Les derniers avis (31222 avis)

Par Rajak
Note: 4/5
Couverture de la série Terre mécanique
Terre mécanique

On est sur un bateau, une fête se prépare et deux personnages sont introduits : Edmée et son fils Bruno... Arrive un élément perturbateur : Philéon le rhinocéros poursuivi par la police....Je trouve contrairement à ThePatrick que parachuter les personnages sans trop fouiller donne encore plus de rythme à l'histoire... Les couleurs sont "vivantes", chaleureuses, le dessin me plaît bien. Vivement les 2 prochains tomes (indiscrétion lors de dédicaces) qui, je le pense, poseront un peu plus les personnages (ils sont moins nombreux maintenant) et nous fera partager les découvertes de nos héros (remarquez, c'est le but :) ).

07/05/2003 (modifier)
Couverture de la série Le Chant des Stryges
Le Chant des Stryges

Découverte sur le tard, cette série est convaincante de par son scénario et des dessins de qualité. Les personnages sont intéressants et les tensions internes au groupe donnent du piment à l'histoire. Sur un fond politico-économique se joue l'avenir des stryges mais qui sont-ils exactement ? Assassins, manipulateurs, monstres hideux, vampires ... une aubaine pour l'homme respectueuse des signes et de leur signification ? Deux positions paradoxales qu'éclaircira certainement le prochain cycle.

06/05/2003 (modifier)
Couverture de la série Lapinot et les Carottes de Patagonie
Lapinot et les Carottes de Patagonie

Les carottes de Patagonie, c'est une génèse. C'est la naissance du Trondheim que l'on connait aujourd'hui, tant au niveau du dessin que de la trame scénaristique. Les dessins sont assez peu recherchés, mais il faut reconnaître que pour quelqu'un qui ne sait pas dessiner, Trondheim a un talent certain pour les expressions du visage. Au début, on s'ennuie sec, à tel point que lorsqu'un personnage s'exclame que voilà un dialogue complètement plat et inutile, on ne peut être que d'accord avec lui. Mais au fur et à mesure, l'histoire devient discrètement plus intéressante, plus prenante, plus rebondissante. Un excellent ouvrage, mais attention, à réserver à un public averti (cf. les avis plus bas : c'est-moche-ma-soeur-fait-pareil et l'histoire-est-inventée-au-fur-et-à-mesure), c'est-à-dire aux fans de Trondheim ou ceux qui veulent le devenir.

06/05/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série La Caste des Méta-barons
La Caste des Méta-barons

Apôtres de la moralité... Passez votre chemin ! Cette bande dessinée a un scénario des plus injustes, immoraux et frustrants que j'ai jamais lus ! Et pourtant, j'adore ! L'intrigue est complexe, la psychologie des personnages poussée, le scénario d'une immence créativité et les dessins... Ah ! Les dessins ! Une merveille graphique, ces albums ! Une merveille tout court d'ailleurs... Indispensable !

06/05/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Théocrite
Théocrite

Je n'ai lu que le premier tome et recherche activement le second. Etrange objet que cette bd, on croit d'abord avoir affaire à une bd pour enfants (et même pour tout petits) mais on se rend vite compte qu'une certaine maturité est nécessaire pour en puiser tout le sel. Les frères Coudray ont bien du talent. Ce livre regorge d'invention graphique, d'idées absurdes et d'un second degré qui confine à la métaphysique et à la philosophie logique. Dommage que cette série ne soit plus disponible (pour ma part j'ai trouvé le premier album dans une solderie), elle emportait de loin, la palme de l'originalité. Qu'est-ce que l'Association (éditeur actuel des frères Coudray) attend pour rééditer ce petit bijou?

06/05/2003 (modifier)
Par dut
Note: 4/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Bon, y'a pas à dire, c'est quand même une petite perle cet album ! Et pourtant ! J'étais sceptique, je n'osais pas, ça ne me disait rien : « Mouais… Larcenet… connais pas trop », « le dessin est spécial quand même » etc... Voila mon sentiment à chaque fois que je passais devant cet album à la Fnac ou dans diverses librairies que je fréquente... Mais zut après tout ! Il y a tellement de bon avis sur bdtheque, ça peut pas être naze ce truc ! Ca ne peut être que bon ! Et bien oui, c'est bon, c'est même très bon ! Bon certes le dessin de Manu Larcenet est quand même spécial, mais bon, on va dire que ça fait même parti du charme de cette BD. L'histoire de Marco (ou Georges, au choix :)) est à la fois triste, émouvante, drôle, belle, sombre... et tout est fait pour que l'on vive les mêmes émotions pendant la lecture, vraiment troublant... Le combat ordinaire, c'est quand même un sacré coup de coeur ! Et particulièrement pour moi, qui ne s'attendais pas à ça... Tout est mieux avec toi que sans...

