Aaah Yoko. Autrefois, à la fin des bd, on avait la liste des séries publiées par le journal de Spirou. "Yoko Tsuno" arrivait à la fin (forcément). A l'époque, 10 ans, j'étais branché "Spirou", "Lucky Lucke",... Et pis un copain qui collectionnait les BD m'en a montré une, je crois que c'était "les Titans". La vache, le dessin ! Vous saviez que l'avion de Mr Carredas, dans "Vol 714 pour Sydney" avait été dessiné par R. Leloup ? Son truc, c'est les appareils qui volent. Pour ça, il n'a jamais perdu le pinceau.
Par contre, pour les personnages : le teint de velours de Yoko évolue avec le temps, son caractère aussi. Perso, je préfère des albums comme "l'orgue du diable", "la proie et l'ombre" ou encore "l'astrologue de Bruges" en raison de la qualité du dessin, ou alors "les 3 soleils de Vinea" pour la plongée dans l'imaginaire spacial de l'auteur. Par contre, l'évolution des sentiments des personnages, ça, c'est le truc qui coince. Au départ de la série, c'est assez neutre. La Yoko a un fichu caractère, garçon manqué, "je fonce", mais peu à peu, ça deviendrait presque niveau "Feux de l'amour". Mais, outre cet aspect, c'est une série que j'achète les yeux bandés. Chaque album est original, travaillé, bref, vraiment bien.
On pourra repprocher à cet album d'être trop noir, trop triste, trop négatif, mais Larcenet déverse ici tout ce poids qui lui pèse sur la conscience de manière si osée et si travaillée (il n'y a qu'à voir l'image qu'il utilise pour décrire le passage de l'enfance à l'âge adulte) qu'on ne peut qu'applaudir. Et puis chacun s'y reconnaîtra forcément, car on retrouve ici quantité de peurs et de phobies qu'on a tous connus un jour, de manière plus ou moins importante.
Vraiment, merci Mr. Larcenet pour cette initiative si osée et si rare (comme l'album, malheureusement), et bravo pour votre franchise.
Selon moi, une des plus grandes séries d'HF qui existent ! Enfin, si on aime ce genre d'HF. Ah, vous aimez les thrillers psychologiques se déroulant chez les Elfes et les Nains ? Euh, désolé, passez votre chemin. Vous voulez vivre une aventure fabuleuse dans un monde génial, avec de nombreuses références et un humour à toute épreuve ? Bienvenue chez nous, alors !
Je dois dire que je n'ai pas découvert "Lanfeust de Troy" tout seul. On m'a offert un tome, puis j'ai acheté le reste de la série. Le dessin me rebutait un peu dans les premiers albums (trop "carré"), mais il a fini par prendre un look sympa. Tant qu'aux couleurs... Ah, désolé pour Lencot, je préfère de loin celles de Guth et ses effets d'ordinateur. Et le scénario ? Ben, je suis candidat pour faire entrer Arleston au Panthéon après sa mort, voire de le nommer Dieu à la place de Dieu lui-même.
En bref, cette série est un incontournable de la BD que tout bon bédéphile (enfin, tout bédéphile aimant ce genre de BD) se doit de posséder. C'est vrai, quoi. Quand quelqu'un me demande ce que c'est que ce Lanfeust dont je lui rebats les oreilles, je lui passe la série toute entière.
Franchement, j'ai bien aimé cette BD... Et pas uniquement parce que ça se passe dans ma région et que je connais l'auteur !
A mi-chemin entre road-movie et polar, "Blues 46" est une BD assez atypique (du moins par rapport à ce que je connais de ce type de BD), mais qui reste très agréable à lire (encore plus si on connait un tant soit peu la région).
Les personnages sont assez sympas, surtout les méchants : de vrais cons comme on les aime mais qui, de temps en temps, nous sortent des super phrases ("Ma devise : penser en stratège, agir en barbare." dixit Le Piqueux) et des personnages atypiques (un ancien taxidermiste en retraite, un lord Anglais et sa fille, un chouette furet, etc.
A mon avis, cette BD est une des meilleures de Stalner, même si on peut être un peu rebuté par l'aspect des couleurs (eh oui, pas d'effets spéciaux à l'ordinateur, du "tout-à-la-main"), le dessin et le scénario sont excellents.
Ayako est une jeune fille à la destinée tragique. Victime de la vie, condamnée pour un seul crime, celui de vivre heureuse comme toute enfant de quatre ans...
Cette BD d'exception nous conte la vie de la riche famille Tengé, dans un Japon qui sort de la guerre et subit une occupation qui l'oblige à changer fondamentalement son mode de fonctionnement économique.
