Les derniers avis (47912 avis)

Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Henriette
Henriette

Une bonne série de péripéties qui peuvent être très drôles pour les plus jeunes, ou -aussi-complètement "gnangnan" pour les plus "vieux". Mais Henriette, estampillée Dupuy et Berbérian (ce n'est pas rien !) a quand même bien trouvé sa place dans le monde impitoyable de la BD. Henriette ?.. c'est un ton original, une approche assez inhabituelle, un style graphique qui fait penser à certaines séries "pour filles" des années cinquante. C'est gentil et sympa... et pour toute la famille ; assez rare dans la production actuelle pour que je le mentionne. Je mets une moyenne générale de 3 car ce n'est pas mauvais du tout ; mais quant à vous dire : "achetez ces albums !", là je m'avance un peu trop... et ne voudrais surtout pas vous obliger !..

27/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Géographie martienne
Géographie martienne

Une belle -petite- série, de lecture agréable. L'auteur, Sergio Garcia -jeune dessinateur espagnol-, s'affirme comme un futur grand de la BD. Il fait ici preuve d'une étonnante maîtrise graphique, laquelle provient de ses collaborations antérieures avec des studios d'animation et la presse. Peu connu, tout comme la BD espagnole, il n'en est pourtant pas à son coup d'essai et s'affirme comme un créateur original et surprenant. Albums curieux, attirants et interpelants ; sorte de résultante d'un style ibérique peu connu encore des amateurs de BD franco-belge. Le graphisme est détaillé, minutieux, aux cadrages et découpages de planches d'un style nouveau -(mais non révolutionnaire)- et d'une sensibilité prometteuse. Le dessin est personnel, oui, mais me semble au carrefour de certaines influences (Moebius ?...). Voilà pourquoi je ne mets que "3". Un autre style de BD à découvrir quand même...

27/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Tongue Lash
Tongue Lash

Un monde original pour une BD difficile à appréhender. Ce n'est qu'après avoir lu le résumé sur Internet que j'ai fait le rapprochement entre l'étrange civilisation présentée dans cette BD et une version futuriste et dépravée de l'empire Maya. Hormis quelques pyramides modernes et peut-être les noms des objets et personnages, cela ressemble plus à un monde totalement inventé. C'est un monde fantasy avec sa part de magie : l'enquêteur use de divination pour trouver ses suspects, il dispose d'une bague capable de téléporter ses cibles vers d'autres lieux ou d'autres temps, etc. Et ce monde a une drôle de particularité : tout le monde s'y comporte et s'habille à la manière de sado-maso, le sexe masochiste étant semble-t-il une chose admise et communément pratiquée sous les yeux de tous. Ca ressemble un peu à de l'érotisme racoleur quand on découvre au premier abord ces hommes en tenue cuir et ses femmes liées, nues ou en tenue sexy et très ouvertes. Mais cela passe finalement presque naturellement au long du récit, les corps nus et les étranges rites douloureux s'oubliant au profit de l'enquête des deux héros et ne faisant plus partie que d'un décor exotique. C'est donc un récit mélangeant fantasy, érotisme et thriller. Drôle de cocktail difficile à appréhender, et assez difficile à pénétrer du fait de la trop grande abondance de termes et noms inventés qui perdent complètement le lecteur en début de première lecture. Mais la narration est plutôt bonne et on finit par se faire à cette étrange originalité. Et puis le dessin est bon. Dave Taylor a un style assez proche de Moebius, offrant, malgré des décors légèrement trop épurés et des bâtiments un peu trop rectilignes, de bons personnages et de bonnes compositions. Léger reproche sur l'encrage qui est bon mais identique sur les premiers plans et arrière-plans, ne permettant pas un sens réussi de la perspective. Bref, une lecture bizarre mais pas désagréable.

