Casotto est à ses débuts mais elle fait preuve d'un trait déjà sûr et fin pour de belles planches en noir et blanc aux scénarios vraiment légers par contre, pas aidé de plus par la multitude d’histoires (8 contre 6 normalement). Pour le plaisir des yeux et pour celle que je considère comme la meilleure plume érotique de la bande dessinée avec Manara. Rien que ça ! Jetez donc un œil à "In bed with Sonia X" pour en être convaincu.
Cet album est important parce qu'il s'agit de la première collaboration entre Bilal et Christin. Mais entre nous, on est bien loin de la qualité de leurs oeuvres communes suivantes (Partie de Chasse, La ville qui n'existait pas...). Le dessin de Bilal n'est pas encore au top, encore trop brouillon à mon goût. C'est une satire plaisante (dans ses idées) mais un peu grossière. Un peu plus de subtilité aurait été de mise. Mais le message passe, et c'est le principal. Autre atout non négligeable : l’humour est au rendez-vous, ce qui est loin d'être le cas dans leurs autres oeuvres. A lire mais je ne vous en conseille l’achat que si vous êtes un gros fan des auteurs, si vous n'en êtes pas, cet album est franchement dispensable.
Giovanna Casotto n’utilise pas encore de touches de couleur comme dans ses œuvres les plus récentes (In bed with Sonia X, Pornostars) mais son noir et blanc est d’une maîtrise rare et d’une beauté indéniable. Casotto améliore de plus un peu les scénarios de ses histoires courtes qui titillent l’imaginaire par leur douce perversité.
Voici un album que je pensais avisé depuis longtemps. En effet "la croisière des oubliés" est un des tout premiers Bilal que j'ai lu. On y trouve un mélange de fantastique et de critique sociale, une solidarité face à l'état.
Mais enfin c'est loin d'être indispensable à moins de vouloir la totale de Bilal dans sa bdthèque.
Giovanna Casotto fait preuve d'un style de plus en plus affirmé qui résulte dans l’adjonction de couleur lors de la première histoire, de façons assez particulière puisque tout n’est pas colorisé. L’effet est très réussie et devient totalement maîtrisée lors des œuvres suivantes de Casotto. Niveau scénario, c’est un peu mieux que d’habitude et l’auteur ajoute une touche d’humour (histoires 2, 4 et 6) à des trames très coquines.
Mazotti n’est pas Tarlazzi ni Casotto et cela se sent un peu. Il ne démérite pas pour autant, même si son utilisation de la couleur n’est pas exempte de tous reproches : ça a tendance à baver un brin. Ceci dit le dessin reste très agréable. Par contre la multiplication des histoires (9 !) nuit clairement à la cohérence de cette BD et gâche un peu le plaisir. Au final un 3 assez généreux parce que j'ai lu de bien plus grosses daubes en BD érotique.
Le personnage de Nuage Blanc est apparu pour la première fois dans le magazine Selen, d'abord dessiné par Natali, puis par Pacciani. Cela a été repris par la suite par Tarlazzi qui nous propose ici de superbes dessins tout en mêlant, comme dans Etreintes barbares, érotisme et aventure historique. Le canevas de départ est super bateau mais l’ensemble est plutôt bien structuré et plutôt réaliste.
Une fois n'est pas coutume, Manara propose plusieurs histoires courtes ayant pour lien entre elles Miel et son équipe de télévision. Le dessin est toujours somptueux mais la critique que l'auteur tâche de faire passer apparaît un peu naïve sur la longueur. Ce thème est cependant le mobile idéal pour placer le lecteur dans la situation très perverse du voyeur, à son paroxysme lors de l'histoire de la femme soumise et de sa belle-mère, hyper hard, et l'ensemble se lit donc avec plaisir. Manara parvient même à nous toucher avec l'histoire de cette danseuse rêvant désepérément de ses 3 minutes de gloire.
