Frank Miller fait partie des maîtres de la bande dessinée américaine. À vrai dire, à mes yeux c'est un pur génie. Et comme beaucoup de génies, il est torturé, décalé, sombre. Ce n'est donc pas une surprise s'il raconte des histoires aussi fortes, qui parlent à votre raison, mais aussi à votre coeur et à vos tripes.
Graphiquement d'abord.
Miller a développé un style unique et sans égal de Noir & Blanc. Pour moi, s'il ne devait en rester qu'un, ce serait celui-ci.
Du noir, du blanc, et c'est tout. Pas de gris. Peu de traits fins, beaucoup d'à plats, une gestion des ombres à pleurer de bonheur, un trait capable de force et de finesse en même temps. Jamais d'à peu près, jamais de demie-mesure.
Parfois, très rarement, une touche de couleur, unie rouge, jaune ou bleue, pour faire ressortir un visage, des lèvres, un corps. Un peu comme la robe rouge dans "La Liste de Schindler" de Spielberg, cette couleur, toute seule, prend une force incroyable, explose au visage, décuple le symbolisme du dessin.
Sin City est à mon avis le travail graphiquement le plus abouti de Miller, et rien que pour ça, il mérite déjà amplement son statut de "culte".
Ses histoires ensuite.
Quand vous ouvrez un tome de Sin City, vous entrez dans la ville du péché, vous y êtes littéralement happé.
Chaque histoire est indépendante, mais un peu à la manière d'un Tarentino avec "Pulp Fiction", les situations et les personnages réapparaissent au fil des tomes. Une scène ou un personnage principal d'une histoire peut revenir comme un écho dans une autre histoire, en tant que scène ou personnage secondaire cette fois-ci.
La vue d'ensemble donne l'impression d'un gigantesque puzzle dont chaque pièce se suffit à elle-même mais magnifie l'ensemble.
On a d'autant plus l'impression d'une narration déstructurée que les histoires ne se suivent pas forcément dans l'ordre chronologique. De cette manière, on découvre au fur et à mesure, des aspects approfondis de chaque personnage, et de fait, on finit par faire attention à chacun d'entre eux, car il n'y a virtuellement plus de personnage secondaire.
Et le plus fort dans tout ça, c'est que chaque histoire peut se lire indépendamment des autres, vous comprendrez tout, il vous manquera juste une vue d'ensemble.
Comme toute série, on a toujours un ou plusieurs tome(s) que l'on préfère, que l'on trouve qualitativement supérieur(s) aux autres.
Sans conteste, le tome 1, qui raconte l'histoire de Marvin (Marv pour les intimes ;) )est mon préféré. Marvin est certainement mon personnage de BD favori, un mélange de force et de faiblesse, de simplicité et de complexité, d'antagonismes si forts qu'ils en deviennent indissociables.
Les tomes 2 et 3 nous présentent Dwight McCarty, plus réfléchi et en même temps plus facile à berner. Bien que prenante, l'histoire, surtout du troisième tome me semble plus faible, même le graphisme paraît moins subtile que dans les autres chapitres.
Le 4ème tome, qui nous conte l'histoire de John Hartigan, nous plonge dans l'enfer sur Terre. Son thème principal, le sacrifice, donne à cet opus une force tout particulièrement percutante. Une fois n'est pas coutume, c'est un flic qui est le héros central dans Sin City, mais une fois encore, Miller fait mouche.
Les 2 tomes suivants relatent des histoires plus courtes, et donc forcément moins riches. "Valeurs familiales", un peu à la manière du "Grand Carnage" livre sa dose de violence et d'action, mais lui manque un enjeu, une approche psychologique qui donneraient un intérêt plus important à l'histoire.
Enfin, le dernier album en date, "L'Enfer en retour", bien plus volumineux, nous retrace la quête de Wallace, ancien héros de guerre, prêt à tout pour sauver une femme qu'il connaît à peine. De bonne facture.
Dans l'ensemble, on pourrait croire que Miller finit par se répéter, avec plus ou moins de bonheur. Ce n'est pas complètement faux. Pour autant, par analogie à la télévision, cela ne me dérange pas plus que de voir la énième saison de Friends par exemple. Quand c'est bon, pas de raison de tout vouloir révolutionner à chaque épisode.
