TOME 1
La première chose qui m'a accroché, ce sont les dessins et les croquis en supplément sont chouettes!
Mais un peu déçu par le scénario, original, mais un peu brouillon par moments. Néanmoins, j’attends le deuxième tome (prévu pour avril) avec impatience, car il faut quand même un peu d'indulgence, ce n'est que le premier album... Je pense qu'il faut laisser un petit peu de temps au scénario pour se mettre en place et démarrer, car il y a quand même de l'originalité et un truc qui m'accroche malgré tout dans le premier tome.
TOME 2
Pas mal du tout, niveau scénario ça a bien évolué, le décor est planté, et laisse place à plus d'action, même si il y a encore des points d'interrogations (notamment du tome 1, et qui n'ont pas encore été développés), qui, j'espère, seront développés, élucidés afin d'amener un fil conducteur ainsi qu'un peu de clarté à l'histoire.
Je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai trouvé que ce n'était pas toujours évident à suivre.
Quant au dessin, il est un peu trop géométrique à mon goût, mais il a sans nul doute son charme.
Une belle aventure. Ce n'est pas un must en fantasy, mais l'histoire est pas mal,originale et les dessins de qualité. J'ai bcp aimé la façon de faire parler Lïda et toutes les petites surprises que l'on rencontre tout au long du scénar.
Cet album possède des qualités indéniables, le rythme de narration est bon, Comès y impose un bon timing, le découpage et le rythme des cases ainsi que la mise en scène est efficace, le noir et blanc contrasté impeccable. Y’a même quelques très bonnes trouvailles : ce jeu sur les automates… Le dessin de Comès, aux personnages un peu figés se prête très bien à cet artifice de narration…
En même temps….
ATTENTION NE LISEZ PAS LA SUITE SI VOUS NE DESIREZ PAS CONNAITRE LA FIN DE L’INTRIGUE AVANT D’AVOIR LU L’ALBUM (si vous vous en foutez ou si vous l’avez déjà lu, continuez)..
Tout ça me fait trop penser à Psychose d’Hitchcock pour que je prenne mon pied à 100%, c’est même limite plagiat : la trame et le fond est tout à fait la même, il y a bien quelque aménagement différents : il ne s’agit plus d’un fils et de sa mère mais d’un frère et une sœur… mais à part ça, c’est kif-kif bourricot ! En gros : un schizophrène qui vit seul et qui a endossé, en plus de la sienne, la personnalité de l’être mort et regretté est gêné par l’introduction d’un être étranger (qu’il tuera). Dans Psychose, c’est une femme désirable qui arrive entre un fils et sa mère. Du conflit intérieur entre les deux personnalités de Perkins (lui et sa mère), c’est sa mère qui vaincra et assassinera la femme, synonyme de désir et de péché.
Ici, c’est la sœur qui assassine la fille. C’est pareil. Sauf que dans « Eva », le meurtre se situe à la fin, de manière classique. Alors que dans Psychose, le coup de maître de l’ami Alfred était de placer le meurtre (de ce qu’on croyait être l’héroïne du film) après une demi-heure de film, faisant éclater de manière géniale toute la dramaturgie hollywoodienne.
Bon, je suis pas en train d’accuser Comès de plagiat, mais cela m’étonnerait fort que Psychose ne soit en rien dans l’écriture de ce scénario, ne fût-ce qu’inconsciemment. Ce qui me paraît clair en revanche, c’est que même si cet album est très plaisant à lire et plutôt bien ficelé (si je ne connaissais pas Psychose, je lui mettrais facilement 4 étoiles), il est loin d’égaler la réussite de ce film génial.
Une des raisons en est sûrement le dénouement, dans lequel le frère schizophrène explique tout à la jeune fille avant de la tuer. Ces explications donnent lieu à quelques longues planches d’explication. Je rappelle un truc : normalement un schizophrène aussi atteint ne sait pas qu’il l’est, tandis que lui, Yves, il parle de lui comme s’il était son propre médecin… pas très crédible et assez pesant. D’autant plus que le tiers de ces explications étaient suffisants, on aurait deviné le reste sans problème.
Dans Psychose, il y a aussi une scène d’explications lourdes et inutiles, celle d’un psychiatre, mise en la fin du film, en forme de prologue. Elle avait été imposée à Hitchcock par ses producteurs qui avaient peur que le public ne comprenne pas ce film bizarre. (Comme quoi la propension des producteurs hollywoodiens à ne pas faire confiance à l’intelligence du spectateur n’est pas neuve !) L’avantage d’être placée à la fin, c’est qu’on peut en faire abstraction, la retirer du film. Mais ici, Comès mettant ces explications en plein milieu de son intrigue, alourdit considérablement sa narration et fait perdre de la crédibilité à son personnage de tueur schizophrène.
