La Mélodie de Jenny :
Ce tome comprend trois histoires qui ont pour cadre la seconde guerre mondiale ou les années qui la précédaient. Ces histoires sont relativement sérieuses et franchement de bonne qualité.
- La première porte sur deux jeunes frères à la fin de la seconde guerre mondiale, l'un as de l'aviation japonaise et l'autre, plus jeune, qui vient de devenir pilote d'avion pour découvrir que son escadre va devenir une escadre kamikaze. L'histoire est forte, plutôt bien racontée et au final assez bonne.
- La seconde se passe à la même période mais dans la campagne Japonaise : une bande d'enfants s'évade d'une école de campagne où ils ont été évacués par crainte de bombardements sur Tokyo, leur ville d'origine, mais où ils sont maltraités. Tandis que ces enfants tentent de revenir à Tokyo par leurs propres moyens, ils rencontrent un fugitif qui se révèle être un américain marié à une Japonaise qui cherche à revoir sa femme et sa fille. Une histoire originale, forte et assez touchante.
- La dernière histoire se passe en 1935 et raconte l'histoire d'un champion de base-ball japonais qui vient jouer aux USA et qui découvre à la fois la fascination que peut exercer le Rêve Américain et en même temps la haine que les Américains avaient à l'époque pour les Japonais suite à la tentative Japonaise d'envahir la Chine en 1931. Une histoire très originale, très intéressante, forte et bien foutue.
En résumé, ce manga vaut vraiment la lecture et je vous le conseille.
Le Cadeau de l'ange :
Ce manga fait un peu office de "Pêchés de Jeunesse" pour Tsukasa Hojo. On y retrouve en effet des petites nouvelles en BD datant des débuts de celui qui allait ensuite devenir célèbre pour sa série City Hunter.
Les 5 nouvelles de ce tome ne sont pas d'un très bon niveau mais sont relativement sympathiques.
On y retrouve :
- pour commencer un petit conte mêlant fantastique et romantique (mignon sans plus)
- suivi de la première BD professionnelle de Hojo mêlant romance et affrontements moraux entre une bande de jeunes japonais traditionnalistes et une bande de japonaises catholiques modernes (franchement moyenne cette histoire là, presque amateur)
- un conte romantique dont l'héroïne est une femme qui se transforme en chat toutes les nuit à minuit (mignon mais un peu cucul-la-praline)
- les 2 premières aventures de City Hunter quand celui-ci n'était pas encore un personnage bien défini et quand l'humour n'était pas au même niveau que dans la série définitive (sympa mais pas transcendant)
En résumé, ce tome est tout juste pas mal.
Alors qu'Albin Michel devenait un éditeur auquel on ne prêtait plus guère attention (sauf rayon humour), il nous présente coup sur coup d'excellents ouvrages de genre fantastique, de loin meilleurs que d'autres collections qui se targuent de vouloir créer des insomnies. Après Ne touchez à rien, brillant et nouveau Bézian, voici "L'épicurien" qui inaugure la série "Les quartiers de l'étrange".
Le récit se déroule à L'Epicurien, lieu de plaisirs de la chair avec son restaurant, et de plaisirs du bas-ventre aux étages. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit nullement ici d'un bouquin de cul. Et le peu de scènes explicites auxquelles on a droit relèvent davantage du cauchemar que du fantasme.
Des prostituées superstitieuses colportent l'étrange rumeur que leur patronne serait centenaire, qu'elle porterait un foetus maléfique en elle... et qu'elle pourrait même être à l'origine de meurtres. Tout cela semble un peu trop gros aux yeux de Guillaume, voyageur de passage ayant trouvé un emploi d'aide cuisinier dans le restaurant. Cependant, après plusieurs événements survenant dans l'établissement, l'angoisse et le doute le gagnent... et nous gagnent aussi.
L'histoire nous change quelque peu de ce qu'on a pu lire d'habitude en BD et il reste à espérer que la fin dans le volume suivant soit à la hauteur. Le dessin est spécial et demande un temps d'adaptation. Après il en met plein la vue. Je n'avais plus vu des couloirs aussi inquiétants depuis le "Shining" de Kubrick !!!
Alors Lincoln, c'est le pauv' type aigri dès l'adolescence. Il me plait.
Non seulement le cynisme est bien dosé dans cette série, mais les personnages sont bien traduits. Les dessins nettement caricaturés vont droit à l'essentiel et sont couplés à des textes assez glauques. Le tome 1 n'est pas fantastique, par contre le 2 et enfin le 3 m'ont bien fait marrer (quand vous lirez dans playground (t3), "On t'as pas suivi", ... , "si...", vous comprendrez pourquoi)
Franchement, cette bd paye pas de mine et pourtant elle est un peu plus subtile que l'on pourrait le croire (cf. Dieu).
