Impressionnant. Lovecraft restera comme l'un des auteurs les plus influents de la littérature fantastique. Ses écrits sont peuplés de créatures mi-divines, mi-démoniaques. "Dans son antre au-delà des mers, Cthulhu rêvait et attendait", voici une variation de l'un de ses mythes. Curieusement, le reclus de Providence est mort dans le dénuement le plus total, en 1937. Pour moi Lovecraft est une référence, même si ses écrits se répètent.
J'attendais donc beaucoup de cette "biographie". Et force est de constater que cette adaptation d'un scénario pour le cinéma (qui ne verra peut-être jamais le jour sous forme de film) est puissante, même si j'ai un peu de mal avec le dessin de Breccia, un peu trop cradingue à mon goût. Les créatures, en particulier, me semblent un peu bâclées, biffées... Mais peut-être, après tout, convient-il bien au créateur de Shub-Niggurath et de Yog-Sothoth ? En tous les cas, le récit est prenant, très porté sur l'attitude hallucinatoire de HPL, et c'est assez intéressant.
Mais peut-être faut-il être fan pour en saisir toute la portée...
Apres avoir lu le tome 1, il faut le reconnaître : niveau dessin on a rarement vu un style comparable, de même que la mise en espace. Un bordel débordant de couleurs les plus rougeoyantes et les plus vives les unes que les autres, des dessins qui empiètent sur la double page et sur les bordures du bas, pas de doute, Ledroit a clairement voulu mettre en faillite son imprimeur !
Le résultat en est convaincant : des dessins de grande qualité à tendance gothico/vampire, la finesse du trait mélangée à l'anarchie la plus totale, il n'y a pas à dire, ça en jette, ça frime, c'est voyant et ostentatoire, bref, original pour une bd, perso j'adore !
Quant à l'histoire, n'étant qu'au premier tome mon jugement risque d'être limité mais une chose est sure : elle m'a donné envie de lire la suite ! Si le scénario continue sur sa lignée, bref si cette bd parvient à cumuler l'excellence du dessin et de l'histoire, nul doute qu'elle fera partie des bd cultes, si elle ne l'est pas déjà. Mais il est vrai que ce qui sort de l'ordinaire divise, Requiem, de part son style extrême et inhabituel, ne dérogera pas à la règle.
Cette BD est l'une des meilleurs qu'il m’ait été donné de lire ces derniers temps. Prenant le temps de refaire naître le style du journalier, Larcenet nous raconte la vie de Marco en nous faisant part de ses émotions, de ses problèmes, en un mot : de sa vie. Tout le monde se reconnaîtra un moment ou un autre dans cette BD, que ce soit pour ses problèmes de coeurs, familiaux, ses pensées ou ses rigolades avec son frère.
Larcenet à mis la barre haute avec le premier, mais le second opus est tout aussi bien réalisé, encore plus émouvant et pleins de sens... sans toutefois prendre parti. Une BD à acheter, à lire et à offrir !
José Bové est doucement caricaturé dans cette BD, mais finalement ce n’est qu’un thème parmi d’autres, l’histoire tournant essentiellement autour des alter-mondialistes dans leur ensemble.
Et franchement, je me suis bien marré en lisant cette BD. C’est bourré de bons mots (cf les casseurs citoyens, ou les alter-pacifistes), de bonnes idées (genre le T-shirt "Tibet libre" avec l’étiquette made in China) et de gros délires (genre la joke sur les jeunesses socialistes).
Il n’est pas question de politique ici, c’est juste un Gauchiste qui se moque des gauchistes et de leurs excès. Ca reste gentillet hein, on est loin d’une grosse accusation/dénonciation, mais c’est finalement assez juste et je le répète, franchement poilant.
Le dessin ? Mouais, rien à faire dans ce type de BD du moment que ça se lit. Jul n’est peut-être pas le dessinateur de presse que je préfère, mais il ne manque pas de pertinence et d’autodérision.
