Vraiment bien aimé, oui ! Lorsque je l’avais feuilleté à sa sortie, je n’imaginais pas ce type de récit. En fait, je pensais qu’il s’agissait d’un recueil d’histoires courtes (d’où mon inintérêt). Quelle erreur ! Cette bd d’anticipation est intelligemment construite. Pendant la lecture, j’avais pourtant une appréhension quant à la fin ... peur qu’elle me déçoive. Il n’en est rien, elle est au contraire très recherchée car la logique du récit est respectée tout en donnant plus de profondeur au personnage principal. Petit bémol : la présence de certaines longueurs viennent quelque peu tempérer mon enthousiasme. Concernant les dessins de Gazzotti et de Meyer, ils se passent de commentaires ... moi, j’adore et j’en redemande !
L'ensemble de cette collection est très dense. On y trouve de l'excellent, du bon, mais aussi du passable (rare, heureusement).
Tous les tomes ne se valent donc pas, mais l'ensemble reste malgré tout très agréable à lire, surtout les premiers épisodes (1 à 7), où le fantastique n'apparaît pas encore dans le scénario.
Dessinateur et scénariste de ce premier album, Konior nous offre un dessin proche de l’animation grâce à un trait assez vif et qui fait preuve d’une grande dextérité. On appréciera le côté tantôt assez rugueux et tantôt l’aspect complètement déjanté. L’auteur fait donc preuve d’un talent indéniable et ne se refuse pas l’exagération. Il nous surprendra aussi en passant d’un dessin plutôt caricatural à un dessin très réaliste qui est surprenant pas sa beauté. Et pourtant, ce n’est qu’un bref passage, mais très percutant. Konior, c’est aussi des couleurs directes d’une beauté étonnante. Donnant un air suranné au récit, la couleur apporte une atmosphère particulière, très atypique, mais dans laquelle on s’immerge totalement.
Enfin, le scénario est tout aussi réussi. On est évidemment très proche de Hemingway, surtout dans les dialogues et la narration. Sans avoir adapté un quelconque roman de l’écrivain, Konior, nous fait part d’une belle originalité en l’injectant dans un récit qui aurait pu être le sien. Ses influences sont par ailleurs très présentes.
Avis à toutes les nanas : cette bd est "franchement bien". Pas misogyne pour un sou, la fille est magnifique avec un visage quasi d'ingénue, les mecs assurent, le scénar (et ça c'est fort, il y en a un) est sympa et bien traité, le tout est excitant et y en a pour (presque) tous les goûts.
J'ai un peu de mal à croire que ce soit du "porno" (je sais, les critères y sont) parce que ce n'est vraiment pas vulgaire mais très érotique.
Puisque chacun y a mis de sa petite scène... J'ai bien aimé la scène avec les religieuses et les moines, mais le pâtissier m'a un peu refroidie (elles sont passées où les coquilles?...argh.)
A lire à deux (ou plus) ;) !
Beaucoup plus léger et abordable que l'excellent "On fera avec", Larcenet parvient une nouvelle fois à aborder franchement et sans bla-bla narcissico-fatiguant ses questions existencielles auxquelles il trouve des (demies) réponses. Un grand mec (décédé évidemment) dont j'ai oublié le nom disait un jour "Les questions ne sont pas faites pour qu'on y réponde, autrement il n'y aurait plus de questions" ... et par extension plus de raison d'exister.
Bref, magnifique, réaliste, simple et juste. Une tranche de vie autour des liens d'attachement, laquelle, si elle ne nous parle pas forcément intimement, ne peut manquer de nous rappeller à celle qui est la notre avec ses propres questions, hésitations, douleurs ... et bonheurs aussi.
Et pis c'est bô un mec intelligent qui se la joue pas intellectuel!
C'est sans conteste la meilleure BD porno que j'ai lu.
