Je sais, ça peut paraître bizarre quelqu'un qui se dit fan absolu de Bob DeGroot et qui met 3/5 à Léonard.
Et pourtant, je maintiens mon vote.
C'est vrai que "Léonard" est réputé pour être LE chef d'Oeuvre de messieurs Turk et DeGroot, mais pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que Léonard n'est rien, ou pas grand chose, face à "Robin Dubois".
Plus répétitif, moins burlesque,... moins drôle, tout simplement.
Les dessins de Turk sont toujours aussi simples et sympas (sans grande surprise) et les gags sont souvent pas mal du tout.
Je l'ai déjà dit en parlant de "Robin Dubois", je trouve que DeGroot maîtrise parfaitement les histoire en 48 pages comme "Génie en balade" ou "les bons contes font les bons génies".
Donc, Léonard est plutôt poilant, mais dans le genre, je recommande plutôt les aventures de Robin et du Shérif.
Bon c'est vrai c'est pas très intellectuel, mais bon on se marre bien en lisant ça, chaque futur héros ou héroïne nous montre son aspect le plus noir : sa cruauté d'enfant terrible : les gnomes.
Donc à avoir, en plus ça coûte pas cher.
Franchement, je suis d'accord sur le fait que cette série mériterait d'être bien plus populaire.
C'est drôle, c'est joli, c'est original, c'est varié,... C'est bien, quoi!
Les dessins sont vraiment pas mal (j'aime beaucoup Janvier) et les textes sont souvent très bons.
Les histoires sont bonnes, les chutes idem,... Bref, de la bonne BD d'humour pour tous âges. Même si certains gags sont vraiment moyens.
Mais je ne peux pas dire si le premier tome est vraiment meilleur que le second. Ils se tiennent plutôt bien.
Quand au troisième, je ne l'ai ma foi pas encore lu.
Cet album est l’adaptation d’un roman de Georges Sand. Adaptation dont je me garderai de juger de la qualité (je n’ai pas lu le roman d’origine) mais qui donne lieu à une aventure étrange, à la lisière du fantastique et du merveilleux, une histoire d'amour aux personnages crédibles et attachants. Voro semble d’emblée être un bon adaptateur, son album échappe à tous les pièges habituels du périlleux exercice qu’est l’adaptation d’un roman en bd : ici, pas de surcharge de texte, pas de récitatifs trop littéraires, c’est l’image qui mène la danse.
La où je reste plus mitigé, c’est concernant le dessin du jeune dessinateur. Et le terme « mitigé » est encore inadéquat. Disons-le franchement : lorsque l’on regarde les dix premières planches de cet album, on a l’impression d’avoir affaire à un dessinateur amateur, sans doute prometteur, mais n’ayant pas encore atteint le niveau et la maîtrise nécessaire pour prétendre être publié. Et puis… au fil des planches… le dessin s’améliore, s’affine, l’attitude des personnages est de plus en plus étudiée, le trait plus sûr. Tout cela pour parvenir à un niveau tout à fait honorable dans les dernières planches de l’album, certaines planches sont même franchement belles. Vous l’aurez compris, c’est le premier album de ce jeune auteur de Montreal et il a visiblement appris beaucoup de chose au court de sa réalisation. Progresser d’un tel niveau en si peu de temps tient même de la gageure. Chapeau bas, monsieur Voro et au plaisir de vous revoir.
A cause de ces imperfections et irrégularités, je ne vous conseille pas spécialement l’achat de cet album mais vous conseille néanmoins de suivre ce Voro de près.
Cet album est assez surprenant, au niveau graphique en premier lieu. Hausman a un style qui lui est complètement particulier, mais même pour lui, cet album-ci surprend.
De par les incrustations en médaillon et les cases en surimpression tout d'abord. Simple détail, mais atypique. De par le ton clair du dessin ensuite : dans certaines planches, on a l'impression d'avoir un fond lumineux. Le dessin en général est lui aussi un peu plus clair que ce que Hausman fait d'habitude... un simple coup d'oeil au Prince des écureuils permet de voir que dans ce dernier les couleurs étaient un peu plus vives, les traits plus marqués, donnant un dessin plus compréhensible et affirmé.