Un album indispensable pour les gauchistes, et à lire par curiosité pour les autres ;)
Cette bd, je l'attendais assez impatiemment. Depuis que j'ai découvert le travail de Marion Poinsot, je suis une grande admiratrice, ça ne s'explique pas, j'aime ce qu'elle fait. Le don jon de naheulbeuk en mp3, j'adore aussi. J'ai découvert ça il y a quelques temps et depuis, je ne m'en lasse pas. Je trouve ça drôle à souhait, bien fait. Alors quand j'ai su qu'une adaptation en bd allait être faite, j'étais plutôt contente (même s'il y a toujours une petite crainte). Et je dois dire que cette adaptation ne m'a pas déçue ! Faire une adaptation de quelque chose déjà existant n'est jamais chose aisée, j'imagine, d'autant que dans les mp3, les voix tiennent une part importante (d'ailleurs en lisant la bd, j'entendais la façon dont c'est dit dans les épisodes audios ^^)! Et cette bd relève le défi. C'est intelligemment adapté, les dialogues et les situations coulent de source, rien à redire là dessus. En plus, comme c'est bien fait, on regarde ça avec une vision neuve, ça ne sent pas le réchauffé.
Question dessin, c'est plus axé humour que dans "Dread Mac Farlane" (autre série de Marion Poinsot), mais c'est tout aussi excellent, dans un autre style. Les personnages sont super bien faits (je ne pourrai pas les voir autrement, maintenant), le dessin est très dynamique et expressif, bref : je suis fan à 100 % (même si je l'étais déjà avant ). C'est un pur régal.
Les couleurs ne sont pas en reste cela dit. C'est très coloré mine de rien, et ça flash pas mal, sans être déplaisant, au contraire. Les couleurs mettent subtilement en valeur les dessins.
Bref une Bd sympa, divertissante, bien faite, drôle et bien dessinée. Vous l'aurez compris : je suis conquise
Malgré un thème mille fois rebattu et même fort peu original, cette série est une énorme surprise pour moi.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'elle n'était pas encore référencée ici?!?
Un scénario vraiment énorme mêlant pêle-mêle intrigue policière et ésotérisme. Une ambiance très proche du Silence des Agneaux (que j'ai d'ailleurs revu hier!!!:D), un rythme vraiment très soutenu de bout en bout, aucun temps mort, on colle directement à l'action, les informations sont habilement distillées pour nous faire avancer de rebondissement en rebondissement.
La partie policière est en elle-même un grand moment de BD, le tout sous-tendu par une intrigue mystique qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer.
Le tome 1 était une introduction déjà très prometteuse, mais je craignais que le tome deux ne tombe à plat comme trop souvent. Mais bien au contraire il relance les interrogations répondant au goutte à goutte aux questions que l'on se pose tout en gardant une dose d'action fort appréciable. Reste à confirmer avec un tome 3 aussi bien, ce qui ne sera peut-être pas chose facile maintenant que l'enquête semble "résolue". Si le tome 3 confirme mes attentes je pense que cette série vaudra un 5/5 (du moins pour moi).
Les dessins sont très agréables malgré un manque de dynamisme sur certaines planches, dont la couverture du tome 1 qui fait trop tape à l'oeil. Les couleurs sont très agréables et nous plongent bien dans un univers assez sombre et collent bien a la folie du kidnappeur.
Un très très bon moment passé avec cette BD que je ne saurais que conseiller aux amateurs de bon polar et d'ésotérisme.
Vivement la suite !!!
C'est vrai qu'elle est agréable, cette série. Pas du niveau scénaristique, ni graphique, du Roi Cyclope, mais d'une qualité générale indéniable.
Comme à son habitude, Isabelle Dethan élabore des personnages au background détaillé, qui possèdent une psychologie poussée. Ceci ne rend le récit que plus intéressant !
Toutefois, et même si l'idée de suivre des enquêtes au temps des Pharaons soit ingénieuse et originale, je ne suis pas complètement convaincu. J'aurais aimé plus de fantastique, plus de mythologie, tout ce qui fait le mystère de l'Egypte Ancienne et qui m'aurait vraiment plus séduit.