En résumé, pour moi c'est clair, Sin City mérite vraiment sa place au Panthéon de la BD nord-américaine, et reste à mes yeux un incontournable parmi les incontournables.
Foi de Marv' ;)
Dans cette série, Schulteiss montre comme dans le rêve du requin, que la sentimentalité n'est pas son principal trait de caractère. Son dessin très réaliste et les couleurs assez agressive donnent déjà le ton. Même si la série est un peu moins violente que le rêve du requin, il dégage une abscence d'espoir dans le genre humain, une absence de moralité et une violence un peu gratuite. Cependant, l'histoire racontée est tellement prenante, que cette dureté se mêle parfaitement à l'histoire.
Pour qui n'a pas trop peur de l'étrange dans le style "twilight zone", cette histoire est à découvrir. Basé sur un théorème qui existe vraiment, et dont l'ésothérisme semble avoir déteint sur la BD, l'histoire est menée de main de maître, mêlant action, relation humaine et étrange. Cette histoire déroutante finit par trouver pourtant sa propre logique. J'adore!
Quel Astérix notons nous ici? Celui de Goscinny ou celui d'Uderzo? Evidemment les deux sont très biens (non non, je ne connais pas les deux derniers albums :D ) mais la différence est là et c'est celle entre une bd culte et une très bonne bd. Je met donc 5 étoiles pour pas baisser la moyenne et parce que Goscinny les méritait amplement.
Les aventures cocasses de la grenouile qui rêvait de devenir un homme, malheureusement (et pour notre plus grand bonheur) parfois les rêves deviennent réalité et les pauvres batraciens découvrent que tout n'est pas si rose au pays des bipèdes...
Une kyrielle de personnages secondaires hilarants: l'ogre sensible, le savant fou, le chat botté, le lutin...
Ayrolles réussi une fois de plus à nous transporter dans un univers féérique et c'est un réel plaisir.
De plus le dessin et les couleurs pastels s'accordent tout à fait à cette magnifique histoire.
De plus cette série est terminée donc on ne risque plus de la voir tourner aux désastres comme tant d'autres...
J'attends maintenant avec impatience la prochaine série de ces deux auteurs géniaux.
Une BD incontestablement culte (voir les notes).
Des dessins riches, des couleurs belles, des personnages droles et attachants, des dialogues riches, tres riches.
Sans aucun doute la meilleure BD qu'il m'ait ete donnee de lire.
Je ne vais pas raconter ma vie mais les amateurs se reconnaîtront sans doute. J'ai commencé par un album, acheté par hasard: "XHG-C3 le vaisseau rebelle" que j'ai adoré. Les dessins, le scénario et les couleurs étaient tous signés W. Vance. J'ai aussi découvert XIII par hasard et je ne le regrette franchement pas. Pas étonnant, d'ailleurs que Thorgal, XIII et Largo Winch soient parmi mes préférées. Le scénario y est pour quelque chose. Avec XIII, nous avons les deux. Tout s'explique...
Quant aux fans, qui ont certainement dû voir l'interview de Van Hamme, ils doivent savoir que même l'auteur ne sait pas qui est XIII. Ceux qui ne l'ont pas vue, ben, les voilà informés ;-). Je fais confiance aux auteurs pour trouver une fin savoureuse. Ils devront bien le faire un jour, je suis aussi d'accord là-dessus (tout le monde connaît les séries à rallonge comme "Dallas" ou "Les feux de l'amour" - sans vouloir faire d'insulte ;-).
Du reste, comme deux ou trois personnes l'ont mentionné, il y a un rapprochement évident avec "The bourne identity" (ou "La mémoire dans la peau", joué aussi précédemment par R. Chamberlain et J. Smith) de Ludlum. Et comme le film est actuellement dans les salles (à partir du 2/10/2002), je ne vais pas rater ça. On verra bien.
Contrairement à certains, je ne suis pas vraiment pour une version télé. J'ai vu ce que ça a donné avec Largo Winch: la BD a été dénaturée de son image initiale. Même si Joy était plutôt agréable à regarder (pas vrais, les mecs ;-), je préfère quand-même la version papier.
