Cet album fait le récit magnifique d'un drame trop souvent ignoré, parce que silencieux à côté de la guerre et des tortures. J'ai vraiment été touchée par le ton très juste, très sensible de l'histoire. Le narrateur sait être très émouvant et vraiment crédible à la fois, en mélangeant des sentiments intimes comme la relation entre un père et une fille, la maladie d'un être proche, et les réactions impuissantes face à l'exil.
Par contre, la mise en image ne m'a pas vraiment convaincue. Je reconnais que Tronchet possède un véritable élan vers tous ces délaissés de notre société, et qu'il sait ailleurs raconter avec tendresse et dérision leurs vies quotidiennes, mais ici le dessin ne m'a pas paru en phase avec l'histoire. Les couleurs sont superbes, certes, mais le dessin, lui, n'arrive pas à créer l'emmerveillement devant les paysages ensoleillés d'Algérie, ni la joie de certains moments familiaux que le récit décrit. Peut-être est-ce pour ça que je rejoins l'avis de Don Lope : on a plus l'impression d'un roman illustré que d'une véritable bande dessinée. Si personnellement je trouve le "roman" très bien, les images me gâchent un peu le résultat.
Scénario sympa, mais après 5 tomes on a l'impression que ça n'avance pas très vite, la bd perd donc en qualité. Je ne suis pas un grand adepte du dessin, mais le scénario et les différents rôles sont intéressants (les enfants).
PS : Je ne vois pas l'intérêt de la scène de la piscine.
Pour qui aime Eddy Mitchell, j'aurais tendance à dire : cet album est indispensable ! Pour les autres, dont je fais partie, c'est à lire quand même !
Certaines chansons/histoires sont vraiment magnifiques ! (Dans le texte, et dans la réalisation...) Je pense à "couleur menthe à l'eau" déjà magnifique comme chanson mais aussi magnifiquement illustré par Dany...
Mais le summum, c'est Maëster qui reprend la chanson "Pas de Boogie Woogie"... J'avais un sourire grand comme ca ! :)
Mes bien chers frères... Mes bien chères soeur... reprenez avec moi en coeur ! : Pas de Boogie Woogie avant de faire vos prières le soir ! :)
C'est une série qui ne plaira certainement pas à tout le monde. Graphiquement rien à dire, c'est plaisant. Au niveau scénario c'est là que ça peut déplaire. J'aime cet univers médiéval-fantastique un peu conte de fée. Il y a un côté contemplatif dans cette série et c'est pourquoi le rythme assez lent ne me dérange pas, bien au contraire. Si on ne se laisse pas prendre par cet univers fantastique, on risque de s'ennuyer fermement. En tout cas, c'est une série à essayer.
Je viens de lire le dernier tome et je dois dire que celui-ci m'a plutôt déçu. Ca me donne l'impression que cette série va faire partie de celles qui n'ont pas su s'arrêter à temps. Toutefois je vais attendre le tome suivant pour voir comment se termine cette nouvelle aventure.
Par contre j'ai du mal avec le changement de dessinateur. On perd de l'ambiance mystérieuse qui faisait le charme de la série. On ne peut pas dire que ce soit moche mais il manque cette atmosphère de magie.
J'espère que le tome 6 retrouvera le charme des premiers volumes.
Je suis fan des dessins de Civiello. J'ai acheté cette BD sur un coup de coeur en voyant la couverture. Au niveau du dessin, rien à dire je n'ai pas été déçu. Je trouve ça sublime. Cependant, il est vrai qu'on pourrait plus parler d'une suite d'illustrations que d'une BD. En plus le scénario est vraiment obsur, on s'y perd beaucoup. Heureusement que Mosdi est venu mettre un peu d'ordre dans le dernier tome sinon je serais encore en train d'essayer de comprendre ce qui se passe. Malgré ces défauts (qui m'empêchent de mettre une note supérieure), j'adore, sans doute grâce au talent du dessinateur.
