Mon avis rejoint un peu celui de sousoune, la posteuse (postière ?) de la BD. Au niveau du graphisme du moins. Car le côté sombre de celui-ci empêche une réelle compréhension de l'histoire, trop de pénombre, une technique trop effacée, bref, cela gêne considérablement la lecture. Sur le plan du scénario, ayant personnellement lu 4 romans des aventures d'Eymerich, je trouve que celui-ci adapte pas trop mal l'esprit très complexe qui règne sur les romans d'Evangelisti...
Mais malheureusement, adapter cela avec un dessin aussi cracra, urgh !
J'insiste pour dire que dans la version couleurs, les planches étrangement colorées sont très belles. Mais mon enthousisame s'arrête là. C'est vrai que côté scénario, c'est assez décevant venant d'un auteur comme Tardi. Il y a bien par-ci par-là des situations et des dialogues qui font sourire et qui sont très proches du ton particulier d'Adèle blanc-sec. Mais de manière générale, l'histoire ne décolle pas, ou pas assez. Un Tardi mineur.
Après Tatiana K, voici une nouvelle aventure avec une mise en scène mettant en évidence une superbe aventurière... Bref, vous aurez compris qu'à part l'aspect visuel du personnage, le scénario et son intrigue ne me surprend pas suffisamment...
Agréable à lire...
J'aime assez le dessin de Defali dans Asphodèle même s'il est ultra-classique. C'est clair, réaliste, la mise en couleur est agréable même si très proche d'un tas de trucs qu'on voit aujourd'hui (on pourait dire dans l'air du temps). Bref rien de révolutionaire sous le soleil mais plutôt de la belle ouvrage.
Ces qualificatifs pouraient également s'appliquer au scénar de Corbeyran, sympatoche dans le premier tome, même si une désagréable sensation de déjà vu en émerge. Parce qu'au final, cette histoire d'amis d'enfance partageant un terrible secret et menacé par un spectre très très méchant n'est pas des plus novatrices.
Malheureusement, s'il parvient à nous tenir en haleine en livrant peu à peu les tenants et les aboutissants de l'intrigue (peut-être en dévoile t-il même un peu trop) dans le premier tome, le second est franchement soporifique comme on pouvait le crainde en découvrant cette histoire des plus classiques.
Bref, ces deux tomes formant un cycle, je pense que je m'arrêterai là. Je lirai la suite si l'occasion se présente même ça ne m'empèchera pas de dormir si cela n'arrive pas.
Pour la première fois le dessin de Tardi me déçoit : mal fini, les détails bâclés, bon je vais relativiser aussitôt pour signaler que j'ai lu la version Librio. Mais quand même, par rapport à Adèle Blanc Sec, le trait m'apparaît nettement moins bon, moins léché, moins fini, à part la vue d'Iron City, ça reste quand même bien en dessous ce que Tardi peut faire.
L'histoire : bof bof… Il se passe plein de choses, souvent tirées par les cheveux, tout le temps amorcées sans réels enchaînements. Bref, ça part dans tous les sens, rien n'est posé, les personnages restent superficiels. Du coup on a bien du mal à entrer dans cette histoire, à y croire, à entrer dans ce monde plein d'incohérences narratives, quand ce n'est pas de situation.
Une bien belle déception donc que la lecture de cette histoire, et ce ne sont pas les pointes d'humour bien lourd qui vont y changer quelque chose.
La deuxième histoire nous montre que Tardi est bien plus à l'aise pour écrire et dessiner la guerre de 14, on sent déjà les capacités de l'auteur qui exploseront plus tard dans "le cri du peuple" sans même parler de "C'était la guerre des tranchées". Une courte histoire plus sympa mais qui manque encore de liant, et qui révèle quelques faiblesses de scénario.
Kirara n'est pas un indispensable...loin de là.
L'idée de départ est pourtant intéressante...Se retrouver 8 ans en arrière en tant que fantôme, face à celui qui est l'ex-futur mari, un adolescent timide, et surtout face à la personne qu'on était à cette époque...
Malheureusement, je trouve que cette série est trop longue, bien qu'elle ne fasse que 6 tomes. Des histoires parallèles completement saugrenues viennent se greffer au récit, par exemple, celle de la fille possédée qui se transforme en "morue"...c'est très moyen et sans importance pour l'histoire. Au lieu de se contenter d'explorer les relations du trio formé par Kompeï et les deux Kirara, l'auteur introduit des anges, des dimensions parallèles, une femme vengeresse...Bof, bof, c'est à mon sens trop superficiel pour être d'un grand intêret. Ainsi, je n'aime pas trop le mélange du fantastique (ni son utilisation...) avec le coté très léger et très déluré de l'histoire. D'ailleurs, en passant, je trouve que faire 6 tomes dans lesquels Kirara (qui pourtant y met plus que de la bonne volonté, qui a des atouts non négligeables, qui multiplie les avances...) se borne a tenter de séduire Kompeï, c'est assez lassant...et finalement elle n'arrivera meme pas à ses fins, à cause de...sa fille-alien-qui-fait-miaou, venue du futur, pour empecher une tragédie...Bref, l'histoire part dans tous les sens, ou trop ou pas assez.