C'est l'heure du grand "partage" et la fin des grands propriétaires terriens qui, pour la première fois de leur histoire, se voient bien obligés de renoncer à leurs avantages et passe-droits. Les parcelles de terres sont réquisitionnées par le nouveau gouvernement japonais et les licenciements de personnels se multiplient. Pas que ça gène plus que ça ces "Seigneurs" de remercier leurs innombrables serviteurs, mais ça porte un coup assez violent à leur prestige. Du coup, un nom comme celui des Tengé perd beaucoup de son poids et les richesses s'amenuisent.
Voilà pour le contexte historique qui est aussi le point de départ de l'histoire.
Dans cette famille où tous les membres ont quelque chose à se reprocher : lâcheté, trahison, meurtres, inceste, j'en passe et des meilleures... Et même ceux qui ne font rien de mal ferment les yeux. Car surtout, il fallait absolument préserver la propreté du nom Tengé. Dans cette ambiance saine et agréable vivait Ayako et des circonstances font qu'elle a subit une punition ignoble juste parce qu'elle était là.
Le récit qui s'étale sur 20 ans de vie de cette famille montre leur grandeur et leur inévitable déchéance.
Un drame humain d'une force considérable même si la narration peut parfois paraître vieillotte et les dessins naïfs. Mais ça rajoute une patine poétique à cette oeuvre bouleversante. Un "vrai" Manga adulte incontournable, qui manque peut-être un peu d'accessibilité.
Quelle bonne idée de rééditer Olivier Varèse sous la forme d’une intégrale regroupant les 4 albums de cette mini-série.
Quel bonheur de découvrir les premiers pas de Marini dans la bd, et de voir son trait évoluer et s’affiner au fil des albums .
C’est drôle, un peu gentillet parfois, mais c’est surtout très frais et on passe un bon moment de détente sans trop se prendre la tête.
Ce n’est pas indispensable dans votre BDthèque, mais ça ne vaut pas le coup de s’en priver, surtout si on apprécie le travail du talentueux Marini…
Un album fort, sans concession. Une descente aux enfers aussi...
Une dénonciation de la connerie de la guerre, ou plutôt de la guéguerre. Le danger des armes et des hommes qui "obéissent", sans réfléchir. Un système absurde, censé faire des "hommes" durs, virils sans se soucier du ressenti de ceux-ci... l'armée quoi...
Voici le témoignage de Manu Larcenet, de ce qu'il a vécu pendant cette courte période (heureusement courte et heureusement disparue !!), de la crétinerie de certains militaires (désolée, je suis une réelle anti-militariste...), des traumatismes psychologiques que cette expérience à laisser.
Un album sombre, une illustration superbe, et effectivement une bd rare, à lire absolument.
Je dois avouer que je suis quelque peu étonné des avis plutôt négatifs à l’encontre de cette bande dessinée. Car à la lecture des deux tomes, j'ai trouvé que c’était une véritable réussite. En effet, à travers la narration de deux histoires se déroulant en parallèle à deux époques différentes (une histoire se déroulant au Moyen-Age à la période de l’Inquisition et une seconde dans le futur), on est plongé dans une intrigue étonnante mélangeant à la fois des aspects politiques et religieux. Le suspense est présent tout au long de l’histoire. Les personnages sont intrigants et complexes. Bref, un scénario fouillé et qui, malgré qu’il soit quelque peu compliqué, se tient très bien. Outre cet aspect, le graphisme est somptueux. Sala excelle à nouveau dans son art. Tant les décors spatiaux que moyenâgeux sont grandioses. En somme, cette BD ravira tous les amateurs d’histoires étranges et fantastiques.
Bon, commençons par les points forts de cette série :
- un scénario en béton,
- une psychologie des personnages très affinée,
- une bonne dose d'action et de suspense.
Assurément une des toutes meilleures bds de super héros qu'il m'ait été donnée de lire.
Mais bon :
- Pourquoi s'évertuer à raconter l'histoire de super héros, la ou de simples humains feraient très bien l'affaire ?
- Alan Moore choisit quand il veut un dessinateur et un coloriste digne de ce nom.
- le tout a quand même (mal) vieilli.
Malgré tout, ça vaut quand même un bon 4/5 et ce serait dommage de passer à côté.