Ca peut surprendre venant de moi, mais je trouve cette BD vraiment border line. Je n'accuse pas Manara de faire l'apologie du viol (sa fin ne laisse pas vraiment de doute), je ne lui reproche même pas de parler du sujet (tel Gaspard Noé dans "Irréversible") mais je suis surpris qu'il fasse une BD entière autour du fantasme de la femme violée, de manière assez hard en plus. Que ceux qui voient en Manara le prince de l'érotisme soft détournent leur regard, c'est une BD très différente de sa production habituelle. Une fois cette remarque émise, on ne peut que constater que les dessins sont toujours impec et qu'il va au bout de son expérience, même si celle-ci apparait limite.
Bon je dois avouer que j'ai apprécié... mais sans plus. Je ne vois pas où s'extasier. Il est vrai que les dessins sont bourrés de détail, que c'est une histoire à contre courant et originale... Mais voilà, ça ne m'a pas emballé plus que ça, j'ai même trouvé l'histoire par moments, comment dire, un peu "gnangnan".
Genre notre homme (dont on ne connait pas le nom d'ailleurs ou alors j'ai oublié) monte à un arbre (c'est même le titre d'un chapitre), et on le voit quasiment action par action, enlever ses chaussettes et aider si généreusement ces malheureux enfants qui ont coincé leur avion.
Le passage où ils (lui et sa femme) mangent un gâteau est assez hilarant :
- Humm c'est bon.
- Oui c'est bon...
Mais je savais à quoi m'attendre au vu de diverses critiques, et je ne peux pas dire que je sois déçu, juste mitigé. Mais c'est assurément un ouvrage qui change de ce qu'on peut lire habituellement en manga.
J'ai lu l'ancienne édition, je ne sais pas ce que vaut la nouvelle édition (au double du prix quand même) augmentée d'une histoire supplémentaire.
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Casotto est à ses débuts mais elle fait preuve d'un trait déjà sûr et fin pour de belles planches en noir et blanc aux scénarios vraiment légers par contre, pas aidé de plus par la multitude d’histoires (8 contre 6 normalement). Pour le plaisir des yeux et pour celle que je considère comme la meilleure plume érotique de la bande dessinée avec Manara. Rien que ça ! Jetez donc un œil à "In bed with Sonia X" pour en être convaincu.
La Croisière des Oubliés
Cet album est important parce qu'il s'agit de la première collaboration entre Bilal et Christin. Mais entre nous, on est bien loin de la qualité de leurs oeuvres communes suivantes (Partie de Chasse, La ville qui n'existait pas...). Le dessin de Bilal n'est pas encore au top, encore trop brouillon à mon goût. C'est une satire plaisante (dans ses idées) mais un peu grossière. Un peu plus de subtilité aurait été de mise. Mais le message passe, et c'est le principal. Autre atout non négligeable : l’humour est au rendez-vous, ce qui est loin d'être le cas dans leurs autres oeuvres. A lire mais je ne vous en conseille l’achat que si vous êtes un gros fan des auteurs, si vous n'en êtes pas, cet album est franchement dispensable.
Expériences intimes
Giovanna Casotto n’utilise pas encore de touches de couleur comme dans ses œuvres les plus récentes (In bed with Sonia X, Pornostars) mais son noir et blanc est d’une maîtrise rare et d’une beauté indéniable. Casotto améliore de plus un peu les scénarios de ses histoires courtes qui titillent l’imaginaire par leur douce perversité.
La Croisière des Oubliés
Voici un album que je pensais avisé depuis longtemps. En effet "la croisière des oubliés" est un des tout premiers Bilal que j'ai lu. On y trouve un mélange de fantastique et de critique sociale, une solidarité face à l'état. Mais enfin c'est loin d'être indispensable à moins de vouloir la totale de Bilal dans sa bdthèque.
