Excellente série. J'ai trouvé tous les tomes vraiment bons. L'ambiance est glauque, oppressante, le suspense est bien présent.
Les dessins de Swolfs sont très fins, que ce soit pour les décors ou les personnages.
L'intégrale à 10€ est INDISPENSABLE.
Ha moi, j'ai bien aimé, plus que la majorité des posteurs, en tout cas. Que lis-je?
Le dessin, du "sous-Loisel"? Je ne trouve pas, malgré une certaine familiarité, les techniques sont tellement différentes... En tout cas, visuellement, cet album a du charme, regardez-moi ces attitudes, si j'étais devant un film, je dirais : "Quel jeu d'acteur!" Puis le découpage est très efficace, vraiment très bon.
L'histoire naïve? Oui...et non. Pour moi ce n'est qu'une naïveté de façade, pour accrocher les jeunes lecteurs, le fond de l'histoire n'a rien de naïf. Oui, pour moi, y'a aucun doute, c'est une histoire pour enfants, ou en tout cas pour jeunes lecteurs (9-12 ans) et en tant que tel, c'est une très bonne histoire. Avec un vrai fond et une morale. Ces animaux qui parlent, ça me fait penser à Yakari, d'ailleurs, cela s'adresse clairement au même public. Le type de bd pour enfants qui raconte une fable d'ordre initiatique dans laquelle la mort est présente en filigrane. Faut pas croire, les enfants sont pas si lopettes que ça, ils comprennent beaucoup de choses.
Histoire plate ? Je trouve les petites anecdotes et les dialogues très réussis, plein de malice et de subtilités. Les personnages ont du corps, un caractère bien trempé. C'est une réussite totale de ce point de vue.
Si beaucoup d'entre vous n'ont pas aimés, c'est peut-être parce qu'ils s'attendaient à une bd façon "Peter Pan" ou "La Quête de l'oiseau du temps », alors forcément ils ont été déçus. C'est une autre direction que Loisel explore dans cet album : la fable initiatique.
Puis comme peu d'enfants viennent donner leur avis, les plupart des série enfants sont souvent sous-estimées sur bdtheque, c'est comme ça, on y peut rien. Tout ce que je peux vous dire c'est : n'hésitez pas à acheter cet album pour vous ou pour votre petite soeur.
La série arrêtée? Je n’ai pas l'impression que ce tome appelait une suite. D’ailleurs, il ne comporte ni numéro, ni titre d’album qui laisserait supposer que ce n’est qu’un début de série. Pour moi, c'est un one-shot pur et simple.
Contrairement aux autres avis, j'aime bien le dessin. Le coloriage aussi.
La série est sombre, et j'aime bien les univers de type "futur proche post-apocalyptique".
Les nanas sont mignonnes et j'aime bien aussi ;-)
Le scenario tourne autour d'intrigue politico-magouilleuse et le héro est un flic désabusé. Après on aime ou on aime pas ce genre là :-)
Bref, j'ai passé du bon temps lisant cette bd!
Lecture difficile, il faut s'accrocher pour comprende ce que veulent dire les diffèrents personnages de cette histoire. Nous sommes au temps où les hommes parlent à la troisième personne et vivent en tribus. Leurs paroles se composent de mots simples, ils parlent à l'aide de métaphores. L'album est magnifique, Hausman est vraiment un maître pour dessiner les animaux. L'histoire est bien, même si pour tout comprende, une deuxième lecture s'impose.
Eh bien j'ai beaucoup aimé cet album. Je l'ai lu comme un livre de contes au final. C'est sympathique et absurde. Même si l'on ne sait pas où va nous mener l'histoire, on a l'impression de participer d'un rêve. Le dessin est sympathique mais c'est la couleur qui m'a impressionné. J'ai dailleurs mis un certain temps avant de me rendre compte que c'était de la couleur informatique... on dirait vraiment un travail en couleur directe, ce qui sert indubitablement le dessin qui est plus simpliste.