Car en effet il m'a fallu un effort assez important pour lire cet album... J'ai été obligé de me concentrer sur chaque image pour en voir les éléments... Assez étrange comme impression...
Ajoutons à cela que le mouvement, les actions, est retranscrit de façon très statique, et l'on obtient des scènes parfois difficilement lisibles. La plus marquante étant celle de l'ourse : j'ai dû m'y reprendre à trois fois pour déterminer ce qui s'était passé, pour finalement être obligé d'attendre la suite pour comprendre...
Alors oui, le dessin dans l'ensemble est beau, et les animaux assez fascinants (ah, le nez de l'ourse ne me paraît pas réaliste... mais bon, c'est un ours des cavernes...), mais il ne va pas sans poser problème.
L'histoire quant à elle est basée sur un vieux ressort : la peur de l'autre, l'arrivée d'un étranger dans un groupe, le tout reporté au temps des cavernes, avec en plus un soupçon de chamanisme et d'animisme. Le résultat est comme souvent dans ces cas-là assez prenant, et malgré certains passages plus lents que d'autres, on reste fasciné d'un bout à l'autre.
Par contre, ce livre est pire que le Silmarillon en ce qui concerne les noms ! Il y a Kanh, Hozha, Onha, Gaït, Reeh, Mah, Dzah, Zarg, etc. Et ce sans compter les noms et périphrases bizarres. Alors s'y retrouver tient un peu du miracle... C'est dommage parce qu'on est obligé de revenir en arrière pour relire un ou plusieurs passages... Bref, le plus simple est de relire le tout.
Ah, et grosse erreur de vocabulaire : "rituels de purification" dans la bouche d'un homme des cavernes qui n'a jusque là articulé que des mots de deux syllabes, c'est un peu gros...
A part ça, on retrouve ce mélange d'amour et de cruauté qu'il y avait dans "Le prince des écureuils", et qui participe pour beaucoup dans la fascination que suscite cet album. Car si dans l'ensemble mes remarques peuvent paraître négatives, il n'en reste pas moins que "Les chasseurs de l'aube" est une bonne lecture, et qui mérite un bon 3,5.
Voilà le genre de bd que je n'aime pas lire plusieurs fois, pour son originalité et l'action qu'on y trouve. Aussi un peu trop sérieux dans le texte.
Par contre, les dessins Mon bien plus.
Une très bonne bd, mais pas specialement
obligatoire à posseder.
Tsukasa Hojo, auteur bien connu de City Hunter. On retrouve bien sûr son style graphique très particulier, assez soigné, mais que pour ma part je n'apprécie pas plus que ça (clin d'oeil, ses personnages se retrouvent parfois transformés en ceux de City Hunter justement).
Ces nouvelles font souvent intervenir un élément fantastique, mais leur propos n'est pas entièrement centré dessus, bien au contraire. J'ai en fait surtout eu l'impression que l'élément central est une sorte d'émotion. Peut-être pas autant que dans Le Cheminot (qui il faut dire, fait fort dans le genre...), mais quand même suffisamment pour toucher le lecteur, même quand les histoires sont très cuculs...
Car, oui, en effet, ces petites nouvelles ne sont pas transcendantes. Elles sont parfois un peu "bateau", même. Mais malgré tout, certaines m'ont touché. Comme quoi l'utilisation de thèmes et procédés assez usés peut être efficace...
Plaisant dans l'ensemble, il n'y a cependant rien là d'extraordinaire. A lire pour se détendre.
Les psy...
C'est sans doute l'une des premières séries que j'ai découverte en lisant le journal Spirou(au même titre que Kid Paddle, Mélusine, Pierre Tombal et d'autres).
Et franchement, je trouvais ça poilant.
Les personnages, les situations...tout.