Les illustrations ne me plaisent que moyennement. Certains personnages se ressemblent beaucoup, et je n'aime ni les yeux ni les coupes de cheveux. En revanche, l'utilisation de photographie pour certains lieux ou paysages est une idée originale, et au rendu agréable.
Donc, Kirara, ça se lit...mais sans plus.
Cette série n'a du genre policier que la caricature. Caricatures d'enquêtes, aux résolutions invraisemblables. Caricature de détective, en la personne de ce détective enfant. C'est gentillet et cela pourrait plaire à un public jeune pas trop exigeant en matière de policier. Mais c'est vite lassant et répétitif.
Ma note varie entre 2/5 et 3/5.
En lisant le tome 1 dans le Lanfeust mag jusqu'à la page 30, j'avais envie d'acheter ce tome sans hésiter, mais la suite ma très déçue, le scénario est trop pauvre en rebondissement, la fin est trop facile et ce n'est pas super drôle, je m'attendais à mieux que ça. Le tome 1 se lie rapidement. Les dessins sont simples et marrants (surtout la tête de Zick) les couleurs de même.
Conclusion : je suis très déçue, je m'attendais à mieux. Dommage.
Je ne partage pas l'enthousiasme d'ArzaK même si je rejoins beaucoup de points développés dans sa critique.
Sfar a décidé de nous étonner dans chacune de ses (nombreuses) réalisations. Ici, il reste fidèle à sa réputation. Comme le souligne Nours, les idées foisonnent et le scénario part dans tous les sens même si un fil conducteur semble être vaguement présent. La conséquence de cette foison d'idées est la présence d'une succession d'incohérences qui jalonne le récit sans pour autant trop gêner la lecture.
Le Professeur Asclépios Plubius Plutus ressemble étrangement à Darwin, à la différence près que lui, souhaite traverser les océans pour répertorier de nouvelles espèces d'intelligence égale à l'homme. Bien vite, il va se rendre compte que le petit peuple pascifiste de l'archipel d'Eurysthée n'est pas seul en ce bas monde. Il va découvrir les Potamoks, un peuple opprimé par Impothep, Empereur d'Egypte. En fait, ce sont des créatures robustes avec une face de porc. Le Professeur en compagnie du vieux gourou Silène va pousser ces créatures à l'exode. Quoi de plus normal après tout puisque, tous deux, sont considérés comme des "Moïz", miraculés sauvés des eaux (cf. fin du tome 1). S'en suis alors une série de péripéties plus déjantées les unes que les autres pour libérer les Potamoks du joug des égyptiens d'Alexandrie et d'une pierre aux étranges pouvoir : La roche active.
Cette bd est une curiosité que les inconditionnels de Sfar et Munuera se doivent de lire. Cependant, je regrette que la trame de l'histoire ne possède pas de réelle transition entre les séquences. J'ai l'impression que Sfar couche sur papier ses idées comme elles lui viennent sans prendre le temps de les structurer. De plus, je n'affectionne pas la violence gratuite telle qu'elle est suggérée ici. :(
Quand au dessin de Munuera, il est correct sans être transcendant pour autant. Par contre, sa mise en couleur est tout simplement sublime : un vrai régal ! :)
Si vous voulez vous sortir d'une mauvaise passe, n'oubliez pas la danse Bouclier des langoustes processionnaires : ROMPETIPOMPETIPOM :D
Difficile de donner un avis définitif sur cette série après un tome. Donc faut-il l'acheter ou non ? Disons qu'il faut attendre.
J'ai lu cette BD au travers du magazine Delcourt et je suis assez partagé moi aussi.
Au niveau du dessin, tout d'abord. L'époque incquisition colle parfaitement à ce dessin sombre que l'on trouve sur la couverture. Par contre comme pour l'avis précédent, le dessin de l'époque futuriste est en désaccord totale avec l'époque traitée. Une coupure franche aurait été préférable à mon sens et cela gache un peu l'histoire.
Le scénario maintenant. La grande question est : ou vas-t-on ? La période incquisition la encore est relativement bien, mais la période futuriste est brouillone. Je ne sais pas comment ce la va se conclure mais je dois bien reconnaitre que je ne suis pas très optimiste.
Bref, une déception pour l'instant.
