Ô temps, suspends ton vol, voilà une oeuvre poétique, simple, comtemplative et généreuse.
Un touche de Cosey, un zeste de Kitano, Juillard donne dans une histoire simple et authentique comme il y en a trop peu en BD.
J'en redemande.
Tout d'abord, graphiquement, c'est superbe. Certaines planches, notamment du dernier tome sont exceptionnelles.
Ensuite, l'histoire est originale, non pas dans le sens où c'est une histoire d'amour façon Roméo et Juliette, ce qui peut paraître assez banal, mais dans la façon dont elle est abordée, et surtout dans le décor de Chine, à la fois colonial et mythique, dans lequel cette histoire a lieu.
A une histoire proche de la réalité historique des relations entre l'esprit coloniale européen et les coutumes impériales et légendaires chinoises, se mêle un aspect fantastique et onirique.
Et surtout la fin, la toute fin, bouscule tout, et est particulièrement forte à mes yeux. C'est une fin à laquelle on ne s'attend pas et qui fait mal pour peu qu'on soit sensible.
Très belle BD, et histoire forte et originale.
J'ai acheté "Woker" parce qu'étant un grand fan des 2 auteurs, j'étais assez impatient de découvrir ce que donnait leur colaboration.
Alors que dire?
Tout d'abord, le mélange de style Achdé/Widenlocher pour le dessin est absolument génial. Par exemple, c'est Achdé qui dessine le jeune héros mais Widenlocher (dont on reconnaît le trait) s'occupe des différentes créatures monstrueuses. Donc, graphisme original, rien à redire là-dessus.
Maintenant, si "Woker" reste un album jeunesse avant toute chose, la touche décalée et l'absurde qui règnent dans cet album en font une oeuvre à la fois captivante et divertissante. C'est drôle, c'est truffé de jeux de mots "à la Lanfeust" (le guide "Michelin"...), c'est original, c'est beau...
Bref, une bd très sympa, très vive et très colorée. L'histoire n'est pas mal du tout, les textes sont formidables, tout comme les différents personnages d'ailleurs.
Mais malheureusement, j'ai posé la question d'une suite à Widenlocher lors d'une séance de dédicaces et il semblerait que nous autres fans de "Woker" restions frustrés, encore quelques années en tout cas.
Une bonne surprise que cet album.
J'ai rapidement accroché au dessin, en grande partie grâce aux couleurs (oui bon, le dessin pur a encore quelques maladresses de jeunesse, mais bien peu pour un premier album, soyons honnetes).
Le scénario en lui n'est pas une grande claque d'originalité, mais il est carré et bien mené.
Résultat, je suis conscient que cette bd a encore des défauts (défauts qui devraient s'estomper dans les prochains tomes, la maturité aidant) mais j'ai vraiment passé un bon moment de lecture et je relirai ce 1er tome avec plaisir.
Et puis... Guillaume Lapeyre et Elsa Brants sont vraiment très très cool, ce qui ne gâche rien :)
En lisant cette BD on entre dans un univers à part, à la fois proche et éloigné du nôtre. On est dans un monde décalé, dans une atmosphère difficile à décrire comme ça avec des mots. D'ailleurs c'est ce qu'on pourrait dire de l'histoire, c'est indescriptible ou alors on passe à côté de pas mal de choses. Du coup, il est possible de ne pas accrocher du tout. Le tout est très bien servi par les dessins de De Crécy qui renforcent cette impression d'étrangeté qui se dégage de cette BD. Je ne sais pas si l'auteur fait ou a fait des albums pour les enfants, mais je trouve que certaines planches ou cases illustreraient très bien ce genre d'ouvrages. Quand on voit la qualité des illustrations de certains albums de jeunesse, c'est un gage de qualité.
