Les derniers avis (7397 avis)

Par Adrien
Note: 5/5
Couverture de la série XIII
XIII

C'est l'une sinon la ,BD référence dans le genre.J'adore.C'est vrai que les deux derniers ne valent pas les précédents mais Mr JVH va surement nous sortir son idée dans le prochain épisode: car il a forcément une idée.Aurait il continuer la série s'il n'en avais pas eut.Que ce soit pour le fric j'en doute car je vois mal Mr JVH le faire. Je n'en parle pas mais bravo à Mr Vance pour ses dessins plus que sublimes. A bientôt les amateurs de et vive XIII.

27/03/2003 (modifier)
Par AlainV
Note: 5/5
Couverture de la série Paul a un travail d'été
Paul a un travail d'été

Et c’est vrai qu’il est très sympathique cet album ! Autobiographique peut-être mais je souhaite à chacun de s’y retrouver ! Blasé s’abstenir . Très frais, très naturel, très sensible, un réel plaisir de lecture . 150 pages avalées en un éclair. Dessin clair et léger en parfait accord avec le propos. Et puis, maison d’édition canadienne à suivre . D’autres bijoux se cachent dans son catalogue !

25/03/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 5/5
Couverture de la série Le Tengû Carré
Le Tengû Carré

Etrange BD que voilà, et surtout excellente initiative de la part de L'Association que de rééditer ce petit bijou initialement paru chez Dargaud. Pendant plus de 130 planches, David B. nous entraîne dans un Japon qui n'a rien du Manga. L'auteur s'inspire de légendes mythologiques japonaises pour écrire une histoire passionnante, qui mêle conte, aventures, fantastique, mythologie et folklore sur une partition ne souffrant d'aucune fausse note. Du point de vue du lecteur, c'est un véritable régal que de se laisser entraîner dans cette BD, on y fait connaissance avec quelques icônes de la mythologie japonaise et on y retrouve avec un réel bonheur l'imaginaire de David B., le tout astucieusement mêlé pour un résultat franchement épatant. Découpée en chapitres, ce roman-BD m'a fait voyager, sourire, penser, m'émerveiller, et rêver… De plus le dessin est vraiment maîtrisé, le noir et blanc plus que jamais consacré comme un support formidable pour ce genre d'histoire finalement bien plus grand public que certains ne voudraient le faire croire. Et puis un noir et blanc parfaitement maîtrisé, classe, élégant, superbe... Le seul défaut : ce n'est pas assez long! Oui, je sais, 130 ou 140 planches je ne me souviens plus exactement mais le récit est si bien conduit, les personnages si bien construits, le dessin si bien maîtrisé, qu'une BD pareille, on voudrait qu'elle ne se termine jamais.

21/03/2003 (modifier)
Couverture de la série Nausicaä de la vallée du vent
Nausicaä de la vallée du vent

Bon, pour mon 400ème post, il fallait bien une oeuvre exceptionnielle. Le choix fut rude, mais la voici :

