Les derniers avis (29432 avis)

Par paradis
Note: 4/5
Couverture de la série Les Arcanes de la Lune Noire
Les Arcanes de la Lune Noire

Alors si vous n'avez pas aimé les chroniques de la lune noire, ce n'est pas la peine de vous lancer dans cette série, car je ne pense pas que vous aimerez; par contre si vous avez aimé les chroniques alors là il faut que vous rentriez plus avant dans le monde de la lune noire, car vous y découvrirez les débuts du demi ogre qui fut le chef puis le compagnon de Wismerhill Ledroit dessine toujours aussi bien, donc pas de risque, c'est superbe !

20/05/2003 (modifier)
Couverture de la série Crimson
Crimson

"Ecoute...Je sais que c'est dur à accepter, alors je vais te prendre sous mon aile! Te mettre au parfum...Et d'aider à passer cette phase de déni que tu traverses. Les vampires futés passent par ce qu'on appelle "les 7 stades de la non mort"... Toi , t'es en phase trois! Un jour tu vas finir par accepter , crois moi... On n'a pas le choix.... Tu es ce que tu es! Sur ces bonnes paroles, on va te trouver un casse dalle!" C'est sur ces paroles que j'ai fait la connaissance de Joe. Un peu fou mais c'est le seul ami qu'il me reste . C'est grâce à lui que j'ai accepté ce que je suis : un vampire. Non ne riez pas! Vous êtes comme moi il y a peu . Vous êtes fans de BD avec des vampires (Je suis un vampire de Trillo et Risso ou Rapaces de Marini et Dufaux")mais vous n'y croyez pas. Et bien je suis la preuve que vous avez tort . Jeune New Yorkais au doux prénom d'Alex , je vivais tranquillement ma petite vie pépère d'adolescent faite d'amusements entre potes et de disputes avec mes parents. C'est d'ailleurs suite à une querelle avec eux que j'ai fugué avec des amis . Ce fut la dernière fois que je vis mon père et ma mère. En effet alors que nous traversions Central Parc ,mes camarades et moi fûmes attaqués par les Jelly Bats , une bande de loubards qui s'avérèrent être des vampires .Sauvé avant ma mise à mort par Ekimus je compris assez vite que ma vie ne serait plus jamais pareille. Car être Vampire n'est pas toujours de tout repos . Finis les bains de soleil et la vie de famille. Et puis cette envie irrépressible de sang qui vous tiraille sans cesse et vous oblige à tuer quotidiennement afin de ne pas mourir .Et moi je ne dois pas mourir. Cela ne m'est pas permis. Je suis unique. Je suis la nouvelle et dernière évolution de mon espèce et je dois vaincre "l'obscurité". Mais moi ce qui m'intéresse ,c'est la vengeance. Retrouver ceux qui m'ont fait ça et leur faire payer. Je voudrais remercier Brian Augustyn et Humberto Ramos qui ont abattu un travail de titan pour rendre public mon histoire. Ainsi seul Humberto pouvait illustrer ce que j'avais vécu. Avec lui tout est retranscris avec talent : la violence et la beauté de mes combats mais aussi le calme avant la tempête. Tout cela rendu possible grâce au gigantesque travail d'investigation d' Augustyn. Je ne sais pas comment il a eu connaissance de choses que j'avais moi même oubliées. Il a réussi à faire de ma vie une BD que j'aurais eu plaisir à ranger dans ma bibliothèque quand cela était encore possible. PS: N'oubliez pas les vampires existent. Je les ai même rencontrés d'un peu trop près

