15/20
"Le local" est une très belle chronique qui me fait penser au travail de Baru. Comme son confrère français, l'italien Gipi essaie de capter le quotidien des classes populaires avec un souci du détail qui force l'admiration. Son histoire est simple (trop simple peut-être), mais très vivante. Elle met en avant ce qui fait la réalité d'un groupe de rock composé d'adolescent : un amas de rage accumulée, de rancœurs mal digérées, qui doivent s'exprimer d'une manière ou d'une autre... pour éviter l'asphyxie... la mort sociale.
14/20
C’est le premier album de Flip que je lis et suis enchanté par l’originalité du travail de Navarro. C’est léger, drôle, tendre et amusant, sans être non plus trop moraliste. L’auteur décrit avec une certaine justesse les envies, rêves et aspiration d’un jeune ado. Il est aussi très juste dans le vocabulaire et les expressions utilisées. Alors de deux choses l’une : soit Navarro est en contact fréquent avec des ados, soit il a une très bonne mémoire de sa propre histoire. Il est difficile de ne pas se projeter dans ce gosse et de ne pas se rappeler certaines petites choses de sa propre adolescence à la lecture de cet album.
Un seul regret … D’un point de vue strictement narratif, Navarro est moins doué que Dupuy et Berberian pour imbriquer plusieurs histoires l’une dans l’autre. Dans un album de Monsieur Jean, sous des airs de faussement improvisés, tout est très construit, tout se répond, différentes histoires se mêlent mais elles s’articulent selon une thématique commune, convergent vers un même propos. Ici, le quotidien se disperse en plusieurs histoires et anecdotes qui ne se rejoignent jamais, qui sont juste juxtaposées. C’est pas moins chouette pour autant, mais ça manque un peu de densité sur la longueur d’une centaine de planches (même petites).
J’ai posté cette album a part parce que les deux autres albums de Flip ont non seulement été édités chez d’autres éditeurs, mais aussi parce qu’ils sont déjà présents à part sur le site. Sachez donc qu’il s’agit du troisième album du petit dauphin, héros certes enfant, mais dont les aventures s'adressent à un public très large.
Ces 2 albums sont très rafraîchissants, je trouve, sur la forme et sur le fond. La disproportion des visages n'était peut-être pas nécessaire, mais dans l'ensemble le graphisme est accrocheur et les couleurs et les ambiances très belles. Le premier album ne laissait pas transparaître les surprises du deuxième; un jeu d'apparences trompeuses, les personnages voyageant dans divers mondes pour enrichir leur expérience personnelle, pour se redécouvrir en eux-même. C'est assez profond sans avoir l'air d'y toucher, et ça tranche avec ce qu'on a l'habitude de voir, peut-être à la défaveur de l'oeuvre d'ailleurs. Mais l'histoire a un sens intéressant pour peu qu'on s'y intéresse, il me semble, car c'est un sujet adulte bien raconté, sans prétention et sympathique.
Etonnant album. Bien sûr, une fois passé le cap de l'adaptation fantaisiste à l'américaine de la mythologie nordique, on rentre dans une histoire introspective bien menée. La technique du dessin n'est ni trop chargée ni légère, et on retrouve cette finesse dans les cadrages, ce qui donne un côté vaporeux bienvenu à un récit se passant chez les dieux vikings. Entre frustration, vengeance et rédemption, les sensations sont riches.
Bref un comics audacieux qui se lit avec plaisir et réflexion.
Etrange que cette série soit passée inaperçue... La faute peut-être à des couvertures un peu ratées... En tous les cas, c'est une série qui ressemble, en effet, à Julien Boisvert, dans la mesure où l'on accompagne un jeune homme de bonne famille vers sa maturité, son accomplissement, en passant par une vie aventureuse à souhait. L'aventure, Herbert Livingstone décide d'y consacrer sa vie très jeune, suivant les conseils d'une drôle de conscience, qu'il trouvera sur sa route dans les mers australes...
Encore une fois, c'est l'aventure avec un grand "A" à laquelle nous convie Pierre-Yves Gabrion, et il serait dommage de bouder notre plaisir. Son dessin, qui s'affirme réellement à partir du tome 3, accompagne bien le récit des aventures de Herbert. Certaines planches sont carrément superbes !
