Magnifique...
Une histoire dans l'Histoire. Cette Histoire méconnue, longtemps cachée, atroce. L'URSS d'après-guerre, les camps de prisonniers nommés Goulag où des millions de personnes trouvèrent la mort, pour rien... Une femme recherche son mari et au travers de son histoire, nous découvrons l'attente, le silence, les atrocités, la déshumanisation, des actes commis par les nazis et perpétués par les hommes de Staline. Mais nous trouvons aussi la solidarité, et surtout l'amour.
L'illustration est superbe, contribue entièrement à faire passer différentes émotions, dénonce aussi.
Un album bouleversant, sans concession.
A lire.
Tout comme pacman, je ne me passionne guère pour les histoires de super héros et j'en connais relativement peu. En effet, les héros gagnent toujours laissant peu de suspense quant au décompte final. Or, tel n'est pas le cas de Black Orchid qui nous offre un scénario complexe cassant tous nos clichés sur les super héros.
Nous sommes ainsi plongés dans un univers à dominance végétal dans une quête identitaire. Durant celle-ci, on rencontre une série de personnages attachants, des bons gros mafioso, un amoureux transi devenu serial killer et quelques super héros hantant habituellement les paysages des comics américains. Bref, c'est d'une rare originalité, le tout accompagné d'un dessin novateur et luxuriant (rien à voir avec Sandman). La seule ombre au tableau réside dans sa richesse à savoir le scénario qui demande à certain moment une relecture.
Bref, à lire absolument pour ceux qui ne connaissent pas les comics et qui veulent casser leurs stéréotypes.
Giroud aime faire les choses en grand, au sein de la collection Empreintes, il s’est vu octroyer une collection à thème pour lui tout seul. Intitulée « Secrets », cette collection lui permet de présenter plusieurs histoires sur le thème des secrets de famille. Sujet fertile et bien traité dans ce premier tome de « L’écharde ». Le dessin de Marianne Duvivier a ce qu’il faut de fragilité et de féminité pour nous brosser le destin de deux sœurs en plein Mai 68.
J'en ai beaucoup lu quand j'étais plus jeune et je peux dire que ça m'a toujours plu !
Les Schtroumpfs sont vraiment un classique de bibliothèque, l'oeuvre la plus connue (meilleure ?) de Peyo et qui le mérite amplement.
C'est le genre de BD qui me plaira toujours :)
Non vraiment j'aime beaucoup ces petits nabots bleus, en plus c'est vraiment pour tout âge.
C'est clairement ce que Reiser a fait de mieux avec "Mon papa", dans des styles très différents. C'est irrévérencieux au possible, un peu graveleux et vulgaire mais juste ce qu'il faut et carrément orienté cul, sans détour et souvent avec beaucoup de cynisme (le sanglier défroquant le chasseur : "tu as tué ma femme, maintenant tu la remplaces"). Du très bon, à la limite du culte selon moi.
"Sin City"... Que dire de ce chef d'oeuvre ? Que j'ai été enthousiasmé ? Que c'est l'une des séries les plus marquantes que je connaisse ? Que le dessin de Miller est d'une maîtrise et d'une élégance rare ? Que jamais la violence n'a été aussi belle voire poétique (oui, j'ai bien dit "poétique") ? Tous ces mots apparaîtront bien faibles au regard du pied que j'ai pris en lisant "Sin City".
Oui, c'est vrai, tous les tomes ne sont pas à eux seuls complètement cultes. Mais personnellement, ça me fait un peu mal au cul de voir toutes les branlées que mettent les lecteurs en ne lisant que le tome 4. Quoique de très bonne facture, Hartigan et son yellow bastard ne sont pas au coeur selon moi de la meilleure histoire. Les tomes 2 et 3 autour de Dwight, personnage éminemment intéressant (en tout cas beaucoup plus que ce qu'en dit Cassidy à mon humble avis) et surtout le tout premier, centré sur Marv' et sa lutte acharnée face à un cannibale, sont de véritables bombes atomiques dans le monde de la bande dessinée. D'une beauté graphique inégalée dans l'utilisation du noir et blanc, fait de grand aplats et ne mélangeant jamais les deux, d'une noirceur et d'une violence rarement vue dans quelque médium que ce soit, ces trois tomes sont enthousiasmants.