20/05/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Horologiom
Horologiom

J'ai vraiment aimé le voyage proposé... Sans faire dans le jeu de mot facile, la mécanique de l'histoire m'a totalement séduit tout au long des 5 tomes... Il est clair, que j'ai retrouvé de ci et de là, des liens de parenté très nets avec « la Nef des fous »... notamment dans la description décalée et poétique des personnages. Je ne vais pas entrer dans une description très pointue de l'histoire, mais outre les qualités d'invention du scénario, j'ai vraiment aimé la symbolique qui parsème l'histoire. Les robots qui maintiennent l'ordre, la bête chargée des besognes ultimes mais elle même sous contrôle, le mal représenté par ce drôle de personnage à tête d'horloge, le héros qui n'est pas forcément au centre de l'histoire.... bref, cette série gagne largement a être connue. Quant au graphisme, il est en parfaite adéquation avec le thème traité. Précis, varié, très maîtrisé, il ne s'embarrasse pas d'effets. Il rend la lecture fluide et plaisante. Toutefois, je ne mets pas la note maximale, parce que malgré les énormes qualités de cette série, il manque le petit grain de folie qui caractérise les chefs-d'oeuvre. Mais ceci, dit pour ceux qui ne connaissent pas cette série, si tant est qu'ils aiment les univers originaux et foisonnant d'énergie, ils ne seront pas déçus.

20/05/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Le Cratère
Le Cratère

J’ai dévoré les deux tomes de cette série. Elle présente des nouvelles qui n’ont qu’une seule chose en commun, le personnage principal de chaque histoire s’appelle toujours Ryuichi (prénom très courant au Japon). Je suis tout d’abord impressionné par la densité de ces nouvelles. Chaque histoire ne dure que 30 pages, mais cela suffit à Tezuka pour raconter à chaque fois une intrigue avec un début et une fin et des personnages consistants. Son savoir-faire narratif est impressionnant. Comme le dit ThePat, certaines histoires sont un brin trop courtes, on aurait voulu en savoir plus, et assister à d’autres développements. Mais une bonne part d’entre elles frise le génial. Ce qui étonne également, c’est l’étrange mélange auquel on assiste dans pratiquement chaque histoire : il y a ce côté naïf, inhérent au trait de Tezuka et en même temps l’auteur japonais n’hésite pas à aborder des thèmes très sérieux et d’inclure des scènes réellement violentes dans ses histoires. On traite souvent Tezuka de « Hergé Japonais ». Il est vrai que son statut d’auteur culte au Japon autorise ce parallèle. Mais force est de remarquer que Tezuka, à l’inverse d’Hergé, ne se contente pas d’offrir du simple divertissement, ses histoires ont toujours une dimension morale assez forte et parfois même une réelle portée métaphysique. J’adore le style graphique de Tezuka, il est si trompeur avec ses apparences enfantines. Mais quelle mise en scène, quel découpage, on frise la perfection ! Certaines scènes sont tout bonnement incroyables. C’est un style d’une très grande efficacité. A découvrir à tout prix ! (D'ailleurs ces receuils ne sont vraiment pas cher...étant donné leur épaisseur, plus de 300 pages : il faut deux bonnes heures pour lire chaque tome...)

20/05/2003 (modifier)
Couverture de la série Halona
Halona

Berthet au dessin, ça donne par exemple "Pin-Up". Berthet au dessin et au scénario, ça donne "Halona", et c'est de toute beauté ! Ce thriller aux couleurs chaudes et envoûtantes est d'une efficacité redoutable, mettant en scène des thèmes somme toute assez classiques, mais exploités avec un réel talent, entrecoupant les scènes de façon judicieuse, distillant le mystère, le dévoilant en même temps qu'il attise l'envie d'en savoir plus... Mise en scène et découpage sont très réussis, plongeant le lecteur dans la même sensation d'irréalité que Nathan Bridge. Relecture nécessaire !

19/05/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Hellboy
Hellboy

Pas mal, pas mal... Un gros morceau de paranormal, un personnage très tourmenté qui s'interroge sur sa place et son rôle dans le monde, un dessin particulièrement léché, il s'agit là d'un des meilleurs comics que j'aie jamais lus ! Par contre la faiblesse se situe nettement au niveau narratif : des histoires basées sur différents mythes anciens, mais qui ne creusent absolument pas la question, à cause de rythme trop courts... Dommage, quoi...

