Le premier tome d'une série d'excellente facture.
Les personnages d'abord. A part Sai (le fantôme), toute la série très réaliste... Sur les personnages, leurs relations... Ils grandissent de façon continue, sans brusque changement. On s'y attache.
Les dessins ensuite. D'une ressemlance à couper le souffle. Bien sûr, le genre demande quelques sacrifices (personnages simplifiés typiques des mangas), mais les lieux -par exemple- sont respectés avec une minutie qui friserait presque le pathologique (voir en paticulier les photos de la fédé de Go japonaise, la Nihon Kihin).
L'histoire enfin. Un grand classique du Manga : le jeune garçon qui suit un parcours initiatique et devient de plus en plus fort. Mais on se prend bien au jeu, peut-être parce qu'il est bien camouflé, peut-être parce que c'est plus réaliste.
Je conseille d'en lire au moins un avant d'acheter. La série fait une vingtaine de tomes, donc conseiller l'achat global est un gros investissment si on n'est pas fan. En plus, ça va être long, parceque Tonkham en édite (traduit) un tous les deux mois. Donc la fin dans 3 ans (Gasp, j'en peux plus d'impatience!).
La vision du moyen-âge de Hausman et Yann est pour le moins fantaisiste. Quelle cruauté! L'humour aidant, cela en devient même très cynique. C'est succulent! Le scénario de Yann est vraiment un très très bon scénario plein d'humour et de subtilités.
Le Dessin d'Hausman est très chargé, très baroque, mais reste d'une lisibilité exemplaire. On aime ou pas son style. Personellement je le trouve dix fois plus doué que les plupart des dessinateurs d'heroïc-fantasy qui savent certes dessiner des miliers de reflets mais n'arrivent pas toujours à donner une âme à leurs êtres comme le fait Hausman. Il suffit de regarder ses renards et leurs attitudes pour s'apercevoir à quel point Hausman est un fameux dessinateur animalier! Quel dessin ! A la fois capable de la plus grande des tendresse et de la plus vile des cruautés! En résumé : le dessin parfait pour illustrer un conte. L'anti-Walt Disney par excellence!
"J'aime laisser parler les silences" C'est ce que Chabouté a pu me dire lors d'une interview. Et comme il a raison l'ami Chabouté, il ressort de ces silences un onirisme, une sensation indéfinissable. C'est beau, c'est du grand art, c'est du Chabouté de très grand crû
Ce mélange de dessin traditionnel et d'informatique est de toute beauté. J'ai eu la chance d'en discuter avec Eric Liberge et réaliser ce travail n'est pas chose facile. Bref en plus d'être totalement envoûtant, cet album est sublime.
Album sorti en septembre 2000 et passé sous silence. L'histoire est prévue en 2 tomes. Ayant rencontré Eric Liberge il y a quelques mois, il m'avait confirmé la sortie du tome 2, mais je ne sais plus quand. La recherche graphique sur ce tome, comme sur tout ce qu'Eric Liberge produit, est très poussée, ce qui peut expliquer que certains n'aimeront pas cet album à lire plusieurs fois . A suivre absolument!
Voilà ce qu'on appelle une réussite tant le réçit est captivant , boulversant et émouvant . Oui , vous avez compris qu'ici pas de bagarres , ni de meurtres , vous aurez droit uniquement à un conte familial débordant d'humanité, d'émotion et..... de fantastique !
Tout en douceur , Taniguchi , déjà auteur du très bon " Journal de mon père " nous raconte le retour dans le passé d'un homme mûr qui va redécouvrir son enfance et sa famille . De plus , en toile de fond , on nous informe sur les moeurs des japonais au début des années 60 , ce qui n'est pas négligeable .