J’ai attendu le 3e tome pour lire cette série. J'avais très envie de la lire tellement le dessin de Efix me plait. J'adore carrément à vrai dire, c'est très dynamique, très cartoon, et ça donne direct un esprit à la bd, c'est génial.
Le scenar commence assez simplement, mais au fur et à mesure des pages et des albums, l'intrigue devient de plus en plus recherchée sans pour autant en devenir lourde. C'est pas évident à faire.
Ceci dit, même si j'aime le scenar et le dessin, je trouve qu'ils ne collent pas ensemble, le dessin de Efix correspond plus, selon moi, à des bd d'humour ou des bd comme K une jolie comète. J'ai un peu l'impression qu'il y a une erreur de casting ici...
Ceci dit, cette série est très originale, et mérite à ce titre d'être lue.
Leo m'a impressionné avec les mondes d'aldébaran, je ne pouvais pas passer à coté de Kenya :)
je n'ai pas été deçu par cette serie, meme si on ne peut que constater que c'est quand meme un ton en dessous d'aldebaran.
on commence dans un monde qui ne nous est pas inconnu, mais les evenements nous font vite basculer dans le fantastique, et là, c'est du bonheur. Leo est passé maitre pour créer des animaux de fou (je pense par exemple au parasite du T2 qui m'a vraiment bloqué de degout), du coup, on tourne les page avec avidité, mais aussi un peu de crainte. C'est terrible qu'une bd nous fasse vibrer comme ça.
bon, le mauvais point, c'est que je n'aime pas le style graphique de Leo. Eh oui, je ne m'y fais pas, et c'est bien dommage...
Les réalisateurs des Aquanautes accrochent le lecteur à nouveau avec cette histoire futuriste...La couverture n'est pas géniale mais le contenu est à la hauteur...L'histoire démarre bien, le dessin est très bon et on entre facilement dans l'ambiance...
Une bonne BD pour les amateurs de science-fiction!
Les Bidochons c'est dans l'ensemble assez drôle, plutôt bien vu mais aussi un peu redondant. Binet tente de diversifier les thèmes abordés et fait souvent mouche (les bidochons en vacances, avec leur portable ou faisant construire leur maison) mais il n'évite pas un effet de lassitude vu que c'est toujours le même processus scénaristique qu'il met en oeuvre. Le dessin est caricatural à souhait mais agréable et bien adapté au ton de la BD. Bref c'est vraiment sympa à lire mais je ne pense pas que la possession de la collec entière soit indispensable.
Je suis un peu moins enthousiaste que les posteurs précédents. Cinémastock est effectivement assez drôle dans l'ensemble mais je trouve ça moins marrant que la Rubrique à Brac ou les Dingodossiers auxquels a participé Gotlib. Je saurais pas trop dire exactement pourquoi (difficile d'expliquer sa réceptivité à l'humour), peut-être un sens de l'absurde un peu moins développé dans Cinémastock. Ca reste malgré tout un classique du genre et un incontournable de l'humour.
Alors que je suis un piètre connaisseur de Comics, je garde une tendresse particulière pour les Fantastic 4 qui ont bercé mon enfance. C'était clairement mes héros Marvels préférés avec les X-men. J'aimais beaucoup la torche humaine qui maintenant me fait clairement penser à James Dean (je sais pas si c'est fait exprès). Je sais pas si je serais en extase à la relecture mais ce qui est clair c'est que j'en ai lu beaucoup entre 8 et 14 ans et ça me plaisait bien.
Il m'est arrivé de lire ici ou là que Caatinga serait le chef d'oeuvre d'Herman. Bon moi j'suis pas vraiment d'accord parce que j'aime beaucoup On a tué Wild Bill. Mais c'est vrai qu'il y a une approche politico-sociologique dans Caatinga assez recherchée et profonde. Le problème c'est que c'est pas parce que le thème est sérieux qu'on est face à un chef d'oeuvre. Ici notamment, l'histoire est parfois un peu plombée par cette volontée naturaliste de dénoncer ou tout du moins de retranscrire sans artifices la dure réalité; bref je trouve qu'Herman insiste parfois trop alors que c'est parfaitement clair.