XIII est Culte. N'en déplaise aux responsables des votes. Tout comme Charly, Mélusine, Yoko Tsuno, Papyrus, Spirou et Fantasio, Gaston Lagaffe, Les Schtroumpfs, etc... Je sais, ça fait beaucoup.
Pour ce qui est du site, un mot: Respect!
Amen, le niveau cultissime du manga est là ! Pas de filles à poil (où meme à forte proitrine !), pas de grosses bastons, pas de pouvoirs magiques, pas d'anges ou de vampires ou d'androïdes, pas d'histoire d'amour niaiseuse et pourtant, 20th century boys a conquis un lectorat plus que très enthousiaste... C'est tout simplement l'une des meilleures histoires que j'ai lue, avec un suspence démentiel et exponentiel ! Chaque tome nous entraine plus loin dans un scénario aux ramifications multiples et très bien ordonnées, aux retournements de situations incroyables, aux coups de théatre omniprésents, aux rebondissements en tous genre...
L'ensemble est supporté par un style graphique qui peut paraitre enfantin à première vue bien que parfaitement maitrisé, simple mais extremement efficace, dans les expressions, les passages sérieux et dramatiques ou les moments de franche rigolade...
Cette impression est confirmée par des propos parfois très durs, pas vraiment idylliques, et donnant une image plutot pessimiste de la societé en abordant des sujets comme les sectes ou le terrorisme...
Les personnages, nombreux, sont tous très attachants et surtout authentiques... Qu'il s'agisse des petits garçons, des traitres, des rigolos de service, on pourrait presque croire à une histoire vraie, tellement elle est crédible et vraiment... évidente de vérité et de simplicité !
A savoir : le tome 5 est excellent, il recadre l'histoire dans une nouvelle direction et alterne deux époques et deux séries de personnages pour un mystère qui ne cesse de s'épaissir...Que s'est-il passé le 31 decembre, et surtout surtout, qu'est devenu Kenji ??? (Kenji, reviens...j'ai pas les meme à la maison...)
Et aussi le tome 6 est vraiment trop bon...la suite ...vite...
Les tomes 9 et 10 sont fabuleux. Tous simplement déments. Vraiment incroyable. Quiconque se dit amateur de manga (et aussi tous les autres) se doit de connaitre 20th century boys, tant ce manga est incontournable et d'une qualité inégalée.
Hop, tome 12... Sans doute le tome capital de la série ! (et ce qui est formidable, c'est qu'on a sans cesse l'impression que chaque nouveau tome paru est le plus important et le meilleur...)... l'identité d'Ami enfin dévoilée (à moins que...), retrouvailles avec ... (ah ben non, je le dis pas !)... Ce tome tient du génie, incontestablement.
Tomes 13 et 14... Je n'en reviens pas d'être toujours autant accrochée, moi qui ai l'habitude de fustiger tout manga de plus de 10 tomes...
Toujours plus de personnages qu'on suit avec grand plaisir, chaque tome se dévore avec une satisfaction évidente... une très grande réussite du manga.
Tome 17 : Kenji ? Kenji ??? Kenji ?! KENJJJJJJIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!
arh, vite, la suite !!!
Un exelent scénario qui pour une fois ne plante tout dés le départ et qui donne envie au lecteur de très vite découvrir la suite.
De plus le scènario est exellent et les dessin somptueux.
Du grand art.
Une description certes cynique et un tantinet pessimiste (si si, lisez bien...) de notre société mais (malheureusement) bourrée de vérités et (heureusement) remplie d'humour noir irrésistible. Le dessin est lui même très bon même si les couleurs se font un peu désirer, mais bon, ces teintes sont nécessaires à l'ambiance générale de la BD.
Un plus: il faut voir Ptiluc en dédicaces pour comprendre ce qu'est la "sculpture sur BD".
Un scénario de guerre original et un point de vue sur la guerre trop souvent oublié: celui de ceux qui n'ont rien fait (ou si peu) mais qui ont subi. Le héros n'en est donc finalement pas un mais il vit tout de même une aventure où il est prêt à tout pour les yeux de Cécile... comme je le comprend!