D'habitude , je ne suis pas un adepte de manga mais je dois dire que dans le cas de Quartier Lointain , je me suis laissé tenter car je trouvais le dessin très attrayant ainsi que la présentation très convaincante également . N'oublions pas que ce tome 1 est une bd de 200 pages , cela pourrait décourager certaines personnes mais le réçit est fluide et on oublie très vite ce petit détail tant on est impliqué dans l'histoire . Le ton est juste , la narration est agréable et l'émotion est palpable à chaque instant sans pour cela tombé dans les clichés habituels du mélodrame .
Une bd à lire avec humilité !
« Légende des contrées oubliées » est, avec la « Quête de l’Oiseau du Temps », une des premières séries d’H-F parues fin des années 80. L’univers de cette trilogie n’est pas sans rappeler celui du « Seigneur des anneaux » du légendaire Tolkien. Les dessins sont particuliers et peu accrocheurs à première vue. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter là ! En effet, le graphisme, se rapprochant de l’illustration, est admirablement mis en valeur par des couleurs pastelles du plus bel effet. Segur a un style bien à lui qu'il est d'ailleurs difficile de caractériser ou de rapprocher de celui d’un autre auteur. Chaque planche bénéficie d'un cadrage à la fois original et audacieux qui met en valeur des décors fourmillant de détails, que ce soit au niveau de la faune ou de la flore des contrées traversées. La qualité du dessin ne permettrait pas à lui seul de justifier mon coup de cœur sans un scénario à la hauteur ! Il faut bien l’avouer, le récit proposé par Chevalier est assez conventionnel au début avec une quête des plus banales ; un petit groupe de nains partis à la recherche de leur futur roi. Mais rapidement, on s’aperçoit que le récit est plus subtil, plus complexe avec des rebondissements qui ne sont pas là pour redonner un coup de fouet à une histoire à l’agonie. Bien au contraire, l’histoire reste cohérente et s’enrichit de la complexité de la personnalité des protagonistes qui évolue au fil des rencontres. De plus, la fin est inattendue et très recherchée (contrairement à d’autres séries d’H-F).
Pour résumer, le scénario, grandiose, est servi par un graphisme inhabituel mais bien à propos. En outre, cette série ne se propose pas de brosser une caricature minimaliste de la dichotomie du bien et du mal.
Bref, on reste scotché du début à la fin . . . Du Grand Art !
Le scénario nous emporte à la vitesse de la lumière.
Le dessin est splendide et la mise en page cadence terriblement l'histoire.
Et enfin une série en 3 tomes.
Indispensable dans sa collection.
Le tandem Uderzo – Goscinny est magique ! Un dessin avec un trait ferme mais tout en rondeur (n’est-ce pas Obélix ?) et un scénario servit tout chaud par le Maître. Un classique de la bd qui est vite devenu un incontournable. Le génie de Goscinny est d’avoir pu, dans un même scénario, insérer plusieurs niveaux de lecture. Les aventures d’Astérix sont à la portée des plus jeunes, mais lorsqu’on grandit, une nouvelle lecture nous fait découvrir une autre face…fascinant ! Cependant, même si le monde de la bd a perdu beaucoup suite au décès de Goscinny, je trouve que Uderzo ne s’en est pas trop mal sorti pour la suite en solo des aventures de notre petit guerrier Gaulois. En effet, « le Grand Fossé » , « le Fils d’Astérix » et « Asterix chez Rahazade » (pour ne citer qu’eux) sont plutôt bien réalisés. Mais je conviens que « la Rose et le Glaive » et « Asterix et Latraviata » sont très en dessous de la moyenne.
Liberge est-il possédé par le démon du dessin ? Ou plutôt, est-ce que Liberge est vraiment humain ? Pour dessiner et écrire de la sorte, il doit venir d'ailleurs ;)
Tonnerre Rampant est certainement l'album le plus terrifiant qui éxiste actuellement dans la Bande Dessinée. Bravo !!!