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Yoko Tsuno
Aaah Yoko. Autrefois, à la fin des bd, on avait la liste des séries publiées par le journal de Spirou. "Yoko Tsuno" arrivait à la fin (forcément). A l'époque, 10 ans, j'étais branché "Spirou", "Lucky Lucke",... Et pis un copain qui collectionnait les BD m'en a montré une, je crois que c'était "les Titans". La vache, le dessin ! Vous saviez que l'avion de Mr Carredas, dans "Vol 714 pour Sydney" avait été dessiné par R. Leloup ? Son truc, c'est les appareils qui volent. Pour ça, il n'a jamais perdu le pinceau. Par contre, pour les personnages : le teint de velours de Yoko évolue avec le temps, son caractère aussi. Perso, je préfère des albums comme "l'orgue du diable", "la proie et l'ombre" ou encore "l'astrologue de Bruges" en raison de la qualité du dessin, ou alors "les 3 soleils de Vinea" pour la plongée dans l'imaginaire spacial de l'auteur. Par contre, l'évolution des sentiments des personnages, ça, c'est le truc qui coince. Au départ de la série, c'est assez neutre. La Yoko a un fichu caractère, garçon manqué, "je fonce", mais peu à peu, ça deviendrait presque niveau "Feux de l'amour". Mais, outre cet aspect, c'est une série que j'achète les yeux bandés. Chaque album est original, travaillé, bref, vraiment bien.
On fera avec
On pourra repprocher à cet album d'être trop noir, trop triste, trop négatif, mais Larcenet déverse ici tout ce poids qui lui pèse sur la conscience de manière si osée et si travaillée (il n'y a qu'à voir l'image qu'il utilise pour décrire le passage de l'enfance à l'âge adulte) qu'on ne peut qu'applaudir. Et puis chacun s'y reconnaîtra forcément, car on retrouve ici quantité de peurs et de phobies qu'on a tous connus un jour, de manière plus ou moins importante. Vraiment, merci Mr. Larcenet pour cette initiative si osée et si rare (comme l'album, malheureusement), et bravo pour votre franchise.
From Hell
Impressionnant Brillant Passionnant Audacieux Effarant Dérangeant Inquiétant Légitime Hilarant Ebouriffant Planant Fou Glacé Policé Victorien Franc-Maçon Noir Sanglant Effrayant Horrible Méthodique Cartésien Insaisissable Flou Foisonnant Total Royal Amer Hachuré Pluvieux Brouillé Crispant Armé Dangereux. Indispensable. [Note de modération : tu as paumé ton bescherelle, Spooky ? :)]
Lanfeust de Troy
Selon moi, une des plus grandes séries d'HF qui existent ! Enfin, si on aime ce genre d'HF. Ah, vous aimez les thrillers psychologiques se déroulant chez les Elfes et les Nains ? Euh, désolé, passez votre chemin. Vous voulez vivre une aventure fabuleuse dans un monde génial, avec de nombreuses références et un humour à toute épreuve ? Bienvenue chez nous, alors ! Je dois dire que je n'ai pas découvert "Lanfeust de Troy" tout seul. On m'a offert un tome, puis j'ai acheté le reste de la série. Le dessin me rebutait un peu dans les premiers albums (trop "carré"), mais il a fini par prendre un look sympa. Tant qu'aux couleurs... Ah, désolé pour Lencot, je préfère de loin celles de Guth et ses effets d'ordinateur. Et le scénario ? Ben, je suis candidat pour faire entrer Arleston au Panthéon après sa mort, voire de le nommer Dieu à la place de Dieu lui-même. En bref, cette série est un incontournable de la BD que tout bon bédéphile (enfin, tout bédéphile aimant ce genre de BD) se doit de posséder. C'est vrai, quoi. Quand quelqu'un me demande ce que c'est que ce Lanfeust dont je lui rebats les oreilles, je lui passe la série toute entière.
Blues 46
Franchement, j'ai bien aimé cette BD... Et pas uniquement parce que ça se passe dans ma région et que je connais l'auteur ! A mi-chemin entre road-movie et polar, "Blues 46" est une BD assez atypique (du moins par rapport à ce que je connais de ce type de BD), mais qui reste très agréable à lire (encore plus si on connait un tant soit peu la région). Les personnages sont assez sympas, surtout les méchants : de vrais cons comme on les aime mais qui, de temps en temps, nous sortent des super phrases ("Ma devise : penser en stratège, agir en barbare." dixit Le Piqueux) et des personnages atypiques (un ancien taxidermiste en retraite, un lord Anglais et sa fille, un chouette furet, etc. A mon avis, cette BD est une des meilleures de Stalner, même si on peut être un peu rebuté par l'aspect des couleurs (eh oui, pas d'effets spéciaux à l'ordinateur, du "tout-à-la-main"), le dessin et le scénario sont excellents.
