Les derniers avis (44875 avis)

Par paradis
Note: 3/5
Couverture de la série Nomad
Nomad

Stupeur, surprise, c'est presque un manga mais c'est français, voilà pour quoi ça m'a intéressé peut-être? J'avoue je ne suis pas fan du style manga, mais là est-ce un manga ou une bd franco belge? Je n'arrive pas à choisir. Alors l'histoire de cet enfant à la recherche de ses origine, de son passé, de son devenir (y a pas à dire, JD Morvan c'est quelque chose). En plus on passe de l'Afrique au Japon futur, c'est un beau voyage. Le dessin est clair, franc, et beau tout simplement.

24/01/2004 (modifier)
Par paradis
Note: 3/5
Couverture de la série Les Eternels
Les Eternels

Les auteurs nous plongent dans le monde secret des diamants et de leurs agents secrets : Les Eternels. Le scénario est vraiment bien trouvé, c'est une histoire vraiment originale, le dessin est honnête, et correspond bien au genre secrets et nouvelles technologies. Mais avant d'aller plus loin il faut attendre la suite, qui si elle continue dans la même veine, permettra de dire, oui, super bien.

24/01/2004 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Col-Dee
Col-Dee

Col-Dee est une petite bande dessinée très attendrissante. Avec un dessin dans la droite ligne d'un Seth ou d'un Craig Thompson (comme références, on a vu pire :)), Jordan Crane, 30 ans à peine, signe là un récit humain et touchant. Le thème ou plutôt les thèmes abordés ne sont pourtant pas faciles et il s'en sort malgré tout avec les honneurs. L'histoire est toutefois un peu tumultueuse au niveau de l'enchaînement des scènes et de l'importance accordée à chacune d'elles. C'est en effet parfois un peu déséquilibré. Toutefois le fond reste bien fichu et le ton adopté par Crane est franchement poétique. Voilà une petite BD qui ravira les fanas de comics indépendants.

24/01/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Hulk - Futur imparfait
Hulk - Futur imparfait

Halala ! Ce bon vieux Hulk ! Il n’a pas toujours fait dans la dentelle mais j’ai toujours éprouvé une certaine sympathie pour le personnage. Cet album, qui est à considérer comme un one-shot, date en fait de 1992 (l’édition originale américaine), et cela se sent franchement. Le dessin fait très « année 80 », il est même limite repoussant au premier abord. Mais on s’y fait, on en vient même à se souvenir, une larme à l’œil, des bons vieux « Strange » de son enfance. Pour les fans d’Hulk, cet épisode est considéré comme une des meilleures aventures de Hulk jamais écrites. Je n’ai pas lu assez d’Hulk pour en juger, mais je peux vous affirmer que c’est pas mal foutu et supérieur à la production courante des comics mainstream. Ce qui me pousse à être moins enthousiastes que les fans, c’est sans doute le manque d’originalité de l’intrigue principale. Nous sommes dans le futur, après une guerre nucléaire, la terre ravagée renaît de ses cendres, une ville, Dystopia, est née sur les décombres de la civilisation, elle est dirigée demain de fer par… Hulk en personne, rebaptisé Maestro et devenu un tyran sans aucun état d’âme. Des résistants s’emparent d’une machine à remonter le temps et vont chercher dans le passé le seul être capable de combattre le tyran, Hulk lui-même mais beaucoup plus jeune. De cette situation découlent dix milles questions… Si le vieux Hulk tue le Hulk jeune ? Ne va-t-il pas se tuer lui-même ? Quelles motivations ont poussés Hulk à devenir si méchant ? Combien de temps son petit jeans va-t-il résister ? C’est amusant à lire, pleins de clichés et de références. Le rythme est enlevé et quelques scènes sont très bien pensées. Je dois tout de même avouer que le coup du Hulk devenu intelligent, je trouve ça un peu bidon. Je résume pour ceux qui ne le sauraient pas mais Hulk, à l’origine, c’est un simple homme, le professeur Banner, un homme doux et calme, qui se transforme en brute épaisse toute verte quand il s’énerve. Une brute qui est l’animalité absolue, une bête, sans grande cervelle qui cassait tout sans discernement. Ca c’était porteur ! Banner était l’intelligence, son double était la bestialité, comme ces bons vieux Docteur Jekyll et Mister Hyde… Mais un bon jour une scénariste a donné au professeur Banner l’opportunité de devenir un Hulk intelligent…autrement dit le personnage trouve un moyen de se transformer en Hulk tout en ayant le contrôles de ses actes… Je trouve ça assez bidon, ça détruit la thématique originelle du personnage. Tant et si bien que dans cet album-ci, par exemple, Hulk est tout le temps Hulk, il n’apparaît jamais sous la forme du docteur Banner ! C’est juste un gros bonhomme vert intelligent… Heureusement d’autres auteurs ont su lui redonner par la suite sa vraie dimension, sa vraie dualité, je pense notamment au récent Hulk-Banner d’Azzarello et Corben. Enfin, mis à part ces réserves, c’est à lire. Surtout pour les fans.