Toutefois, le trait rapide et superbement mis en couleur nous fera oublier ce point qui finalement, n'est pas si dérangeant. La faune, la flore et l'architecture égyptienne se dévoile, comme un voyage : Monuments millénaires, dunes dorées, pygargues à queue blanche... on en prend plein les yeux :)
On suit le déroulement de l'histoire avec intérêt, et c'est bien tout ce qui compte, au final.
Une expérience intéressante...
Edit du 28/07/06 :
Et puis, comme dit Alix, y'a pas mal de nichons à l'air. Je passe donc ma note de 3/5 à 4/5, ce qui est la moindre des choses.
Conseillé par une personne bien avisée, ce one shot a été, entre autre, l’occasion de découvrir le trait fabuleux de Bezian.
Cette histoire, ou plutôt ces multiples histoires, sont une satire sur la cupidité des hommes, satire traitée de manière originale sur un ton doucement ironique. C’est avec un certain amusement qu’on peut constater que le charme suranné de la bâtisse opère de manière bien distincte sur les propriétaires successifs.
La morale de l’histoire ? Simple : ne revenez jamais sur une promesse tenue et surtout "ne touchez à rien" ... sauf à cette bd qui est un petit bijoux à l’atmosphère glauque (mais pas trop) et surréaliste! :)
Superbe diptyque ! Et dire que j’ai attendu la sortie du deuxième tome (et même un peu plus longtemps encore) pour entamer sa lecture.
Dès les premières pages, on est porté par la beauté des planches où les décors de "cartes postales" des calanques resplendissent sous le soleil de l’Italie. Malgré le cadre idyllique, la vie en ce début de siècle n’est pas facile, surtout lorsqu’on est étranger. L’histoire commence doucement, simplement, banalement même. Mais bien vite, le récit se focalise autour du mystère planant sur ces enfants "destinés à se rencontrer". La cadence insufflée au premier volume fait preuve de peu de célérité. Toutefois, ce tempo lent retranscrit idéalement le rythme de vie de ces populations méditerranéennes, bien loin du stress des grandes villes.
Le deuxième volume nous amène 20 ans après dans la jungle du Costa Rica (autres décors, tout aussi réussi) où les trois amis d’enfance se retrouvent autour de Lisa. Le côté fantastique du récit, suggéré dans le tome 1, s’étoffe dans ce second tome pour aboutir à un dénouement qui manque d’originalité certes, mais qui me suffit amplement. A ce titre, les dernières pages sont vraiment très réussies et ponctuent cette histoire de manière touchante (et un peu mélancolique aussi).
Côté dessin, tout le potentiel d’Olivier Pont, palpable déjà dans "Kucek", est ici confirmé et révélé au grand jour. La fluidité de son trait et la précision de l’encrage force mon admiration. De plus, la mise en couleur n’est pas en reste, l’ensemble rendant les planches très lumineuses et agréables à l’oeil.
Bref, c’est une bd qui m’a énormément plue, tant au niveau de la narration que du graphisme.
Je me suis surpris à sourire et presque glousser du grotesque des situations dans lesquelles se met le pauvre Jérémie, le pire c’est que la tronche du gars me rappelle un pote de classe au bahut, Jérémy, près de Gentilly justement (cf : l’histoire). Je ne m’attendais à rien sauf à avoir une belle surprise. Et bien oui. Ce récit m’a redonné le sourire en quelques pages.
« Les jolis pieds de Florence » c’est une histoire de libido, de vie parisienne, de jeunes salariés c’est très contemporain et ça touche dans le mille. Le dessin simple correspond à la légèreté du scénar. Burlesque et facétieux, émouvant et léger, je suis preneur.
Vivement conseillé pour ½ heure de jovialité.
