Witchblade fait partie des comics parus au cours des années 90, surfant sur la vague "magie" et "phénomènes surnaturels" de l'époque. Fleuron du studio Top Cow (édité par Image) du surdoué Marc Silvestri, Witchblade joue sur un autre phénomène de mode : la bad girl, forte, dangereuse, sexy et indépendante.
Tout le portrait de Sara Pezzini, cette inspectrice de la police de New-York, joyau resplendissant dans un monde de brutes. Au cours d'une enquête, elle va tomber sur une arme mystique, un gant tout puissant, qui semble l'avoir choisie et posséder une volonté propre.
Sara, dès lors indissociable de son arme, devient l'enjeu de conflits et de manigances qui la dépassent et le caractère très terre-à-terre de son métier de flic est constamment mis en opposition à des évènements paranormaux.
Pour dessiner ses aventures, c'est un véritable petit génie du crayon que l'on découvre en même temps que la belle Sara (arggh les cadrages de l'épisode 1 !!). Michael Turner impose son style léché, plein de force, de précision et de sensualité dès la première page.
Et c'est là toute la force de la série : son dessin superbe. Force et faiblesse à la fois : la série ne se remettra jamais vraiment du départ de Turner pour un autre petit bijou graphique : Fathom.
Passés les premiers épisodes, la série s'enlise petit à petit dans des intrigues un peu répétitives, et sans être mauvais, les remplaçants de Turner ne tiennent pas la comparaison.
Quoiqu'il en soit, les premiers numéros sont très réussis, beaux et prenants, et sont en quelque sorte à l'origine de la "marque de fabrique" Top Cow. Ne nous en privons donc pas !
Le mélange SF/HF est très réussi et l'humour très présent. Les dessins ne cassent pas des briques mais Cailleteau a réussi son coup même si la fin du premier cycle (tomes 3 et 4) reste assez classique alors que le début laissait espérer mieux. Ca reste sympathique mais pas vraiment transcendant (dans le genre HF) ni révolutionnaire. Ceci dit le deuxième cycle part plutôt bien et fait preuve d'un humour très apréciable. Dans le genre série qui se prend pas la tête, "Anachron" est très recommendable. Je trouve par contre les textes dans les bulles excessivement petits ce qui gène souvent la lecture dans les premiers tomes.
C'est vraiment beau et pour une fois Boiscommun travaille sur un vrai scénario. Bon dire que celui-ci casse des briques serait mentir mais il est plutôt plaisant. Tout se déroule sans temps mort, avec beaucoup d'humour, les angelots sont vraiment marrants et si le tout est un peu léger, ça reste très agréable. Je suis curieux de voir ce que donnera la suite dans le cadre grandiose de Notre-Dame.
J'ai grand plaisir à retrouver Difool et contrairement à beaucoup, je ne suis pas allergique à cette colorisation par ordinateur (ainsi j'aime assez les nouvelles versions d'Avant L'Incal). Le fait que l'Incal ait été révé est un tour de passe-passe un peu facile mais je ne boude pas mon plaisir pour autant. J'attends de voir la suite mais je trouve ça bien engagé même si ça ne me parait pas à la hauteur des deux 1er cycles.
Une Bonne BD de science fiction, le scénario est assez original et bien approfondi car on n'y voit peu de défaut. La façon de traiter le thème est par contre beaucoup plus classique. Cela se boit comme du petit lait, les histoire ayant suffisement de rythme et d'action, sans toutefois se limiter à cela. Une bonne réflexion sur la problématique de bonheur/survie de la société par rapport à celle de l'individu est en trame de fond de cette série.
Les dessins ne sont pas merveilleux, mais ne sont pas désagrables non plus. Tout amateur de SF ne devrait pas hésiter à se lancer.
De la très bonne BD, un peu zarb tout de même.
Personnellement le dessin me plait beaucoup, mais par expérience, c'est loin d'être une généralité. Cela semble grossier, parfois même enfantin, mais je trouve que le résultat est très réussi.
Ma préférence va plutôt sur le second volume que je trouve encore meilleur que le premier. On est dérouté par ces mondes étranges tout en étant très touché par la justesse des histoires. Des albums hors norme à découvrir (la note n'est pas loin du 4).
C'est gentil tout ça. Les histoires sont assez connues et ont déjà été exploitées donc il n'y a pas trop de surprises à ce niveau. Le dessin est lui plutôt bon dans l'ensemble, personnellement j'adore celui de Peynet.
