Décidément, Taniguchi est vraiment un auteur génial ! Je suis vraiment sous le charme de ce livre magnifique... Il est bien aidé sur ce coup-là par Utsumi qui a écrit ces nouvelles...
Ces nouvelles sont toutes magnifiquement mises en image par Taniguchi, il apporte sa patte, son style, sa légèreté, sa poésie et bien d'autres choses encore à ces "tranches de vie". Chaque histoire nous emmène dans des drames familiaux, des séparations, des divorces, des retrouvailles... Toutes les émotions y passent, c'est quand même rare en BD, chaque histoire vaut le détour, j'ai apprécié chacune d'elle...
Que dire si ce n'est que je conseille vivement cet album !
Tome 1
Enorme surprise !
Les deux premières planches du 1er tome sont une unique case montrant un spectacle désolant, déprimant, vide et poussiéreux. Puis on apprend que c'est là qu'on va après la mort... Le rituel qui insulte un dieu, le traitant de charlatan... Tout y est, ça me plaît.
C'est irrévérencieux, ça bouscule les croyances (il était temps que quelqu'un s'y colle). Côté histoire, c'est bien space, et même si on ne comprend pas tout, on sent qu'il y a une cohérence.
J'ai comparé les deux versions, celle en couleur m'a un peu plus attirée que la N&B. Si on peut appeler ça de la couleur... :)
Liberge reste dans des dégradés de gris, brun-gris, vert-gris, c'est vraiment très beau.
Je n'ai plus qu'à attendre les tomes suivants en couleur, qui devraient arriver bientôt.
Une BD de grande qualité qui mérite sa place dans la bibliothèque.
Le dessin un peu décevant en début de cycle devient vraiment très beau dans le tome 4. Le trait est net, clair, un peu comme pourrait l'être une antique mosaïque racontant une histoire. Et quelle histoire ! L'histoire de Neron, de sa famille et de ses courtisans avec toutes les intrigues de palais que l'on peut imaginer et les passions liées à la possession du pouvoir. Murena c'est aussi une histoire d'êtres humains avec des sentiments, amour, haine, vengeance... Murena enfin, c'est une page d'histoire romaine racontée comme on aimerait que le soient toutes les pages d'histoire.
Vous l'aurez compris : j'ai beaucoup aimé.
Ma BD préférée...Comme le vin, elle se bonifie avec l'âge. Tillieux a réussi, avec génie, à trouver le juste mélange action, humour et aventure. A lire ou relire d'urgence.
J'ai lu cet album au milieu d'une foule de personnes, qui ont dû se demander moultes fois ce qui me faisait autant rigoler. Vous, au moins, je vous le dis : c'était La Légende de Robin des Bois. Les personnages de Larcenet sont souvent paumés, un peu losers, insatisfaits. C'est pour ça qu'on les aime. Ici, l'auteur se surpasse : on s'attache à un Robin parfaitement ridicule, doublé d'un égoïste et méprisant personnage (assez vil, quoi...). Mais le vil Robin est atteint d'Alzheimer, et pire encore, de nostalgie, alors on l'aime. Ici l'humour (variant du gris clair au noir qui tache) a la place de choix, et de loin (c'est quand même du Fluide, au départ), mais Larcenet distille la pointe d'amertume qui lui est caractéristique même dans ses plus gros délires, et là, ébahis que nous sommes, on est tristes de quitter ces personnages improbables et hilarants, et on meurt d'envie de revoir, juste une fois, Robin chanter Tata Yoyo...
Une histoire délicieuse, magnifiquement illustrée par Magnin, son dessin est mignon, réellement original et plein de proportions bizarres et d’effets de fausses perspectives qui accentuent le caractère fantaisiste du scénario de Rodolphe en forme de fable cosmologique. Son « autre monde » fait la part belle aux croyances et aux possibles d'avant l'ère scientifique, la conclusion, pour le moins inattendue est d’une naïveté confondante, carrément touchante.
Il y a dans ces deux albums, qu’il vaut mieux lire d’une seule traite, une telle adéquation entre le fond et la forme qu’on a du mal à imaginer ce récit illustré par quelqu’un d’autre ou un autre type de récit pour le dessin si caractéristique de Magnin.
Une très belle oeuvre. Reprise d'une légende orientale dans la lignée des plus beaux contes, le tout servi par le pinceau de Mr Segur. Magnifique. Les couleurs sont très belles, vives. Les planches sont vraiment superbes avec une véritable volonté de nous plonger dans le domaine du conte, de l'imaginaire. Tragique, l'histoire accroche le lecteur jusqu'au bout.
Encore une fois dommage que Segur ne nous ait pas plus régalés.
Bref je vous conseille de l'avoir dans votre bdthèque. Ca change de ce que l'on peut voir habituellement dans la BD et c'est vraiment très boooooooo !!
Très bonne BD !
Les dessins sont vraiment très beaux. Ils sont plutôt doux mais très porteurs en émotions. Il y a d’ailleurs pas mal de planches sans bulles : elles ne serviraient à rien, les dessins parlent d’eux-mêmes.