06/05/2003 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Capricorne
Capricorne

Cette série postérieure à Rork, le héros aux cheveux blancs d'Andréas, n'est pas dépourvue d'intérêt car l'univers développé par l'auteur est très riche. Je pense qu'il a voulu faire une série parallèle à Rork et développer un peu plus le personnage vu dans le tome 5 de Rork (intitulé à juste titre Capricorne), à moins qu'il y ait pensé dès la création de Rork, serait-il si fort ? Ainsi les 4 premiers tomes de Capricorne se passent avant l'épisode de Rork, le début du tome 5 retrace les événements survenus lors de la rencontre avec Rork sur 4 ou 5 pages, puis enchaîne l'histoire. On a alors une ellipse, les protagonistes ayant vécu une aventure relatée dans l'autre série. Le tout est très bien intégré, mais la lecture d'une série entraîne la lecture de l'autre, surtout si on a aimé. Je pense qu'il vaut mieux avoir lu Rork avant Capricorne, ce fût mon cas et je pense que la compréhension est facilitée, même si depuis mon envie de relire Rork est renforcée pour faire le parallèle. De plus cela respecte la chronologie des publications d'Andréas. Je dirais que la série se divise en 2 cycles. Tout d'abord un premier cycle comportant les albums 1 à 5 qui est en fait la période faste de Capricorne. Un premier tome que tout le monde n'a pas apprécié, d'où une réticence compréhensible pour se plonger dans la suite. Il découvre son destin avec ces fameuses 6 cartes qu'on retrouvera par la suite représentant un danger potentiel dans la vie du futur astrologue. Pourtant on dit souvent que juger sur le premier tome n'est pas très objectif surtout pour une longue série comme ici. C'est vrai que ce premier tome n'a rien de transcendant, presque une banale aventure, mais on a déjà de petits indices auxquels on ne prêtera attention que lors d'une seconde lecture éclairée par la connaissance de la suite. Dans cette "introduction", on ne découvre que les personnages récurrents de l'histoire et fidèles au héros à savoir le bibliothécaire passionné Astor, et Ash Grey une future alliée, ainsi que la vocation du protagoniste. On a aussi les prémisses du "dispositif" une sorte d'organisation secrète que l'on va retrouver tout au long de la série. Des aventures à chaque épisode tournant toujours autour du surnaturel, peut-être le point négatif ces histoires de démons, toujours la lutte pour sauver le monde en quelque sorte. En tout cas Andréas sait entretenir le mystère sur ces créatures et les légendes qui les accompagnent. Ensuite un deuxième cycle à partir du tome 6 dans lequel Capricorne est victime d'une "rafle" pour les camps d'internement qui n'ont rien à envier à Dachau et consorts. Andréas fait clairement allusion à la période noire du siècle dernier avec le nazisme et ses camps de la mort. Dans notre cas, ces camps sont réservés aux personnes liés au surnaturel tels que chiromanciens, oracles et autres. Ce tome est vraiment excellent, rapide, très intéressant et peut même être lu indépendamment je pense car il ne fait pas référence à d'autres événements précédents. Ce tome intitulé Attaque se passe quasi intégralement dans le camp alors que le tome suivant présente simultanément l'action d'Ash Grey et les autres pour retrouver Capricorne. Cette période entame la Résistance au mouvement qui a pris le pouvoir sur le monde et tente d'imposer sa vision des choses : le Concept. Le tome 8, dernier paru, contient moins d'action, mais nous laisse sur une fin excitant vraiment l'envie de connaître la suite. Une série qui fourmille d'indices parsemés au fil des albums et qu'on ne peut interpréter que lorsqu'on nous donne la clé quelques albums plus loin. Par exemple un mystérieux personnage qu'on aperçoit presque tous les tomes mais qui n'est dévoilé que lors du septième opus. De plus l'auteur met en place dans certains albums de petits inserts tous les 4 ou 5 pages sur un objet ou une personne sans qu'on sache ce que c'est tout au long de l'album, ce qui tient le lecteur en haleine. Andréas doit avoir encore une tonne d'idées dans la tête et cette série n'est pas près d'être terminée, je pense, car tout juste 2 - devrais-je dire 1 seule - des cartes du destin du héros ont dévoilés leurs mystères, or il y en a 6, et à ce rythme, l'intrigue a de quoi être développée. Honnêtement je n'ai pas tous les albums chez moi mais les ai lus pour la plupart en bibliothèque, mais je recommande tout de même l'achat. Ce n'est pas le genre de série lue une seule fois, d'ailleurs j'ai même relu les 4 premiers en vitesse car j'avais oublié certains passages mentionnés par la suite, comme quoi il faut être concentré dans sa lecture. Une note de 4/5 de moyenne pour l'ensemble de la série me semble justifiée et je conseille la lecture à tous. Tome 9 Le 1 novembre 2004. Ce tome 9 a la particularité d'être un tome double, Andreas ayant l'air de travailler vite. Les 2 histoires sont séparées par une plus courte de 8 pages crayonnées. On devine assez rapidement qui est l'un des personnages. Je dirais que l'album est dans la continuité, on a des révélations sur le concept et son origine ainsi que sur les origines de Capricorne. Difficile d'en dire plus sans dévoiler l'histoire. C'est à lire d'autant que le dessin et le découpage d'Andreas est toujours autant maîtrisé :).