Le tome 5 est celui qui m'a le moins séduit, Miller produisant un dessin nettement moins beau en mettant en scène le personnage de Miho dans ses actes vengeurs. Le tome 6, handicapé par la taille réduite des histoires est, je trouve, très bien mené : il permet, par de petites histoires plus ou moins déconnectées, de détailler encore plus l'ambiance et la faune de Basin City. Le tome 7 enfin tente l'expérience de la couleur sur certaines pages et le résultat n'est pas très convaincant alors que le scénario est de bonne facture.
Une fin de série sûrement un peu moins marquante que les débuts étincelants mais une oeuvre magistrale au final, à ne surtout pas rater.
Petit bijou d'humour noir ! La fin est prévisible, mais qu'importe ! L'histoire est bien menée, le dessin, hum, un peu trop sobre et classique à mon goût, pour du David B. mais la fin, elliptique, apporte une conclusion pleine de finesse et d'humour.
La parenté avec "Les maîtres de l'orge" est évidente : sauf qu'ici on suit les traces, au cours d'un siècle, de deux cabinets d'avocats se livrant une guerre sans merci dont l'origine ne peut se comprendre qu'en remontant le temps. Mais force est de reconnaître que cela marche extrêmement bien. Malka montre qu'il connaît parfaitement les rouages du barreau (il est le défenseur attitré de "Charlie Hebdo" et a dû défendre le titre un bon milliard de fois -pour une immense majorité de succès soit dit en passant-) et il arrive, de plus, à donner un vrai rythme à l'histoire, notamment par le biais de flash back très réussis et extrêmement poignants, ceux-ci se déroulant pendant la deuxième guerre.
Au dessin, l'illustre Gilon relève le défi efficacement, dans un style des plus classiques qui en fatiguera certains mais dont la justesse et la précision apparaissent évidentes. On se retrouve donc face à un premier tome qui apparaît au premier abord extrêmement classique (ce qu'il est fondamentalement) et, en même temps, lançant parfaitement cette saga. Un premier opus très réussi donc.
Pfiou, moi qui trouvais Ayako sombre, avec MW, Tezuka fait vraiment dans le carrément noir, voire glauquissime. Et, pourtant, c'est peut-être la série de Tezuka qui m'a le plus plu de toutes celles que j'ai lues.
Le dessin ici est complètement sérieux, rien à voir avec le côté cartoon de Phenix par exemple. Pas non plus de visages loufoques ou bizarres, chose que je reproche souvent au dessin de Tezuka. Ici, tout le dessin est constant, sérieux et plutôt pas mal même si ce n'est toujours pas mon style préféré.
Côté scénario, l'ayant lu après Monster, je trouve que la série d'Urasawa semble largement inspiré de MW. On retrouve le même tueur froid et intelligent au visage d'ange. On retrouve également un homme "bon" lié à ce tueur qui tente de l'arrêter mais ici sans réellement en avoir la force car il est trop impliqué dans le tout. Et on retrouve également une envie de la part du dangereux tueur de remonter une filière politique occulte à la manière des "orphelinats" de Monster.
MW est vraiment bien construit, intelligent et dérangeant. Yuki est vraiment un monstre, sans doute plus que le Johan de Monster. Meurtres d'enfants, relations homosexuelles avec un prêtre lui-même loin d'être tout blanc, meurtres gratuits, violences, etc... tout est montré crûment, de manière dérangeante et presque gratuite (ce que certains lecteurs semblent reprocher à cette oeuvre). Cette oeuvre a dû avoir un sacré impact à l'époque de sa sortie. Et pourtant, toute cette violence a une raison, tout est construit selon une logique implacable.
J'ai trouvé ça très fort sur le côté dérangeant (l'acceptant car voyant que ce n'était justement pas gratuit), très intelligemment construit et surtout prenant (ce que je reproche à la plupart des oeuvres de Tezuka en général). Les personnages sont forts et originaux. En outre, la série se terminant en 3 tomes, il n'y a pas l'essoufflement qu'on peut reprocher aux séries mangas à rallonge.
Pour moi, l'univers des Stryges est vraiment exceptionnel, et tout particulièrement le "Chant des Stryges" qui est tout bonnement ma série culte. De l'action, du mystère, tout y est et l'on n'en ressort pas indemne. On doute et on se laisse même imaginer l'impensable : et si c'était vrai ? "Mythes et Réalités" se rejoignent et repoussent les limites de votre imagination pour vous faire plonger avec délectation dans cet univers peuplé de créatures intrigantes, mais omnipotentes et manipulatrices, qui nous chuchotent à l'oreille la décadence humaine.
Bref, à lire et à relire.