Un album qui mérite d'être lu... et pour les timides, vous pouvez toujours attendre la suite, qui promet de remettre de l'ordre dans toutes ces histoires abracadabrantes.
"Alain Moreau", une bd difficilement trouvable, qui n'est plus éditée et qui mériterait d'être rééditée. Mais qui ne le sera probablement jamais. Non seulement parce que Bucquoy et Hernu ont arrêté la bd, mais aussi parce que le dessin d'Hernu est assez "daté" et pas toujours très beau.
Cela dit, y'a moyen de trouver ces albums pour pas trop cher, en l'espace de quelques mois j'ai trouvé les quatre pour pas grand chose... Contrairement à ce que dit Eusebe, ces albums ne sont pas côtés du tout. J'en ai acheté deux à moins de 2 euros pièce et les deux autres à 4 euros. Le plus dur c'est de les trouver.
J'en viens au contenu de ces albums : un dessin daté qui s'améliore d’album en album pour atteindre dans le quatrième tome, une certaine "beauté" (terme tout relatif, encore plus ici). Un scénario résolument original, provocateur, gore et pornographique. Et là aussi ça va crescendo jusqu'au quatrième tome où on imagine mal comment les auteurs pourraient aller plus loin.
Avis aux âmes sensibles, abstenez-vous. C'est d'un cynisme assez désespérant. Et d'une très grande violence : foetus arrachés vivants du ventre de leur mère, castration et j'en passe... Je comprendrais la personne qui trouvera cela totalement abject. Mais personnellement, comme le dit Steril, cette violence n'est pas gratuite dans le sens où c'est cette violence qui est le sujet même de ces albums, et tout cela est traité de manière tellement viscérale et absurde que ça prend aux tripes. Y'a des moments de rare félicité dans ces albums, des moments où ça décolle vraiment, des passages totalement fous où on est littéralement emporté par la verve cynique, surréaliste et anarchisante de Bucquoy. Et cela malgré certaines maladresses narratives qui confèrent pourtant à l’ensemble une espèce d’aura « trash » pas désagréable.
Ce que j’aime le plus, c’est le caractère toujours incongru de ces histoires. Rien n’est expliqué jusqu’au bout, une bonne part est laissée à l’interprétation et à l’imagination du lecteur.
C'est à lire, j'ai rarement lu ça en bd. A part peut-être le "Gilles Hamesh" de Jodorowsky.
Après avoir lu les 2 premiers tomes, j'étais de l'avis de Kael, et je n'aurais pas donné plus que 2 étoiles pour la série.
Swolf est inégal comme scénariste, mais il est souvent très efficace. J'ai eu la chance d'emprunter le tome 3 dernièrement et j'ai été agréablement surpris. Swolfs jongle avec la fiction et l'histoire pour nous offrir un récit captivant. Je me suis même surpris à admirer le travail de Marc Rénier (un dessinateur dont le style ne m'avait jamais plu auparavant).
Ce tome relance donc pour moi la série et m'a paru terminer un premier cycle de façon très solide. J'ai même l'intention d'acheter ces albums et de relire les trois tomes d'un coup.
Ah, la bonne surprise !
Premier album de cet auteur, et déjà la barre est haut placée !
Le début de l'histoire -- le retour de Lanzo dans sa cité natale -- fait très cliché, mais c'est si bien mis en scène, le dessin est si expressif et convaincant, qu'on est rapidement conquis.
Les personnages sont dans l'ensemble simples, assez monolithiques de caractère (le grand-père Mattei par exemple, méchant comme une teigne, hargneux, ignoble : un vrai bonheur), mais... complètement efficaces par rapport à leur rôle, et vraiment attachants.