Tome 1 (3/5)
N'ayant lu pour l'instant que le tome 1 de cette fresque, mon avis sera moins élogieux. "Nausicaä" , à l'instar du livre "Dune", a beaucoup de choses pour retenir l'attention. Sujet aux préoccupations écologiques intelligentes et marquées, personnages bien campés et ancrés dans la mythologie, confrontations non seulement à un ennemi humain, mais encore à un environnement n'en sont que les plus évidents. Le dessin de Miyazaki -- qui prétend ne pas savoir bien dessiner, tout de même ! -- est quelque peu surprenant. Précis, détaillé, il est pourtant assez "haché", et doit à mon avis être très bien adapté à la colorisation. En noir et blanc il est très joli également, mais mon oeil reste un peu bloqué dessus. Côté intérêt, ce 1er tome pose les base d'une histoire qui s'annonce certes prometteuse, mais reste extrêmement classique et à mon avis sans extraordinaire originalité, d'où ma note assez moyenne.
Tome 2 (5/5)
Le tome 1 m’avait plutôt laissé sceptique, sur l ‘idée que Nausicaä était un manga certes original et ambitieux, mais lent et pas vraiment prenant. Ce deuxième tome permet de mieux entrer dans ce monde post-apocalyptique. Grâce à Nausicaä, on en découvre plusieurs aspects : écologique tout d’abord, avec un aperçu du fonctionnement de la mer de la décomposition et des Ômus ; politique également, puisque l’on voit tour à tour l’empire tolmèque et l’empire dork, et que l’on commence à entrevoir certains mobiles, à comprendre certaines choses ; humain enfin, par la rencontre des différents peuples... La guerre ne fait que commencer, mais les scènes de poursuite et de bataille sont intenses, et extrêmement dynamiques. De plus, Miyazaki ne se contente pas de créer un monde original, cohérent et intéressant, il l’exploite de façon très intelligente. Ainsi l’utilisation d’un Ômu blessé pour attirer ses congénères et dévaster les troupes ennemies est-elle particulièrement astucieuse dans le cadre de cet univers. Et encore cela n’est-il que le début d’un écheveau d’idées et d’intrigues, que je vous laisse découvrir. Dans ce monde où deux empires s’affrontent, on ne sait pas encore grand-chose de leurs motivations. On remarquera cependant qu’alors que tous essaient de détruire les adversaires, Nausicaä est la seule qui fasse preuve d’une véritable compassion, non seulement envers les hommes, mais aussi envers la nature, aussi agressive qu’elle puisse paraître… Ce tome est tout simplement étourdissant ! On est happé dès le début, et on ne peut que lire l’album d’une traite. Superbe, tout simplement.
Tome 3 (5/5)
Ce tome est assez différent des deux précédents. Nausicaä se tient aux côtés de Kushana, fille de l’empereur tolmèque, et de fait les préoccupations écologiques sont ici presque totalement abandonnées. Presque, car pas complètement absentes ; on pourrait même dire qu’elles ne sont que mises entre parenthèses, pour être ensuite mieux développées, comme le laisse supposer l’introduction du mystérieux peuple de la forêt. (On notera au passage que l’analogie avec le génial « Dune » est assez marquée… Pensez aux Fremens…) L’essentiel du volume se passe en territoire dork, et relate une terrible bataille entre les troupes de la 3ème armée tolmèque et les forces dorks. Le côté politique / ambitions / guerres de successions y gagne en profondeur, ainsi d’ailleurs que Kushana. De froide et ambitieuse qu’elle paraissait précédemment, on la découvre fière, emprunte de droiture et même non dénuée d’une certaine tendresse. D’une manière générale, les personnages ont tendance à se nuancer : ils ne sont plus bons ou mauvais, mais ils obéissent à leurs motivations propres. Même le personnage de Nausicaä, qui reflète pourtant un idéal de pureté et de compassion fait transparaître certaines préoccupations qui restent encore mystérieuses. On remarquera tout de même les allures messianiques que Miyazaki lui donne, avec une case particulièrement superbe et éloquente, rappelant la scène de la nativité (p. 47). De fait les personnages féminins (Nausicaä et Kushana) suscitent la loyauté et servent d’emblème, de point de ralliement. La scène de bataille est particulièrement longue et dynamique, et je l’ai trouvée très très prenante. L’univers crée par Miyazaki prend une ampleur qui commence à devenir impressionnante, montrant une réflexion approfondie et très intéressante, que l’on ne rencontre guère que dans les très grands chefs d’œuvre.
Tome 4 (4/5)
Relativement peu de choses à dire sur ce tome. L’action se multiplie (se divise) et fait progresser le récit sur tous les fronts à la fois (peuple de la forêt qui s’adapte à un environnement hostile, Dorks qui essaient de manipuler cet environnement pour en faire une arme, Dieu guerrier en train de ressuciter…). Le principal de l’action reste tout de même le grand raz-de-marée de la mer de la décomposition qui commence à dévoiler sa terrible ampleur, avec des scènes montrant les dérisoires humains en prise avec les légions d’insectes. A ce propos, on remarquera une image symbolique et sublime : p. 95 et 96, le nuage d’insectes attaquant un vaisseau, qui affecte la forme d’un gigantesque dragon. Miyazaki montre toujours une histoire très cynique, puisque même au cœur du plus âpre et déséspéré combat, l’ambition et la haine déchirent encore la famille royale tomlèque. Cynisme largement nuancé par l’espoir, comme en témoigne le personnage de Kushana, dont les motivations et le passé sont quelque peu explicités ici… L’histoire du fungus pour sa part, me paraît légèrement surfaite, mais après réflexion, elle s’inscrit complètement et parfaitement dans le cadre de cette œuvre, et trouvera des échos dans les tomes suivants. Toujours aussi prenant, ce tome se lit d’une traite, et c’est fiévreusement qu’on attendra la suite.
Tome 5 (5/5)
Ce tome est excellent pour de nombreuses raisons. Je n’en citerai que trois : on découvre bien plus avant la famille royale Dork, ses motivations et ses conflits ; le départ en guerre du Saint empereur offre une scène très prenante au niveau de l’action, avec ses Hidolas ; et enfin et surtout, parce qu’on suit les Ômus, qu’on commence à bien mieux comprendre les tenants et aboutissants de l’écologie de ce monde... Album très sombre, il fait régner un sentiment oppressant de fin imminente. Tout se conjugue et s’oriente vers la destruction, la disparition de l’Homme et même de l’écologie hostile qui régnait jusqu’alors.