"Alpha" est une série fort bien documenté mais surtout très cohérente (spécialement quand on lit "Insiders" juste après). Les 3 premier tomes forment une seule et même histoire qui est franchement bordélique au début, ce qui peut en rebuter certains. Le changement de scénariste au troisième tome fait un bien fou et cette série s'améliore nettement par la suite (histoires en 1 tome pour les tomes 4 et 5) et devient franchement bien sur le dernier cycle de deux albums (tomes 6 et 7): complexe à souhait mais passionnant, centrée sur les guerres intestines irlandaises et sur l'ingérence des Etats-Unis, ce cycle est une franche réussite qui pèche juste par une fin un peu rocambolesque. Le tome 8 redémarre un cycle qui s'annonce vraiment bien également.
Dommage que le personnage principal manque singulièrement de charisme, ça rend la lecture un peu plate parfois (j'en veux pour preuve le tome 8 où Alpha fait de la figuration). Par contre j'adore vraiment l'environnement post-guerre froide de ces luttes d'influences. Les dessins sont carrés, un peu peu impersonnel mais finalement cadrant assez bien avec le thème.
Je conseille de zapper carrément le premier cycle, vous ne perdrez rien à la compréhension de la série et vous n'aurez pas cette désagréable impression de foutoir des deux premiers tomes qui pourraient vous décourager. Cette série est en constante amélioration, c'est assez rare pour être souligné, je mettrais 4 étoiles sans les trois premiers albums.
Comme tout le monde ou presque mon avis porte sur le 1er cycle. J'ai vraiment pas accroché à la suite. Par contre ces 4 1er tomes sont dérangeants dans le bon sens du terme; on est vraiment pris par cette histoire de prison et cette soif de liberté. Ca faisait un peu ovni quand c'est sorti, très différent du reste de la production BD et je trouve que ça le reste. C'est limite 4/5 mais le tome 4 est un peu en dessous; de plus je ne peux pas oublier que les autres cycles ne m'ont vraiment pas plu (sans Vicomte; hasard?).
C'est une série de qualité mais le monde décrit ne m'a pas plus passionné que cela. On m'a passé tous les tomes d'un coup et je les ai lus à la suite. Je me suis un peu forçé, sur la fin, à continuer ma lecture. Ca ne me passionne pas, mais je ne trouve pas que cela soit une mauvaise série. Si vous aimez par ailleurs le travail de ces deux auteurs, et en particulier Neige, leur autre série comune, vous aimerez, je pense, cette série.
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Witchblade
Witchblade fait partie des comics parus au cours des années 90, surfant sur la vague "magie" et "phénomènes surnaturels" de l'époque. Fleuron du studio Top Cow (édité par Image) du surdoué Marc Silvestri, Witchblade joue sur un autre phénomène de mode : la bad girl, forte, dangereuse, sexy et indépendante. Tout le portrait de Sara Pezzini, cette inspectrice de la police de New-York, joyau resplendissant dans un monde de brutes. Au cours d'une enquête, elle va tomber sur une arme mystique, un gant tout puissant, qui semble l'avoir choisie et posséder une volonté propre. Sara, dès lors indissociable de son arme, devient l'enjeu de conflits et de manigances qui la dépassent et le caractère très terre-à-terre de son métier de flic est constamment mis en opposition à des évènements paranormaux. Pour dessiner ses aventures, c'est un véritable petit génie du crayon que l'on découvre en même temps que la belle Sara (arggh les cadrages de l'épisode 1 !!). Michael Turner impose son style léché, plein de force, de précision et de sensualité dès la première page. Et c'est là toute la force de la série : son dessin superbe. Force et faiblesse à la fois : la série ne se remettra jamais vraiment du départ de Turner pour un autre petit bijou graphique : Fathom. Passés les premiers épisodes, la série s'enlise petit à petit dans des intrigues un peu répétitives, et sans être mauvais, les remplaçants de Turner ne tiennent pas la comparaison. Quoiqu'il en soit, les premiers numéros sont très réussis, beaux et prenants, et sont en quelque sorte à l'origine de la "marque de fabrique" Top Cow. Ne nous en privons donc pas !
Anachron
Le mélange SF/HF est très réussi et l'humour très présent. Les dessins ne cassent pas des briques mais Cailleteau a réussi son coup même si la fin du premier cycle (tomes 3 et 4) reste assez classique alors que le début laissait espérer mieux. Ca reste sympathique mais pas vraiment transcendant (dans le genre HF) ni révolutionnaire. Ceci dit le deuxième cycle part plutôt bien et fait preuve d'un humour très apréciable. Dans le genre série qui se prend pas la tête, "Anachron" est très recommendable. Je trouve par contre les textes dans les bulles excessivement petits ce qui gène souvent la lecture dans les premiers tomes.