Ceci dit c'est pas le trait principal de cette oeuvre qui est quand même vachement bien foutue. Cette histoire d'exploitation et de revanche du peuple est vraiment noire malgré le halo de lumière qui enveloppe les dessins d'Herman, toujours aussi fort. C'est à mon avis à lire absolument (pas forcément à acheter) pour sa culture BD.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Kaarib
TOME 1 La première chose qui m'a accroché, ce sont les dessins et les croquis en supplément sont chouettes! Mais un peu déçu par le scénario, original, mais un peu brouillon par moments. Néanmoins, j’attends le deuxième tome (prévu pour avril) avec impatience, car il faut quand même un peu d'indulgence, ce n'est que le premier album... Je pense qu'il faut laisser un petit peu de temps au scénario pour se mettre en place et démarrer, car il y a quand même de l'originalité et un truc qui m'accroche malgré tout dans le premier tome. TOME 2 Pas mal du tout, niveau scénario ça a bien évolué, le décor est planté, et laisse place à plus d'action, même si il y a encore des points d'interrogations (notamment du tome 1, et qui n'ont pas encore été développés), qui, j'espère, seront développés, élucidés afin d'amener un fil conducteur ainsi qu'un peu de clarté à l'histoire. Je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai trouvé que ce n'était pas toujours évident à suivre. Quant au dessin, il est un peu trop géométrique à mon goût, mais il a sans nul doute son charme.
Terres d'Ombre
Une belle aventure. Ce n'est pas un must en fantasy, mais l'histoire est pas mal,originale et les dessins de qualité. J'ai bcp aimé la façon de faire parler Lïda et toutes les petites surprises que l'on rencontre tout au long du scénar.
Eva
Cet album possède des qualités indéniables, le rythme de narration est bon, Comès y impose un bon timing, le découpage et le rythme des cases ainsi que la mise en scène est efficace, le noir et blanc contrasté impeccable. Y’a même quelques très bonnes trouvailles : ce jeu sur les automates… Le dessin de Comès, aux personnages un peu figés se prête très bien à cet artifice de narration… En même temps…. ATTENTION NE LISEZ PAS LA SUITE SI VOUS NE DESIREZ PAS CONNAITRE LA FIN DE L’INTRIGUE AVANT D’AVOIR LU L’ALBUM (si vous vous en foutez ou si vous l’avez déjà lu, continuez).. Tout ça me fait trop penser à Psychose d’Hitchcock pour que je prenne mon pied à 100%, c’est même limite plagiat : la trame et le fond est tout à fait la même, il y a bien quelque aménagement différents : il ne s’agit plus d’un fils et de sa mère mais d’un frère et une sœur… mais à part ça, c’est kif-kif bourricot ! En gros : un schizophrène qui vit seul et qui a endossé, en plus de la sienne, la personnalité de l’être mort et regretté est gêné par l’introduction d’un être étranger (qu’il tuera). Dans Psychose, c’est une femme désirable qui arrive entre un fils et sa mère. Du conflit intérieur entre les deux personnalités de Perkins (lui et sa mère), c’est sa mère qui vaincra et assassinera la femme, synonyme de désir et de péché. Ici, c’est la sœur qui assassine la fille. C’est pareil. Sauf que dans « Eva », le meurtre se situe à la fin, de manière classique. Alors que dans Psychose, le coup de maître de l’ami Alfred était de placer le meurtre (de ce qu’on croyait être l’héroïne du film) après une demi-heure de film, faisant éclater de manière géniale toute la dramaturgie hollywoodienne. Bon, je suis pas en train d’accuser Comès de plagiat, mais cela m’étonnerait fort que Psychose ne soit en rien dans l’écriture de ce scénario, ne fût-ce qu’inconsciemment. Ce qui me paraît clair en revanche, c’est que même si cet album est très plaisant à lire et plutôt bien ficelé (si je ne connaissais pas Psychose, je lui mettrais facilement 4 étoiles), il est loin d’égaler la réussite de ce film génial. Une des raisons en est sûrement le dénouement, dans lequel le frère schizophrène explique tout à la jeune fille avant de la tuer. Ces explications donnent lieu à quelques longues planches d’explication. Je rappelle un truc : normalement un schizophrène aussi atteint ne sait pas qu’il l’est, tandis que lui, Yves, il parle de lui comme s’il était son propre médecin… pas très crédible et assez pesant. D’autant plus que le tiers de ces explications étaient suffisants, on aurait deviné le reste sans problème. Dans Psychose, il y a aussi une scène d’explications lourdes et inutiles, celle d’un psychiatre, mise en la fin du film, en forme de prologue. Elle avait été imposée à Hitchcock par ses producteurs qui avaient peur que le public ne comprenne pas ce film bizarre. (Comme quoi la propension des producteurs hollywoodiens à ne pas faire confiance à l’intelligence du spectateur n’est pas neuve !) L’avantage d’être placée à la fin, c’est qu’on peut en faire abstraction, la retirer du film. Mais ici, Comès mettant ces explications en plein milieu de son intrigue, alourdit considérablement sa narration et fait perdre de la crédibilité à son personnage de tueur schizophrène.