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Hikaru no Go
Le premier tome d'une série d'excellente facture. Les personnages d'abord. A part Sai (le fantôme), toute la série très réaliste... Sur les personnages, leurs relations... Ils grandissent de façon continue, sans brusque changement. On s'y attache. Les dessins ensuite. D'une ressemlance à couper le souffle. Bien sûr, le genre demande quelques sacrifices (personnages simplifiés typiques des mangas), mais les lieux -par exemple- sont respectés avec une minutie qui friserait presque le pathologique (voir en paticulier les photos de la fédé de Go japonaise, la Nihon Kihin). L'histoire enfin. Un grand classique du Manga : le jeune garçon qui suit un parcours initiatique et devient de plus en plus fort. Mais on se prend bien au jeu, peut-être parce qu'il est bien camouflé, peut-être parce que c'est plus réaliste. Je conseille d'en lire au moins un avant d'acheter. La série fait une vingtaine de tomes, donc conseiller l'achat global est un gros investissment si on n'est pas fan. En plus, ça va être long, parceque Tonkham en édite (traduit) un tous les deux mois. Donc la fin dans 3 ans (Gasp, j'en peux plus d'impatience!).
Les trois cheveux blancs
La vision du moyen-âge de Hausman et Yann est pour le moins fantaisiste. Quelle cruauté! L'humour aidant, cela en devient même très cynique. C'est succulent! Le scénario de Yann est vraiment un très très bon scénario plein d'humour et de subtilités. Le Dessin d'Hausman est très chargé, très baroque, mais reste d'une lisibilité exemplaire. On aime ou pas son style. Personellement je le trouve dix fois plus doué que les plupart des dessinateurs d'heroïc-fantasy qui savent certes dessiner des miliers de reflets mais n'arrivent pas toujours à donner une âme à leurs êtres comme le fait Hausman. Il suffit de regarder ses renards et leurs attitudes pour s'apercevoir à quel point Hausman est un fameux dessinateur animalier! Quel dessin ! A la fois capable de la plus grande des tendresse et de la plus vile des cruautés! En résumé : le dessin parfait pour illustrer un conte. L'anti-Walt Disney par excellence!
La Bête
"J'aime laisser parler les silences" C'est ce que Chabouté a pu me dire lors d'une interview. Et comme il a raison l'ami Chabouté, il ressort de ces silences un onirisme, une sensation indéfinissable. C'est beau, c'est du grand art, c'est du Chabouté de très grand crû
Le Dernier Marduk
Ce mélange de dessin traditionnel et d'informatique est de toute beauté. J'ai eu la chance d'en discuter avec Eric Liberge et réaliser ce travail n'est pas chose facile. Bref en plus d'être totalement envoûtant, cet album est sublime.
Le Dernier Marduk
Album sorti en septembre 2000 et passé sous silence. L'histoire est prévue en 2 tomes. Ayant rencontré Eric Liberge il y a quelques mois, il m'avait confirmé la sortie du tome 2, mais je ne sais plus quand. La recherche graphique sur ce tome, comme sur tout ce qu'Eric Liberge produit, est très poussée, ce qui peut expliquer que certains n'aimeront pas cet album à lire plusieurs fois . A suivre absolument!
Quartier lointain
Voilà ce qu'on appelle une réussite tant le réçit est captivant , boulversant et émouvant . Oui , vous avez compris qu'ici pas de bagarres , ni de meurtres , vous aurez droit uniquement à un conte familial débordant d'humanité, d'émotion et..... de fantastique ! Tout en douceur , Taniguchi , déjà auteur du très bon " Journal de mon père " nous raconte le retour dans le passé d'un homme mûr qui va redécouvrir son enfance et sa famille . De plus , en toile de fond , on nous informe sur les moeurs des japonais au début des années 60 , ce qui n'est pas négligeable . D'habitude , je ne suis pas un adepte de manga mais je dois dire que dans le cas de Quartier Lointain , je me suis laissé tenter car je trouvais le dessin très attrayant ainsi que la présentation très convaincante également . N'oublions pas que ce tome 1 est une bd de 200 pages , cela pourrait décourager certaines personnes mais le réçit est fluide et on oublie très vite ce petit détail tant on est impliqué dans l'histoire . Le ton est juste , la narration est agréable et l'émotion est palpable à chaque instant sans pour cela tombé dans les clichés habituels du mélodrame . Une bd à lire avec humilité !