20/03/2003 (modifier)
Couverture de la série 20th Century Boys
20th Century Boys

Tome 1 (4/5)
Ce premier album pose les bases de ce qui va s’avérer être une grande série. La forme générale n’est pas sans rappeler « It » (« Ça ») de Stephen King. En effet, la narration alterne sans cesse entre le présent (de nos jours), le passé (1969) et même le futur (début du 21ème siècle). De fait, le présent est relativement terne : Kenji possède un magasin et sa vie est aussi tranquille que banale, partagée entre ses amis (d’enfance), Kanna (la fille que sa sœur lui a abandonné) et sa mère (légèrement acariâtre). Le passé quant à lui, nous révèle une bande de copains, d’amis, avec ses joies, ses peines, ses problèmes d’enfants... L’intrigue se met tout juste en place. Un symbole, un œil où la pupille est une main, est lié à deux morts, l’une d’elles concernant Donkey, un ami de Kenji. C’est presqu’involontairement que Kenji va être impliqué dans quelque chose d’énorme. Déjà le lecteur se sent impliqué, de par la lenteur de la mise en place. Chaque détail est distillé au compte-gouttes, et l’alternance passé / présent permet de dévoiler avec parcimonie, ce qui exacerbe l’envie d’en savoir plus. Les éléments pourront paraître tout d’abord quelque peu décousus, ce qui en soit est tout à fait normal, les liens se faisant au fur et à mesure de la progression dans la lecture. Côté dessin, on retrouve le style d’Urasawa (cf « Monster ») : bien travaillé, des visages simples, caricaturés mais étudiés et précis, des expressions bien rendues. La qualité de l’album est très bonne, papier épais, jaquette superbe et plaisante. Une présentation des personnages au début de l’album permet de s’y retrouver facilement et rapidement. Seul défaut : un peu cher pour un manga (9 euros). Cet album se lit vraiment très bien, même s’il est à mon avis un peu lent. Mais tant mieux, car la suite est très très prometteuse. :)
Tome 2 (5/5)
Là où le premier ne faisait que poser des bases somme toutes succintes, ce second tome les développe avec brio. L’introduction de nouveaux personnages multiplie les vues du mystère et permet au lecteur d’assembler quelques morceaux épars d’information. Cette multiplication permet également d’approfondir l’impression de mystère ainsi que l’ampleur de «la vérité» qui se cache derrière. On remarquera en particulier l’introduction – parfaitement maîtrisée et cohérente – de paranormal dans l’histoire. Le côté mystique, jusqu’alors réservé à la secte d’Ami, s’étend quelque peu, donnant l’impression de pouvoir être une réponse au mystère. Il faut bien dire que Naoki Urasawa prend un malin plaisir à mener le lecteur par le bout du nez, suggérant la culpabilité possible de presque chacun de ses personnages, et des explications possibles qui s’avèreront… Disons-le clairement : j’ai trouvé ce deuxième tome absolument passionnant ! Le mystère tout en étant quelque peu dévoilé, s’épaissit. Le côté paranormal fait monter le suspens de façon incroyable, et on se sent taquiné par l’auteur, par ses fausses pistes, par les personnages qu’il développe pour ensuite les abandonner (définitivement ?). Excellent, tout simplement. Dessin et album toujours très bons, voir le premier tome. La présentation des personnages en début d’album est toujours aussi bien faite, ne dévoilant rien.
Tome 3 (4/5)
Changement de ton prononcé par rapport au tome 2 : l’histoire se recentre ici autour de Kenji pendant la quasi-totalité du volume. Le scénario me semble quelque peu hésitant, où plus précisément flou. *** Attention spoiler *** Urasawa confronte Kenji et Ami sans que l’on sache de qui il s’agit, *** Fin spoiler *** puis s’amuse à nous livrer de nouvelles fausses pistes, à élargir le champ de ce que l’on connaissait tout en multipliant les possibilités. Tous ces personnages secondaires permettent de donner une ampleur appréciable à l’intrigue, et étoffent et crédibilisent cet univers assez glauque. Ce tome est malgré tout – à mon avis – plus faible que les précédents : on atteint en effet une certaine saturation en rebondissements et mystères. En particulier, j’ai été moins intrigué que durant la lecture du tome 2. Le dessin est comme toujours très bon, même si certains visages se ressemblent. La fin du tome nous montre le shôgun, personnage mystérieux situé à Bangkok, qui n’a pour l’instant rien à voir avec le reste de l’histoire. Manière de tenir encore plus le lecteur en haleine, si besoin était. :)
Tome 4 (5/5)
Encore une fois le changement de volume s’accompagne d’un changement de personnage principal. Il s’agit ici, vous l’aurez compris, du shôgun, qui se retrouve presque par hasard impliqué dans une affaire avec la secte d’Ami. Et oserais-je l’avouer, j’adore ce personnage ! La parfaite gueule du justicier, un caractère taciturne et bourru à souhait, un maître moine qui lui a fait subir un entraînement plus qu’éprouvant, costaud, hargneux et droit. La caricature du justicier, mais avec une belle envergure, une histoire intéressante, un côté psychologique assez développé… La lecture de ce tome a été tout simplement jouissive. Urasawa montre qu’il sait utiliser un cadre ultra classique pour en faire une réussite.On retrouvera aussi d’autres personnages des tomes précédents, donnant ainsi l’impression que les différents fils commencent à se rassembler (bave, bave !), et on constatera que les personnages ne sont absolument pas figés, mais évoluent de façon intéressante. Une particularité des mangas en général est un rythme assez lent, des scènes plus fournies en nombre d’images. Si Urasawa maîtrise fort bien cet aspect, on ne pourra qu’admirer les ellipses dont il parsème 20th Century Boys : sauts dans le futur, retours dans le passé, le tout sans perdre le lecteur et en intensifiant l’intérêt, voilà de quoi changer d’une narration plus classique.