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Le Tour de Valse
Magnifique... Une histoire dans l'Histoire. Cette Histoire méconnue, longtemps cachée, atroce. L'URSS d'après-guerre, les camps de prisonniers nommés Goulag où des millions de personnes trouvèrent la mort, pour rien... Une femme recherche son mari et au travers de son histoire, nous découvrons l'attente, le silence, les atrocités, la déshumanisation, des actes commis par les nazis et perpétués par les hommes de Staline. Mais nous trouvons aussi la solidarité, et surtout l'amour. L'illustration est superbe, contribue entièrement à faire passer différentes émotions, dénonce aussi. Un album bouleversant, sans concession. A lire.
L'Orchidée Noire (Black Orchid)
Tout comme pacman, je ne me passionne guère pour les histoires de super héros et j'en connais relativement peu. En effet, les héros gagnent toujours laissant peu de suspense quant au décompte final. Or, tel n'est pas le cas de Black Orchid qui nous offre un scénario complexe cassant tous nos clichés sur les super héros. Nous sommes ainsi plongés dans un univers à dominance végétal dans une quête identitaire. Durant celle-ci, on rencontre une série de personnages attachants, des bons gros mafioso, un amoureux transi devenu serial killer et quelques super héros hantant habituellement les paysages des comics américains. Bref, c'est d'une rare originalité, le tout accompagné d'un dessin novateur et luxuriant (rien à voir avec Sandman). La seule ombre au tableau réside dans sa richesse à savoir le scénario qui demande à certain moment une relecture. Bref, à lire absolument pour ceux qui ne connaissent pas les comics et qui veulent casser leurs stéréotypes.
Secrets - L'écharde
Giroud aime faire les choses en grand, au sein de la collection Empreintes, il s’est vu octroyer une collection à thème pour lui tout seul. Intitulée « Secrets », cette collection lui permet de présenter plusieurs histoires sur le thème des secrets de famille. Sujet fertile et bien traité dans ce premier tome de « L’écharde ». Le dessin de Marianne Duvivier a ce qu’il faut de fragilité et de féminité pour nous brosser le destin de deux sœurs en plein Mai 68.
Les Schtroumpfs
J'en ai beaucoup lu quand j'étais plus jeune et je peux dire que ça m'a toujours plu ! Les Schtroumpfs sont vraiment un classique de bibliothèque, l'oeuvre la plus connue (meilleure ?) de Peyo et qui le mérite amplement. C'est le genre de BD qui me plaira toujours :) Non vraiment j'aime beaucoup ces petits nabots bleus, en plus c'est vraiment pour tout âge.
Phantasmes
C'est clairement ce que Reiser a fait de mieux avec "Mon papa", dans des styles très différents. C'est irrévérencieux au possible, un peu graveleux et vulgaire mais juste ce qu'il faut et carrément orienté cul, sans détour et souvent avec beaucoup de cynisme (le sanglier défroquant le chasseur : "tu as tué ma femme, maintenant tu la remplaces"). Du très bon, à la limite du culte selon moi.
Sin City
"Sin City"... Que dire de ce chef d'oeuvre ? Que j'ai été enthousiasmé ? Que c'est l'une des séries les plus marquantes que je connaisse ? Que le dessin de Miller est d'une maîtrise et d'une élégance rare ? Que jamais la violence n'a été aussi belle voire poétique (oui, j'ai bien dit "poétique") ? Tous ces mots apparaîtront bien faibles au regard du pied que j'ai pris en lisant "Sin City". Oui, c'est vrai, tous les tomes ne sont pas à eux seuls complètement cultes. Mais personnellement, ça me fait un peu mal au cul de voir toutes les branlées que mettent les lecteurs en ne lisant que le tome 4. Quoique de très bonne facture, Hartigan et son yellow bastard ne sont pas au coeur selon moi de la meilleure histoire. Les tomes 2 et 3 autour de Dwight, personnage éminemment intéressant (en tout cas beaucoup plus que ce qu'en dit Cassidy à mon humble avis) et surtout le tout premier, centré sur Marv' et sa lutte acharnée face à un cannibale, sont de véritables bombes atomiques dans le monde de la bande dessinée. D'une beauté graphique inégalée dans l'utilisation du noir et blanc, fait de grand aplats et ne mélangeant jamais les deux, d'une noirceur et d'une violence rarement vue dans quelque médium que ce soit, ces trois tomes sont enthousiasmants. Le tome 5 est celui qui m'a le moins séduit, Miller produisant un dessin nettement moins beau en mettant en scène le personnage de Miho dans ses actes vengeurs. Le tome 6, handicapé par la taille réduite des histoires est, je trouve, très bien mené : il permet, par de petites histoires plus ou moins déconnectées, de détailler encore plus l'ambiance et la faune de Basin City. Le tome 7 enfin tente l'expérience de la couleur sur certaines pages et le résultat n'est pas très convaincant alors que le scénario est de bonne facture. Une fin de série sûrement un peu moins marquante que les débuts étincelants mais une oeuvre magistrale au final, à ne surtout pas rater.