Même le dessin me plaisait, c'est vous dire si j'étais difficile...
Mais arrivé au tome 7, je commence à fatiguer un peu. Les personnages m'énervent, le psy m'ennuie, les situations se répètent,... Non. J'ai perdu l'affection que j'avais envers les premier Psy, ça ne m'amuse plus.
Bon, certains gags restent franchement géniaux (eh! ça reste quand-même du Cauvin!), mais dans l'ensemble, le charme est rompu.
Les dessins ne sont pas terribles (pourtant j'aime assez Bédu), les textes se succèdent...
Bof pour les derniers, mais les premiers valent quand même un petit 4/5.
Bon là, cent pour cent d'accord avec les deux avis précédents.
Cette série s'adresse peut-être plus au très jeune public que d'autres séries d'humour Dupuis.
Mais néanmoins, moi qui ne fait plus partie du très jeune public, je me dois de reconnaître que les situations et l'ambiance dans laquelle nous plonge Isa sont parfois très drôles.
Quant au dessin, c'est vrai qu'il n'est pas exceptionnel, mais Isa se débrouille quand-même plutôt pas mal.
Donc, album excellent pour les plus jeunes et sympa pour les moins jeunes.
A lire au moins une fois.
Alors là, voici encore une série qui, à mon goût mérite parfaitement la note de 3/5.
Non pas que cette série soit mauvaise, loin de là, mais malheureusement, n'est pas Cauvin qui veut.
Non c'est vrai que dans le genre "péripécies d'un petit garçon à l'école, chez lui ou avec ses copains", Kid Paddle reste une référence dans le genre.
Original, sympa et recherché, cette série mérite tout-à-fait le succès qu'elle a obtenu.
Malgré tout, certains gags se ressemblent et d'autres ne sont vraiment pas drôles.
Mais dans l'ensemble, plutôt bonne série d'humour Dupuis.
Les dessins sont excellents.
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Léonard
Je sais, ça peut paraître bizarre quelqu'un qui se dit fan absolu de Bob DeGroot et qui met 3/5 à Léonard. Et pourtant, je maintiens mon vote. C'est vrai que "Léonard" est réputé pour être LE chef d'Oeuvre de messieurs Turk et DeGroot, mais pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que Léonard n'est rien, ou pas grand chose, face à "Robin Dubois". Plus répétitif, moins burlesque,... moins drôle, tout simplement. Les dessins de Turk sont toujours aussi simples et sympas (sans grande surprise) et les gags sont souvent pas mal du tout. Je l'ai déjà dit en parlant de "Robin Dubois", je trouve que DeGroot maîtrise parfaitement les histoire en 48 pages comme "Génie en balade" ou "les bons contes font les bons génies". Donc, Léonard est plutôt poilant, mais dans le genre, je recommande plutôt les aventures de Robin et du Shérif.
Gnomes de Troy
Bon c'est vrai c'est pas très intellectuel, mais bon on se marre bien en lisant ça, chaque futur héros ou héroïne nous montre son aspect le plus noir : sa cruauté d'enfant terrible : les gnomes. Donc à avoir, en plus ça coûte pas cher.
Les Musicos (Rob, Wed & c°)
Franchement, je suis d'accord sur le fait que cette série mériterait d'être bien plus populaire. C'est drôle, c'est joli, c'est original, c'est varié,... C'est bien, quoi! Les dessins sont vraiment pas mal (j'aime beaucoup Janvier) et les textes sont souvent très bons. Les histoires sont bonnes, les chutes idem,... Bref, de la bonne BD d'humour pour tous âges. Même si certains gags sont vraiment moyens. Mais je ne peux pas dire si le premier tome est vraiment meilleur que le second. Ils se tiennent plutôt bien. Quand au troisième, je ne l'ai ma foi pas encore lu.