Comme dirait l'autre, Boule et Bill, c'est comme les schtroumpfs, tintin etc... c'est toute ma jeunesse. Aussi, même si tout cela a bien vieilli (j'ai arrêté ma lecture au n°23), je ne peux que me rappeler avec une certaine nostalgie les moments où je découvrais de nouveaux tomes. Les personnages sont très attachants et les gags bien trouvés dans l'ensemble. Je dirai même que c'est plein de tendresse et je vais tenter de rendre ma fille accroc à la BD (cela justifiera le budget BD) à l'aide de cette série.
Bon j'adhère totalement à ce genre d'humour noir et bizarre. L'ambiance est glauque à souhait, les personnages assez répugnants pour sourire de leur sort. Vraiment, pour les fans du genre, je conseille la lecture de cette BD.
Je trouve cette BD effectivement très trés bien. L'histoire est vraiment intéressante, même si elle part un peu en vrille dans le dernier opus. J'attends avec impatience (et cela devient long) la suite pour confirmer ce jugement. je dois cependant avouer que je trouve parfois le dessin assez approximatif, ce qui me gêne un peu. L'ambiance de l'histoire et la manière dont elle est traitée, tire l'ensemble vers le haut.
Sans doute un chef-d'oeuvre un peu méconnu, où pour une fois Manara donne toute la mesure de son talent, grâce à cette belle histoire humaine de Pratt. Car c'est avant tout la beauté de ces personnages, parfois immondes, tantôt touchés par la grâce, que se situe l'intérêt. Certains sont rayonnants parce qu'ils aiment la vie, d'autres sont plus terre à terre, ou vicieux, ou emplis de la gravité de l'instant.
Ces portraits bien sentis ont une saveur sans égal, il s'en dégage une vraie poésie, même l'érotisme est bien placé et convaincant.
En deux mots, la fougue et la liberté se dégagent de l'oeuvre. Bravo, et dommage au passage (en ce qui me concerne) que Manara se soit contenté par la suite de faire de la pornographie sans intérêt.
C'est que du plaisir ! C'est frais de ton, pertinent, sensible, décalé, drôle, intelligent, et j'en passe. Quant au dessin de Blain, il est toujours aussi moche, mais toujours aussi bon.
Une série vraiment à lire.
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Le local
15/20 "Le local" est une très belle chronique qui me fait penser au travail de Baru. Comme son confrère français, l'italien Gipi essaie de capter le quotidien des classes populaires avec un souci du détail qui force l'admiration. Son histoire est simple (trop simple peut-être), mais très vivante. Elle met en avant ce qui fait la réalité d'un groupe de rock composé d'adolescent : un amas de rage accumulée, de rancœurs mal digérées, qui doivent s'exprimer d'une manière ou d'une autre... pour éviter l'asphyxie... la mort sociale.
Les Aventures de Flip (Skateboard et Vahinés)
14/20 C’est le premier album de Flip que je lis et suis enchanté par l’originalité du travail de Navarro. C’est léger, drôle, tendre et amusant, sans être non plus trop moraliste. L’auteur décrit avec une certaine justesse les envies, rêves et aspiration d’un jeune ado. Il est aussi très juste dans le vocabulaire et les expressions utilisées. Alors de deux choses l’une : soit Navarro est en contact fréquent avec des ados, soit il a une très bonne mémoire de sa propre histoire. Il est difficile de ne pas se projeter dans ce gosse et de ne pas se rappeler certaines petites choses de sa propre adolescence à la lecture de cet album. Un seul regret … D’un point de vue strictement narratif, Navarro est moins doué que Dupuy et Berberian pour imbriquer plusieurs histoires l’une dans l’autre. Dans un album de Monsieur Jean, sous des airs de faussement improvisés, tout est très construit, tout se répond, différentes histoires se mêlent mais elles s’articulent selon une thématique commune, convergent vers un même propos. Ici, le quotidien se disperse en plusieurs histoires et anecdotes qui ne se rejoignent jamais, qui sont juste juxtaposées. C’est pas moins chouette pour autant, mais ça manque un peu de densité sur la longueur d’une centaine de planches (même petites). J’ai posté cette album a part parce que les deux autres albums de Flip ont non seulement été édités chez d’autres éditeurs, mais aussi parce qu’ils sont déjà présents à part sur le site. Sachez donc qu’il s’agit du troisième album du petit dauphin, héros certes enfant, mais dont les aventures s'adressent à un public très large.