Avec Okko, Delcourt nous propose, une fois de plus, une série qui ne manque pas d'originalité. Et c'est donc avec beaucoup de joie que j'ai découvert cet univers d'héroic-fantasy aux parfums d'Asie.
Le scénario est très efficace. Dès le départ, l'auteur met en place le contexte du récit avec beaucoup de minutie. Ce qui nous aide à mieux nous familiariser avec les termes liés à l'histoire. En résumé, nous faisont, ici, connaissance avec une équipe de chasseurs de fantômes qui parcourent le pays à la recherche de faits surnaturels.
Les quatres personnages principaux ont une sacré personnalité. Ce tome 1 nous donne déjà le ton général de la série c'est-à-dire de l'action, de l'humour et du fantastique. Un cocktail qui a déjà fait ses preuves et qui, une fois de plus, nous fera voyager aux confints de l'imaginaire.
Le dessin de Hub est tout à fait réussi. Le dessinateur maîtrise très bien son coup de crayon. Un graphisme tout en finesse et qui me fait parfois penser à celui de Thierry Gioux ("Hauteville House").
Je pense que Hub s'est très bien documenté sur le monde asiatique. On remarque cela à certains détails qui ne manquent pas de précision.
Avec cet album, la collection Terres de Légende s'étoffe d'une nouvelle série qui, je pense, ne passera pas inaperçue.
C'est à suivre sans hésitation !
Dans l'ensemble une très bonne BD, de très beaux décors magnifiquement coloriés...
Une qualité de papier irréprochable (et pour les amateurs de livres et de BD je pense que ça a son importance)... Un scénario prenant, l'idée de développer les aventures d'un méchant est intéressante, d'autant plus que dès le début le lecteur est mis au parfum de la cruauté de Camilo... Le seul défaut : ça va trop vite !!!!
J'aurais déjà envie de dévorer le numéro deux pour comprendre la dernière planche...
F.Compo est un manga sympa à lire.
Il part sur une idée très originale et bénéficie d'un dessin que je trouve excellent. J'apprécie grandement l'intelligence avec laquelle le sujet est traité, et la même intelligence avec laquelle les personnages réagissent aux différentes situations auxquelles ils sont mis en présence. Il n'y a pas d'humour grand guignolesque, ou alors quand il y en a il passe très bien. Les personnages sont attachants pour la plupart. Et chaque petite histoire se lit avec plaisir.
L'ennui, c'est que comme pour tellement de séries à nombreux tomes, on retrouve au bout de quelques albums les mêmes trames d'histoire qui se répêtent.
Il y a en gros trois types d'histoires à mes yeux :
- celles portant sur la nouvelle famille de Masahiko et son entourage propre (notamment la romance avec Yoko) et ce sont ces histoires là que je préfère
- celles portant sur le club de cinéma que je trouve assez lourdingues
- celles portant sur le yakusa que je n'aime pas trop non plus
Heureusement, c'est le premier type d'histoire qu'on trouve le plus souvent dans la série.
Au sujet de l'humour, une fois rentré dans l'histoire, j'ai commencé à trouver certaines situations vraiment cocasses et quelques fois, j'étais vraiment éclaté de rire. Mais l'humour se tasse un peu au fil des tomes tandis que sont plus présentes les histoires de romances ou de conflits familiaux (entre le Yakusa et Kaoru par exemple). A ce moment là, je suis resté bien accroché grâce à la romance avec Yoko et la relation avec Shion, mais le reste des histoires "sérieuses" m'intéresse moins.
Ceci étant dit, c'est un manga franchement sympa que je conseille à la lecture comme à l'achat.
Amateur d'humour fin, délicat, subtil, léger, tu n'ouvriras jamais cet album sous peine de mourir d'une crise de démence.
Captain Biceps est un concentré d'humour idiot, stupide, débile, scato, puéril.
Et c'est bon !
A approcher en connaissance de cause, donc.
Moi j'adore (surtout EcoloMan)...
J'ai eu peur en voyant qu'un 2e tome était sorti, parce que je pensais que le 1er tome avait fait le tour du sujet, et pourtant les auteurs évitent *subtilement* les redites.
Bref, j'ai sauté dessus et j'en redemande.
Quelle étrange série qu'Adam Sarlech !