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Sin City
Frank Miller fait partie des maîtres de la bande dessinée américaine. À vrai dire, à mes yeux c'est un pur génie. Et comme beaucoup de génies, il est torturé, décalé, sombre. Ce n'est donc pas une surprise s'il raconte des histoires aussi fortes, qui parlent à votre raison, mais aussi à votre coeur et à vos tripes. Graphiquement d'abord. Miller a développé un style unique et sans égal de Noir & Blanc. Pour moi, s'il ne devait en rester qu'un, ce serait celui-ci. Du noir, du blanc, et c'est tout. Pas de gris. Peu de traits fins, beaucoup d'à plats, une gestion des ombres à pleurer de bonheur, un trait capable de force et de finesse en même temps. Jamais d'à peu près, jamais de demie-mesure. Parfois, très rarement, une touche de couleur, unie rouge, jaune ou bleue, pour faire ressortir un visage, des lèvres, un corps. Un peu comme la robe rouge dans "La Liste de Schindler" de Spielberg, cette couleur, toute seule, prend une force incroyable, explose au visage, décuple le symbolisme du dessin. Sin City est à mon avis le travail graphiquement le plus abouti de Miller, et rien que pour ça, il mérite déjà amplement son statut de "culte". Ses histoires ensuite. Quand vous ouvrez un tome de Sin City, vous entrez dans la ville du péché, vous y êtes littéralement happé. Chaque histoire est indépendante, mais un peu à la manière d'un Tarentino avec "Pulp Fiction", les situations et les personnages réapparaissent au fil des tomes. Une scène ou un personnage principal d'une histoire peut revenir comme un écho dans une autre histoire, en tant que scène ou personnage secondaire cette fois-ci. La vue d'ensemble donne l'impression d'un gigantesque puzzle dont chaque pièce se suffit à elle-même mais magnifie l'ensemble. On a d'autant plus l'impression d'une narration déstructurée que les histoires ne se suivent pas forcément dans l'ordre chronologique. De cette manière, on découvre au fur et à mesure, des aspects approfondis de chaque personnage, et de fait, on finit par faire attention à chacun d'entre eux, car il n'y a virtuellement plus de personnage secondaire. Et le plus fort dans tout ça, c'est que chaque histoire peut se lire indépendamment des autres, vous comprendrez tout, il vous manquera juste une vue d'ensemble. Comme toute série, on a toujours un ou plusieurs tome(s) que l'on préfère, que l'on trouve qualitativement supérieur(s) aux autres. Sans conteste, le tome 1, qui raconte l'histoire de Marvin (Marv pour les intimes ;) )est mon préféré. Marvin est certainement mon personnage de BD favori, un mélange de force et de faiblesse, de simplicité et de complexité, d'antagonismes si forts qu'ils en deviennent indissociables. Les tomes 2 et 3 nous présentent Dwight McCarty, plus réfléchi et en même temps plus facile à berner. Bien que prenante, l'histoire, surtout du troisième tome me semble plus faible, même le graphisme paraît moins subtile que dans les autres chapitres. Le 4ème tome, qui nous conte l'histoire de John Hartigan, nous plonge dans l'enfer sur Terre. Son thème principal, le sacrifice, donne à cet opus une force tout particulièrement percutante. Une fois n'est pas coutume, c'est un flic qui est le héros central dans Sin City, mais une fois encore, Miller fait mouche. Les 2 tomes suivants relatent des histoires plus courtes, et donc forcément moins riches. "Valeurs familiales", un peu à la manière du "Grand Carnage" livre sa dose de violence et d'action, mais lui manque un enjeu, une approche psychologique qui donneraient un intérêt plus important à l'histoire. Enfin, le dernier album en date, "L'Enfer en retour", bien plus volumineux, nous retrace la quête de Wallace, ancien héros de guerre, prêt à tout pour sauver une femme qu'il connaît à peine. De bonne facture. Dans l'ensemble, on pourrait croire que Miller finit par se répéter, avec plus ou moins de bonheur. Ce n'est pas complètement faux. Pour autant, par analogie à la télévision, cela ne me dérange pas plus que de voir la énième saison de Friends par exemple. Quand c'est bon, pas de raison de tout vouloir révolutionner à chaque épisode. En résumé, pour moi c'est clair, Sin City mérite vraiment sa place au Panthéon de la BD nord-américaine, et reste à mes yeux un incontournable parmi les incontournables. Foi de Marv' ;)
Le théorème de Bell
Dans cette série, Schulteiss montre comme dans le rêve du requin, que la sentimentalité n'est pas son principal trait de caractère. Son dessin très réaliste et les couleurs assez agressive donnent déjà le ton. Même si la série est un peu moins violente que le rêve du requin, il dégage une abscence d'espoir dans le genre humain, une absence de moralité et une violence un peu gratuite. Cependant, l'histoire racontée est tellement prenante, que cette dureté se mêle parfaitement à l'histoire. Pour qui n'a pas trop peur de l'étrange dans le style "twilight zone", cette histoire est à découvrir. Basé sur un théorème qui existe vraiment, et dont l'ésothérisme semble avoir déteint sur la BD, l'histoire est menée de main de maître, mêlant action, relation humaine et étrange. Cette histoire déroutante finit par trouver pourtant sa propre logique. J'adore!