De plus certains éléments sont très bien exploités. Quasiment aucune bête idée reçue sur les banlieues ou les cités, et quand il y en a ils sont utilisés intelligement. L'élément principal, le retour de l'enfant prodigue, trouve ici une interprétation magistrale : à la fois dure et tendre, elle laisse un sentiment de doux/amer, nous parle de nos rêves, de nos illusions, mais aussi de solitude, d'amitié, et de sacrifice. Et les policiers, aaah, ces policiers gentiment caricaturés, ils me plaisent ! :)
Lanzo -- et nous avec -- est entraîné dans quelque chose qu'il ne maîtrise absolument pas, il ne fait rien, ce sont les choses qui se font d'elles-mêmes, et lui reste là à regarder, jurant parfois, mais finalement assez passif...
Cet album m'a plu dès le premier chapitre, et jusqu'à la fin. Empli d'une vision joyeuse de l'Homme et du monde, il fait naître un sourire bêtement persistant.
Bref, un véritable petit bijou ! :)
Franchement, dès que j' ai vu la première partie dans Lanfeust mag, j' ai voulu l'acheter !
Y'a qu'à voir la couverture pour voir le talent du dessinateur, des doubles pages sublimes, des effets de lumière magnifiques...
Côté scenario, on voit que Istin s'est beaucoup inspiré du "seigneur des anneaux", vu que c'est ce livre qui lui a donné envie de créer cette série.
Mais, seulement graphiquement cela vaut le coup d'acheter cette bd !
Premièrement j'adore le dessin, je le trouve magnifique. Deuxièmement il y a des femmes nues toutes les trois pages, ça aide à apprécier le dessin. :)
Plus sérieusement, ce premier tome est un franc succès. Ca fait penser à "Mother" de Sorel, en nettement plus réussi. L'intrigue, mêlant policier et fantastique, démarre extrêmement bien, gardant suffisamment de mystère pour nous nous donner l'envie de se précipiter sur la suite. On oscille entre fantasmes de Grèce antique, enlèvements sordides, folie meurtrière et télékinésie. Et pourtant ce patchwork d'idées et de thèmes ne noie pas l'intérêt de l'histoire. Bref, histoire soignée, dessin léché et original, je suis admiratif et conquis. Une superbe découverte.
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Le Prince de la Nuit
Excellente série. J'ai trouvé tous les tomes vraiment bons. L'ambiance est glauque, oppressante, le suspense est bien présent. Les dessins de Swolfs sont très fins, que ce soit pour les décors ou les personnages. L'intégrale à 10€ est INDISPENSABLE.
Pyrénée
Ha moi, j'ai bien aimé, plus que la majorité des posteurs, en tout cas. Que lis-je? Le dessin, du "sous-Loisel"? Je ne trouve pas, malgré une certaine familiarité, les techniques sont tellement différentes... En tout cas, visuellement, cet album a du charme, regardez-moi ces attitudes, si j'étais devant un film, je dirais : "Quel jeu d'acteur!" Puis le découpage est très efficace, vraiment très bon. L'histoire naïve? Oui...et non. Pour moi ce n'est qu'une naïveté de façade, pour accrocher les jeunes lecteurs, le fond de l'histoire n'a rien de naïf. Oui, pour moi, y'a aucun doute, c'est une histoire pour enfants, ou en tout cas pour jeunes lecteurs (9-12 ans) et en tant que tel, c'est une très bonne histoire. Avec un vrai fond et une morale. Ces animaux qui parlent, ça me fait penser à Yakari, d'ailleurs, cela s'adresse clairement au même public. Le type de bd pour enfants qui raconte une fable d'ordre initiatique dans laquelle la mort est présente en filigrane. Faut pas croire, les enfants sont pas si lopettes que ça, ils comprennent beaucoup de choses. Histoire plate ? Je trouve les petites anecdotes et les dialogues très réussis, plein de malice et de subtilités. Les personnages ont du corps, un caractère bien trempé. C'est une réussite totale de ce point de vue. Si beaucoup d'entre vous n'ont pas aimés, c'est peut-être parce qu'ils s'attendaient à une bd façon "Peter Pan" ou "La Quête de l'oiseau du temps », alors forcément ils ont été déçus. C'est une autre direction que Loisel explore dans cet album : la fable initiatique. Puis comme peu d'enfants viennent donner leur avis, les plupart des série enfants sont souvent sous-estimées sur bdtheque, c'est comme ça, on y peut rien. Tout ce que je peux vous dire c'est : n'hésitez pas à acheter cet album pour vous ou pour votre petite soeur. La série arrêtée? Je n’ai pas l'impression que ce tome appelait une suite. D’ailleurs, il ne comporte ni numéro, ni titre d’album qui laisserait supposer que ce n’est qu’un début de série. Pour moi, c'est un one-shot pur et simple.
