont pas encore lu. A noter comme le signale le précédent avis qu'il s'agit des derniers travaux de Biukovic qui décédera peu après à l'âge de 29 ans. Quant à Milligan que je ne connaissais que de nom, il force mon admiration et me fait dire qu'il y a vraiment des gens qui gagnent à être connus. Une mention particulière pour les fabuleuses couvertures réalisées par Tim Bradstreet ! Superbe ! Un grand moment de lecture et un véritable coup de coeur...
V pour Vendetta
"V pour Vendetta" était pour moi avant sa lecture une bande dessinée mythique. Pourquoi ? Probablement par le fait d’entendre ou de lire quasiment que des avis enthousiastes et passionnés. Et puis tout ne s’explique pas ! C'est avec beaucoup d’envie que j’ai entrepris la lecture de ce monument, en version intégrale. On est de suite plongé dans l’ambiance par le dessin. Celui ci est pourtant réputé pour sa dureté et même parfois décrié pour son manque de lisibilité. C’est certain, il est particulier, mais il rend parfaitement l’atmosphère de l’histoire. Je le trouve de qualité, très bien travaillé et en adéquation permanente avec le récit. Le découpage et les cadrages sont d’une grande maîtrise. Lloyd et Moore sont allés au bout de leur travail (création) avec maestria, sans tomber dans la facilité. Quel scénario de Moore, la vengeance de V est une terrifiante machination, orchestrée avec justesse. Jamais l’on ne sent la haine, c’est une vengeance dramatique et parfois pathétique. Le personnage de V est complexe, difficile à comprendre, surprenant mais terriblement humain. En fait aucun des personnages n’est stéréotypé, ils tous capables de nous réserver quelques surprises… « V pour vendetta » est effectivement un monument de la bd. Ne serait ce que pour la lettre de Valérie (Vol. 4, je crois) l’histoire la plus prenante et la plus émouvante de mes lectures graphiques. Maintenant je sais pourquoi " V " est une bande dessinée mythique, mais de la à vous l'expliquer...