23/01/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Lapinot et les Carottes de Patagonie
Lapinot et les Carottes de Patagonie

J'ai bien aimé lire "les Carottes de Patagonie", mais je ne l'achéterai pas, personnellement. Les bons côtés : - bon rapport quantité/prix : on a de quoi lire pendant une heure ou deux sans souci - c'est très intéressant de voir évoluer le dessin de Trondheim depuis la première page jusqu'à la fin (il y a d'ailleurs quelques sauts qualitatifs dans son style d'une page à la suivante, c'est amusant) - l'histoire, au départ trop fouillis, devient assez prenante à partir du tiers du livre et j'y ai ensuite accroché jusqu'à la fin, si ce n'est que la toute fin est franchement en queue de poisson et un peu délirante - le côté improvisation constante du scénario est intéressant et amusant à la fois Maintenant, ce qui fait que très personnellement, je ne considère pas cet ouvrage comme franchement bien, voire culte : - le dessin au départ est vraiment trop mauvais à mes yeux : c'est un goût personnel, mais je n'aime pas mettre dans ma bibliothèque des BDs avec des portions de dessin de qualité aussi moyenne. J'en ressentirais une sorte de déséquilibre dans la qualité moyenne de ma bibliothèque. - ce type de BD est un peu expérimentale et une fois de plus, par goût personnel, je n'achète pas de BD expérimentale ni de BD à but "artistique". - Et puis il y a cette histoire qui au départ est du niveau BD d'enfants (j'ai également entamé des BDs comme ça dans ma jeunesse sur une idée dont je ne savais pas où elle me mènerait) et qui à la toute fin finit aussi abruptement et tellement en queue de poisson. J'aime les scénarios construits du début à la fin, cohérents à chaque instant, et surtout qui ont une vraie fin, sinon je me sens "arnaqué" dans ma lecture. Néanmoins, comme beaucoup ici, je conseille vraiment la lecture de cette bd. C'est une oeuvre d'un intérêt sans équivoque. Et si je ne la considère ici que comme étant "pas mal", c'est parce que pour moi ce n'est pas véritablement une BD comme les autres, et donc que je ne peux pas la cataloguer comme une BD plus conventionnelle.

23/01/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Caatinga
Caatinga

Cet album a des qualités indéniables : le dessin d'Hermann en couleurs directes y est beau, et surtout le cadre de l'histoire y est vraiment original. Au départ, je croyais que j'allais lire un western comme un autre, jusqu'à ce que je découvre qu'il ne se passait pas au Far-West mais au Brésil, et pas au 19ème siècle mais dans les années 30. Pourtant le décor sauvage, désertique, et les hommes presque aussi sauvages et brutaux, y sont quasiment identiques. Mais par dessus tout dans cette BD, on découvre les Cangaceiros, ces hors-la-loi un peu révolutionnaires spécifiques à cette époque dans le Caatinga (sous-région du Sertao, elle même région du Brésil). Je n'en avais personnellement jamais entendu parler, pas plus que de l'histoire de cette région du Brésil au début du 20ème siècle. Alors sur le plan historique c'est très intéressant. Par contre, sur le plan scénaristique, c'est assez... moyen. On suit les péripéties de jeunes hommes confrontés à une ordure de propriétaire terrien, puis qui rejoignent les Cangaceiros et les suivent, et puis etc. etc. L'histoire est plus une sorte de suivi de ce qui arrive, sans réel début ni fin. On ne se sent pas proche des personnages, pas plus qu'on n'entre vraiment dans l'histoire. En outre, le dessin est tel qu'il est parfois difficile de reconnaître les personnages : ils sont tous habillés presque pareil, les visages d'Hermann sont parfois ardus à reconnaître, et les scènes d'action s'en révèlent souvent vraiment confuses. Bref, une BD de qualité au niveau dessin, et intéressante au niveau histoire, mais qui ne marquera surement pas le lecteur.