Le dessin torturé de Bézian, que certains auront peut-être découvert dans son dernier opus Ne touchez à rien, fait merveille et rend une ambiance malsaine, fantastique où la folie semble avoir atteint chaque personnage, en parfaite adéquation avec les scénarii, qui sont de haute volée : on a un peu l'impression d'avoir laissé un peu de sa santé mentale à la fin de chaque tome. ^__^
Comme mentionné par Teo, le premier tome commence bien mais laisse sur sa fin. Il est franchement dispensable. En revanche, les tomes 2 et 3 (qui peuvent se lire indépendamment, même si un fil relie les trois tomes) sont d'extraordinaires morceaux d'ambiance et de suspense, avec une maîtrise graphique et narrative très personnelle et redoutablement efficace.
De la très grande BD, à mon avis trop méconnue.
Une nouvelle série prometteuse à découvrir d'urgence !
Olivier Jouvray part sur une nouvelle aventure plutôt sombre. L'auteur de Lincoln pose les bases d'une histoire au ton décalé. Jean-Jacques Sanchez nous offre un dessin frais et raffiné qui se marie à merveille aux ambiances colorées et crépusculaires d'Artno.
Jouvray ménage si bien ses effets qu'on reste un peu sur sa faim au terme de sa lecture. La suite n'en est que plus attendue...
Osamu Tezuka qui est un auteur que je découvre petit à petit depuis peu, est vraiment surprenant et original.
Dans cette série en trois volumes on suit le parcours d'un tueur froid et machiavélique, étranger à toutes formes de compassion celui ci commet divers crimes et délits abominables.
On sent à la lecture la folie qui gagne les personnages qui lui sont liés, c'est raconté de façon admirable. Pour exemple, le prêtre qui sombre dans une spirale infernale et qui n'a pas de solution pour s'extirper de cette situation où ses actes l'ont conduit. Le côté ambigu de ce personnage est décrit de façon extraordinaire.
Ne parlons même pas du personnage principal, difficile à cerner à la lecture du premier volume, il peut paraître basique à la lecture de ce seul tome. Il n'en est rien! La suite apporte un éclairage nouveau et la série en entier vaut vraiment la lecture!
Les dessins c'est du "Tezuka's" pur, et c'est tant mieux, c'est très dynamique.
Vu le prix de la série, la richesse développée en seulement trois tomes et la qualité globale de l'oeuvre c'est dommage de passer à côté de MW.
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Tsukasa Hojo - Histoires courtes (Les Trésors de Tsukasa Hojo / Tsukasa Hojo Recueil)
La Mélodie de Jenny :
Ce tome comprend trois histoires qui ont pour cadre la seconde guerre mondiale ou les années qui la précédaient. Ces histoires sont relativement sérieuses et franchement de bonne qualité.
- La première porte sur deux jeunes frères à la fin de la seconde guerre mondiale, l'un as de l'aviation japonaise et l'autre, plus jeune, qui vient de devenir pilote d'avion pour découvrir que son escadre va devenir une escadre kamikaze. L'histoire est forte, plutôt bien racontée et au final assez bonne.
- La seconde se passe à la même période mais dans la campagne Japonaise : une bande d'enfants s'évade d'une école de campagne où ils ont été évacués par crainte de bombardements sur Tokyo, leur ville d'origine, mais où ils sont maltraités. Tandis que ces enfants tentent de revenir à Tokyo par leurs propres moyens, ils rencontrent un fugitif qui se révèle être un américain marié à une Japonaise qui cherche à revoir sa femme et sa fille. Une histoire originale, forte et assez touchante.
- La dernière histoire se passe en 1935 et raconte l'histoire d'un champion de base-ball japonais qui vient jouer aux USA et qui découvre à la fois la fascination que peut exercer le Rêve Américain et en même temps la haine que les Américains avaient à l'époque pour les Japonais suite à la tentative Japonaise d'envahir la Chine en 1931. Une histoire très originale, très intéressante, forte et bien foutue.
En résumé, ce manga vaut vraiment la lecture et je vous le conseille.
Le Cadeau de l'ange :
Ce manga fait un peu office de "Pêchés de Jeunesse" pour Tsukasa Hojo. On y retrouve en effet des petites nouvelles en BD datant des débuts de celui qui allait ensuite devenir célèbre pour sa série City Hunter.
Les 5 nouvelles de ce tome ne sont pas d'un très bon niveau mais sont relativement sympathiques.
On y retrouve :
- pour commencer un petit conte mêlant fantastique et romantique (mignon sans plus)
- suivi de la première BD professionnelle de Hojo mêlant romance et affrontements moraux entre une bande de jeunes japonais traditionnalistes et une bande de japonaises catholiques modernes (franchement moyenne cette histoire là, presque amateur)
- un conte romantique dont l'héroïne est une femme qui se transforme en chat toutes les nuit à minuit (mignon mais un peu cucul-la-praline)
- les 2 premières aventures de City Hunter quand celui-ci n'était pas encore un personnage bien défini et quand l'humour n'était pas au même niveau que dans la série définitive (sympa mais pas transcendant)
En résumé, ce tome est tout juste pas mal.