Polka
Contrairement aux autres avis, j'aime bien le dessin. Le coloriage aussi. La série est sombre, et j'aime bien les univers de type "futur proche post-apocalyptique". Les nanas sont mignonnes et j'aime bien aussi ;-) Le scenario tourne autour d'intrigue politico-magouilleuse et le héro est un flic désabusé. Après on aime ou on aime pas ce genre là :-) Bref, j'ai passé du bon temps lisant cette bd!
Les Chasseurs de l'aube
Lecture difficile, il faut s'accrocher pour comprende ce que veulent dire les diffèrents personnages de cette histoire. Nous sommes au temps où les hommes parlent à la troisième personne et vivent en tribus. Leurs paroles se composent de mots simples, ils parlent à l'aide de métaphores. L'album est magnifique, Hausman est vraiment un maître pour dessiner les animaux. L'histoire est bien, même si pour tout comprende, une deuxième lecture s'impose.
Sagah-Nah
Eh bien j'ai beaucoup aimé cet album. Je l'ai lu comme un livre de contes au final. C'est sympathique et absurde. Même si l'on ne sait pas où va nous mener l'histoire, on a l'impression de participer d'un rêve. Le dessin est sympathique mais c'est la couleur qui m'a impressionné. J'ai dailleurs mis un certain temps avant de me rendre compte que c'était de la couleur informatique... on dirait vraiment un travail en couleur directe, ce qui sert indubitablement le dessin qui est plus simpliste. Un album qui mérite d'être lu... et pour les timides, vous pouvez toujours attendre la suite, qui promet de remettre de l'ordre dans toutes ces histoires abracadabrantes.
Alain Moreau
"Alain Moreau", une bd difficilement trouvable, qui n'est plus éditée et qui mériterait d'être rééditée. Mais qui ne le sera probablement jamais. Non seulement parce que Bucquoy et Hernu ont arrêté la bd, mais aussi parce que le dessin d'Hernu est assez "daté" et pas toujours très beau. Cela dit, y'a moyen de trouver ces albums pour pas trop cher, en l'espace de quelques mois j'ai trouvé les quatre pour pas grand chose... Contrairement à ce que dit Eusebe, ces albums ne sont pas côtés du tout. J'en ai acheté deux à moins de 2 euros pièce et les deux autres à 4 euros. Le plus dur c'est de les trouver. J'en viens au contenu de ces albums : un dessin daté qui s'améliore d’album en album pour atteindre dans le quatrième tome, une certaine "beauté" (terme tout relatif, encore plus ici). Un scénario résolument original, provocateur, gore et pornographique. Et là aussi ça va crescendo jusqu'au quatrième tome où on imagine mal comment les auteurs pourraient aller plus loin. Avis aux âmes sensibles, abstenez-vous. C'est d'un cynisme assez désespérant. Et d'une très grande violence : foetus arrachés vivants du ventre de leur mère, castration et j'en passe... Je comprendrais la personne qui trouvera cela totalement abject. Mais personnellement, comme le dit Steril, cette violence n'est pas gratuite dans le sens où c'est cette violence qui est le sujet même de ces albums, et tout cela est traité de manière tellement viscérale et absurde que ça prend aux tripes. Y'a des moments de rare félicité dans ces albums, des moments où ça décolle vraiment, des passages totalement fous où on est littéralement emporté par la verve cynique, surréaliste et anarchisante de Bucquoy. Et cela malgré certaines maladresses narratives qui confèrent pourtant à l’ensemble une espèce d’aura « trash » pas désagréable. Ce que j’aime le plus, c’est le caractère toujours incongru de ces histoires. Rien n’est expliqué jusqu’au bout, une bonne part est laissée à l’interprétation et à l’imagination du lecteur. C'est à lire, j'ai rarement lu ça en bd. A part peut-être le "Gilles Hamesh" de Jodorowsky.