Déjà, c'est super joli comme dessin. Don Lope trouve que ça ressemble un peu à du Frezzato, je partage un peu son avis concernant la ressemblance des couleurs... mais uniquement les couleurs. Sinon, c'est beaucoup plus rond, presque cartoon parfois, un vrai bonheur. Nastasia ne ressemble à aucune autre nana de BDs de cul, et j'avoue qu'elle est à tomber (même si ses seins changent de grosseur régulièrement, selon qu'elle est habillée ou non).
Bon, l'histoire est simple (fatalement, de la BD porno ET intello, ça serait vite saoulant) mais les différentes mises en scènes sont généralement excitantes. Généralement, parce que les 2 moines qui s'enculent, ça ne m'a pas procuré la moindre excitation. A part cette scène, c'est une grande réussite malgré la simplicité.
Et enfin, la grande force de cette BD, c'est l'humour. J'ai énormément ris tout au long de la lecture, certaines remarques sont plutôt fines, alors qu'on s'attend à du lourd avec ce style de BD.
Bref, j'achète très peu de BD de cul, mais celle-là, je n'hésite pas une seconde !
"La ligne de front"
Voilà mon premier beau gros 4 étoiles !!! Un régal !
C'est vrai qu'au départ, l'histoire avait de quoi surprendre : Van Gogh en poilu censé peindre l'horreur de la guerre... (J'ai regardé mon libraire avec les yeux d'une poule ayant trouvé un couteau). Je me demandais vraiment où cette bd allait m'emmener. Je ne m'attendais pas à un style aussi peu "réaliste" dans le dessin, ce qui ajoutait à mon trouble. Enfin Larcenet avec son "Combat Ordinaire" avait déjà fait mouche alors je me suis lancé.
Après lecture, il ne reste qu'un excellent souvenir !!!
Les dialogues carrément grandioses et l'humour noir hilarant servent cette bd humaniste et poétique (J'en fais peut-être un peu trop mais vraiment c'est génial).
Je viens de lire qu'il y avait un autre tome dans la même collection, je vais me précipiter dessus.
Max et Nina, c’est bien sympa mais ça ne vaut pas Les Closh, je trouve. En tout cas, pour ce que j'en ai lu... Dodo et Ben Radis y décrivaient le quotidien d’un groupe de rock dans les années 80. Galères, plans foireux, succès, engueulades… Le tralala habituel mais le tout avec un humour et une tendresse auquel il est difficile de résister. Tout comme dans Max et Nina, le dessin est de veine humoristique et tous les personnages ont une tronche d’animal. C’est à découvrir si ce n’est déjà fait… Mais le hic avec cette série, c’est qu’actuellement, seuls les deux derniers tomes (les seuls que j’ai lus) sont encore édités, pour les autres faudra entamer des fouilles dans les bouquineries… A quand une réédition ?
Le "Pour public averti" m'avait fait doucement rigoler, mais j'en ai très vite compris la vraie signification. Là, rien à dire, c'est amplement mérité ! C'est d'une violence inouïe dès le 1er tome, avec le viol en prison (et finalement, je me demande si ce n'est pas LA scène la plus violente).
J'avais peur de tomber sur un manga de Karaté, style Noritaka (l'humour lourd en moins) mais il y a finalement une réelle histoire, presque une quête.
Pour le moment, je ne me lasse pas de cette série, mais vu le nombre de tomes encore à paraître, j'ai peur que ça finisse par tourner en rond, genre "je trouve un gars très fort, je m'entraîne, je le bats...". Et ainsi de suite.
On verra ça, mais pour le moment, je lis chaque tome sans bouder mon plaisir.
Bon, le dessin... C'est typé manga, forcément, mais c'est quand même très fouillé et (je crois) assez personnel et original malgré tout.
J'attends la suite avec impatience.
Une histoire agréable à lire (pour l'instant) avec un dessin réaliste du style La Maison Dieu ou "Gil St André", vivement le deuxième et dernier tome !!!