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Nicolas Eymerich Inquisiteur
Mon avis rejoint un peu celui de sousoune, la posteuse (postière ?) de la BD. Au niveau du graphisme du moins. Car le côté sombre de celui-ci empêche une réelle compréhension de l'histoire, trop de pénombre, une technique trop effacée, bref, cela gêne considérablement la lecture. Sur le plan du scénario, ayant personnellement lu 4 romans des aventures d'Eymerich, je trouve que celui-ci adapte pas trop mal l'esprit très complexe qui règne sur les romans d'Evangelisti... Mais malheureusement, adapter cela avec un dessin aussi cracra, urgh !
Adieu Brindavoine
J'insiste pour dire que dans la version couleurs, les planches étrangement colorées sont très belles. Mais mon enthousisame s'arrête là. C'est vrai que côté scénario, c'est assez décevant venant d'un auteur comme Tardi. Il y a bien par-ci par-là des situations et des dialogues qui font sourire et qui sont très proches du ton particulier d'Adèle blanc-sec. Mais de manière générale, l'histoire ne décolle pas, ou pas assez. Un Tardi mineur.
Les Eternels
Après Tatiana K, voici une nouvelle aventure avec une mise en scène mettant en évidence une superbe aventurière... Bref, vous aurez compris qu'à part l'aspect visuel du personnage, le scénario et son intrigue ne me surprend pas suffisamment... Agréable à lire...
Asphodèle
J'aime assez le dessin de Defali dans Asphodèle même s'il est ultra-classique. C'est clair, réaliste, la mise en couleur est agréable même si très proche d'un tas de trucs qu'on voit aujourd'hui (on pourait dire dans l'air du temps). Bref rien de révolutionaire sous le soleil mais plutôt de la belle ouvrage. Ces qualificatifs pouraient également s'appliquer au scénar de Corbeyran, sympatoche dans le premier tome, même si une désagréable sensation de déjà vu en émerge. Parce qu'au final, cette histoire d'amis d'enfance partageant un terrible secret et menacé par un spectre très très méchant n'est pas des plus novatrices. Malheureusement, s'il parvient à nous tenir en haleine en livrant peu à peu les tenants et les aboutissants de l'intrigue (peut-être en dévoile t-il même un peu trop) dans le premier tome, le second est franchement soporifique comme on pouvait le crainde en découvrant cette histoire des plus classiques. Bref, ces deux tomes formant un cycle, je pense que je m'arrêterai là. Je lirai la suite si l'occasion se présente même ça ne m'empèchera pas de dormir si cela n'arrive pas.
Adieu Brindavoine
Pour la première fois le dessin de Tardi me déçoit : mal fini, les détails bâclés, bon je vais relativiser aussitôt pour signaler que j'ai lu la version Librio. Mais quand même, par rapport à Adèle Blanc Sec, le trait m'apparaît nettement moins bon, moins léché, moins fini, à part la vue d'Iron City, ça reste quand même bien en dessous ce que Tardi peut faire. L'histoire : bof bof… Il se passe plein de choses, souvent tirées par les cheveux, tout le temps amorcées sans réels enchaînements. Bref, ça part dans tous les sens, rien n'est posé, les personnages restent superficiels. Du coup on a bien du mal à entrer dans cette histoire, à y croire, à entrer dans ce monde plein d'incohérences narratives, quand ce n'est pas de situation. Une bien belle déception donc que la lecture de cette histoire, et ce ne sont pas les pointes d'humour bien lourd qui vont y changer quelque chose. La deuxième histoire nous montre que Tardi est bien plus à l'aise pour écrire et dessiner la guerre de 14, on sent déjà les capacités de l'auteur qui exploseront plus tard dans "le cri du peuple" sans même parler de "C'était la guerre des tranchées". Une courte histoire plus sympa mais qui manque encore de liant, et qui révèle quelques faiblesses de scénario.
Kirara
Kirara n'est pas un indispensable...loin de là. L'idée de départ est pourtant intéressante...Se retrouver 8 ans en arrière en tant que fantôme, face à celui qui est l'ex-futur mari, un adolescent timide, et surtout face à la personne qu'on était à cette époque... Malheureusement, je trouve que cette série est trop longue, bien qu'elle ne fasse que 6 tomes. Des histoires parallèles completement saugrenues viennent se greffer au récit, par exemple, celle de la fille possédée qui se transforme en "morue"...c'est très moyen et sans importance pour l'histoire. Au lieu de se contenter d'explorer les relations du trio formé par Kompeï et les deux Kirara, l'auteur introduit des anges, des dimensions parallèles, une femme vengeresse...Bof, bof, c'est à mon sens trop superficiel pour être d'un grand intêret. Ainsi, je n'aime pas trop le mélange du fantastique (ni son utilisation...) avec le coté très léger et très déluré de l'histoire. D'ailleurs, en passant, je trouve que faire 6 tomes dans lesquels Kirara (qui pourtant y met plus que de la bonne volonté, qui a des atouts non négligeables, qui multiplie les avances...) se borne a tenter de séduire Kompeï, c'est assez lassant...et finalement elle n'arrivera meme pas à ses fins, à cause de...sa fille-alien-qui-fait-miaou, venue du futur, pour empecher une tragédie...Bref, l'histoire part dans tous les sens, ou trop ou pas assez. Les illustrations ne me plaisent que moyennement. Certains personnages se ressemblent beaucoup, et je n'aime ni les yeux ni les coupes de cheveux. En revanche, l'utilisation de photographie pour certains lieux ou paysages est une idée originale, et au rendu agréable. Donc, Kirara, ça se lit...mais sans plus.