Les quartiers de l'étrange
Alors qu'Albin Michel devenait un éditeur auquel on ne prêtait plus guère attention (sauf rayon humour), il nous présente coup sur coup d'excellents ouvrages de genre fantastique, de loin meilleurs que d'autres collections qui se targuent de vouloir créer des insomnies. Après Ne touchez à rien, brillant et nouveau Bézian, voici "L'épicurien" qui inaugure la série "Les quartiers de l'étrange". Le récit se déroule à L'Epicurien, lieu de plaisirs de la chair avec son restaurant, et de plaisirs du bas-ventre aux étages. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit nullement ici d'un bouquin de cul. Et le peu de scènes explicites auxquelles on a droit relèvent davantage du cauchemar que du fantasme. Des prostituées superstitieuses colportent l'étrange rumeur que leur patronne serait centenaire, qu'elle porterait un foetus maléfique en elle... et qu'elle pourrait même être à l'origine de meurtres. Tout cela semble un peu trop gros aux yeux de Guillaume, voyageur de passage ayant trouvé un emploi d'aide cuisinier dans le restaurant. Cependant, après plusieurs événements survenant dans l'établissement, l'angoisse et le doute le gagnent... et nous gagnent aussi. L'histoire nous change quelque peu de ce qu'on a pu lire d'habitude en BD et il reste à espérer que la fin dans le volume suivant soit à la hauteur. Le dessin est spécial et demande un temps d'adaptation. Après il en met plein la vue. Je n'avais plus vu des couloirs aussi inquiétants depuis le "Shining" de Kubrick !!!
Lincoln
Alors Lincoln, c'est le pauv' type aigri dès l'adolescence. Il me plait. Non seulement le cynisme est bien dosé dans cette série, mais les personnages sont bien traduits. Les dessins nettement caricaturés vont droit à l'essentiel et sont couplés à des textes assez glauques. Le tome 1 n'est pas fantastique, par contre le 2 et enfin le 3 m'ont bien fait marrer (quand vous lirez dans playground (t3), "On t'as pas suivi", ... , "si...", vous comprendrez pourquoi) Franchement, cette bd paye pas de mine et pourtant elle est un peu plus subtile que l'on pourrait le croire (cf. Dieu).
Okko
Avec Okko, Delcourt nous propose, une fois de plus, une série qui ne manque pas d'originalité. Et c'est donc avec beaucoup de joie que j'ai découvert cet univers d'héroic-fantasy aux parfums d'Asie. Le scénario est très efficace. Dès le départ, l'auteur met en place le contexte du récit avec beaucoup de minutie. Ce qui nous aide à mieux nous familiariser avec les termes liés à l'histoire. En résumé, nous faisont, ici, connaissance avec une équipe de chasseurs de fantômes qui parcourent le pays à la recherche de faits surnaturels. Les quatres personnages principaux ont une sacré personnalité. Ce tome 1 nous donne déjà le ton général de la série c'est-à-dire de l'action, de l'humour et du fantastique. Un cocktail qui a déjà fait ses preuves et qui, une fois de plus, nous fera voyager aux confints de l'imaginaire. Le dessin de Hub est tout à fait réussi. Le dessinateur maîtrise très bien son coup de crayon. Un graphisme tout en finesse et qui me fait parfois penser à celui de Thierry Gioux ("Hauteville House"). Je pense que Hub s'est très bien documenté sur le monde asiatique. On remarque cela à certains détails qui ne manquent pas de précision. Avec cet album, la collection Terres de Légende s'étoffe d'une nouvelle série qui, je pense, ne passera pas inaperçue. C'est à suivre sans hésitation !
Camilo
Dans l'ensemble une très bonne BD, de très beaux décors magnifiquement coloriés... Une qualité de papier irréprochable (et pour les amateurs de livres et de BD je pense que ça a son importance)... Un scénario prenant, l'idée de développer les aventures d'un méchant est intéressante, d'autant plus que dès le début le lecteur est mis au parfum de la cruauté de Camilo... Le seul défaut : ça va trop vite !!!! J'aurais déjà envie de dévorer le numéro deux pour comprendre la dernière planche...