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Des lendemains sans nuage
Vraiment bien aimé, oui ! Lorsque je l’avais feuilleté à sa sortie, je n’imaginais pas ce type de récit. En fait, je pensais qu’il s’agissait d’un recueil d’histoires courtes (d’où mon inintérêt). Quelle erreur ! Cette bd d’anticipation est intelligemment construite. Pendant la lecture, j’avais pourtant une appréhension quant à la fin ... peur qu’elle me déçoive. Il n’en est rien, elle est au contraire très recherchée car la logique du récit est respectée tout en donnant plus de profondeur au personnage principal. Petit bémol : la présence de certaines longueurs viennent quelque peu tempérer mon enthousiasme. Concernant les dessins de Gazzotti et de Meyer, ils se passent de commentaires ... moi, j’adore et j’en redemande !
Jessica Blandy
L'ensemble de cette collection est très dense. On y trouve de l'excellent, du bon, mais aussi du passable (rare, heureusement). Tous les tomes ne se valent donc pas, mais l'ensemble reste malgré tout très agréable à lire, surtout les premiers épisodes (1 à 7), où le fantastique n'apparaît pas encore dans le scénario.
Fishermen Story
Dessinateur et scénariste de ce premier album, Konior nous offre un dessin proche de l’animation grâce à un trait assez vif et qui fait preuve d’une grande dextérité. On appréciera le côté tantôt assez rugueux et tantôt l’aspect complètement déjanté. L’auteur fait donc preuve d’un talent indéniable et ne se refuse pas l’exagération. Il nous surprendra aussi en passant d’un dessin plutôt caricatural à un dessin très réaliste qui est surprenant pas sa beauté. Et pourtant, ce n’est qu’un bref passage, mais très percutant. Konior, c’est aussi des couleurs directes d’une beauté étonnante. Donnant un air suranné au récit, la couleur apporte une atmosphère particulière, très atypique, mais dans laquelle on s’immerge totalement. Enfin, le scénario est tout aussi réussi. On est évidemment très proche de Hemingway, surtout dans les dialogues et la narration. Sans avoir adapté un quelconque roman de l’écrivain, Konior, nous fait part d’une belle originalité en l’injectant dans un récit qui aurait pu être le sien. Ses influences sont par ailleurs très présentes.
Connexion X
Avis à toutes les nanas : cette bd est "franchement bien". Pas misogyne pour un sou, la fille est magnifique avec un visage quasi d'ingénue, les mecs assurent, le scénar (et ça c'est fort, il y en a un) est sympa et bien traité, le tout est excitant et y en a pour (presque) tous les goûts. J'ai un peu de mal à croire que ce soit du "porno" (je sais, les critères y sont) parce que ce n'est vraiment pas vulgaire mais très érotique. Puisque chacun y a mis de sa petite scène... J'ai bien aimé la scène avec les religieuses et les moines, mais le pâtissier m'a un peu refroidie (elles sont passées où les coquilles?...argh.) A lire à deux (ou plus) ;) !
Le combat ordinaire
Beaucoup plus léger et abordable que l'excellent "On fera avec", Larcenet parvient une nouvelle fois à aborder franchement et sans bla-bla narcissico-fatiguant ses questions existencielles auxquelles il trouve des (demies) réponses. Un grand mec (décédé évidemment) dont j'ai oublié le nom disait un jour "Les questions ne sont pas faites pour qu'on y réponde, autrement il n'y aurait plus de questions" ... et par extension plus de raison d'exister. Bref, magnifique, réaliste, simple et juste. Une tranche de vie autour des liens d'attachement, laquelle, si elle ne nous parle pas forcément intimement, ne peut manquer de nous rappeller à celle qui est la notre avec ses propres questions, hésitations, douleurs ... et bonheurs aussi. Et pis c'est bô un mec intelligent qui se la joue pas intellectuel!