19/05/2003 (modifier)
Couverture de la série Lapinot et les Carottes de Patagonie
Lapinot et les Carottes de Patagonie

Ouvrage monumental de 500 planches improvisées au fur et à mesure par Trondheim parce qu'il estimait ne pas savoir dessiner, "Lapinot et les carottes de Patagonie" est une oeuvre profondément atypique. On y retrouve de nombreux thèmes et procédés que l'auteur utilisera et/ou développera plus tard, comme la course-poursuite incessante de "Mildiou", les retournements de situations invraisemblables qu'on trouvera dans "Imbroglio" ou "Les aventures de la fin de l'épisode", l'humour absurde et très personnel présent dans une grande partie de son oeuvre, etc. En fait d'histoire, on ne peut pas dire que le scénario soit véritablement construit, et de fait la fin le prouve un peu abruptement. Il s'agit plus d'une aventure commencée et dans laquelle l'auteur (et le lecteur) est entraîné, avec des passages dans une pure continuité et d'autres de transition vers une autre "phase". Le découpage est très "feu-de-l'amouresque", avec des scènes qui alternent très souvent, demandant parfois une certaine concentration (car lire le tout d'une seule traite est quasiment impossible). Côté dessin, ceux qui disent "mon petit frère fait mieux" se trompent très lourdement... En effet, on peut distinguer trois grandes parties : la première, ou le coup de crayon est très gras, les personnages encore hésitants, la troisième, où le dessin est très proche du style "Mildiou", et donc pas si éloigné de ce que sera Lapinot par la suite, et la partie intermédiaire, qui est... intermédiaire. :) Ce dessin est certes assez schématique, les décors sont au début souvent très réduits ou complètement occultés (il est d'ailleurs très intéressant de prêter attention à ce que l'auteur ne dessine pas), mais les expressions sont dès le tout début vraiment très bien rendues. Alors bien évidemment un tel ouvrage ne peut pas se lire comme une bd classique... car il n'en est pas une. "Lapinot et les carottes de Patagonie" c'est surtout pour moi le Saint-Graal : Trondheim a ses débuts, une visite directe dans la genèse de son style graphique si particulier, un condensé de certaines idées qu'il va développer par la suite, une espèce de réservoir où il a déversé beaucoup de choses que l'on va retrouver... Lui-même avoue n'avoir plus jamais relu ce livre (cf. www.lewistrondheim.com), alors inutile de s'obstiner : si vous n'aimez pas ce que fait Trondheim, ne lisez pas cet album, vous le trouverez nul. Si en revanche vous êtes comme moi un gros fan, cette lecture ne pourra être qu'intéressante sur bien des plans.