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Lovecraft (Breccia)
Impressionnant. Lovecraft restera comme l'un des auteurs les plus influents de la littérature fantastique. Ses écrits sont peuplés de créatures mi-divines, mi-démoniaques. "Dans son antre au-delà des mers, Cthulhu rêvait et attendait", voici une variation de l'un de ses mythes. Curieusement, le reclus de Providence est mort dans le dénuement le plus total, en 1937. Pour moi Lovecraft est une référence, même si ses écrits se répètent. J'attendais donc beaucoup de cette "biographie". Et force est de constater que cette adaptation d'un scénario pour le cinéma (qui ne verra peut-être jamais le jour sous forme de film) est puissante, même si j'ai un peu de mal avec le dessin de Breccia, un peu trop cradingue à mon goût. Les créatures, en particulier, me semblent un peu bâclées, biffées... Mais peut-être, après tout, convient-il bien au créateur de Shub-Niggurath et de Yog-Sothoth ? En tous les cas, le récit est prenant, très porté sur l'attitude hallucinatoire de HPL, et c'est assez intéressant. Mais peut-être faut-il être fan pour en saisir toute la portée...
Requiem - Chevalier Vampire
Apres avoir lu le tome 1, il faut le reconnaître : niveau dessin on a rarement vu un style comparable, de même que la mise en espace. Un bordel débordant de couleurs les plus rougeoyantes et les plus vives les unes que les autres, des dessins qui empiètent sur la double page et sur les bordures du bas, pas de doute, Ledroit a clairement voulu mettre en faillite son imprimeur ! Le résultat en est convaincant : des dessins de grande qualité à tendance gothico/vampire, la finesse du trait mélangée à l'anarchie la plus totale, il n'y a pas à dire, ça en jette, ça frime, c'est voyant et ostentatoire, bref, original pour une bd, perso j'adore ! Quant à l'histoire, n'étant qu'au premier tome mon jugement risque d'être limité mais une chose est sure : elle m'a donné envie de lire la suite ! Si le scénario continue sur sa lignée, bref si cette bd parvient à cumuler l'excellence du dessin et de l'histoire, nul doute qu'elle fera partie des bd cultes, si elle ne l'est pas déjà. Mais il est vrai que ce qui sort de l'ordinaire divise, Requiem, de part son style extrême et inhabituel, ne dérogera pas à la règle.
Le combat ordinaire
Cette BD est l'une des meilleurs qu'il m’ait été donné de lire ces derniers temps. Prenant le temps de refaire naître le style du journalier, Larcenet nous raconte la vie de Marco en nous faisant part de ses émotions, de ses problèmes, en un mot : de sa vie. Tout le monde se reconnaîtra un moment ou un autre dans cette BD, que ce soit pour ses problèmes de coeurs, familiaux, ses pensées ou ses rigolades avec son frère. Larcenet à mis la barre haute avec le premier, mais le second opus est tout aussi bien réalisé, encore plus émouvant et pleins de sens... sans toutefois prendre parti. Une BD à acheter, à lire et à offrir !