Détective Conan
Cette série n'a du genre policier que la caricature. Caricatures d'enquêtes, aux résolutions invraisemblables. Caricature de détective, en la personne de ce détective enfant. C'est gentillet et cela pourrait plaire à un public jeune pas trop exigeant en matière de policier. Mais c'est vite lassant et répétitif.
Monster Allergy
Ma note varie entre 2/5 et 3/5. En lisant le tome 1 dans le Lanfeust mag jusqu'à la page 30, j'avais envie d'acheter ce tome sans hésiter, mais la suite ma très déçue, le scénario est trop pauvre en rebondissement, la fin est trop facile et ce n'est pas super drôle, je m'attendais à mieux que ça. Le tome 1 se lie rapidement. Les dessins sont simples et marrants (surtout la tête de Zick) les couleurs de même. Conclusion : je suis très déçue, je m'attendais à mieux. Dommage.
Les Potamoks
Je ne partage pas l'enthousiasme d'ArzaK même si je rejoins beaucoup de points développés dans sa critique. Sfar a décidé de nous étonner dans chacune de ses (nombreuses) réalisations. Ici, il reste fidèle à sa réputation. Comme le souligne Nours, les idées foisonnent et le scénario part dans tous les sens même si un fil conducteur semble être vaguement présent. La conséquence de cette foison d'idées est la présence d'une succession d'incohérences qui jalonne le récit sans pour autant trop gêner la lecture. Le Professeur Asclépios Plubius Plutus ressemble étrangement à Darwin, à la différence près que lui, souhaite traverser les océans pour répertorier de nouvelles espèces d'intelligence égale à l'homme. Bien vite, il va se rendre compte que le petit peuple pascifiste de l'archipel d'Eurysthée n'est pas seul en ce bas monde. Il va découvrir les Potamoks, un peuple opprimé par Impothep, Empereur d'Egypte. En fait, ce sont des créatures robustes avec une face de porc. Le Professeur en compagnie du vieux gourou Silène va pousser ces créatures à l'exode. Quoi de plus normal après tout puisque, tous deux, sont considérés comme des "Moïz", miraculés sauvés des eaux (cf. fin du tome 1). S'en suis alors une série de péripéties plus déjantées les unes que les autres pour libérer les Potamoks du joug des égyptiens d'Alexandrie et d'une pierre aux étranges pouvoir : La roche active. Cette bd est une curiosité que les inconditionnels de Sfar et Munuera se doivent de lire. Cependant, je regrette que la trame de l'histoire ne possède pas de réelle transition entre les séquences. J'ai l'impression que Sfar couche sur papier ses idées comme elles lui viennent sans prendre le temps de les structurer. De plus, je n'affectionne pas la violence gratuite telle qu'elle est suggérée ici. :( Quand au dessin de Munuera, il est correct sans être transcendant pour autant. Par contre, sa mise en couleur est tout simplement sublime : un vrai régal ! :) Si vous voulez vous sortir d'une mauvaise passe, n'oubliez pas la danse Bouclier des langoustes processionnaires : ROMPETIPOMPETIPOM :D
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Difficile de donner un avis définitif sur cette série après un tome. Donc faut-il l'acheter ou non ? Disons qu'il faut attendre. J'ai lu cette BD au travers du magazine Delcourt et je suis assez partagé moi aussi. Au niveau du dessin, tout d'abord. L'époque incquisition colle parfaitement à ce dessin sombre que l'on trouve sur la couverture. Par contre comme pour l'avis précédent, le dessin de l'époque futuriste est en désaccord totale avec l'époque traitée. Une coupure franche aurait été préférable à mon sens et cela gache un peu l'histoire. Le scénario maintenant. La grande question est : ou vas-t-on ? La période incquisition la encore est relativement bien, mais la période futuriste est brouillone. Je ne sais pas comment ce la va se conclure mais je dois bien reconnaitre que je ne suis pas très optimiste. Bref, une déception pour l'instant.