Mon Amie la Poof
J’ai attendu le 3e tome pour lire cette série. J'avais très envie de la lire tellement le dessin de Efix me plait. J'adore carrément à vrai dire, c'est très dynamique, très cartoon, et ça donne direct un esprit à la bd, c'est génial. Le scenar commence assez simplement, mais au fur et à mesure des pages et des albums, l'intrigue devient de plus en plus recherchée sans pour autant en devenir lourde. C'est pas évident à faire. Ceci dit, même si j'aime le scenar et le dessin, je trouve qu'ils ne collent pas ensemble, le dessin de Efix correspond plus, selon moi, à des bd d'humour ou des bd comme K une jolie comète. J'ai un peu l'impression qu'il y a une erreur de casting ici... Ceci dit, cette série est très originale, et mérite à ce titre d'être lue.
Kenya
Leo m'a impressionné avec les mondes d'aldébaran, je ne pouvais pas passer à coté de Kenya :) je n'ai pas été deçu par cette serie, meme si on ne peut que constater que c'est quand meme un ton en dessous d'aldebaran. on commence dans un monde qui ne nous est pas inconnu, mais les evenements nous font vite basculer dans le fantastique, et là, c'est du bonheur. Leo est passé maitre pour créer des animaux de fou (je pense par exemple au parasite du T2 qui m'a vraiment bloqué de degout), du coup, on tourne les page avec avidité, mais aussi un peu de crainte. C'est terrible qu'une bd nous fasse vibrer comme ça. bon, le mauvais point, c'est que je n'aime pas le style graphique de Leo. Eh oui, je ne m'y fais pas, et c'est bien dommage...
L'Arche
Les réalisateurs des Aquanautes accrochent le lecteur à nouveau avec cette histoire futuriste...La couverture n'est pas géniale mais le contenu est à la hauteur...L'histoire démarre bien, le dessin est très bon et on entre facilement dans l'ambiance... Une bonne BD pour les amateurs de science-fiction!
Les Bidochon
Les Bidochons c'est dans l'ensemble assez drôle, plutôt bien vu mais aussi un peu redondant. Binet tente de diversifier les thèmes abordés et fait souvent mouche (les bidochons en vacances, avec leur portable ou faisant construire leur maison) mais il n'évite pas un effet de lassitude vu que c'est toujours le même processus scénaristique qu'il met en oeuvre. Le dessin est caricatural à souhait mais agréable et bien adapté au ton de la BD. Bref c'est vraiment sympa à lire mais je ne pense pas que la possession de la collec entière soit indispensable.
Cinémastock
Je suis un peu moins enthousiaste que les posteurs précédents. Cinémastock est effectivement assez drôle dans l'ensemble mais je trouve ça moins marrant que la Rubrique à Brac ou les Dingodossiers auxquels a participé Gotlib. Je saurais pas trop dire exactement pourquoi (difficile d'expliquer sa réceptivité à l'humour), peut-être un sens de l'absurde un peu moins développé dans Cinémastock. Ca reste malgré tout un classique du genre et un incontournable de l'humour.
Fantastic Four - L'intégrale
Alors que je suis un piètre connaisseur de Comics, je garde une tendresse particulière pour les Fantastic 4 qui ont bercé mon enfance. C'était clairement mes héros Marvels préférés avec les X-men. J'aimais beaucoup la torche humaine qui maintenant me fait clairement penser à James Dean (je sais pas si c'est fait exprès). Je sais pas si je serais en extase à la relecture mais ce qui est clair c'est que j'en ai lu beaucoup entre 8 et 14 ans et ça me plaisait bien.
Caatinga
Il m'est arrivé de lire ici ou là que Caatinga serait le chef d'oeuvre d'Herman. Bon moi j'suis pas vraiment d'accord parce que j'aime beaucoup On a tué Wild Bill. Mais c'est vrai qu'il y a une approche politico-sociologique dans Caatinga assez recherchée et profonde. Le problème c'est que c'est pas parce que le thème est sérieux qu'on est face à un chef d'oeuvre. Ici notamment, l'histoire est parfois un peu plombée par cette volontée naturaliste de dénoncer ou tout du moins de retranscrire sans artifices la dure réalité; bref je trouve qu'Herman insiste parfois trop alors que c'est parfaitement clair. Ceci dit c'est pas le trait principal de cette oeuvre qui est quand même vachement bien foutue. Cette histoire d'exploitation et de revanche du peuple est vraiment noire malgré le halo de lumière qui enveloppe les dessins d'Herman, toujours aussi fort. C'est à mon avis à lire absolument (pas forcément à acheter) pour sa culture BD.