Le Passager
Ces 2 albums sont très rafraîchissants, je trouve, sur la forme et sur le fond. La disproportion des visages n'était peut-être pas nécessaire, mais dans l'ensemble le graphisme est accrocheur et les couleurs et les ambiances très belles. Le premier album ne laissait pas transparaître les surprises du deuxième; un jeu d'apparences trompeuses, les personnages voyageant dans divers mondes pour enrichir leur expérience personnelle, pour se redécouvrir en eux-même. C'est assez profond sans avoir l'air d'y toucher, et ça tranche avec ce qu'on a l'habitude de voir, peut-être à la défaveur de l'oeuvre d'ailleurs. Mais l'histoire a un sens intéressant pour peu qu'on s'y intéresse, il me semble, car c'est un sujet adulte bien raconté, sans prétention et sympathique.
Thor - Loki
Etonnant album. Bien sûr, une fois passé le cap de l'adaptation fantaisiste à l'américaine de la mythologie nordique, on rentre dans une histoire introspective bien menée. La technique du dessin n'est ni trop chargée ni légère, et on retrouve cette finesse dans les cadrages, ce qui donne un côté vaporeux bienvenu à un récit se passant chez les dieux vikings. Entre frustration, vengeance et rédemption, les sensations sont riches. Bref un comics audacieux qui se lit avec plaisir et réflexion.
L'homme de Java
Etrange que cette série soit passée inaperçue... La faute peut-être à des couvertures un peu ratées... En tous les cas, c'est une série qui ressemble, en effet, à Julien Boisvert, dans la mesure où l'on accompagne un jeune homme de bonne famille vers sa maturité, son accomplissement, en passant par une vie aventureuse à souhait. L'aventure, Herbert Livingstone décide d'y consacrer sa vie très jeune, suivant les conseils d'une drôle de conscience, qu'il trouvera sur sa route dans les mers australes... Encore une fois, c'est l'aventure avec un grand "A" à laquelle nous convie Pierre-Yves Gabrion, et il serait dommage de bouder notre plaisir. Son dessin, qui s'affirme réellement à partir du tome 3, accompagne bien le récit des aventures de Herbert. Certaines planches sont carrément superbes !
Boule & Bill
Comme dirait l'autre, Boule et Bill, c'est comme les schtroumpfs, tintin etc... c'est toute ma jeunesse. Aussi, même si tout cela a bien vieilli (j'ai arrêté ma lecture au n°23), je ne peux que me rappeler avec une certaine nostalgie les moments où je découvrais de nouveaux tomes. Les personnages sont très attachants et les gags bien trouvés dans l'ensemble. Je dirai même que c'est plein de tendresse et je vais tenter de rendre ma fille accroc à la BD (cela justifiera le budget BD) à l'aide de cette série.
La Soupe aux cadavres
Bon j'adhère totalement à ce genre d'humour noir et bizarre. L'ambiance est glauque à souhait, les personnages assez répugnants pour sourire de leur sort. Vraiment, pour les fans du genre, je conseille la lecture de cette BD.
L'Ombre de l'échafaud
Je trouve cette BD effectivement très trés bien. L'histoire est vraiment intéressante, même si elle part un peu en vrille dans le dernier opus. J'attends avec impatience (et cela devient long) la suite pour confirmer ce jugement. je dois cependant avouer que je trouve parfois le dessin assez approximatif, ce qui me gêne un peu. L'ambiance de l'histoire et la manière dont elle est traitée, tire l'ensemble vers le haut.
Un été indien
Sans doute un chef-d'oeuvre un peu méconnu, où pour une fois Manara donne toute la mesure de son talent, grâce à cette belle histoire humaine de Pratt. Car c'est avant tout la beauté de ces personnages, parfois immondes, tantôt touchés par la grâce, que se situe l'intérêt. Certains sont rayonnants parce qu'ils aiment la vie, d'autres sont plus terre à terre, ou vicieux, ou emplis de la gravité de l'instant. Ces portraits bien sentis ont une saveur sans égal, il s'en dégage une vraie poésie, même l'érotisme est bien placé et convaincant. En deux mots, la fougue et la liberté se dégagent de l'oeuvre. Bravo, et dommage au passage (en ce qui me concerne) que Manara se soit contenté par la suite de faire de la pornographie sans intérêt.
Donjon Potron-minet
C'est que du plaisir ! C'est frais de ton, pertinent, sensible, décalé, drôle, intelligent, et j'en passe. Quant au dessin de Blain, il est toujours aussi moche, mais toujours aussi bon. Une série vraiment à lire.