Cet album est graphiquement assez spécial : trait faisant une large part aux hachures plutôt qu'à l'encrage, forte tendance à mettre en relief quelques éléments en supprimant presque tout décor, disposition et composition des cases parfois recherchées mais qui restent très naturelles, ambiances prononcées au niveau des couleurs... tous ces éléments, en plus du dessin de Duchazeau à proprement parler, font de "La nuit de l'Inca" un album intéressant au niveau graphique.
L'histoire quant à elle, se lit comme un conte assez plaisant, et parsemé ça et là de nombreuses petites touches d'un humour très pince-sans-rire. Maki est embarqué bien involontairement dans une histoire dont il se serait bien passé. Sauf que lui qui n'aspire finalement qu'à ce qu'on lui fiche la paix, est pourchassé, bringueballé par tout le monde et les évènements.
Ce premier tome est finalement assez court. Pas à la lecture, mais plutôt concernant la mise en place de l'histoire : on ne sait finalement presque rien de cette mystérieuse éclipse, de ces manifestations de signes prémonitoires. Les personnages ne sont pas non plus très développés, et il faut attendre la "confrontation" Maki / Ruphasqua (excellente !) pour en apprendre un peu plus sur leurs motivations réelles.
Malgré cela, il se lit vraiment très bien et la suite se fait attendre avec impatience.
Un album qui a du charme mais dont les deux histoires, un brin trop courtes, me laissent un peu sur ma faim. Preuve, déjà, que leur exotisme tempéré et leur côté "croisière de luxe" m'avaient donné de l'appétit. Le dessin de Loustal est toujours aussi figé. Si vous avez déjà un avis sur le travail particulier de cet artiste, vous n'en changerez pas à la lecture de "Jolie mer de Chine". Personnellement, je trouve ce dessin plein de charme, sans en être totalement fan pour autant.
Scénario convenu mais pas désagréable, on suit la jeune Flora dans la découverte de sa sexualité, passant d'une oie blanche à la plus libertine des épouses. Ca n'a évidemment pas gagné l'Alph Art du meilleur scénario mais le dessin passe bien même si les couleurs bavent un peu.
Culte ? Qu'est ce que cela veut dire ? Indispensable aux yeux de son lecteur ou incontournable dans l'histoire de la BD ?
Car la "vie" de cette BD est une véritable épopée à elle seule : parue peu après la mort du Che, cette BD a fait l'objet d'une censure toute particulière durant la période de la dictature argentine (pressions sur les auteurs, interdiction de publication, planches détruites, BD existantes détruites...). Puis, réédition à partir d'un exemplaire qui avait été enterré dans un jardin par l'un des auteurs (Breccia, si je ne m'abuse).
Le contenu : la genèse, le succès et la mort de l'icône du révolutionnaire romantique, inapte au compromis, le plus médiatisé de la moitié du 20ème siècle (n'en déplaise au sous-commandant Marcos). Histoire intéressante mais qui manque néanmoins de relief/détails (résumé synthétique de la vie du personnage) et se rapproche un peu trop de la biographie officielle (ex : la BD présentant le Che comme un formidable ministre de l'industrie et gouverneur du Trésor, alors que les historiens d'aujourd'hui s'accordent dans leur ensemble, pour affirmer qu'il était un piètre économiste...).
L'histoire est traitée de façon originale (surtout pour l'époque à mon avis), racontée sous forme de chapitres qui alternent le présent (dernière opération en Colombie) et le passé du Che (de son enfance à sa consécration).
Les planches sont magnifiques : Breccia père et fils respectivement pour le présent et le passé du Che (à moins que ce soit l'inverse? à vérifier), le style "noir et blanc" se veut incisif par moment, nostalgique ou mystérieux/onirique à d'autre.
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur le personnage, je vous recommande la biographie du Che par Pierre Kalfon.
Conseil d'achat ? Oui... et non.