Ayako
Ayako est une jeune fille à la destinée tragique. Victime de la vie, condamnée pour un seul crime, celui de vivre heureuse comme toute enfant de quatre ans... Cette BD d'exception nous conte la vie de la riche famille Tengé, dans un Japon qui sort de la guerre et subit une occupation qui l'oblige à changer fondamentalement son mode de fonctionnement économique. C'est l'heure du grand "partage" et la fin des grands propriétaires terriens qui, pour la première fois de leur histoire, se voient bien obligés de renoncer à leurs avantages et passe-droits. Les parcelles de terres sont réquisitionnées par le nouveau gouvernement japonais et les licenciements de personnels se multiplient. Pas que ça gène plus que ça ces "Seigneurs" de remercier leurs innombrables serviteurs, mais ça porte un coup assez violent à leur prestige. Du coup, un nom comme celui des Tengé perd beaucoup de son poids et les richesses s'amenuisent. Voilà pour le contexte historique qui est aussi le point de départ de l'histoire. Dans cette famille où tous les membres ont quelque chose à se reprocher : lâcheté, trahison, meurtres, inceste, j'en passe et des meilleures... Et même ceux qui ne font rien de mal ferment les yeux. Car surtout, il fallait absolument préserver la propreté du nom Tengé. Dans cette ambiance saine et agréable vivait Ayako et des circonstances font qu'elle a subit une punition ignoble juste parce qu'elle était là. Le récit qui s'étale sur 20 ans de vie de cette famille montre leur grandeur et leur inévitable déchéance. Un drame humain d'une force considérable même si la narration peut parfois paraître vieillotte et les dessins naïfs. Mais ça rajoute une patine poétique à cette oeuvre bouleversante. Un "vrai" Manga adulte incontournable, qui manque peut-être un peu d'accessibilité.
Kokonino World (Olivier Varèse)
Quelle bonne idée de rééditer Olivier Varèse sous la forme d’une intégrale regroupant les 4 albums de cette mini-série. Quel bonheur de découvrir les premiers pas de Marini dans la bd, et de voir son trait évoluer et s’affiner au fil des albums . C’est drôle, un peu gentillet parfois, mais c’est surtout très frais et on passe un bon moment de détente sans trop se prendre la tête. Ce n’est pas indispensable dans votre BDthèque, mais ça ne vaut pas le coup de s’en priver, surtout si on apprécie le travail du talentueux Marini…
Presque
Un album fort, sans concession. Une descente aux enfers aussi... Une dénonciation de la connerie de la guerre, ou plutôt de la guéguerre. Le danger des armes et des hommes qui "obéissent", sans réfléchir. Un système absurde, censé faire des "hommes" durs, virils sans se soucier du ressenti de ceux-ci... l'armée quoi... Voici le témoignage de Manu Larcenet, de ce qu'il a vécu pendant cette courte période (heureusement courte et heureusement disparue !!), de la crétinerie de certains militaires (désolée, je suis une réelle anti-militariste...), des traumatismes psychologiques que cette expérience à laisser. Un album sombre, une illustration superbe, et effectivement une bd rare, à lire absolument.
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Je dois avouer que je suis quelque peu étonné des avis plutôt négatifs à l’encontre de cette bande dessinée. Car à la lecture des deux tomes, j'ai trouvé que c’était une véritable réussite. En effet, à travers la narration de deux histoires se déroulant en parallèle à deux époques différentes (une histoire se déroulant au Moyen-Age à la période de l’Inquisition et une seconde dans le futur), on est plongé dans une intrigue étonnante mélangeant à la fois des aspects politiques et religieux. Le suspense est présent tout au long de l’histoire. Les personnages sont intrigants et complexes. Bref, un scénario fouillé et qui, malgré qu’il soit quelque peu compliqué, se tient très bien. Outre cet aspect, le graphisme est somptueux. Sala excelle à nouveau dans son art. Tant les décors spatiaux que moyenâgeux sont grandioses. En somme, cette BD ravira tous les amateurs d’histoires étranges et fantastiques.
Watchmen
Bon, commençons par les points forts de cette série : - un scénario en béton, - une psychologie des personnages très affinée, - une bonne dose d'action et de suspense. Assurément une des toutes meilleures bds de super héros qu'il m'ait été donnée de lire. Mais bon : - Pourquoi s'évertuer à raconter l'histoire de super héros, la ou de simples humains feraient très bien l'affaire ? - Alan Moore choisit quand il veut un dessinateur et un coloriste digne de ce nom. - le tout a quand même (mal) vieilli. Malgré tout, ça vaut quand même un bon 4/5 et ce serait dommage de passer à côté.