Astérix
Quel Astérix notons nous ici? Celui de Goscinny ou celui d'Uderzo? Evidemment les deux sont très biens (non non, je ne connais pas les deux derniers albums :D ) mais la différence est là et c'est celle entre une bd culte et une très bonne bd. Je met donc 5 étoiles pour pas baisser la moyenne et parce que Goscinny les méritait amplement.
Garulfo
Les aventures cocasses de la grenouile qui rêvait de devenir un homme, malheureusement (et pour notre plus grand bonheur) parfois les rêves deviennent réalité et les pauvres batraciens découvrent que tout n'est pas si rose au pays des bipèdes... Une kyrielle de personnages secondaires hilarants: l'ogre sensible, le savant fou, le chat botté, le lutin... Ayrolles réussi une fois de plus à nous transporter dans un univers féérique et c'est un réel plaisir. De plus le dessin et les couleurs pastels s'accordent tout à fait à cette magnifique histoire. De plus cette série est terminée donc on ne risque plus de la voir tourner aux désastres comme tant d'autres... J'attends maintenant avec impatience la prochaine série de ces deux auteurs géniaux.
De Cape et de Crocs
Une BD incontestablement culte (voir les notes). Des dessins riches, des couleurs belles, des personnages droles et attachants, des dialogues riches, tres riches. Sans aucun doute la meilleure BD qu'il m'ait ete donnee de lire.
XIII
Je ne vais pas raconter ma vie mais les amateurs se reconnaîtront sans doute. J'ai commencé par un album, acheté par hasard: "XHG-C3 le vaisseau rebelle" que j'ai adoré. Les dessins, le scénario et les couleurs étaient tous signés W. Vance. J'ai aussi découvert XIII par hasard et je ne le regrette franchement pas. Pas étonnant, d'ailleurs que Thorgal, XIII et Largo Winch soient parmi mes préférées. Le scénario y est pour quelque chose. Avec XIII, nous avons les deux. Tout s'explique... Quant aux fans, qui ont certainement dû voir l'interview de Van Hamme, ils doivent savoir que même l'auteur ne sait pas qui est XIII. Ceux qui ne l'ont pas vue, ben, les voilà informés ;-). Je fais confiance aux auteurs pour trouver une fin savoureuse. Ils devront bien le faire un jour, je suis aussi d'accord là-dessus (tout le monde connaît les séries à rallonge comme "Dallas" ou "Les feux de l'amour" - sans vouloir faire d'insulte ;-). Du reste, comme deux ou trois personnes l'ont mentionné, il y a un rapprochement évident avec "The bourne identity" (ou "La mémoire dans la peau", joué aussi précédemment par R. Chamberlain et J. Smith) de Ludlum. Et comme le film est actuellement dans les salles (à partir du 2/10/2002), je ne vais pas rater ça. On verra bien. Contrairement à certains, je ne suis pas vraiment pour une version télé. J'ai vu ce que ça a donné avec Largo Winch: la BD a été dénaturée de son image initiale. Même si Joy était plutôt agréable à regarder (pas vrais, les mecs ;-), je préfère quand-même la version papier. XIII est Culte. N'en déplaise aux responsables des votes. Tout comme Charly, Mélusine, Yoko Tsuno, Papyrus, Spirou et Fantasio, Gaston Lagaffe, Les Schtroumpfs, etc... Je sais, ça fait beaucoup. Pour ce qui est du site, un mot: Respect!