Mitigé en fait. C'est assez beau, c'est un univers bien construit même si ce n'est pas franchement original. Mais c'est vraiment un album d'introduction. Alors oui, il en faut un, mais à 12,50 euros, ça fait cher. Je suis pas certain d'acheter le T2. Je le lirai quelque part et je reverrai alors ma note.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Là-bas
Cet album fait le récit magnifique d'un drame trop souvent ignoré, parce que silencieux à côté de la guerre et des tortures. J'ai vraiment été touchée par le ton très juste, très sensible de l'histoire. Le narrateur sait être très émouvant et vraiment crédible à la fois, en mélangeant des sentiments intimes comme la relation entre un père et une fille, la maladie d'un être proche, et les réactions impuissantes face à l'exil. Par contre, la mise en image ne m'a pas vraiment convaincue. Je reconnais que Tronchet possède un véritable élan vers tous ces délaissés de notre société, et qu'il sait ailleurs raconter avec tendresse et dérision leurs vies quotidiennes, mais ici le dessin ne m'a pas paru en phase avec l'histoire. Les couleurs sont superbes, certes, mais le dessin, lui, n'arrive pas à créer l'emmerveillement devant les paysages ensoleillés d'Algérie, ni la joie de certains moments familiaux que le récit décrit. Peut-être est-ce pour ça que je rejoins l'avis de Don Lope : on a plus l'impression d'un roman illustré que d'une véritable bande dessinée. Si personnellement je trouve le "roman" très bien, les images me gâchent un peu le résultat.
Golden City
Scénario sympa, mais après 5 tomes on a l'impression que ça n'avance pas très vite, la bd perd donc en qualité. Je ne suis pas un grand adepte du dessin, mais le scénario et les différents rôles sont intéressants (les enfants). PS : Je ne vois pas l'intérêt de la scène de la piscine.
Les Chansons de Mr Eddy
Pour qui aime Eddy Mitchell, j'aurais tendance à dire : cet album est indispensable ! Pour les autres, dont je fais partie, c'est à lire quand même ! Certaines chansons/histoires sont vraiment magnifiques ! (Dans le texte, et dans la réalisation...) Je pense à "couleur menthe à l'eau" déjà magnifique comme chanson mais aussi magnifiquement illustré par Dany... Mais le summum, c'est Maëster qui reprend la chanson "Pas de Boogie Woogie"... J'avais un sourire grand comme ca ! :) Mes bien chers frères... Mes bien chères soeur... reprenez avec moi en coeur ! : Pas de Boogie Woogie avant de faire vos prières le soir ! :)
Rogon le leu
C'est une série qui ne plaira certainement pas à tout le monde. Graphiquement rien à dire, c'est plaisant. Au niveau scénario c'est là que ça peut déplaire. J'aime cet univers médiéval-fantastique un peu conte de fée. Il y a un côté contemplatif dans cette série et c'est pourquoi le rythme assez lent ne me dérange pas, bien au contraire. Si on ne se laisse pas prendre par cet univers fantastique, on risque de s'ennuyer fermement. En tout cas, c'est une série à essayer. Je viens de lire le dernier tome et je dois dire que celui-ci m'a plutôt déçu. Ca me donne l'impression que cette série va faire partie de celles qui n'ont pas su s'arrêter à temps. Toutefois je vais attendre le tome suivant pour voir comment se termine cette nouvelle aventure. Par contre j'ai du mal avec le changement de dessinateur. On perd de l'ambiance mystérieuse qui faisait le charme de la série. On ne peut pas dire que ce soit moche mais il manque cette atmosphère de magie. J'espère que le tome 6 retrouvera le charme des premiers volumes.
la Graine de Folie
Je suis fan des dessins de Civiello. J'ai acheté cette BD sur un coup de coeur en voyant la couverture. Au niveau du dessin, rien à dire je n'ai pas été déçu. Je trouve ça sublime. Cependant, il est vrai qu'on pourrait plus parler d'une suite d'illustrations que d'une BD. En plus le scénario est vraiment obsur, on s'y perd beaucoup. Heureusement que Mosdi est venu mettre un peu d'ordre dans le dernier tome sinon je serais encore en train d'essayer de comprendre ce qui se passe. Malgré ces défauts (qui m'empêchent de mettre une note supérieure), j'adore, sans doute grâce au talent du dessinateur.