20/03/2003 (modifier)
Par Korrigan
Note: 5/5
Couverture de la série Candélabres
Candélabres

Cette bande dessinée est tout simplement magique et magnifique. Le trait sensible d'Algésiras nous emmène dans ce monde créé par elle. Un scénario vraiment 5 étoiles, passionnant tout simplement. Paul Klarheit est paraplégique et lors d'une chute de cheval, il retrouve l'usage de ses jambes. C'est lors de cette chute qu'il rencontre pour la première fois un Candélabre, Julien Solédango. Paul réapprend à marcher peu à peu mais de ce bonheur de pouvoir à nouveau courir, sauter, danser, marcher, il y a un prix à payer mais lequel? Je vous invite à lire cette BD trop méconnue, vous ne le regretterez pas, CULTE ET INCONTOURNABLE, telles sont les caractéristiques essentielles de cette dernière.

19/03/2003 (modifier)
Par Domier
Note: 5/5
Couverture de la série Le phalanstère du bout du monde
Le phalanstère du bout du monde

Troublant !!! J'ai acheté cette BD suite à la lecture de vos avis, globalement très positifs, et merci bien!! Je m'attendais à une plongée dans le phalanstère de Fourier mais cette référence n'est qu'un prétexte. Prétexte à mon avis à une dénonciation des systèmes collectivistes qui ont une facheuse manie de se transformer en machine à broyer les individus... Mais aussi une interrogation : seules les circonstances font-elles de nous ce que nous sommes ? Papier, stylo : vous avez deux heures... Et le dessin ? C'est celui qu'il fallait à cette sombre histoire...