27/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Arkhé
Arkhé

Note approximative : 2.5/5 Cet album vaut surtout à mes yeux par son dessin. Il est de deux types différents. Les premières histoires et la dernière sont basées sur ce que Caza appelle "un colossal travail aux petits points en noir et blanc", un pointillisme très typé années 70. Relativement impressionnant au niveau de la somme de travail ainsi représentée, mais assez désuet voire kitsch de nos jours. Les autres histoires utilisent le style plus récent de Caza, cette fois en couleurs façon aérographe. Et là, je dois dire que même si je n'aime pas tout, certaines planches, notamment de l'histoire Arkhé, sont vraiment très belles. Quant au scénario, je ne suis que très moyennement convaincu. L'érotisme-mystique des deux premières histoires m'a plutôt fait pouffer de rire tant je trouve ça kitsch. Et le mysticisme mythologique des autres histoires m'a relativement intéressé mais sans plus. L'histoire Arkhé sort un peu du lot à mes yeux, mais l'ensemble me parait assez moyen, comme démodé.

27/01/2007 (modifier)
Par Hercot
Note: 3/5
Couverture de la série Légendes de la Table Ronde
Légendes de la Table Ronde

Les histoires n'apportent rien de bien neuf mais, si on aime les contes et légendes sur les thèmes du Graal et des Chevaliers de la Table Ronde, on passe quand même un agréable moment. Au point de vue du dessin, il y a du très bon... et du un peu moins bon...

26/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Blonde platine
Blonde platine

Ces 4 histoires se lisent plutôt bien mais ce n'est clairement pas le genre de BD que j'achèterais. A l'instar de la dernière histoire traitant de lycéens, j'ai eu l'impression que chaque histoire portait sur des post-ados qui ont gardé l'esprit lycée (high-school américaine) avec ses frustrations, ses haines des connards cools, ses relations ambiguës envers les jolies filles dédaigneuses, etc... Tout un ensemble de mal-être qui suinte de personnages qui n'ont pas su gagner en maturité et qui se minent l'existence car ils s'observent et s'analysent trop vis-à-vis du monde qui les entourent, se barricadant dans un esprit "ex-lycéen qui n'a pas grandi". Cela donne quelques personnages intéressants mais globalement déprimants quand on ne se sent pas proche de leurs visions complexées de l'existence. En outre, chaque histoire se termine abruptement, presque à chaque fois au moment où je me disais que ça pouvait commencer à devenir mieux. Ce type de récit tout comme le dessin, aux visages impassibles et tristes me fait penser aux albums de Daniel Clowes, et je ne goûte guère à ce genre de dessin froid et morne. Un dialogue de la première histoire parle de "resucée de truc tristo-romantico-angoisse que tout le monde adore". Je n'irais pas jusque là car je ne me suis pas vraiment ennuyé à la lecture, mais je ne m'y retrouve pas.

26/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Loving Dead (Fragile)
Loving Dead (Fragile)

Au début j'ai pensé : "scénario peau de balle, encore une histoire de morts-vivants qui vont envahir le monde et gnagnagna et gnagnagna..." Oui mais... Que voilà la bonne idée de Raffaele d'avoir constitué son récit en racontant l'envers du décor !... Il s'intéresse, il m'a intéressé, non pas au sort des vaillants humains qui résistent, mais bien à celui de ces pauvres diables de zombies. Et là, j'ai eu affaire à une originalité crasse ! J'ai ainsi suivi le parcours de gens -comme vous et moi-, dans leur déchéance physique, morale et mentale dont la purulence grandit au fil des pages. Il m'a même balancé une histoire d'amour mâtinée d'humour morbide! Et pourquoi pas ?!?... Le dessin est bon. Très bon même ! Ce n'est pas pour rien que Raffaele a travaillé chez Marvel, en y dessinant des récits de Conan le Barbare. Bons effets de colorisation également, qui montrent la décrépitude de notre monde et de ses hordes de laissés-pour-compte. Surprenant. Attirant. Délicieusement purulent... Un vrai road movie trash, tendance western moderne à découvrir. Un bon 3,5/5. Mais pourquoi je me gratte ?...