Légendes des Contrées Oubliées
« Légende des contrées oubliées » est, avec la « Quête de l’Oiseau du Temps », une des premières séries d’H-F parues fin des années 80. L’univers de cette trilogie n’est pas sans rappeler celui du « Seigneur des anneaux » du légendaire Tolkien. Les dessins sont particuliers et peu accrocheurs à première vue. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter là ! En effet, le graphisme, se rapprochant de l’illustration, est admirablement mis en valeur par des couleurs pastelles du plus bel effet. Segur a un style bien à lui qu'il est d'ailleurs difficile de caractériser ou de rapprocher de celui d’un autre auteur. Chaque planche bénéficie d'un cadrage à la fois original et audacieux qui met en valeur des décors fourmillant de détails, que ce soit au niveau de la faune ou de la flore des contrées traversées. La qualité du dessin ne permettrait pas à lui seul de justifier mon coup de cœur sans un scénario à la hauteur ! Il faut bien l’avouer, le récit proposé par Chevalier est assez conventionnel au début avec une quête des plus banales ; un petit groupe de nains partis à la recherche de leur futur roi. Mais rapidement, on s’aperçoit que le récit est plus subtil, plus complexe avec des rebondissements qui ne sont pas là pour redonner un coup de fouet à une histoire à l’agonie. Bien au contraire, l’histoire reste cohérente et s’enrichit de la complexité de la personnalité des protagonistes qui évolue au fil des rencontres. De plus, la fin est inattendue et très recherchée (contrairement à d’autres séries d’H-F). Pour résumer, le scénario, grandiose, est servi par un graphisme inhabituel mais bien à propos. En outre, cette série ne se propose pas de brosser une caricature minimaliste de la dichotomie du bien et du mal. Bref, on reste scotché du début à la fin . . . Du Grand Art !
Légendes des Contrées Oubliées
Le scénario nous emporte à la vitesse de la lumière. Le dessin est splendide et la mise en page cadence terriblement l'histoire. Et enfin une série en 3 tomes. Indispensable dans sa collection.
Astérix
Le tandem Uderzo – Goscinny est magique ! Un dessin avec un trait ferme mais tout en rondeur (n’est-ce pas Obélix ?) et un scénario servit tout chaud par le Maître. Un classique de la bd qui est vite devenu un incontournable. Le génie de Goscinny est d’avoir pu, dans un même scénario, insérer plusieurs niveaux de lecture. Les aventures d’Astérix sont à la portée des plus jeunes, mais lorsqu’on grandit, une nouvelle lecture nous fait découvrir une autre face…fascinant ! Cependant, même si le monde de la bd a perdu beaucoup suite au décès de Goscinny, je trouve que Uderzo ne s’en est pas trop mal sorti pour la suite en solo des aventures de notre petit guerrier Gaulois. En effet, « le Grand Fossé » , « le Fils d’Astérix » et « Asterix chez Rahazade » (pour ne citer qu’eux) sont plutôt bien réalisés. Mais je conviens que « la Rose et le Glaive » et « Asterix et Latraviata » sont très en dessous de la moyenne.
Tonnerre Rampant
Liberge est-il possédé par le démon du dessin ? Ou plutôt, est-ce que Liberge est vraiment humain ? Pour dessiner et écrire de la sorte, il doit venir d'ailleurs ;) Tonnerre Rampant est certainement l'album le plus terrifiant qui éxiste actuellement dans la Bande Dessinée. Bravo !!!