Connexion X
C'est sans conteste la meilleure BD porno que j'ai lu. Déjà, c'est super joli comme dessin. Don Lope trouve que ça ressemble un peu à du Frezzato, je partage un peu son avis concernant la ressemblance des couleurs... mais uniquement les couleurs. Sinon, c'est beaucoup plus rond, presque cartoon parfois, un vrai bonheur. Nastasia ne ressemble à aucune autre nana de BDs de cul, et j'avoue qu'elle est à tomber (même si ses seins changent de grosseur régulièrement, selon qu'elle est habillée ou non). Bon, l'histoire est simple (fatalement, de la BD porno ET intello, ça serait vite saoulant) mais les différentes mises en scènes sont généralement excitantes. Généralement, parce que les 2 moines qui s'enculent, ça ne m'a pas procuré la moindre excitation. A part cette scène, c'est une grande réussite malgré la simplicité. Et enfin, la grande force de cette BD, c'est l'humour. J'ai énormément ris tout au long de la lecture, certaines remarques sont plutôt fines, alors qu'on s'attend à du lourd avec ce style de BD. Bref, j'achète très peu de BD de cul, mais celle-là, je n'hésite pas une seconde !
Une aventure rocambolesque de...
"La ligne de front" Voilà mon premier beau gros 4 étoiles !!! Un régal ! C'est vrai qu'au départ, l'histoire avait de quoi surprendre : Van Gogh en poilu censé peindre l'horreur de la guerre... (J'ai regardé mon libraire avec les yeux d'une poule ayant trouvé un couteau). Je me demandais vraiment où cette bd allait m'emmener. Je ne m'attendais pas à un style aussi peu "réaliste" dans le dessin, ce qui ajoutait à mon trouble. Enfin Larcenet avec son "Combat Ordinaire" avait déjà fait mouche alors je me suis lancé. Après lecture, il ne reste qu'un excellent souvenir !!! Les dialogues carrément grandioses et l'humour noir hilarant servent cette bd humaniste et poétique (J'en fais peut-être un peu trop mais vraiment c'est génial). Je viens de lire qu'il y avait un autre tome dans la même collection, je vais me précipiter dessus.
Les Closh
Max et Nina, c’est bien sympa mais ça ne vaut pas Les Closh, je trouve. En tout cas, pour ce que j'en ai lu... Dodo et Ben Radis y décrivaient le quotidien d’un groupe de rock dans les années 80. Galères, plans foireux, succès, engueulades… Le tralala habituel mais le tout avec un humour et une tendresse auquel il est difficile de résister. Tout comme dans Max et Nina, le dessin est de veine humoristique et tous les personnages ont une tronche d’animal. C’est à découvrir si ce n’est déjà fait… Mais le hic avec cette série, c’est qu’actuellement, seuls les deux derniers tomes (les seuls que j’ai lus) sont encore édités, pour les autres faudra entamer des fouilles dans les bouquineries… A quand une réédition ?
Coq de combat
Le "Pour public averti" m'avait fait doucement rigoler, mais j'en ai très vite compris la vraie signification. Là, rien à dire, c'est amplement mérité ! C'est d'une violence inouïe dès le 1er tome, avec le viol en prison (et finalement, je me demande si ce n'est pas LA scène la plus violente). J'avais peur de tomber sur un manga de Karaté, style Noritaka (l'humour lourd en moins) mais il y a finalement une réelle histoire, presque une quête. Pour le moment, je ne me lasse pas de cette série, mais vu le nombre de tomes encore à paraître, j'ai peur que ça finisse par tourner en rond, genre "je trouve un gars très fort, je m'entraîne, je le bats...". Et ainsi de suite. On verra ça, mais pour le moment, je lis chaque tome sans bouder mon plaisir. Bon, le dessin... C'est typé manga, forcément, mais c'est quand même très fouillé et (je crois) assez personnel et original malgré tout. J'attends la suite avec impatience.
Blues 46
Une histoire agréable à lire (pour l'instant) avec un dessin réaliste du style La Maison Dieu ou "Gil St André", vivement le deuxième et dernier tome !!!