19/05/2003 (modifier)
Couverture de la série Bilbo le Hobbit
Bilbo le Hobbit

La vie n’est pas toujours facile. J’en suis la preuve. Comprenez moi. Ce matin encore tout me paraissait évident : mon âge, mes origines, ma race. Mais maintenant je suis dans l’obscurité la plus complète. Impossible de m’endormir. Mon esprit est assailli de questions dont la plus étrange est certainement : suis-je un humain? Oh pour vous la réponse est évidente. Oui tu es un Homme. Fou c’est sûr, mais humain quand même. Et bien moi je ne suis plus sûr de rien. Pire, ma dernière lecture m’incline à penser que je suis un Hobbit. Pour vous aider à comprendre, voici sommairement la description de Bilbo Sacquet, héros de l’aventure que je viens de terminer et représentant le plus célèbre de la race des Hobbits. Bilbo est un petit être paisible. Petit est bien le qualificatif approprié. Sa taille se situe dans la moyenne de sa race : entre 1m10 et 1m30. Rien à voir avec les nains. Les Hobbits sont beaucoup plus gracieux bien qu’ayant tendance à l’embonpoint. De loin on dirait presque des hommes en miniature. Mais un autre facteur les différencie des humains : leurs pieds. Ces derniers possèdent leur propre semelle de cuir naturel et sont recouverts d’une épaisse et chaude fourrure châtain. Le terme désignant le mieux leur vie est sans aucun doute possible : quiétude. Une journée normale de Hobbit se résume à faire son jardin, ranger sa maison et manger 6 à 8 fois par jour. Cette monotonie est parfois brisée par l’organisation de vastes banquets. L’unique vice de ces petits êtres est leur abominable manie de fumer la pipe. Enfin leur psychose est d’être un jour confronté à l’aventure. L’horreur quoi ! Et alors, me direz-vous. Quel est le point commun entre eux et toi? Justement presque tout, à un critère prêt : la taille. Je mesure 1m70. C’est vrai que c’est grand pour un Hobbit mais les mutations génétiques, cela existe. Il se peut qu’avec les générations la taille des Hobbits ait considérablement augmentée. Et puis il y a des signes qui ne trompent pas. Mes pieds. Ils sont fort grands pour ma taille et puis ils sont tout poilus. Certes j’ai pas de cuir mais avec cette fichue manie de mettre des chaussures, tout s’explique. Sinon le reste c’est mon portrait tout craché. Bon ben t’es un Hobbit. Et alors? Bah c’est que vous l’avez pas lue, la bande dessinée. Y a des éléments qui donnent pas forcément envie d’être un membre de cette famille. En effet le Bilbo tout calme et insignifiant qu’il est, cela ne l’empêche pas d’être embarqué dans une grande aventure par un magicien du nom de Gandalf. Et l’aventure moi j’en veux pas. Non que je sois peureux. Mais me battre contre des trolls, une armée de Gobelins, une horde d’araignées géantes et enfin un dragon cela ne m’intéresse pas du tout. L’idée de rencontrer des elfes pourrait me faire changer d’avis s'il n’y avait pas pire : Gollum. Et celui là même pour tout l’or du monde voir même pour un anneau magique rendant invisible, je ne veux pas le rencontrer. Il est trop monstrueux. Imaginez une créature au visage et au corps émaciés, dont la peau est blême, dont les yeux sont globuleux, dont les crocs et les griffes sont acérés et qui n’a qu’envie c’est de vous manger, et vous êtes encore loin du compte. Pour vous faire une idée vous avez qu’à l’acheter cette BD. Un coffret regroupant les 2 tomes de cette histoire vient d’être réédité aux éditions Soleil. Tout l’univers dépeint par Tolkien(l’auteur) y est magnifiquement retranscrit par David Wenzel. Bon, c’est sûr, les créatures ne sont peut-être pas toutes identiques à la réalité mais comme aucun individu à part Tolkien ne les a rencontrées (bien qu’un réalisateur de Nouvelle Zélande, Peter Jackson, affirme le contraire) on n’est pas trop frustré. Cette aventure lue, vous comprendrez pourquoi j’ai grande crainte d’être un Hobbit. La vie est tellement plus paisible chez soi. Heureusement pour me détendre et me remettre de mes émotions il me reste la lecture. Un ami vient juste de me conseiller un roman : le “Seigneur des anneaux”. Il s’agit d’un vieux livre dont la couverture est toute déchirée. Impossible de savoir qui l’a écrit et pire encore de quoi ça parle. Mais bon je fais confiance à mon camarade. Il m’a promis que cette histoire me ferait rêver. PS : j'ai mis 4 parce que je trouvais les avis précédents très sévères. Bilbo est un livre pour enfants. Cette bd aussi. L'adaptation est très fidèle.

19/05/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Dans la nuit
Dans la nuit

Voila une série prometteuse. Le scénar basé sur une histoire fantastique et noire, ne rate pas sa cible. On baigne dans un climat oppressant qui n'est pas sans évoquer certains des meilleurs films du genre fantastique. Côté graphisme, je suis nettement moins convaincu... Si la mise en couleurs est très réussie, la maîtrise des personnages reste très incertaine... au point que j'ai parfois eu du mal à reconnaître le même protagoniste d'une case à l'autre. Mais ceci dit, ce premier opus ("Légion") reste une bd à découvrir avec intérêt.

18/05/2003 (modifier)
Par Thanos
Note: 4/5
Couverture de la série Agence Barbare
Agence Barbare

Encore une bonne BD, rien d’exceptionnel, rien de bien original mais une BD agréable à lire et à suivre, c’est pas prise de tête, plutôt marrant. Les personnages sont plutôt bien foutus et marrants, mais malheureusement pas très originaux. L’intrigue en elle même est plutôt bonne même si ce premier tome apporte beaucoup de questions et peu de réponses, mais bon il faut voir la suite en espérant qu’elle apporte des réponses et un peu plus d’originalité. Pour les dessins et les couleurs, là encore rien d’exceptionnel, rien d'original mais un dessin efficace, agréable à suivre et bien adapté à une BD humoristique. Merci à Marko pour ces deux superbes dédicaces et pour sa gentillesse ! En attendant la suite…

18/05/2003 (modifier)