Pin up libertines
Giovanna Casotto fait preuve d'un style de plus en plus affirmé qui résulte dans l’adjonction de couleur lors de la première histoire, de façons assez particulière puisque tout n’est pas colorisé. L’effet est très réussie et devient totalement maîtrisée lors des œuvres suivantes de Casotto. Niveau scénario, c’est un peu mieux que d’habitude et l’auteur ajoute une touche d’humour (histoires 2, 4 et 6) à des trames très coquines.
Chairs petits secrets
Mazotti n’est pas Tarlazzi ni Casotto et cela se sent un peu. Il ne démérite pas pour autant, même si son utilisation de la couleur n’est pas exempte de tous reproches : ça a tendance à baver un brin. Ceci dit le dessin reste très agréable. Par contre la multiplication des histoires (9 !) nuit clairement à la cohérence de cette BD et gâche un peu le plaisir. Au final un 3 assez généreux parce que j'ai lu de bien plus grosses daubes en BD érotique.
Nuage Blanc
Le personnage de Nuage Blanc est apparu pour la première fois dans le magazine Selen, d'abord dessiné par Natali, puis par Pacciani. Cela a été repris par la suite par Tarlazzi qui nous propose ici de superbes dessins tout en mêlant, comme dans Etreintes barbares, érotisme et aventure historique. Le canevas de départ est super bateau mais l’ensemble est plutôt bien structuré et plutôt réaliste.
Candide Caméra (Projection privée)
Une fois n'est pas coutume, Manara propose plusieurs histoires courtes ayant pour lien entre elles Miel et son équipe de télévision. Le dessin est toujours somptueux mais la critique que l'auteur tâche de faire passer apparaît un peu naïve sur la longueur. Ce thème est cependant le mobile idéal pour placer le lecteur dans la situation très perverse du voyeur, à son paroxysme lors de l'histoire de la femme soumise et de sa belle-mère, hyper hard, et l'ensemble se lit donc avec plaisir. Manara parvient même à nous toucher avec l'histoire de cette danseuse rêvant désepérément de ses 3 minutes de gloire.
Rendez-vous fatal
Ca peut surprendre venant de moi, mais je trouve cette BD vraiment border line. Je n'accuse pas Manara de faire l'apologie du viol (sa fin ne laisse pas vraiment de doute), je ne lui reproche même pas de parler du sujet (tel Gaspard Noé dans "Irréversible") mais je suis surpris qu'il fasse une BD entière autour du fantasme de la femme violée, de manière assez hard en plus. Que ceux qui voient en Manara le prince de l'érotisme soft détournent leur regard, c'est une BD très différente de sa production habituelle. Une fois cette remarque émise, on ne peut que constater que les dessins sont toujours impec et qu'il va au bout de son expérience, même si celle-ci apparait limite.
L'Homme qui marche
Bon je dois avouer que j'ai apprécié... mais sans plus. Je ne vois pas où s'extasier. Il est vrai que les dessins sont bourrés de détail, que c'est une histoire à contre courant et originale... Mais voilà, ça ne m'a pas emballé plus que ça, j'ai même trouvé l'histoire par moments, comment dire, un peu "gnangnan". Genre notre homme (dont on ne connait pas le nom d'ailleurs ou alors j'ai oublié) monte à un arbre (c'est même le titre d'un chapitre), et on le voit quasiment action par action, enlever ses chaussettes et aider si généreusement ces malheureux enfants qui ont coincé leur avion. Le passage où ils (lui et sa femme) mangent un gâteau est assez hilarant : - Humm c'est bon. - Oui c'est bon... Mais je savais à quoi m'attendre au vu de diverses critiques, et je ne peux pas dire que je sois déçu, juste mitigé. Mais c'est assurément un ouvrage qui change de ce qu'on peut lire habituellement en manga. J'ai lu l'ancienne édition, je ne sais pas ce que vaut la nouvelle édition (au double du prix quand même) augmentée d'une histoire supplémentaire.