23/01/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5
Couverture de la série XIII
XIII

J'ai découvert cette série (il y a un certain temps maintenant) par l'intermédiaire d'un ami qui m'a prêté les 9 premiers tomes. J'ai lu les trois premiers d'une traite, encore deux autres le lendemain, puis mon rhytme de lecture a franchement baissé, en même temps que la qualité de la série. Maintenant, j'attends sans impatience que le tome double sorte à France Loisir pour l'acheter, le lire une fois, puis le classer dans ma bibliotèque et contempler ma série. En plus, comme c'est une série qui a pas mal de succès, je la prête à mon tour assez souvent, ce qui rentabilise mon achat. Bon, je charrie un peu, ça reste lisible, mais pour moi la parution d'un nouvel album est loin d'être l'évènement bd de l'année.

22/01/2004 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Koblenz
Koblenz

Une série assez moyenne à mon avis. Les histoires sont intéressantes, des événements surnaturels y prennent place. La première m'a moins plu, trop noire, trop sombre, même si elle est lourde de sens. Koblenz et sa partenaire tombent au milieu d'un drame familial. Koblenz, parlons-en, reste bien mystérieux. Au bout de 3 tomes, on n'a aucun indice sur ce qu'il est, pourquoi il a besoin de "vie", etc. Les tomes 2 et 3 sont plus rêveurs, ils nous emmènent dans des mondes imaginaires peuplés d'étranges personnages. Les dessins font un peu manga, surtout dans le tome 3 je trouve. Une lecture intéressante, mais je ne recommande pas l'achat, lisez-le en bibliothèque.

22/01/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Sarajevo-Tango
Sarajevo-Tango