La Mare au diable
Cet album est l’adaptation d’un roman de Georges Sand. Adaptation dont je me garderai de juger de la qualité (je n’ai pas lu le roman d’origine) mais qui donne lieu à une aventure étrange, à la lisière du fantastique et du merveilleux, une histoire d'amour aux personnages crédibles et attachants. Voro semble d’emblée être un bon adaptateur, son album échappe à tous les pièges habituels du périlleux exercice qu’est l’adaptation d’un roman en bd : ici, pas de surcharge de texte, pas de récitatifs trop littéraires, c’est l’image qui mène la danse. La où je reste plus mitigé, c’est concernant le dessin du jeune dessinateur. Et le terme « mitigé » est encore inadéquat. Disons-le franchement : lorsque l’on regarde les dix premières planches de cet album, on a l’impression d’avoir affaire à un dessinateur amateur, sans doute prometteur, mais n’ayant pas encore atteint le niveau et la maîtrise nécessaire pour prétendre être publié. Et puis… au fil des planches… le dessin s’améliore, s’affine, l’attitude des personnages est de plus en plus étudiée, le trait plus sûr. Tout cela pour parvenir à un niveau tout à fait honorable dans les dernières planches de l’album, certaines planches sont même franchement belles. Vous l’aurez compris, c’est le premier album de ce jeune auteur de Montreal et il a visiblement appris beaucoup de chose au court de sa réalisation. Progresser d’un tel niveau en si peu de temps tient même de la gageure. Chapeau bas, monsieur Voro et au plaisir de vous revoir. A cause de ces imperfections et irrégularités, je ne vous conseille pas spécialement l’achat de cet album mais vous conseille néanmoins de suivre ce Voro de près.
Les Chasseurs de l'aube
Cet album est assez surprenant, au niveau graphique en premier lieu. Hausman a un style qui lui est complètement particulier, mais même pour lui, cet album-ci surprend. De par les incrustations en médaillon et les cases en surimpression tout d'abord. Simple détail, mais atypique. De par le ton clair du dessin ensuite : dans certaines planches, on a l'impression d'avoir un fond lumineux. Le dessin en général est lui aussi un peu plus clair que ce que Hausman fait d'habitude... un simple coup d'oeil au Prince des écureuils permet de voir que dans ce dernier les couleurs étaient un peu plus vives, les traits plus marqués, donnant un dessin plus compréhensible et affirmé. Car en effet il m'a fallu un effort assez important pour lire cet album... J'ai été obligé de me concentrer sur chaque image pour en voir les éléments... Assez étrange comme impression... Ajoutons à cela que le mouvement, les actions, est retranscrit de façon très statique, et l'on obtient des scènes parfois difficilement lisibles. La plus marquante étant celle de l'ourse : j'ai dû m'y reprendre à trois fois pour déterminer ce qui s'était passé, pour finalement être obligé d'attendre la suite pour comprendre... Alors oui, le dessin dans l'ensemble est beau, et les animaux assez fascinants (ah, le nez de l'ourse ne me paraît pas réaliste... mais bon, c'est un ours des cavernes...), mais il ne va pas sans poser problème. L'histoire quant à elle est basée sur un vieux ressort : la peur de l'autre, l'arrivée d'un étranger dans un groupe, le tout reporté au temps des cavernes, avec en plus un soupçon de chamanisme et d'animisme. Le résultat est comme souvent dans ces cas-là assez prenant, et malgré certains passages plus lents que d'autres, on reste fasciné d'un bout à l'autre. Par contre, ce livre est pire que le Silmarillon en ce qui concerne les noms ! Il y a Kanh, Hozha, Onha, Gaït, Reeh, Mah, Dzah, Zarg, etc. Et ce sans compter les noms et périphrases bizarres. Alors s'y retrouver tient un peu du miracle... C'est dommage parce qu'on est obligé de revenir en arrière pour relire un ou plusieurs passages... Bref, le plus simple est de relire le tout. Ah, et grosse erreur de vocabulaire : "rituels de purification" dans la bouche d'un homme des cavernes qui n'a jusque là articulé que des mots de deux syllabes, c'est un peu gros... A part ça, on retrouve ce mélange d'amour et de cruauté qu'il y avait dans "Le prince des écureuils", et qui participe pour beaucoup dans la fascination que suscite cet album. Car si dans l'ensemble mes remarques peuvent paraître négatives, il n'en reste pas moins que "Les chasseurs de l'aube" est une bonne lecture, et qui mérite un bon 3,5.