Superbe album de sf sans en être vraiment. Peeters est là où on ne l'attend pas, il prend le temps de poser doucement son histoire, de nous emmener... La construction du récit est excellente et on ne décroche pas jusqu'à la fin... Le graphisme est toujours aussi séduisant. Bref un très bon album très surprenant avec des personnages auxquels on s'attache énormément... indispensable.
Inspirée de moments réels de la vie de la majorité des fumeurs, Cette BD est vraiment hilarante, elle accroche le lecteur et promet de vrais moment de rigolade à condition d'avoir consommé le produit dit interdit.
Comment ne pas qualifier ce tome unique d'oeuvre culte ?!
Cette BD est incroyablement actuelle dans sa conception alors qu'elle a été réalisée il y a plus de 30 ans ! C'est véritablement impressionnant.
J'avoue avoir eu du mal à m'immerger dans le récit, juste le temps d'accepter ce dessin si particulier.
Le léger changement de style graphique entre le fils et le père ne gêne pas, au contraire, il place immédiatement les acteurs à l'époque voulue.
Pour l'histoire, rien de très nouveau pour moi, vu que je me suis toujours beaucoup intéréssé au "Che" et que je connaissais déjà les grandes lignes de sa vie, de ses Guerillas. Je remarque juste la fidélité du récit, copiant même parfois fidèlement des images d'époque, comme Guevara sur un tracteur, ou Guevara après son exécution (son assassinat est le mot juste selon moi).
Toute l'aventure du "Che" est retracée, sans trop de détails. Ici, c'est surtout l'homme que l'on regarde, moins son aventure.
J'avoue pourtant avoir frissonné de la tête aux pieds quand j'ai lu les dernières pages... Le "Che" est mort... Avez-vous déjà remarqué comme les photos prises juste après sa mort sont fortes ? Ernesto "Che" Guevara, gisant sur une table d'école (il me semble) ressemble à s'y méprendre à Jésus comme on nous l'a toujours montré sur sa croix. C'est assez troublant comme image...
Tiens, voilà une série injustement oubliée (encore une !).
cette description d'un peuple hyper-craintif (à l'inverse des intrépides schtroumpfs, justement). Les histoires sont très sympathiques, bien que destinées, au départ, aux plus jeunes d'entre nous (ça tombe bien, j'ai lu ça quand j'étais plus jeune :) ), les dessins tout en rondeur sont bien maîtrisés...
A découvrir !
Ouh là, attention, là ça fait pas rire ! Trillo et son compère Mandrafina se lâchent sur une parodie musclée et délicieuse des familles italiennes mafieuses des années 50. Bâties sur un scénario sans faille et sur un dessin brillant, ces différentes aventures sont particulièrement réussies. On se plonge littéralement dans les pérégrinations de la famille Centobucchi qui nous offre de superbes aventures à la fois comiques et tragiques. Le grand-guignolesque un brin déjanté de Trillo n'est jamais très loin et les dessins très proches de la caricature signés de la main de Mandrafina secondent efficacement ces récits courts.
On pourra certes reprocher à ces albums de raconter encore et toujours la même chose mais il suffit de ne pas enchaîner la lecture de tous les tomes pour éviter cet écueil. Car il serait bien dommage de passer à côté de ce monument du polar mafieux déjanté. Et puis dans le tome 3, Trillo prend plus de distance avec le monde criminel pour s'intéresser aux autres personnages de la famille comme notamment le curé et l'actrice. Au-delà du polar, c'est surtout le traitement de la famille qui me paraît intéressant dans cette série. Le curé prend une réelle importance et les liens de sang prennent une nouvelle dimension.
Et un dernier élément au sujet de la nouvelle édition qui vient de sortir chez Vents d'ouest : il s'agit d'une authentique et sombre arnaque ! Déjà, oser foutre des couleurs sur un dessin pareil, il faut vraiment être criminel. Et puis réduire l'épaisseur des tomes en gardant le même prix, c'est du vol qualifié.