Anges
C'est vraiment beau et pour une fois Boiscommun travaille sur un vrai scénario. Bon dire que celui-ci casse des briques serait mentir mais il est plutôt plaisant. Tout se déroule sans temps mort, avec beaucoup d'humour, les angelots sont vraiment marrants et si le tout est un peu léger, ça reste très agréable. Je suis curieux de voir ce que donnera la suite dans le cadre grandiose de Notre-Dame.
Après l'Incal
J'ai grand plaisir à retrouver Difool et contrairement à beaucoup, je ne suis pas allergique à cette colorisation par ordinateur (ainsi j'aime assez les nouvelles versions d'Avant L'Incal). Le fait que l'Incal ait été révé est un tour de passe-passe un peu facile mais je ne boude pas mon plaisir pour autant. J'attends de voir la suite mais je trouve ça bien engagé même si ça ne me parait pas à la hauteur des deux 1er cycles.
Dallas Barr
Une Bonne BD de science fiction, le scénario est assez original et bien approfondi car on n'y voit peu de défaut. La façon de traiter le thème est par contre beaucoup plus classique. Cela se boit comme du petit lait, les histoire ayant suffisement de rythme et d'action, sans toutefois se limiter à cela. Une bonne réflexion sur la problématique de bonheur/survie de la société par rapport à celle de l'individu est en trame de fond de cette série. Les dessins ne sont pas merveilleux, mais ne sont pas désagrables non plus. Tout amateur de SF ne devrait pas hésiter à se lancer.
Les Entremondes
De la très bonne BD, un peu zarb tout de même. Personnellement le dessin me plait beaucoup, mais par expérience, c'est loin d'être une généralité. Cela semble grossier, parfois même enfantin, mais je trouve que le résultat est très réussi. Ma préférence va plutôt sur le second volume que je trouve encore meilleur que le premier. On est dérouté par ces mondes étranges tout en étant très touché par la justesse des histoires. Des albums hors norme à découvrir (la note n'est pas loin du 4).
Les contes du Korrigan
C'est gentil tout ça. Les histoires sont assez connues et ont déjà été exploitées donc il n'y a pas trop de surprises à ce niveau. Le dessin est lui plutôt bon dans l'ensemble, personnellement j'adore celui de Peynet.
Alpha
"Alpha" est une série fort bien documenté mais surtout très cohérente (spécialement quand on lit "Insiders" juste après). Les 3 premier tomes forment une seule et même histoire qui est franchement bordélique au début, ce qui peut en rebuter certains. Le changement de scénariste au troisième tome fait un bien fou et cette série s'améliore nettement par la suite (histoires en 1 tome pour les tomes 4 et 5) et devient franchement bien sur le dernier cycle de deux albums (tomes 6 et 7): complexe à souhait mais passionnant, centrée sur les guerres intestines irlandaises et sur l'ingérence des Etats-Unis, ce cycle est une franche réussite qui pèche juste par une fin un peu rocambolesque. Le tome 8 redémarre un cycle qui s'annonce vraiment bien également. Dommage que le personnage principal manque singulièrement de charisme, ça rend la lecture un peu plate parfois (j'en veux pour preuve le tome 8 où Alpha fait de la figuration). Par contre j'adore vraiment l'environnement post-guerre froide de ces luttes d'influences. Les dessins sont carrés, un peu peu impersonnel mais finalement cadrant assez bien avec le thème. Je conseille de zapper carrément le premier cycle, vous ne perdrez rien à la compréhension de la série et vous n'aurez pas cette désagréable impression de foutoir des deux premiers tomes qui pourraient vous décourager. Cette série est en constante amélioration, c'est assez rare pour être souligné, je mettrais 4 étoiles sans les trois premiers albums.
Balade au bout du monde
Comme tout le monde ou presque mon avis porte sur le 1er cycle. J'ai vraiment pas accroché à la suite. Par contre ces 4 1er tomes sont dérangeants dans le bon sens du terme; on est vraiment pris par cette histoire de prison et cette soif de liberté. Ca faisait un peu ovni quand c'est sorti, très différent du reste de la production BD et je trouve que ça le reste. C'est limite 4/5 mais le tome 4 est un peu en dessous; de plus je ne peux pas oublier que les autres cycles ne m'ont vraiment pas plu (sans Vicomte; hasard?).
Finkel
C'est une série de qualité mais le monde décrit ne m'a pas plus passionné que cela. On m'a passé tous les tomes d'un coup et je les ai lus à la suite. Je me suis un peu forçé, sur la fin, à continuer ma lecture. Ca ne me passionne pas, mais je ne trouve pas que cela soit une mauvaise série. Si vous aimez par ailleurs le travail de ces deux auteurs, et en particulier Neige, leur autre série comune, vous aimerez, je pense, cette série.