Cet album reprend les premières histoires courtes en forme de nouvelles parues dans 'Optic Nerve' et révélatrices d'une évolution fulgurante de l'art d'Adrian Tomine.
Moins abouti sans doute que Blonde Platine, cet album explore néanmoins de manière intéressante, un peu à la manière de Daniel Clowes, les mécanismes complexes des relations sociales problématiques, et les ressorts des amours adolescentes tourmentées.
C'est une bd que l'on adore ou que l'on déteste, je ne pense pas que la demi-mesure existe pour ce livre. J'ai évidemment adoré cette bd, pleine de retenue et d'émotion. Les premières pages peuvent a priori paraître rebutantes mais il faut persévérer.
Une relation père-fils biaisée par la mort de la mère, est admirablement décrite par l'auteur. L'image du masque (celui du lion) que revêt le héros pour se protéger de la réalité est très bien trouvée : d'ailleurs, le père lui demandera de l'enlever pour affronter l'impossible. Le dessin et le thème ne sont pas loin de nous rappeler l'étrange et pathétique Jimmy Corrigan de Chris Ware. C'est un livre fort, très fort (comment ne pas être bouleversé quand Thomas, le gamin, vient rejoindre son père dans son lit, avant le départ...). La maladie, la mort, le remord, l'absence et la déchéance y sont traités avec délicatesse et intelligence.
Les dessins sont sobres, les décors inexistants, l'histoire poignante, mais je vous jure que c'est un petit chef-d'oeuvre, plein de tendresse, avec une histoire dans l'histoire puisque c'est le protagoniste principal, Thomas Tennant, qui préface la bd.
Superbe album, sur un sujet difficile, qui évite l'écueil du pathos et nous restitue le désarroi d'un petit garçon, caché derrière son masque de lion, aux prises avec la pire des réalités, et l'insupportable douleur de son père. S'appuyant sur des dessins abstraits et froids, Hornschemeier nous livre ici une oeuvre magistrale, toute en pudeur et d'une grande dignité.
"Les Feux d’Askell", de l’heroic fantasy où le charme de l’héroïne vous laissera pantois.
Arleston nous dépeint un univers aquatique où l’homme vit sur des archipels et se déplace d’île en île par bateau. Et c’est dans ce monde, qu’une danseuse exotique, accompagné d’un guerrier, d’un voleur, d’un troubadour et son valet, vivent des aventures mêlant humour, violence et érotisme (sans non plus tomber dans le graveleux et l’horreur). Le scénar est vraiment bien écrit, pour moi, c’est passé comme une lettre à la poste, j’ai tout lu d’une traite sans me forcer.
Le dessin en couleurs directes de Mourier est tout bonnement magnifique. La mer est d’un bleu de toute beauté, les bateaux sont admirablement réalistes, et Cybill… Ah Cybilllllll !!!... :8... Ses formes sont tellement avenantes quelles font passer toutes les pins up de Playboy pour de vulgaire faire valoir. De plus le dessin ne cesse de s’améliorer au fil des trois tomes parus.
Acheter les tomes 1 et 2 qui forment un cycle complet. Pour le 3 faites comme bon vous semble mais sachez que certains attendent une "pseudo hypothétique" suite depuis des lustres.
J'ai découvert Baru il y a peu, c'est le deuxième album que je lis du bonhomme et je ne suis pas déçu.
Son style graphique, sec et pêchu est extraordinaire, les cadrages sont parfaits, rien que pour cela, l'album mérite d'être lu.
En ce qui concerne les histoires, elles sont toutes intéressantes indépendemment, le lien qui se met tranquillement en place entre elles à la fin, se fait de façon simple et donne un intérêt supplémentaire à la lecture.
Les codes graphiques et narratifs sont sensiblement différents, selon que l'on suive l'homme ou la femme et mine de rien, c'est un détail plaisant de plus.
Au final un bon album où les situations dramatiques et parfois cocasses s'enchaînent avec brio. C'est franchement bien, c'est à lire.
