Les derniers avis (47905 avis)

Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Les Closh
Les Closh

Richard et sa copine Agnès, accompagnés d'une bande de gugusses, fondent un groupe rock loufoque : les Closh. Ils font leurs premiers "accords" dans Métal Hurlant n° 51 de Mai 80. J'ai bien aimé suivre leurs galères, tant dans des représentations minables que dans certains lieux dits "branchés" de quelques grandes villes. Série humoristique... et le dessin l'est aussi ; chaque intervenant étant nanti d'un museau proéminent ou d'une grosse truffe. Une bonne idée de que pouvait être une série bd "rock and roll", représentative des années 80, aux scénarios complètement (il)logiques, et qui fait la part belle à un graphisme proche du trait dit "la ligne claire". Je n'ai pas ri à gorge déployée, loin de là, mais cette bande de néanmoins joyeux drille m'a -souvent- agréablement diverti. Je ne vous dis pas d'acheter la série, que non, mais l'un ou l'autre album peuvent vous donner une certaine idée des "rockin' eighties" que j'ai vécues. Et c'était pas trop mal...

20/10/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Titeuf
Titeuf

Après lecture des 10 premiers tomes, et même si ce n'est pas le genre de BD qui a mes préférences, je dois dire que cette série mérite sa bonne réputation dans le milieu du livre pour enfants et adolescents... et même en temps qu'adultes on passe quelques bons moments allant du petit sourire à parfois de la franche rigolade. Une BD à conseiller pour toute la famille.

20/10/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Le Philibert de Marilou
Le Philibert de Marilou

Le Philibert de Marilou raconte l’histoire d’une jeune femme trentenaire en recherche du grand Amour. Pour cela les amis de Marilou façonnent de nombreux stratagèmes. Cette quête est toutefois difficile par la présence dans son subconscient de Philibert qui d’une jalousie extrême met tout en œuvre pour garder Marilou pour lui seul…. On peut dire que si le sujet de l’histoire n’est pas très original, la manière de la traiter, elle, l’est. Il est difficile en refermant l’album d’objectiver la véritable nature de Philibert. De nombreuses hypothèses peuvent être faites à son sujet comme par exemple une voix pouvant être présente en chacun de nous lors d’épisodes dépressifs nous empêchant de prendre en marche le train du bonheur qui se présente à nous, mais d’autres interprétations sont acceptables et font l’originalité de cet album. Pour ma part, même si je n’ai pas été emballé par la lecture de cet album il faut bien reconnaître que d’abord, l’objet en lui-même est assez beau et que le travail est bien fait. Je conseille l’achat uniquement pour les amateurs du genre.

20/10/2006 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Le Dernier Chevalier
Le Dernier Chevalier

Tiens, cet album de Will Eisner est assez différent de ce que j’ai lu de cet auteur jusqu’à présent. C’est court, c’est léger, et de toute évidence destiné à un public assez jeune (même si ça convient aussi à un public adulte). L’histoire elle-même est rigolote, et la fin est jolie, et philosophe sur l’importance d’avoir des rêves dans la vie. Une BD sympa, à emprunter ou à lire en bibliothèque, mais dont votre collection se passera bien, même si vous êtes fan de l’auteur…

20/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Le Marchand d'Idées
Le Marchand d'Idées

Pfouuuh... un peu spéciales, les aventures de John Diller . Il fait son apparition dans "Circus" n° 47 de Mars 1982. Il faut prendre le temps de lire un opus, à son aise, calmement, car cette série fonctionne sur différents niveaux qui se chevauchent ; sans compter un scénario sorti d'esprits un peu tortueux. Mais c'est original. Des histoires d'espace-temps à rebondissements, un graphisme stylé, réaliste, forment une trame lecture/dessin peut-être rebutante au départ. Mais il faut s'engager, tout comme Diller, dans cet univers créatif où l'on sent la connivence de Berthet et Cossu. A noter d'ailleurs que : tant l'un que l'autre ont réalisé ET scénarios ET dessins. J'ai "suivi le mouvement", rencontrant Caron, Gondalf -un des Maîtres du Temps-, les tueurs Tuks, et me suis bien plu à essayer -tout comme eux- de faire échouer l'énorme complot qui menace la Terre. Du bon travail. Solide. Une série plaisante.

20/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Harry Chase
Harry Chase

C'est dans le quotidien "France Soir" que les Français découvrent Harry, un 17 Janvier 1976. Il avale un dernier verre dans "Charlie Mensuel" n° 45 de Février 1986. Je ne possède que 3 opus sur les 7 édités. J'avoue n'avoir pas eu, il y a de cela quelques années déjà, un grand plaisir de lecture. Voici quelques semaines, j'en ai relu un tome, puis les deux, et de suite les trois. Nom di djou !... c'était quand même pas mal. Déjà les scénarios de Moliterni, qui n'est pas n'importe qui... Et, surtout, le dessin !... Moi qui ai un grand coup de coeur pour les dessinateurs anglo-saxons des années 30 à 60, je m'y suis "retrouvé" dans le graphisme de Fahrer. Je me suis renseigné sur ce dessinateur. Boum ! Un Argentin !... qui (je l'ai lu) admirait Milton Caniff (nous y voilà !... un des "tous bons" dessinateurs US d'avant-guerre). Bien que le découpage des planches, le format des cases soient "standardisés" (ça ne "pète" pas comme trop souvent actuellement), Fahrer y va d'un graphisme puissant, souple, parfois un peu trop académique, c'est vrai. Mais son dessin est un véritable hommage à certains "comics US" réalistes. Et ce mélange de scénarios "français" et de traits "argentins" forme une véritable duplicité textuelle et graphique qui a -maintenant- attiré mon intérêt. Sincèrement, vivement quelques bourses aux "occasion" lors de festivals BD pour compléter ma série. Ce n'est pas décoiffant, mais c'est du travail solide et sérieux. Et j'aime ça !... 7 albums seront édités de 1979 à 1989 chez Dargaud. Je conseille... mais sans obligation...