19/03/2003 (modifier)
Par garath
Note: 5/5
Couverture de la série Tommy Egg
Tommy Egg

Cette BD est tout simplement géniale. C'est peut-être celle qui m'a le plus marquée dans ma BDThèque. Pourtant, je suis tombé dessus par hasard (à l'occasion d'une dédicace). Il faut dire qu'au départ, le dessin ne me tentait pas vraiment (pas vraiment mon style, manque de décor,...). Cependant, à la lecture du tome 1, je me suis vu replonger dans mon enfance, en arrivant même à me retrouver dans la peau de Tommy pour certaines de ces idées... Et, au fil de l'album, j'ai commencé à apprécié le dessin, qui cadre vraiment bien avec l'ambiance créée par le scénario. A la fin de l'album, je me suis d'ailleurs surpris à recommencer la lecture, tellement cette BD m'avait envouté. Le tome 2 est de la même vaine. Mais en plus, on voit Tommy évoluer et une touche de fantastique pointe même son nez. L'histoire est prévue en trois tome, et je suis vraiment curieux de voir comment cela va évoluer... Pour finir, je voudrais juste dire qu'ECO est vraiment très sympa et fait de très belles dédicaces (bon, d'accord, ça ne sert pas vraiment de le savoir pour lire la BD, mais je tenais à le dire quand même à le dire :-) )

19/03/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 5/5
Couverture de la série L'Homme qui marche
L'Homme qui marche

L'homme qui marche... Ce n'est pas vraiment une histoire, un récit au sens conventionnel du terme... C'est plutôt un état d'esprit... C'est bizarre de me dire que je me retrouve un peu dans ce gars si simple et si heureux d'être simple... Pratiquement pas de dialogues, un dessin évocateur aux traits explicites, précis et soignés, une ambiance d'innocence légère, aérienne, fraiche... L'homme qui marche est un recueil de moments de joie et de bonheur...Un homme marche sous la pluie ou sous le soleil, seul ou parfois avec son chien,dans une ville ou une foret...Mais toujours en y prenant beaucoup de plaisir. En se fondant ainsi dans le paysage, il en absorbe l'essence, l'âme; et il devient, lui, détenteur d'un beau secret, celui qui rend heureux... L'homme qui marche, portrait d'une vie sans histoires, sans problèmes, un homme, sa femme, son chien...ils feraient presque couple modèle petit bourgeois...Oui, mais voilà...L'homme marche, rencontre des gens normaux (ou peut être pas...), découvre des endroits banals (ou peut être pas...), partage avec ces routes, ces chemins, ces trottoirs, ces sentiers une sorte de communion, d'ôde à à la vie contemplative, au mouvement, à la paix et au plaisir de se retrouver seul avec soi-même... Des scènes éloquentes dans leurs non-dits qui révèlent tellement de choses par le simple sourire d'un type ordinaire... L'homme qui marche, beaucoup devraient faire un bout de chemin avec lui...

18/03/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Quoique l'histoire de Marco me touche, elle ne m'a pas confronté à mes propres interrogations. Pour répondre à JBT, à aucun moment je ne me suis dit "c'est moi là!". Je ne sais pas si je suis trop normal ou au contraire si je ne le suis pas assez mais je ne me retrouve pas dans les doutes et les angoisses de Marco, même si elles me touchent beaucoup. Après un tome 1, à juste titre unanimement reconnu, mais qui avait à mes yeux le défaut de présenter une fin aussi soudaine que "mal" amenée, le tome 2, chef d'oeuvre absolu et meilleure bande dessinée de l'année, efface cela et nous entraine dans les tourments de la vie d'un enfant des chantiers navals affrontant son passé et ses angoisses. D'une puissance et d'une pudeur rare, sans faux semblant ni égo mal placé, Manu Larcenet nous enchante et nous fait partager sa peine et ses peurs avec une justesse jamais atteinte en bande dessinée. Le trait a encore gagné en lisibilité et en simplicité. Ses personnages toujours aussi attachants et ses décors profitent d'une mise en couleur du frêrot impécable qui s'adapte comme un gant. Une très belle réussite graphique pour une série formidable en tout point.

17/03/2003 (modifier)