F.Compo
F.Compo est un manga sympa à lire. Il part sur une idée très originale et bénéficie d'un dessin que je trouve excellent. J'apprécie grandement l'intelligence avec laquelle le sujet est traité, et la même intelligence avec laquelle les personnages réagissent aux différentes situations auxquelles ils sont mis en présence. Il n'y a pas d'humour grand guignolesque, ou alors quand il y en a il passe très bien. Les personnages sont attachants pour la plupart. Et chaque petite histoire se lit avec plaisir. L'ennui, c'est que comme pour tellement de séries à nombreux tomes, on retrouve au bout de quelques albums les mêmes trames d'histoire qui se répêtent. Il y a en gros trois types d'histoires à mes yeux : - celles portant sur la nouvelle famille de Masahiko et son entourage propre (notamment la romance avec Yoko) et ce sont ces histoires là que je préfère - celles portant sur le club de cinéma que je trouve assez lourdingues - celles portant sur le yakusa que je n'aime pas trop non plus Heureusement, c'est le premier type d'histoire qu'on trouve le plus souvent dans la série. Au sujet de l'humour, une fois rentré dans l'histoire, j'ai commencé à trouver certaines situations vraiment cocasses et quelques fois, j'étais vraiment éclaté de rire. Mais l'humour se tasse un peu au fil des tomes tandis que sont plus présentes les histoires de romances ou de conflits familiaux (entre le Yakusa et Kaoru par exemple). A ce moment là, je suis resté bien accroché grâce à la romance avec Yoko et la relation avec Shion, mais le reste des histoires "sérieuses" m'intéresse moins. Ceci étant dit, c'est un manga franchement sympa que je conseille à la lecture comme à l'achat.
Captain Biceps
Amateur d'humour fin, délicat, subtil, léger, tu n'ouvriras jamais cet album sous peine de mourir d'une crise de démence. Captain Biceps est un concentré d'humour idiot, stupide, débile, scato, puéril. Et c'est bon ! A approcher en connaissance de cause, donc. Moi j'adore (surtout EcoloMan)... J'ai eu peur en voyant qu'un 2e tome était sorti, parce que je pensais que le 1er tome avait fait le tour du sujet, et pourtant les auteurs évitent *subtilement* les redites. Bref, j'ai sauté dessus et j'en redemande.
Adam Sarlech
Quelle étrange série qu'Adam Sarlech ! Le dessin torturé de Bézian, que certains auront peut-être découvert dans son dernier opus Ne touchez à rien, fait merveille et rend une ambiance malsaine, fantastique où la folie semble avoir atteint chaque personnage, en parfaite adéquation avec les scénarii, qui sont de haute volée : on a un peu l'impression d'avoir laissé un peu de sa santé mentale à la fin de chaque tome. ^__^ Comme mentionné par Teo, le premier tome commence bien mais laisse sur sa fin. Il est franchement dispensable. En revanche, les tomes 2 et 3 (qui peuvent se lire indépendamment, même si un fil relie les trois tomes) sont d'extraordinaires morceaux d'ambiance et de suspense, avec une maîtrise graphique et narrative très personnelle et redoutablement efficace. De la très grande BD, à mon avis trop méconnue.
Camilo
Une nouvelle série prometteuse à découvrir d'urgence ! Olivier Jouvray part sur une nouvelle aventure plutôt sombre. L'auteur de Lincoln pose les bases d'une histoire au ton décalé. Jean-Jacques Sanchez nous offre un dessin frais et raffiné qui se marie à merveille aux ambiances colorées et crépusculaires d'Artno. Jouvray ménage si bien ses effets qu'on reste un peu sur sa faim au terme de sa lecture. La suite n'en est que plus attendue...
MW
Osamu Tezuka qui est un auteur que je découvre petit à petit depuis peu, est vraiment surprenant et original. Dans cette série en trois volumes on suit le parcours d'un tueur froid et machiavélique, étranger à toutes formes de compassion celui ci commet divers crimes et délits abominables. On sent à la lecture la folie qui gagne les personnages qui lui sont liés, c'est raconté de façon admirable. Pour exemple, le prêtre qui sombre dans une spirale infernale et qui n'a pas de solution pour s'extirper de cette situation où ses actes l'ont conduit. Le côté ambigu de ce personnage est décrit de façon extraordinaire. Ne parlons même pas du personnage principal, difficile à cerner à la lecture du premier volume, il peut paraître basique à la lecture de ce seul tome. Il n'en est rien! La suite apporte un éclairage nouveau et la série en entier vaut vraiment la lecture! Les dessins c'est du "Tezuka's" pur, et c'est tant mieux, c'est très dynamique. Vu le prix de la série, la richesse développée en seulement trois tomes et la qualité globale de l'oeuvre c'est dommage de passer à côté de MW.