Golden City
Voilà le genre de bd que je n'aime pas lire plusieurs fois, pour son originalité et l'action qu'on y trouve. Aussi un peu trop sérieux dans le texte. Par contre, les dessins Mon bien plus. Une très bonne bd, mais pas specialement obligatoire à posseder.
Tsukasa Hojo - Histoires courtes (Les Trésors de Tsukasa Hojo / Tsukasa Hojo Recueil)
Tsukasa Hojo, auteur bien connu de City Hunter. On retrouve bien sûr son style graphique très particulier, assez soigné, mais que pour ma part je n'apprécie pas plus que ça (clin d'oeil, ses personnages se retrouvent parfois transformés en ceux de City Hunter justement). Ces nouvelles font souvent intervenir un élément fantastique, mais leur propos n'est pas entièrement centré dessus, bien au contraire. J'ai en fait surtout eu l'impression que l'élément central est une sorte d'émotion. Peut-être pas autant que dans Le Cheminot (qui il faut dire, fait fort dans le genre...), mais quand même suffisamment pour toucher le lecteur, même quand les histoires sont très cuculs... Car, oui, en effet, ces petites nouvelles ne sont pas transcendantes. Elles sont parfois un peu "bateau", même. Mais malgré tout, certaines m'ont touché. Comme quoi l'utilisation de thèmes et procédés assez usés peut être efficace... Plaisant dans l'ensemble, il n'y a cependant rien là d'extraordinaire. A lire pour se détendre.
Les Psy
Les psy... C'est sans doute l'une des premières séries que j'ai découverte en lisant le journal Spirou(au même titre que Kid Paddle, Mélusine, Pierre Tombal et d'autres). Et franchement, je trouvais ça poilant. Les personnages, les situations...tout. Même le dessin me plaisait, c'est vous dire si j'étais difficile... Mais arrivé au tome 7, je commence à fatiguer un peu. Les personnages m'énervent, le psy m'ennuie, les situations se répètent,... Non. J'ai perdu l'affection que j'avais envers les premier Psy, ça ne m'amuse plus. Bon, certains gags restent franchement géniaux (eh! ça reste quand-même du Cauvin!), mais dans l'ensemble, le charme est rompu. Les dessins ne sont pas terribles (pourtant j'aime assez Bédu), les textes se succèdent... Bof pour les derniers, mais les premiers valent quand même un petit 4/5.
Puddingham Palace
Bon là, cent pour cent d'accord avec les deux avis précédents. Cette série s'adresse peut-être plus au très jeune public que d'autres séries d'humour Dupuis. Mais néanmoins, moi qui ne fait plus partie du très jeune public, je me dois de reconnaître que les situations et l'ambiance dans laquelle nous plonge Isa sont parfois très drôles. Quant au dessin, c'est vrai qu'il n'est pas exceptionnel, mais Isa se débrouille quand-même plutôt pas mal. Donc, album excellent pour les plus jeunes et sympa pour les moins jeunes. A lire au moins une fois.
Kid Paddle
Alors là, voici encore une série qui, à mon goût mérite parfaitement la note de 3/5. Non pas que cette série soit mauvaise, loin de là, mais malheureusement, n'est pas Cauvin qui veut. Non c'est vrai que dans le genre "péripécies d'un petit garçon à l'école, chez lui ou avec ses copains", Kid Paddle reste une référence dans le genre. Original, sympa et recherché, cette série mérite tout-à-fait le succès qu'elle a obtenu. Malgré tout, certains gags se ressemblent et d'autres ne sont vraiment pas drôles. Mais dans l'ensemble, plutôt bonne série d'humour Dupuis. Les dessins sont excellents.