20/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Grimion gant de cuir
Grimion gant de cuir

Grimion fait ses débuts dans "Circus" n° 66 d'Octobre 1992. Grimion ?... Il habite un petit village rural de la Sarthe, dans les années 30. Pourquoi Gant-de-cuir ?... Il a le poignet continuellement entouré de bandelettes... Pourquoi ?... Makyo vous le laissera découvrir... petit à petit... Réalité et sorcellerie se mêlent dans cette série. D'une simple "histoire de village", pour laquelle je n'aurais peut-être pas eu grand intérêt, cette chronique se diversifie, s'amplifie, devient initiatique et se teinte d'une sorte d'occultisme. Ca m'a "happé"... du moins au début. Scénario singulier pour un auteur qui l'est tout autant. Une histoire "à part", comme Makyo sait si bien les conter et qui -comme une araignée- n'a pas son pareil pour en tisser la toile... Bien fait.

20/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Sergent Laterreur
Sergent Laterreur

Arrrrggg... Mais quelle est donc cette "chose" ?... Drole de "série" en tout cas. Elle éclate (et c'est le mot) dans l'hebdo Pilote n° 587 du 4 Février 1971 et s'y termine dans le n° 735 du 6 Décembre 1973. Qu'en dire ?... Surprenant... très surprenant même... Les (mini) scénarios concoctés par Frydman dérangent déjà. Mais c'est surtout le dessin qui attire l'attention. C'est -réellement- tout à fait inclassable. La tête du sergent ?... une sorte de triangle qui hurle, toutes dents acérées dehors... Le pauvre "appelé" ?... Une énorme boule sur deux maigres jambes ; le tout surmonté d'une toute petite tête ronde... Et il en va ainsi pour les divers intervenants. Un graphisme vraiment abstrait, qui ne se rapproche d'aucun autre style connu. Très personnel, hors tout style académique. Qui plus est, le dessinateur "joue" avec les phylactères, les intègre dans les planches comme autant d'éléments de décor. Les couleurs ?... Plus criard que ça, tu meurs !... Et pourtant... j'ai bien aimé. C'est complètement loufoque, débridé, explosif. Des gags forts, percutants, créatifs, originaux qui ont -un peu- fait "péter" le style Pilote de l'époque. Un seul album paraîtra en 1976, réédité en 1981 chez Dargaud. Sergent Laterreur ?... Vous adorerez le détester... ou vous détesterez l'adorer. Je n'ai jamais su faire mon choix, d'où ma cotation "moyenne". Un OVNI, une bombe graphique, dans le paysage bédéesque du début des années septante.

20/10/2006 (modifier)
Couverture de la série Le Vagabond
Le Vagabond

Un album qui mérite une relecture. Je m’explique : après l’avoir lu une première fois, je me suis dit “Mouais, bof”. Et puis j’ai lu les avis qui précèdent le mien, ce qui m’a amenée à reconsidérer cette première impression. Bien m’en a pris. En effet, ce n’est que de cette façon que j’ai perçu la finesse du scénario, et ainsi, apprécié la conclusion de l’histoire. Toutefois, je n’ai pas pris un plaisir démesuré à ma lecture. Les protagonistes de cette histoire sont trop hiératiques et mystérieux, on ne sait rien d’eux, pour ainsi dire. Or moi, j’ai besoin d’en savoir un minimum, pour m’attacher à un personnage et ressentir une quelconque émotion. Donc, scénario intelligent et bien construit, mais esquisse trop superficielle des différents membres de cette étrange famille. En fait, j’avais emprunté cet album pour son dessin, qui, effectivement, lorgne furieusement du côté de Lorenzo Mattotti. Mais, il y a pire comme référence, non ? ;) Les modelés sensuels des corps et des visages, le grain du pastel, la luminosité des couleurs, tout concourt à faire, des planches de cet album, un régal pour les yeux. Au final, un one-shot original, dont je vous recommande la lecture, mais pas forcément l’achat.

20/10/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Sigi
Sigi

Voici une sympathique petite bd de Bara, auteur peu prolifique et surtout connu grâce à ses strips de Max l'explorateur. Le premier tome (le seul de lu) est parsemé d’un humour bon enfant (mais pas niais) avec jeux de mots (le Franc mis à toutes les sauces), clins d’œil et situations amusantes. La base du récit n’est pas neuve, le chétif du village amoureux d’une superbe fille et qui devra finalement sauver son peuple pour rendre son amour accessible, mais mise en scène avec un certain savoir-faire. Le dessin typique de Bara est sans fioriture, alliant simplicité et efficacité. La couverture n’est pas spécialement réussie mais le contenu ravira les amateurs de bds moisies (les autres trouveront sans doute cette bd désuète). A lire !

20/10/2006 (modifier)