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Le cahier bleu
Ô temps, suspends ton vol, voilà une oeuvre poétique, simple, comtemplative et généreuse. Un touche de Cosey, un zeste de Kitano, Juillard donne dans une histoire simple et authentique comme il y en a trop peu en BD. J'en redemande.
Rouge de Chine
Tout d'abord, graphiquement, c'est superbe. Certaines planches, notamment du dernier tome sont exceptionnelles. Ensuite, l'histoire est originale, non pas dans le sens où c'est une histoire d'amour façon Roméo et Juliette, ce qui peut paraître assez banal, mais dans la façon dont elle est abordée, et surtout dans le décor de Chine, à la fois colonial et mythique, dans lequel cette histoire a lieu. A une histoire proche de la réalité historique des relations entre l'esprit coloniale européen et les coutumes impériales et légendaires chinoises, se mêle un aspect fantastique et onirique. Et surtout la fin, la toute fin, bouscule tout, et est particulièrement forte à mes yeux. C'est une fin à laquelle on ne s'attend pas et qui fait mal pour peu qu'on soit sensible. Très belle BD, et histoire forte et originale.
Woker
J'ai acheté "Woker" parce qu'étant un grand fan des 2 auteurs, j'étais assez impatient de découvrir ce que donnait leur colaboration. Alors que dire? Tout d'abord, le mélange de style Achdé/Widenlocher pour le dessin est absolument génial. Par exemple, c'est Achdé qui dessine le jeune héros mais Widenlocher (dont on reconnaît le trait) s'occupe des différentes créatures monstrueuses. Donc, graphisme original, rien à redire là-dessus. Maintenant, si "Woker" reste un album jeunesse avant toute chose, la touche décalée et l'absurde qui règnent dans cet album en font une oeuvre à la fois captivante et divertissante. C'est drôle, c'est truffé de jeux de mots "à la Lanfeust" (le guide "Michelin"...), c'est original, c'est beau... Bref, une bd très sympa, très vive et très colorée. L'histoire n'est pas mal du tout, les textes sont formidables, tout comme les différents personnages d'ailleurs. Mais malheureusement, j'ai posé la question d'une suite à Widenlocher lors d'une séance de dédicaces et il semblerait que nous autres fans de "Woker" restions frustrés, encore quelques années en tout cas.
Les Chroniques de Magon
Une bonne surprise que cet album. J'ai rapidement accroché au dessin, en grande partie grâce aux couleurs (oui bon, le dessin pur a encore quelques maladresses de jeunesse, mais bien peu pour un premier album, soyons honnetes). Le scénario en lui n'est pas une grande claque d'originalité, mais il est carré et bien mené. Résultat, je suis conscient que cette bd a encore des défauts (défauts qui devraient s'estomper dans les prochains tomes, la maturité aidant) mais j'ai vraiment passé un bon moment de lecture et je relirai ce 1er tome avec plaisir. Et puis... Guillaume Lapeyre et Elsa Brants sont vraiment très très cool, ce qui ne gâche rien :)
Foligatto
En lisant cette BD on entre dans un univers à part, à la fois proche et éloigné du nôtre. On est dans un monde décalé, dans une atmosphère difficile à décrire comme ça avec des mots. D'ailleurs c'est ce qu'on pourrait dire de l'histoire, c'est indescriptible ou alors on passe à côté de pas mal de choses. Du coup, il est possible de ne pas accrocher du tout. Le tout est très bien servi par les dessins de De Crécy qui renforcent cette impression d'étrangeté qui se dégage de cette BD. Je ne sais pas si l'auteur fait ou a fait des albums pour les enfants, mais je trouve que certaines planches ou cases illustreraient très bien ce genre d'ouvrages. Quand on voit la qualité des illustrations de certains albums de jeunesse, c'est un gage de qualité.