La bombe familiale
Petit bijou d'humour noir ! La fin est prévisible, mais qu'importe ! L'histoire est bien menée, le dessin, hum, un peu trop sobre et classique à mon goût, pour du David B. mais la fin, elliptique, apporte une conclusion pleine de finesse et d'humour.
L'Ordre de Cicéron
La parenté avec "Les maîtres de l'orge" est évidente : sauf qu'ici on suit les traces, au cours d'un siècle, de deux cabinets d'avocats se livrant une guerre sans merci dont l'origine ne peut se comprendre qu'en remontant le temps. Mais force est de reconnaître que cela marche extrêmement bien. Malka montre qu'il connaît parfaitement les rouages du barreau (il est le défenseur attitré de "Charlie Hebdo" et a dû défendre le titre un bon milliard de fois -pour une immense majorité de succès soit dit en passant-) et il arrive, de plus, à donner un vrai rythme à l'histoire, notamment par le biais de flash back très réussis et extrêmement poignants, ceux-ci se déroulant pendant la deuxième guerre. Au dessin, l'illustre Gilon relève le défi efficacement, dans un style des plus classiques qui en fatiguera certains mais dont la justesse et la précision apparaissent évidentes. On se retrouve donc face à un premier tome qui apparaît au premier abord extrêmement classique (ce qu'il est fondamentalement) et, en même temps, lançant parfaitement cette saga. Un premier opus très réussi donc.
MW
Pfiou, moi qui trouvais Ayako sombre, avec MW, Tezuka fait vraiment dans le carrément noir, voire glauquissime. Et, pourtant, c'est peut-être la série de Tezuka qui m'a le plus plu de toutes celles que j'ai lues. Le dessin ici est complètement sérieux, rien à voir avec le côté cartoon de Phenix par exemple. Pas non plus de visages loufoques ou bizarres, chose que je reproche souvent au dessin de Tezuka. Ici, tout le dessin est constant, sérieux et plutôt pas mal même si ce n'est toujours pas mon style préféré. Côté scénario, l'ayant lu après Monster, je trouve que la série d'Urasawa semble largement inspiré de MW. On retrouve le même tueur froid et intelligent au visage d'ange. On retrouve également un homme "bon" lié à ce tueur qui tente de l'arrêter mais ici sans réellement en avoir la force car il est trop impliqué dans le tout. Et on retrouve également une envie de la part du dangereux tueur de remonter une filière politique occulte à la manière des "orphelinats" de Monster. MW est vraiment bien construit, intelligent et dérangeant. Yuki est vraiment un monstre, sans doute plus que le Johan de Monster. Meurtres d'enfants, relations homosexuelles avec un prêtre lui-même loin d'être tout blanc, meurtres gratuits, violences, etc... tout est montré crûment, de manière dérangeante et presque gratuite (ce que certains lecteurs semblent reprocher à cette oeuvre). Cette oeuvre a dû avoir un sacré impact à l'époque de sa sortie. Et pourtant, toute cette violence a une raison, tout est construit selon une logique implacable. J'ai trouvé ça très fort sur le côté dérangeant (l'acceptant car voyant que ce n'était justement pas gratuit), très intelligemment construit et surtout prenant (ce que je reproche à la plupart des oeuvres de Tezuka en général). Les personnages sont forts et originaux. En outre, la série se terminant en 3 tomes, il n'y a pas l'essoufflement qu'on peut reprocher aux séries mangas à rallonge.
Le Chant des Stryges
Pour moi, l'univers des Stryges est vraiment exceptionnel, et tout particulièrement le "Chant des Stryges" qui est tout bonnement ma série culte. De l'action, du mystère, tout y est et l'on n'en ressort pas indemne. On doute et on se laisse même imaginer l'impensable : et si c'était vrai ? "Mythes et Réalités" se rejoignent et repoussent les limites de votre imagination pour vous faire plonger avec délectation dans cet univers peuplé de créatures intrigantes, mais omnipotentes et manipulatrices, qui nous chuchotent à l'oreille la décadence humaine. Bref, à lire et à relire.