Il faut tuer José Bové
José Bové est doucement caricaturé dans cette BD, mais finalement ce n’est qu’un thème parmi d’autres, l’histoire tournant essentiellement autour des alter-mondialistes dans leur ensemble. Et franchement, je me suis bien marré en lisant cette BD. C’est bourré de bons mots (cf les casseurs citoyens, ou les alter-pacifistes), de bonnes idées (genre le T-shirt "Tibet libre" avec l’étiquette made in China) et de gros délires (genre la joke sur les jeunesses socialistes). Il n’est pas question de politique ici, c’est juste un Gauchiste qui se moque des gauchistes et de leurs excès. Ca reste gentillet hein, on est loin d’une grosse accusation/dénonciation, mais c’est finalement assez juste et je le répète, franchement poilant. Le dessin ? Mouais, rien à faire dans ce type de BD du moment que ça se lit. Jul n’est peut-être pas le dessinateur de presse que je préfère, mais il ne manque pas de pertinence et d’autodérision. Un album indispensable pour les gauchistes, et à lire par curiosité pour les autres ;)
Le Donjon de Naheulbeuk
Cette bd, je l'attendais assez impatiemment. Depuis que j'ai découvert le travail de Marion Poinsot, je suis une grande admiratrice, ça ne s'explique pas, j'aime ce qu'elle fait. Le don jon de naheulbeuk en mp3, j'adore aussi. J'ai découvert ça il y a quelques temps et depuis, je ne m'en lasse pas. Je trouve ça drôle à souhait, bien fait. Alors quand j'ai su qu'une adaptation en bd allait être faite, j'étais plutôt contente (même s'il y a toujours une petite crainte). Et je dois dire que cette adaptation ne m'a pas déçue ! Faire une adaptation de quelque chose déjà existant n'est jamais chose aisée, j'imagine, d'autant que dans les mp3, les voix tiennent une part importante (d'ailleurs en lisant la bd, j'entendais la façon dont c'est dit dans les épisodes audios ^^)! Et cette bd relève le défi. C'est intelligemment adapté, les dialogues et les situations coulent de source, rien à redire là dessus. En plus, comme c'est bien fait, on regarde ça avec une vision neuve, ça ne sent pas le réchauffé. Question dessin, c'est plus axé humour que dans "Dread Mac Farlane" (autre série de Marion Poinsot), mais c'est tout aussi excellent, dans un autre style. Les personnages sont super bien faits (je ne pourrai pas les voir autrement, maintenant), le dessin est très dynamique et expressif, bref : je suis fan à 100 % (même si je l'étais déjà avant ). C'est un pur régal. Les couleurs ne sont pas en reste cela dit. C'est très coloré mine de rien, et ça flash pas mal, sans être déplaisant, au contraire. Les couleurs mettent subtilement en valeur les dessins. Bref une Bd sympa, divertissante, bien faite, drôle et bien dessinée. Vous l'aurez compris : je suis conquise
L'Armée des Anges (Dominion)
Malgré un thème mille fois rebattu et même fort peu original, cette série est une énorme surprise pour moi. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'elle n'était pas encore référencée ici?!? Un scénario vraiment énorme mêlant pêle-mêle intrigue policière et ésotérisme. Une ambiance très proche du Silence des Agneaux (que j'ai d'ailleurs revu hier!!!:D), un rythme vraiment très soutenu de bout en bout, aucun temps mort, on colle directement à l'action, les informations sont habilement distillées pour nous faire avancer de rebondissement en rebondissement. La partie policière est en elle-même un grand moment de BD, le tout sous-tendu par une intrigue mystique qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer. Le tome 1 était une introduction déjà très prometteuse, mais je craignais que le tome deux ne tombe à plat comme trop souvent. Mais bien au contraire il relance les interrogations répondant au goutte à goutte aux questions que l'on se pose tout en gardant une dose d'action fort appréciable. Reste à confirmer avec un tome 3 aussi bien, ce qui ne sera peut-être pas chose facile maintenant que l'enquête semble "résolue". Si le tome 3 confirme mes attentes je pense que cette série vaudra un 5/5 (du moins pour moi). Les dessins sont très agréables malgré un manque de dynamisme sur certaines planches, dont la couverture du tome 1 qui fait trop tape à l'oeil. Les couleurs sont très agréables et nous plongent bien dans un univers assez sombre et collent bien a la folie du kidnappeur. Un très très bon moment passé avec cette BD que je ne saurais que conseiller aux amateurs de bon polar et d'ésotérisme. Vivement la suite !!!