Très belle adaptation du roman de Paul Auster, Cité de Verre est simplement mais superbement mis en images par Mazzuchelli. Le scénario est tiré au cordeau. Le dédoublement de la personnalité du héros, dans une cité labyrinthique (New York) et cauchemardesque, donne au final au lecteur une impression envoûtante.
A lire sans hésiter.
Il faut beaucoup de talent pour intéresser un lecteur avec des sujets comme la médiocrité ou l'ennui. Clowes y réussit à merveille. Je me suis toujours demandé comment cet auteur s'y prenait pour y parvenir à chaque fois. Peut-être ses livres sont-ils le miroir de nos (mes ?) propres faiblesses ? Mais sans chercher une réponse psy ou métaphysique, Daniel Clowes possède un véritable et immense talent, tout simplement.
Très belle fable, brillante d'originalité.
J'ai découvert cette BD par hasard et j'ai tout de suite été séduit par le dessin.
Quant au scénario, c'est un vrai petit bijou : on sent une intensité dramatique qui se fait ressentir avec de plus en plus d'acuité au fur et à mesure que se déroule l'histoire.
Attention quand même, c'est pas vraiment du polar, c'est plus du loufoque.
Cette série est vraiment remarquable.
L'univers de l'auteur qui confine au surréalisme, à la science-fiction et à l'insolite nous apporte un véritable plaisir de lecture, toujours renouvelé.
Marc-Antoine Mathieu est vraiment pour moi un auteur jubilatoire.
Chapeau bas, Messieurs, c'est un génie !
Bon.
J'ai adoré cette Bd.
Difficile de dire pourquoi, mais j'ai été transporté en plein rêve, dans le grand calme.
A recommander particulièrement aux grands nerveux qui sont restés des gosses.
D'ailleurs quand je tombe dessus dans ma bdthèque je ne peux m'empêcher de m'y arrêter un instant.
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Cet album reprend les premières histoires courtes en forme de nouvelles parues dans 'Optic Nerve' et révélatrices d'une évolution fulgurante de l'art d'Adrian Tomine. Moins abouti sans doute que Blonde Platine, cet album explore néanmoins de manière intéressante, un peu à la manière de Daniel Clowes, les mécanismes complexes des relations sociales problématiques, et les ressorts des amours adolescentes tourmentées.
Adieu, maman
C'est une bd que l'on adore ou que l'on déteste, je ne pense pas que la demi-mesure existe pour ce livre. J'ai évidemment adoré cette bd, pleine de retenue et d'émotion. Les premières pages peuvent a priori paraître rebutantes mais il faut persévérer. Une relation père-fils biaisée par la mort de la mère, est admirablement décrite par l'auteur. L'image du masque (celui du lion) que revêt le héros pour se protéger de la réalité est très bien trouvée : d'ailleurs, le père lui demandera de l'enlever pour affronter l'impossible. Le dessin et le thème ne sont pas loin de nous rappeler l'étrange et pathétique Jimmy Corrigan de Chris Ware. C'est un livre fort, très fort (comment ne pas être bouleversé quand Thomas, le gamin, vient rejoindre son père dans son lit, avant le départ...). La maladie, la mort, le remord, l'absence et la déchéance y sont traités avec délicatesse et intelligence. Les dessins sont sobres, les décors inexistants, l'histoire poignante, mais je vous jure que c'est un petit chef-d'oeuvre, plein de tendresse, avec une histoire dans l'histoire puisque c'est le protagoniste principal, Thomas Tennant, qui préface la bd.
Adieu, maman
Superbe album, sur un sujet difficile, qui évite l'écueil du pathos et nous restitue le désarroi d'un petit garçon, caché derrière son masque de lion, aux prises avec la pire des réalités, et l'insupportable douleur de son père. S'appuyant sur des dessins abstraits et froids, Hornschemeier nous livre ici une oeuvre magistrale, toute en pudeur et d'une grande dignité.