26/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Du côté de chez Poje (L'Année de la Bière)
Du côté de chez Poje (L'Année de la Bière)

Quand viendra l'heure de faire l'inventaire de l'oeuvre de Cauvin, on en trouvera des professions qui ont inspiré sa verve créatrice ! Des pompes funèbres aux paparazzi, en passant par les Les Femmes en blanc, les psy, les agents de police, rien n'a résisté à l'analyse de ce scénariste. Chaque situation potentielle -de l'ordre du plausible- est analysée, étudiée, détaillée selon une méthode éprouvée. J'ai été ici plongé dans l'univers des bistrots, avec leur faune pittoresque, leur bel éventail de personnages et d'anecdotes à observer. Chez "Poje" ce sont des "brèves de comptoir" racontées par Cauvin, et très bien mises en scène par Carpentier, au dessin rondouillard. Il est difficile de résister à la tentation de ces verres pleins, aux formes adaptées aux différentes sortes de bières existantes, qui inaugurent chaque gag ; verres qui rejoignent les autres -vides- au bas de chaque page. Une série aux bons albums, sans plus quand même ; autant de mousses diverses qui risquent de vous mettre dans un drôle d'état ! Cette série est bien connue en Belgique où Carpentier est un dessinateur apprécié. A la lecture de ces opus, il n'est pas recommandé de s'enivrer pour apprécier ces "conversations" bien mises en scène par son trait jovial. Et certains d'entre-vous se reconnaîtront peut-être... Non ?...

26/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Dracula
Dracula

Déconcertant. Mais positivement... De même : un format carré (rare) et une édition haut de gamme pour des travaux relativement audacieux, en marge de la production, voilà qui n'est pas courant. D'où mon attrait... Première apparition -je pense- dans le 9ème Art, d'Hippolyte ; et une apparition qui est un véritable coup de maître. Plutôt que de se perdre dans les affres de la variation plus ou moins inspirée de l'oeuvre de Bram Stoker, Hippolyte a choisi de coller au plus près du récit original (je l'ai lu "pour l'école", dans le milieu des années 60. Une "brique" de l'éditeur Marabout). Il éclaire ainsi, judicieusement, quelques pans d'une histoire qu'on croit abusivement limitée aux films avec Christopher Lee. L'intérêt majeur de ce Dracula vient en l'occurrence d'une minutieuse et surprenante technique de mise en images. Il s'agit d'un travail appelé "de gravure inversée" (une feuille noire qu'on gratte pour faire apparaître des lignes claires). Le résultat ainsi obtenu est mordoré et inquiétant, aux frontières de l'expressionnisme. Souvenirs souvenirs, j'avais appris cette technique alors qu'étudiant aux Beaux-Arts il y a de cela... euh...longtemps. Dans la mythologie Dracula, et tout comme celui de Philippe Druillet, il y aura un avant et un après Hippolyte. Deux bons et beaux tomes que je cote franchement d'un 3,5/5.

26/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série L'Histoire de la dernière image
L'Histoire de la dernière image

Un postulat auquel pas mal de gens, je pense, ont déjà pensé : avoir la possibilité de choisir la dernière image que l'on emporte dans la mort. Et c'est ce que propose un baron tzigane à qui veut bien visiter son échoppe. Le pauvre homme, pas vendeur pour un sou, ne parvient malheureusement pas à attirer le moindre client. Jusqu'au jour où un représentant de commerce -que chacun croit mort- est déposé dans la vitrine de son magasin. La baron et le représentant partent alors au pays des songes à la recherche de l'ultime image, celle qui restera gravée à jamais... Lire un album de Fred, c'est entrer dans un univers cosmique et poétique. C'est aussi comme quand on est sur le point de s'endormir, c'est ce moment savoureux lorsque les premiers rêves arrivent, que les images deviennent confuses, où tout se mélange. Un album de Fred, c'est simplement un rêve... Et j'ai rêvé avec lui... Petit bémol : je n'arrive toujours pas à apprécier son style graphique dans sa pleine mesure...

26/01/2007 (modifier)