Le scénario est très bon lui aussi. Le personnage de Gabriel, séminariste qui arrive dans un village avec le défaut d’être "le fils de", ne connaît pas grand-chose à la vie et va découvrir d’un coup la révolution et la sexualité, tout en développant ses talents de peintre. Il devra trouver, au milieu de diverses influences (sa famille, le séminaire et le personnage de Buenaventura d’un côté, le père, Concepcion et les villageois de l’autre), sa propre place. C’est un personnage que je trouve très attachant.
Le tout est bien construit, et littéralement porté par un dessin magnifique.
J’attends la suite avec confiance.
Que c'est beau mon dieu que c'est beau !!
Je suis bouche bée devant l'incroyable douceur et l'enchantement qui se dégagent de certaines planches (de toutes en fait). Ca fourmille de détails, c'est vraiment très joli à regarder.
C'est très coloré, ambiance très sucrée. Un vrai bonbon. Néanmoins, je peux comprendre que l'on n'aime pas, ça peut faire trop "flashy", trop coloré justement. Ce n'est pas mon cas en l'occurence, une fois n'est pas coutume.
Ces dessins sont un véritable enchantement, c'est magique à regarder.
L'histoire à la base est assez banale, mais bien découpée, bien rythmée, ce qui lui donne un certain attrait. Moi l'histoire de ce fou triste et de ce roi rigolo m'a intéressée ! J'ai souri plus d'une fois à la lecture de cet album, l'histoire m'a beaucoup plu dans son ensemble ! Ca m'a complètement fait craquer.
C'est un joli conte ; une fois refermé, j'ai eu le sourire aux lèvres un moment, et ça fait du bien, un peu de douceur comme celle-ci...
A moi aussi, la couverture de l'album m'a fait mal aux yeux. Et puis il y a eu l'effet BDThèque, la présence de l'auteur à un festival où j'étais présent, des discussions autour d'un verre de Manzana...
Et j'ai donc lu l'album sans (presque) aucun a priori.
Eh bien franchement, voici l'un des meilleurs albums de l'année ! Sous son aspect un peu "brouillon", très crayonné, Dillies fait preuve d'une réelle maîtrise du mouvement, d'un sens incroyable du cadrage, ce qui est rare pour un premier album...
Et l'histoire est une magnifique histoire d'amour, croisement entre du tex Avery et les films noirs des années 1930 ou 50... Pas très originale, c'est sûr, mais moi aussi j'ai été soufflé par la fin de l'album.
Vraiment un excellent classique, qui frôle la note parfaite. :)
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
L'Orme du Caucase
Décidément, Taniguchi est vraiment un auteur génial ! Je suis vraiment sous le charme de ce livre magnifique... Il est bien aidé sur ce coup-là par Utsumi qui a écrit ces nouvelles... Ces nouvelles sont toutes magnifiquement mises en image par Taniguchi, il apporte sa patte, son style, sa légèreté, sa poésie et bien d'autres choses encore à ces "tranches de vie". Chaque histoire nous emmène dans des drames familiaux, des séparations, des divorces, des retrouvailles... Toutes les émotions y passent, c'est quand même rare en BD, chaque histoire vaut le détour, j'ai apprécié chacune d'elle... Que dire si ce n'est que je conseille vivement cet album !
Monsieur Mardi-Gras Descendres
Tome 1 Enorme surprise ! Les deux premières planches du 1er tome sont une unique case montrant un spectacle désolant, déprimant, vide et poussiéreux. Puis on apprend que c'est là qu'on va après la mort... Le rituel qui insulte un dieu, le traitant de charlatan... Tout y est, ça me plaît. C'est irrévérencieux, ça bouscule les croyances (il était temps que quelqu'un s'y colle). Côté histoire, c'est bien space, et même si on ne comprend pas tout, on sent qu'il y a une cohérence. J'ai comparé les deux versions, celle en couleur m'a un peu plus attirée que la N&B. Si on peut appeler ça de la couleur... :) Liberge reste dans des dégradés de gris, brun-gris, vert-gris, c'est vraiment très beau. Je n'ai plus qu'à attendre les tomes suivants en couleur, qui devraient arriver bientôt.
Murena
Une BD de grande qualité qui mérite sa place dans la bibliothèque. Le dessin un peu décevant en début de cycle devient vraiment très beau dans le tome 4. Le trait est net, clair, un peu comme pourrait l'être une antique mosaïque racontant une histoire. Et quelle histoire ! L'histoire de Neron, de sa famille et de ses courtisans avec toutes les intrigues de palais que l'on peut imaginer et les passions liées à la possession du pouvoir. Murena c'est aussi une histoire d'êtres humains avec des sentiments, amour, haine, vengeance... Murena enfin, c'est une page d'histoire romaine racontée comme on aimerait que le soient toutes les pages d'histoire. Vous l'aurez compris : j'ai beaucoup aimé.
Gil Jourdan
Ma BD préférée...Comme le vin, elle se bonifie avec l'âge. Tillieux a réussi, avec génie, à trouver le juste mélange action, humour et aventure. A lire ou relire d'urgence.