Lupus
Superbe album de sf sans en être vraiment. Peeters est là où on ne l'attend pas, il prend le temps de poser doucement son histoire, de nous emmener... La construction du récit est excellente et on ne décroche pas jusqu'à la fin... Le graphisme est toujours aussi séduisant. Bref un très bon album très surprenant avec des personnages auxquels on s'attache énormément... indispensable.
Rilax
Inspirée de moments réels de la vie de la majorité des fumeurs, Cette BD est vraiment hilarante, elle accroche le lecteur et promet de vrais moment de rigolade à condition d'avoir consommé le produit dit interdit.
Che
Comment ne pas qualifier ce tome unique d'oeuvre culte ?! Cette BD est incroyablement actuelle dans sa conception alors qu'elle a été réalisée il y a plus de 30 ans ! C'est véritablement impressionnant. J'avoue avoir eu du mal à m'immerger dans le récit, juste le temps d'accepter ce dessin si particulier. Le léger changement de style graphique entre le fils et le père ne gêne pas, au contraire, il place immédiatement les acteurs à l'époque voulue. Pour l'histoire, rien de très nouveau pour moi, vu que je me suis toujours beaucoup intéréssé au "Che" et que je connaissais déjà les grandes lignes de sa vie, de ses Guerillas. Je remarque juste la fidélité du récit, copiant même parfois fidèlement des images d'époque, comme Guevara sur un tracteur, ou Guevara après son exécution (son assassinat est le mot juste selon moi). Toute l'aventure du "Che" est retracée, sans trop de détails. Ici, c'est surtout l'homme que l'on regarde, moins son aventure. J'avoue pourtant avoir frissonné de la tête aux pieds quand j'ai lu les dernières pages... Le "Che" est mort... Avez-vous déjà remarqué comme les photos prises juste après sa mort sont fortes ? Ernesto "Che" Guevara, gisant sur une table d'école (il me semble) ressemble à s'y méprendre à Jésus comme on nous l'a toujours montré sur sa croix. C'est assez troublant comme image...
Les Bogros
Tiens, voilà une série injustement oubliée (encore une !). cette description d'un peuple hyper-craintif (à l'inverse des intrépides schtroumpfs, justement). Les histoires sont très sympathiques, bien que destinées, au départ, aux plus jeunes d'entre nous (ça tombe bien, j'ai lu ça quand j'étais plus jeune :) ), les dessins tout en rondeur sont bien maîtrisés... A découvrir !
Spaghetti Brothers
Ouh là, attention, là ça fait pas rire ! Trillo et son compère Mandrafina se lâchent sur une parodie musclée et délicieuse des familles italiennes mafieuses des années 50. Bâties sur un scénario sans faille et sur un dessin brillant, ces différentes aventures sont particulièrement réussies. On se plonge littéralement dans les pérégrinations de la famille Centobucchi qui nous offre de superbes aventures à la fois comiques et tragiques. Le grand-guignolesque un brin déjanté de Trillo n'est jamais très loin et les dessins très proches de la caricature signés de la main de Mandrafina secondent efficacement ces récits courts. On pourra certes reprocher à ces albums de raconter encore et toujours la même chose mais il suffit de ne pas enchaîner la lecture de tous les tomes pour éviter cet écueil. Car il serait bien dommage de passer à côté de ce monument du polar mafieux déjanté. Et puis dans le tome 3, Trillo prend plus de distance avec le monde criminel pour s'intéresser aux autres personnages de la famille comme notamment le curé et l'actrice. Au-delà du polar, c'est surtout le traitement de la famille qui me paraît intéressant dans cette série. Le curé prend une réelle importance et les liens de sang prennent une nouvelle dimension. Et un dernier élément au sujet de la nouvelle édition qui vient de sortir chez Vents d'ouest : il s'agit d'une authentique et sombre arnaque ! Déjà, oser foutre des couleurs sur un dessin pareil, il faut vraiment être criminel. Et puis réduire l'épaisseur des tomes en gardant le même prix, c'est du vol qualifié.