Les Feux d'Askell
"Les Feux d’Askell", de l’heroic fantasy où le charme de l’héroïne vous laissera pantois. Arleston nous dépeint un univers aquatique où l’homme vit sur des archipels et se déplace d’île en île par bateau. Et c’est dans ce monde, qu’une danseuse exotique, accompagné d’un guerrier, d’un voleur, d’un troubadour et son valet, vivent des aventures mêlant humour, violence et érotisme (sans non plus tomber dans le graveleux et l’horreur). Le scénar est vraiment bien écrit, pour moi, c’est passé comme une lettre à la poste, j’ai tout lu d’une traite sans me forcer. Le dessin en couleurs directes de Mourier est tout bonnement magnifique. La mer est d’un bleu de toute beauté, les bateaux sont admirablement réalistes, et Cybill… Ah Cybilllllll !!!... :8... Ses formes sont tellement avenantes quelles font passer toutes les pins up de Playboy pour de vulgaire faire valoir. De plus le dessin ne cesse de s’améliorer au fil des trois tomes parus. Acheter les tomes 1 et 2 qui forment un cycle complet. Pour le 3 faites comme bon vous semble mais sachez que certains attendent une "pseudo hypothétique" suite depuis des lustres.
Sur la route encore
J'ai découvert Baru il y a peu, c'est le deuxième album que je lis du bonhomme et je ne suis pas déçu. Son style graphique, sec et pêchu est extraordinaire, les cadrages sont parfaits, rien que pour cela, l'album mérite d'être lu. En ce qui concerne les histoires, elles sont toutes intéressantes indépendemment, le lien qui se met tranquillement en place entre elles à la fin, se fait de façon simple et donne un intérêt supplémentaire à la lecture. Les codes graphiques et narratifs sont sensiblement différents, selon que l'on suive l'homme ou la femme et mine de rien, c'est un détail plaisant de plus. Au final un bon album où les situations dramatiques et parfois cocasses s'enchaînent avec brio. C'est franchement bien, c'est à lire.
Cité de verre
Très belle adaptation du roman de Paul Auster, Cité de Verre est simplement mais superbement mis en images par Mazzuchelli. Le scénario est tiré au cordeau. Le dédoublement de la personnalité du héros, dans une cité labyrinthique (New York) et cauchemardesque, donne au final au lecteur une impression envoûtante. A lire sans hésiter.
Ghost World
Il faut beaucoup de talent pour intéresser un lecteur avec des sujets comme la médiocrité ou l'ennui. Clowes y réussit à merveille. Je me suis toujours demandé comment cet auteur s'y prenait pour y parvenir à chaque fois. Peut-être ses livres sont-ils le miroir de nos (mes ?) propres faiblesses ? Mais sans chercher une réponse psy ou métaphysique, Daniel Clowes possède un véritable et immense talent, tout simplement.
Qui a tué l'idiot ?
Très belle fable, brillante d'originalité. J'ai découvert cette BD par hasard et j'ai tout de suite été séduit par le dessin. Quant au scénario, c'est un vrai petit bijou : on sent une intensité dramatique qui se fait ressentir avec de plus en plus d'acuité au fur et à mesure que se déroule l'histoire. Attention quand même, c'est pas vraiment du polar, c'est plus du loufoque.
Julius Corentin Acquefacques
Cette série est vraiment remarquable. L'univers de l'auteur qui confine au surréalisme, à la science-fiction et à l'insolite nous apporte un véritable plaisir de lecture, toujours renouvelé. Marc-Antoine Mathieu est vraiment pour moi un auteur jubilatoire. Chapeau bas, Messieurs, c'est un génie !
L'Autre Monde
Bon. J'ai adoré cette Bd. Difficile de dire pourquoi, mais j'ai été transporté en plein rêve, dans le grand calme. A recommander particulièrement aux grands nerveux qui sont restés des gosses. D'ailleurs quand je tombe dessus dans ma bdthèque je ne peux m'empêcher de m'y arrêter un instant. Admirable, vraiment.