Sur les Terres d'Horus
C'est vrai qu'elle est agréable, cette série. Pas du niveau scénaristique, ni graphique, du Roi Cyclope, mais d'une qualité générale indéniable. Comme à son habitude, Isabelle Dethan élabore des personnages au background détaillé, qui possèdent une psychologie poussée. Ceci ne rend le récit que plus intéressant ! Toutefois, et même si l'idée de suivre des enquêtes au temps des Pharaons soit ingénieuse et originale, je ne suis pas complètement convaincu. J'aurais aimé plus de fantastique, plus de mythologie, tout ce qui fait le mystère de l'Egypte Ancienne et qui m'aurait vraiment plus séduit. Toutefois, le trait rapide et superbement mis en couleur nous fera oublier ce point qui finalement, n'est pas si dérangeant. La faune, la flore et l'architecture égyptienne se dévoile, comme un voyage : Monuments millénaires, dunes dorées, pygargues à queue blanche... on en prend plein les yeux :) On suit le déroulement de l'histoire avec intérêt, et c'est bien tout ce qui compte, au final. Une expérience intéressante... Edit du 28/07/06 : Et puis, comme dit Alix, y'a pas mal de nichons à l'air. Je passe donc ma note de 3/5 à 4/5, ce qui est la moindre des choses.
Ne touchez à rien
Conseillé par une personne bien avisée, ce one shot a été, entre autre, l’occasion de découvrir le trait fabuleux de Bezian. Cette histoire, ou plutôt ces multiples histoires, sont une satire sur la cupidité des hommes, satire traitée de manière originale sur un ton doucement ironique. C’est avec un certain amusement qu’on peut constater que le charme suranné de la bâtisse opère de manière bien distincte sur les propriétaires successifs. La morale de l’histoire ? Simple : ne revenez jamais sur une promesse tenue et surtout "ne touchez à rien" ... sauf à cette bd qui est un petit bijoux à l’atmosphère glauque (mais pas trop) et surréaliste! :)
Où le regard ne porte pas...
Superbe diptyque ! Et dire que j’ai attendu la sortie du deuxième tome (et même un peu plus longtemps encore) pour entamer sa lecture. Dès les premières pages, on est porté par la beauté des planches où les décors de "cartes postales" des calanques resplendissent sous le soleil de l’Italie. Malgré le cadre idyllique, la vie en ce début de siècle n’est pas facile, surtout lorsqu’on est étranger. L’histoire commence doucement, simplement, banalement même. Mais bien vite, le récit se focalise autour du mystère planant sur ces enfants "destinés à se rencontrer". La cadence insufflée au premier volume fait preuve de peu de célérité. Toutefois, ce tempo lent retranscrit idéalement le rythme de vie de ces populations méditerranéennes, bien loin du stress des grandes villes. Le deuxième volume nous amène 20 ans après dans la jungle du Costa Rica (autres décors, tout aussi réussi) où les trois amis d’enfance se retrouvent autour de Lisa. Le côté fantastique du récit, suggéré dans le tome 1, s’étoffe dans ce second tome pour aboutir à un dénouement qui manque d’originalité certes, mais qui me suffit amplement. A ce titre, les dernières pages sont vraiment très réussies et ponctuent cette histoire de manière touchante (et un peu mélancolique aussi). Côté dessin, tout le potentiel d’Olivier Pont, palpable déjà dans "Kucek", est ici confirmé et révélé au grand jour. La fluidité de son trait et la précision de l’encrage force mon admiration. De plus, la mise en couleur n’est pas en reste, l’ensemble rendant les planches très lumineuses et agréables à l’oeil. Bref, c’est une bd qui m’a énormément plue, tant au niveau de la narration que du graphisme.
Les pauvres aventures de Jérémie
Je me suis surpris à sourire et presque glousser du grotesque des situations dans lesquelles se met le pauvre Jérémie, le pire c’est que la tronche du gars me rappelle un pote de classe au bahut, Jérémy, près de Gentilly justement (cf : l’histoire). Je ne m’attendais à rien sauf à avoir une belle surprise. Et bien oui. Ce récit m’a redonné le sourire en quelques pages. « Les jolis pieds de Florence » c’est une histoire de libido, de vie parisienne, de jeunes salariés c’est très contemporain et ça touche dans le mille. Le dessin simple correspond à la légèreté du scénar. Burlesque et facétieux, émouvant et léger, je suis preneur. Vivement conseillé pour ½ heure de jovialité.