La Nuit de l'Inca
Cet album est graphiquement assez spécial : trait faisant une large part aux hachures plutôt qu'à l'encrage, forte tendance à mettre en relief quelques éléments en supprimant presque tout décor, disposition et composition des cases parfois recherchées mais qui restent très naturelles, ambiances prononcées au niveau des couleurs... tous ces éléments, en plus du dessin de Duchazeau à proprement parler, font de "La nuit de l'Inca" un album intéressant au niveau graphique. L'histoire quant à elle, se lit comme un conte assez plaisant, et parsemé ça et là de nombreuses petites touches d'un humour très pince-sans-rire. Maki est embarqué bien involontairement dans une histoire dont il se serait bien passé. Sauf que lui qui n'aspire finalement qu'à ce qu'on lui fiche la paix, est pourchassé, bringueballé par tout le monde et les évènements. Ce premier tome est finalement assez court. Pas à la lecture, mais plutôt concernant la mise en place de l'histoire : on ne sait finalement presque rien de cette mystérieuse éclipse, de ces manifestations de signes prémonitoires. Les personnages ne sont pas non plus très développés, et il faut attendre la "confrontation" Maki / Ruphasqua (excellente !) pour en apprendre un peu plus sur leurs motivations réelles. Malgré cela, il se lit vraiment très bien et la suite se fait attendre avec impatience.
Jolie mer de Chine
Un album qui a du charme mais dont les deux histoires, un brin trop courtes, me laissent un peu sur ma faim. Preuve, déjà, que leur exotisme tempéré et leur côté "croisière de luxe" m'avaient donné de l'appétit. Le dessin de Loustal est toujours aussi figé. Si vous avez déjà un avis sur le travail particulier de cet artiste, vous n'en changerez pas à la lecture de "Jolie mer de Chine". Personnellement, je trouve ce dessin plein de charme, sans en être totalement fan pour autant.
La Vie de Flora
Scénario convenu mais pas désagréable, on suit la jeune Flora dans la découverte de sa sexualité, passant d'une oie blanche à la plus libertine des épouses. Ca n'a évidemment pas gagné l'Alph Art du meilleur scénario mais le dessin passe bien même si les couleurs bavent un peu.
Che
Culte ? Qu'est ce que cela veut dire ? Indispensable aux yeux de son lecteur ou incontournable dans l'histoire de la BD ? Car la "vie" de cette BD est une véritable épopée à elle seule : parue peu après la mort du Che, cette BD a fait l'objet d'une censure toute particulière durant la période de la dictature argentine (pressions sur les auteurs, interdiction de publication, planches détruites, BD existantes détruites...). Puis, réédition à partir d'un exemplaire qui avait été enterré dans un jardin par l'un des auteurs (Breccia, si je ne m'abuse). Le contenu : la genèse, le succès et la mort de l'icône du révolutionnaire romantique, inapte au compromis, le plus médiatisé de la moitié du 20ème siècle (n'en déplaise au sous-commandant Marcos). Histoire intéressante mais qui manque néanmoins de relief/détails (résumé synthétique de la vie du personnage) et se rapproche un peu trop de la biographie officielle (ex : la BD présentant le Che comme un formidable ministre de l'industrie et gouverneur du Trésor, alors que les historiens d'aujourd'hui s'accordent dans leur ensemble, pour affirmer qu'il était un piètre économiste...). L'histoire est traitée de façon originale (surtout pour l'époque à mon avis), racontée sous forme de chapitres qui alternent le présent (dernière opération en Colombie) et le passé du Che (de son enfance à sa consécration). Les planches sont magnifiques : Breccia père et fils respectivement pour le présent et le passé du Che (à moins que ce soit l'inverse? à vérifier), le style "noir et blanc" se veut incisif par moment, nostalgique ou mystérieux/onirique à d'autre. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur le personnage, je vous recommande la biographie du Che par Pierre Kalfon.
Le Régulateur
Conseil d'achat ? Oui... et non. Mitigé en fait. C'est assez beau, c'est un univers bien construit même si ce n'est pas franchement original. Mais c'est vraiment un album d'introduction. Alors oui, il en faut un, mais à 12,50 euros, ça fait cher. Je suis pas certain d'acheter le T2. Je le lirai quelque part et je reverrai alors ma note.