La Légende de Robin des Bois
J'ai lu cet album au milieu d'une foule de personnes, qui ont dû se demander moultes fois ce qui me faisait autant rigoler. Vous, au moins, je vous le dis : c'était La Légende de Robin des Bois. Les personnages de Larcenet sont souvent paumés, un peu losers, insatisfaits. C'est pour ça qu'on les aime. Ici, l'auteur se surpasse : on s'attache à un Robin parfaitement ridicule, doublé d'un égoïste et méprisant personnage (assez vil, quoi...). Mais le vil Robin est atteint d'Alzheimer, et pire encore, de nostalgie, alors on l'aime. Ici l'humour (variant du gris clair au noir qui tache) a la place de choix, et de loin (c'est quand même du Fluide, au départ), mais Larcenet distille la pointe d'amertume qui lui est caractéristique même dans ses plus gros délires, et là, ébahis que nous sommes, on est tristes de quitter ces personnages improbables et hilarants, et on meurt d'envie de revoir, juste une fois, Robin chanter Tata Yoyo...
L'Autre Monde
Une histoire délicieuse, magnifiquement illustrée par Magnin, son dessin est mignon, réellement original et plein de proportions bizarres et d’effets de fausses perspectives qui accentuent le caractère fantaisiste du scénario de Rodolphe en forme de fable cosmologique. Son « autre monde » fait la part belle aux croyances et aux possibles d'avant l'ère scientifique, la conclusion, pour le moins inattendue est d’une naïveté confondante, carrément touchante. Il y a dans ces deux albums, qu’il vaut mieux lire d’une seule traite, une telle adéquation entre le fond et la forme qu’on a du mal à imaginer ce récit illustré par quelqu’un d’autre ou un autre type de récit pour le dessin si caractéristique de Magnin.
Le Roi des Méduses
Une très belle oeuvre. Reprise d'une légende orientale dans la lignée des plus beaux contes, le tout servi par le pinceau de Mr Segur. Magnifique. Les couleurs sont très belles, vives. Les planches sont vraiment superbes avec une véritable volonté de nous plonger dans le domaine du conte, de l'imaginaire. Tragique, l'histoire accroche le lecteur jusqu'au bout. Encore une fois dommage que Segur ne nous ait pas plus régalés. Bref je vous conseille de l'avoir dans votre bdthèque. Ca change de ce que l'on peut voir habituellement dans la BD et c'est vraiment très boooooooo !!
Muchacho
Très bonne BD ! Les dessins sont vraiment très beaux. Ils sont plutôt doux mais très porteurs en émotions. Il y a d’ailleurs pas mal de planches sans bulles : elles ne serviraient à rien, les dessins parlent d’eux-mêmes. Le scénario est très bon lui aussi. Le personnage de Gabriel, séminariste qui arrive dans un village avec le défaut d’être "le fils de", ne connaît pas grand-chose à la vie et va découvrir d’un coup la révolution et la sexualité, tout en développant ses talents de peintre. Il devra trouver, au milieu de diverses influences (sa famille, le séminaire et le personnage de Buenaventura d’un côté, le père, Concepcion et les villageois de l’autre), sa propre place. C’est un personnage que je trouve très attachant. Le tout est bien construit, et littéralement porté par un dessin magnifique. J’attends la suite avec confiance.
Les Contes et Récits de Maître Spazi
Que c'est beau mon dieu que c'est beau !! Je suis bouche bée devant l'incroyable douceur et l'enchantement qui se dégagent de certaines planches (de toutes en fait). Ca fourmille de détails, c'est vraiment très joli à regarder. C'est très coloré, ambiance très sucrée. Un vrai bonbon. Néanmoins, je peux comprendre que l'on n'aime pas, ça peut faire trop "flashy", trop coloré justement. Ce n'est pas mon cas en l'occurence, une fois n'est pas coutume. Ces dessins sont un véritable enchantement, c'est magique à regarder. L'histoire à la base est assez banale, mais bien découpée, bien rythmée, ce qui lui donne un certain attrait. Moi l'histoire de ce fou triste et de ce roi rigolo m'a intéressée ! J'ai souri plus d'une fois à la lecture de cet album, l'histoire m'a beaucoup plu dans son ensemble ! Ca m'a complètement fait craquer. C'est un joli conte ; une fois refermé, j'ai eu le sourire aux lèvres un moment, et ça fait du bien, un peu de douceur comme celle-ci...
Betty Blues
A moi aussi, la couverture de l'album m'a fait mal aux yeux. Et puis il y a eu l'effet BDThèque, la présence de l'auteur à un festival où j'étais présent, des discussions autour d'un verre de Manzana... Et j'ai donc lu l'album sans (presque) aucun a priori. Eh bien franchement, voici l'un des meilleurs albums de l'année ! Sous son aspect un peu "brouillon", très crayonné, Dillies fait preuve d'une réelle maîtrise du mouvement, d'un sens incroyable du cadrage, ce qui est rare pour un premier album... Et l'histoire est une magnifique histoire d'amour, croisement entre du tex Avery et les films noirs des années 1930 ou 50... Pas très originale, c'est sûr, mais moi aussi j'ai été soufflé par la fin de l'album. Vraiment un excellent classique, qui frôle la note parfaite. :)