20th Century Boys
Amen, le niveau cultissime du manga est là ! Pas de filles à poil (où meme à forte proitrine !), pas de grosses bastons, pas de pouvoirs magiques, pas d'anges ou de vampires ou d'androïdes, pas d'histoire d'amour niaiseuse et pourtant, 20th century boys a conquis un lectorat plus que très enthousiaste... C'est tout simplement l'une des meilleures histoires que j'ai lue, avec un suspence démentiel et exponentiel ! Chaque tome nous entraine plus loin dans un scénario aux ramifications multiples et très bien ordonnées, aux retournements de situations incroyables, aux coups de théatre omniprésents, aux rebondissements en tous genre... L'ensemble est supporté par un style graphique qui peut paraitre enfantin à première vue bien que parfaitement maitrisé, simple mais extremement efficace, dans les expressions, les passages sérieux et dramatiques ou les moments de franche rigolade... Cette impression est confirmée par des propos parfois très durs, pas vraiment idylliques, et donnant une image plutot pessimiste de la societé en abordant des sujets comme les sectes ou le terrorisme... Les personnages, nombreux, sont tous très attachants et surtout authentiques... Qu'il s'agisse des petits garçons, des traitres, des rigolos de service, on pourrait presque croire à une histoire vraie, tellement elle est crédible et vraiment... évidente de vérité et de simplicité ! A savoir : le tome 5 est excellent, il recadre l'histoire dans une nouvelle direction et alterne deux époques et deux séries de personnages pour un mystère qui ne cesse de s'épaissir...Que s'est-il passé le 31 decembre, et surtout surtout, qu'est devenu Kenji ??? (Kenji, reviens...j'ai pas les meme à la maison...) Et aussi le tome 6 est vraiment trop bon...la suite ...vite... Les tomes 9 et 10 sont fabuleux. Tous simplement déments. Vraiment incroyable. Quiconque se dit amateur de manga (et aussi tous les autres) se doit de connaitre 20th century boys, tant ce manga est incontournable et d'une qualité inégalée. Hop, tome 12... Sans doute le tome capital de la série ! (et ce qui est formidable, c'est qu'on a sans cesse l'impression que chaque nouveau tome paru est le plus important et le meilleur...)... l'identité d'Ami enfin dévoilée (à moins que...), retrouvailles avec ... (ah ben non, je le dis pas !)... Ce tome tient du génie, incontestablement. Tomes 13 et 14... Je n'en reviens pas d'être toujours autant accrochée, moi qui ai l'habitude de fustiger tout manga de plus de 10 tomes... Toujours plus de personnages qu'on suit avec grand plaisir, chaque tome se dévore avec une satisfaction évidente... une très grande réussite du manga. Tome 17 : Kenji ? Kenji ??? Kenji ?! KENJJJJJJIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!! arh, vite, la suite !!!
Lotus de Jade
Un exelent scénario qui pour une fois ne plante tout dés le départ et qui donne envie au lecteur de très vite découvrir la suite. De plus le scènario est exellent et les dessin somptueux. Du grand art.
Pacush Blues
Une description certes cynique et un tantinet pessimiste (si si, lisez bien...) de notre société mais (malheureusement) bourrée de vérités et (heureusement) remplie d'humour noir irrésistible. Le dessin est lui même très bon même si les couleurs se font un peu désirer, mais bon, ces teintes sont nécessaires à l'ambiance générale de la BD. Un plus: il faut voir Ptiluc en dédicaces pour comprendre ce qu'est la "sculpture sur BD".
Le Sursis
Un scénario de guerre original et un point de vue sur la guerre trop souvent oublié: celui de ceux qui n'ont rien fait (ou si peu) mais qui ont subi. Le héros n'en est donc finalement pas un mais il vit tout de même une aventure où il est prêt à tout pour les yeux de Cécile... comme je le comprend!