Voilà une BD difficile à juger car elle est ouvertement politique et porteuse d'un message. Et comme tout message, pour peu qu'il soit issu d'une information fausse ou détourné, il peut se révéler dangereux. Je viens de lire l'avis d'Arzak ci-dessous et il est vrai que sans cet avis, moi qui n'y connais quasiment rien à la guerre en Yougoslavie, j'étais tenté de croire aveuglément ce qui était dépeint dans cette BD. Et ce qui y est dépeint, c'est ça : - Les Croates, les Serbes et les Bosniaques sont en guerre - Les Serbes se croient la race pure et organisent l'épuration ethnique. - Les Bosniaques ne sont pas armées, sont tous des civils dont la plupart sont enfermés dans Sarajevo où ils sont bombardés en permanence par les Serbes et tirés par des "snipers" qui viennent là comme à la foire - L'ONU favorise le tout en bloquant les bosniaques dans Sarajevo et en s'entendant avec Milosevic pour ne rien faire que de beaux discours et les gros yeux aux Serbes pour qu'ils envisagent d'essayer de tenter d'arrêter de faire un massacre Bref, c'est clair que c'est totalement manichéen et que dans cette BD, les Serbes sont les méchants, les Bosniaques sont les gentils, mais surtout l'ONU et le reste du monde qui ne bouge pas est responsable et coupable de tout ça. Alors, à supposer que ce soit faux, cette BD est un tissu de mensonges. Mais à supposer que ce soit vrai, cette BD est un vrai brulôt effectivement. Et comme je suis incapable de me prononcer là-dessus, eh bien, je vais faire comme si c'était de la Science-Fiction, une guerre imaginaire et je vais commenter la BD comme si c'était une histoire romanesque. Le scénario est tout en symboles. L'ONU s'y fait appeler le Schromz (ou un truc du genre), et est dirigé par Boutroz qui organise le Boutroz Rallye pour "aider" à empêcher la guerre en Yougoslavie. Et en fait, tout le long de l'album, Boutroz et ses collègues ne font que danser, rigoler et se foutre de la gueule des bosniaques et du monde entier en evoyant des "gros doigts grondeurs" gonflables et jaunes pêtants flotter au dessus de Sarajevo pour soi-disant faire peur à Milosevic et à ses Serbes. Les autres Européens sont (au sens propre) des veaux, des oies bavardes, des gamins avec un ballon de foot à la place de la tête et des petites filles avec rien à la place de la tête, qui s'abrutissent de télé en commentant la guerre en Bosnie depuis leur position de gros cons sans cervelles. Et puis à Sarajevo, un sculpteur moderne bosniaque y construit une oeuvre composée de cubes aux couleurs de chaque nation de l'Europe, où le cube de l'Angleterre n'arrête pas de se décoller du reste, où la Grèce est pourrie (il semble que Hermann reproche à la Grèce d'avoir les mêmes idées sordides que les Serbes selon lui) et où le tout est affublé d'un tout petit sexe sans couille "parce que les US qui en ont, des couilles, n'ont pas voulu en prêter à l'Europe parce qu'ils n'avaient rien à y gagner". Ces symboles sont un peu lourdingues mais en même temps apporte une touche d'humour qui décale par rapport au reste très sérieux de l'histoire. Et le reste de l'histoire, ça se passe sur le terrain. Un mercenaire qui s'infiltre dans Sarajevo assiégée (par l'ONU et par les Serbes) et doit y retrouver une petite fille pour la ramener à sa mère en Suisse (une privilégiée qui ne comprend rien à la guerre) et en même temps échapper à un tueur engagé pour le tuer. C'est du polar en plein milieu de la guerre et de l'horreur. Et autour de ce mercenaire, des enfants se font sniper et ces mêmes snipers, de l'autre côté de la frontière, rigolent en en parlant et disent qu'ils font ça le dimanche pour s'amuser et "pour combattre ces enfoirés de musulmans parce qu'il faut bien que quelqu'un le fasse". Bref, quand on passe outre l'histoire romancée et qu'on regarde ce Sarajevo décrit de l'intérieur, on ressent l'impression d'être un vrai connard de s'occuper de sa petite vie occidentale tandis que d'autres se font buter ou survivent comme des rats tandis que nous on les regarde à la télé sans rien comprendre et surtout sans rien faire que de se dire "c'est bien, l'ONU a fait les gros yeux à Milosevic, on a fait notre part du boulot". Et comme je l'ai ressenti, ce message, à la lecture de la BD, c'est qu'il est assez fort et bien retransmis (bon, faut avouer qu'Hermann n'y va pas du tout avec des pincettes). Pris au premier degré donc, c'est une BD qui serre les tripes, car si ce qu'elle dit est la vérité, elle met vraiment le doigt sur la connerie humaine, une connerie qui est la nôtre et la vôtre puisque ce conflit est tout récent et qu'on ne peut pas dire que c'est de l'histoire ancienne et que ça ne peut plus arriver de nos jours. Par contre, autant de manichéisme, je dois avouer que je trouve ça louche, et il m'est difficile de considérer un peuple comme composé de civils malheureux et innocents et un autre composé de salauds armés qui tuent les enfants pour le plaisir. Donc j'ai bien peur que le message soit, comme le dit Arzak, en effet faussé par la vue simpliste qu'avaient les médias du conflit à l'époque. Quant à l'histoire polar de la BD, elle est pas trop mal foutue, mais termine sur une note super éculée, le rebondissement qu'on voit venir gros comme un "doigt grondeur gonflable" et... bref, ce n'est pas un scénario exceptionnel sur ce plan là.

22/01/2004 (modifier)
Couverture de la série Largo Winch
Largo Winch

Les premiers tomes sont franchement énormes! Mention spéciale pour le deux et le trois qui m'ont donné envie de me lancer dans les affaires (j'ai pas réussi, mais c'est une autre histoire...)! Après, c'est assez inégal je trouve... Toujours moyen/bien, jamais génial. Mais bon, je me suis attaché à la série et aux personnages, alors bon...

21/01/2004 (modifier)