05/05/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Lapinot et les Carottes de Patagonie
Lapinot et les Carottes de Patagonie

Comme ça, de but en blanc, j'ai envie de dire "Lapinot et les carottes de Patagonie, c'est vachement bien, dis donc !". Mais je vais développer un p'tit peu. Alors, pourquoi c'est si bien ? Tout d'abord parce qu'on a affaire ici aux tout débuts de Trondheim dans la BD, un Trondheim persuadé qu'il ne sait pas dessiner, mais qui veut faire une BD pour rigoler, alors, quitte à rigoler, autant le faire pendant 500 planches. Et quand on connaît l'extraordinaire série "Les formidables aventures de Lapinot" (et qu'on l'apprécie, bien sûr), ben, obligé, on ne peut qu'être admiratif devant ce pavé qui verra la naissance des différents protagonistes de la série, et qui développera les thèmes chers à l'auteur, que nous retrouverons dans bon nombre de ses albums. Partir dans la réalisation d'une BD de 500 planches sans story-board, c'est un pari. Et un sacré pari, que Trondheim relève haut la main. Certes, y'a des temps morts, parfois, des séquences un peu longues. Lewis part dans des délires complètement éclatés, tout en imposant son style et son humour si particulier, sujet à temps de polémiques. Les uns trouveront ça débile, les autres, génial. Je fais parti de la seconde catégorie. Certains parlent d'un exercice de style ? Que nenni ! Trondheim se fait plaisir, c'est tout, n'allez donc pas chercher plus loin. L'intérêt : c'est un joyeux bordel. L'inconvénient : c'est un joyeux bordel ! A vous de voir. Reste que dans ce chaos scénaristique et graphique, on trouve vite ses repères, tellement tout coule de source. Le dessin va très vite évoluer, pour ressembler en fin de tome au Lapinot actuel que nous connaissons, couleur en moins. Les premières pages sont à mourir de rire : c'est léger, enfantin, et le dessin est assez catastrophique ("nan nan je sais pas dessiner je veux même pas essayer-euh !"), mais on sent vite que Trondheim prend son pied, et fait évoluer son style (que j'adore, personnellement). L'évolution graphique se fait donc vite sentir : après un début au trait gras permettant de cacher les imperfections, chacun de ses personnages prend de la densité, du caractère, tout ce petit monde s'anime. C'est assez génial. La fin est... surprenante. Et tellement logique ! Des chutes comme ça, j'en veux par milliers dans mes petits souliers. Tout fan de Trondheim se doit d'avoir lu les carottes de Patagonie ! Question de culture générale peut être ?

05/05/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série Giacomo C.
Giacomo C.

A la base, une idée assez bateau : les aventures d'un séducteur libertin (librement inspiré de Giacomo Casanova) dans la Venise de la Renaissance. Au final, une série proprement géniale ! Dufaux réussit tour à tour à nous émouvoir et à nous faire mourir de rire. Ses personnages, à mille lieux des héros stéréotypés pétris de qualités, sont des gens normaux, crédibles, souvent faibles mais parfois héroïques, un brin cyniques mais jamais désespérés, traînant leur lot de drames personnels mais sachant jouir de la vie... Le ton est souvent léger mais parfois d'une poésie sombre. Autre point fort : les recherches historiques très poussées, graphiquement et scénaristiquement. Bref, une série formidable, qui mériterait le 5/5 si un ou deux albums n'étaient pas un peu répétitifs. A découvrir de toute urgence !

05/05/2003 (modifier)
Par cassandre
Note: 4/5
Couverture de la série Angus Powderhill
Angus Powderhill

J'ai découvert Angus powderhill en même temps que "Le Pouvoir des innocents". Et bien, je dois avouer que je trouve "Angus" plus original, malgré sa facture classique, que le "Pouvoir", trop démonstratif à mon goût. L'héroïne est très attachante, le graphisme rappelle La quête de l'oiseau du temps, et si l'intrigue monte en puissance dans le tome 2, cette série méritera un 5/5.

05/05/2003 (modifier)