Black Hills
Après avoir lu les 2 premiers tomes, j'étais de l'avis de Kael, et je n'aurais pas donné plus que 2 étoiles pour la série. Swolf est inégal comme scénariste, mais il est souvent très efficace. J'ai eu la chance d'emprunter le tome 3 dernièrement et j'ai été agréablement surpris. Swolfs jongle avec la fiction et l'histoire pour nous offrir un récit captivant. Je me suis même surpris à admirer le travail de Marc Rénier (un dessinateur dont le style ne m'avait jamais plu auparavant). Ce tome relance donc pour moi la série et m'a paru terminer un premier cycle de façon très solide. J'ai même l'intention d'acheter ces albums et de relire les trois tomes d'un coup.
L'Echangeur
Ah, la bonne surprise ! Premier album de cet auteur, et déjà la barre est haut placée ! Le début de l'histoire -- le retour de Lanzo dans sa cité natale -- fait très cliché, mais c'est si bien mis en scène, le dessin est si expressif et convaincant, qu'on est rapidement conquis. Les personnages sont dans l'ensemble simples, assez monolithiques de caractère (le grand-père Mattei par exemple, méchant comme une teigne, hargneux, ignoble : un vrai bonheur), mais... complètement efficaces par rapport à leur rôle, et vraiment attachants. De plus certains éléments sont très bien exploités. Quasiment aucune bête idée reçue sur les banlieues ou les cités, et quand il y en a ils sont utilisés intelligement. L'élément principal, le retour de l'enfant prodigue, trouve ici une interprétation magistrale : à la fois dure et tendre, elle laisse un sentiment de doux/amer, nous parle de nos rêves, de nos illusions, mais aussi de solitude, d'amitié, et de sacrifice. Et les policiers, aaah, ces policiers gentiment caricaturés, ils me plaisent ! :) Lanzo -- et nous avec -- est entraîné dans quelque chose qu'il ne maîtrise absolument pas, il ne fait rien, ce sont les choses qui se font d'elles-mêmes, et lui reste là à regarder, jurant parfois, mais finalement assez passif... Cet album m'a plu dès le premier chapitre, et jusqu'à la fin. Empli d'une vision joyeuse de l'Homme et du monde, il fait naître un sourire bêtement persistant. Bref, un véritable petit bijou ! :)
Le Seigneur d'Ombre
Franchement, dès que j' ai vu la première partie dans Lanfeust mag, j' ai voulu l'acheter ! Y'a qu'à voir la couverture pour voir le talent du dessinateur, des doubles pages sublimes, des effets de lumière magnifiques... Côté scenario, on voit que Istin s'est beaucoup inspiré du "seigneur des anneaux", vu que c'est ce livre qui lui a donné envie de créer cette série. Mais, seulement graphiquement cela vaut le coup d'acheter cette bd !
Chimères
Premièrement j'adore le dessin, je le trouve magnifique. Deuxièmement il y a des femmes nues toutes les trois pages, ça aide à apprécier le dessin. :) Plus sérieusement, ce premier tome est un franc succès. Ca fait penser à "Mother" de Sorel, en nettement plus réussi. L'intrigue, mêlant policier et fantastique, démarre extrêmement bien, gardant suffisamment de mystère pour nous nous donner l'envie de se précipiter sur la suite. On oscille entre fantasmes de Grèce antique, enlèvements sordides, folie meurtrière et télékinésie. Et pourtant ce patchwork d'idées et de thèmes ne noie pas l'intérêt de l'histoire. Bref, histoire soignée, dessin léché et original, je suis admiratif et conquis. Une superbe découverte.