Je partage assez bien l’avis de Ro : à la lecture de ces gags, on ne peut s’empêcher de penser à Kid Paddle et Calvin et Hobbes. Tom et Nina sont de vrai p’tits monstres, surtout la fillette, très perfide (à l’inverse de Kid Paddle, il est vrai). Depuis Boule et Bill, les bds humorsitiques mettant en scène des enfants ont bien évolué : fini l’enfant unique et sa bande de copains, place maintenant aux relations "frère et soeur". Et de fait, les gags changent eux aussi : de sympathiques, ils deviennent plus âpre. Avec cette série, rien de bien neuf et de bien original au niveau des gags. Quelque uns sont réussis mais ils restent trop inégaux dans l’ensemble. En outre, le dessin des personnages me fait penser à celui de "Bibul" mais en plus stylisé. Bref, le dessin ne me séduit pas plus que cela non plus . . . Cependant, il doit être efficace pour les jeunes, le public cible.
Un jeune archéologue du 21e siècle se retrouve projeté dans la Rome antique. Ok, pourquoi pas... Là, il se retrouve en plein complot contre César. Ok, c’est un moment important de l’histoire de Rome. Résumé de la situation : les sénateurs ont peur de la montée en puissance de César. Ses ambitions impérialistes affichées leur font peur, il est un danger pour la république. Ce en quoi, ils n’ont pas tout à fait tort...
Mais là où je ne suis nullement les auteurs, c’est que leur héros, surgit du présent, placé au milieu du complot contre César va tout faire pour sauver le dictateur. Prenant des gros risques. On peut être contre le principe même de l’assassinat politique, c’est sûr, mais de là à imaginer que Monsieur tout le monde surgit du 21e siècle soit prêt à risquer sa vie pour sauver un despote mort il y a deux milles ans... Ca me parait très peu crédible... Perso, j’aurais même plutôt pris le parti des sénateurs... J’ai lu cette bd en ayant envie de dire au héros : « Mais qu’est-ce que tu fous, pauvre con... laisse-le le crever, non seulement, c’est déjà écrit, mais le monde se porte peut-être mieux sans lui... ». Les auteurs, eux, présentent ça comme tout naturel... Comme si c’était un leitmotiv du même ordre que « sauver le président des USA » que les américains nous resservent souvent...
La question est là : est-ce que « moralement » il faut sauver César parce que c’est César et que c’est une grande figure de l’histoire? Ce qui m’énerve parfois avec le recul historique, c’est qu’on présente souvent des grandes figures historiques sous un jour favorable alors que ce sont de vrais meurtriers de masse... pour moi, César ou Napoléon, ne sont pas très éloigné d’Hitler ou Staline... Perso, je connais rien de pire que ce téléfilm sur Napoléon avec Christian Clavier en vedette... On vous présente Napoléon de manière aimable, comme un héros... Moi, je dis halte là! Ce gars a mis l’Europe a feu et à sang pour des ambitions toutes personnelles! Qu’est-ce que vous diriez si les allemands nous faisaient un film idolâtrant Hitler et la grandeur perdue de l’Allemagne nazie...
Ce qui fait qu’on pardonne plus facilement les crimes de César ou Napoléon, c’est qu’on a plus à côté de nous les proches leurs victimes... Mais ne nous leurrons pas, un despote est un despote... y’en a pas de meilleurs que d’autres... Donc, je trouve clairement que cette bd a un fond douteux... Il y a un a priori des auteurs que je trouve franchement déplaisant...
Voilà la véritable raison de mes deux étoiles. Je précise que le dessin, très classique, est très beau, très soigné. Que ça se laisse lire, mais y’a rien de transcendant...
La Rome présentée fait un peu carton-pâte, on n'a pas tellement l’impression de se trouver dans une des plus grandes cités du monde antique... Ca manque de décor et de pittoresque... Des romains on ne voit que les sénateurs, de Rome on ne voit que quelques propriétés luxueuses ou des bouts du forum... pas une seule vue sur une rue populaire ou un truc du genre... Ca manque...
Visiblement, Chantal Montellier a voulu réagir au film mettant en scène Isabelle Adjani et Depardieu, pour rétablir une certaine vérité, ou du moins sa version des faits concernant Camille Claudel. Elle utilise pour cela Julie Bristol, héroïne récurrente d'une partie de son oeuvre, et la confronte à la vision que l'on a aujourd'hui de la vie de la célèbre sculptrice. Son récit est entrecoupé de scènes de vie de cette dernière, à l'époque où elle travaillait/couchait avec Rodin, mais aussi à la fin de sa vie, ces 30 années qu'elle passera dans un hôpital psychiatrique. Tout cela pour avoir montré une trop forte propension à l'érotisme et au macabre dans ses oeuvres. On n'apprend pas grand-chose, au final, dans cet album, mais la passion -palpable- qu'éprouve Montellier pour cette pionnière est quand même louable.
Sur le plan graphique, Même si Montellier a parfois un peu de mal avec l'anatomie, son dessin est loin d'être désagréable. Mais il est carrément gâché par des couleurs très "années 80", faites de pastels en aplats, de pâleurs assez repoussantes (et malvenues).
Dommage, car cet album méritait mieux.
Bon, Les femmes en blanc c'est sympa, mais de la à faire la série… Ce n'est pas indispensable. Comme beaucoup de séries d'histoires en une ou deux planches (parfois plus) ça devient vite répétitif. Et au bout d'un moment, on lit un tome on lit tous les autres.
Le dessin lui même n'est pas particulièrement fabuleux, c'est un style qu'il faut aimer.
Pour le reste, si vous lisez Spirou mag, c'est bien suffisant.
Fade. Selon moi c'est le meilleur adjectif pour qualifier cet album. C'est un album qui suit le quotidien d'un couple qui en est à un moment crucial de sa vie. Même s'il y a des situations que j'ai connues, ça reste largement insipide, plat, inintéressant au possible. Difficile de se passionner pour ces personnages qui n'ont rien de particulier, qui brillent par leur banalité. Oh bien sûr, le chômage est un fléau, qui peut faire basculer quelqu'un du côté obscur, ou permettre à d'autres de rebondir et commencer une nouvelle vie... Mais là on n'accroche pas.
Reste le dessin, très proche du graphisme de Peyraud, qui allège quelque peu l'ennui qu'on ressent très vite à la lecture.
Je suis amateur du style de l’auteur, emprunt d’onirisme et de surréalisme. Le jeu de couleurs pastelles apporte une touche particulière et si caractéristique aux planches. C’est beau et très coloré. Malheureusement, les histoires contenues dans ce recueil sont fort hermétiques. Seule la première m’a séduite, la deuxième est trop courte (2 pages), la troisième est très particulière (tout en pleines pages) et la dernière est trop obscure. Mon principal grief à l’encontre de Mattotti est cette impression de talent gâché par des scénarii pas vraiment à la hauteur. Dommage car visuellement, c’est toujours aussi réussi !
A réserver aux inconditionnels de l’auteur.
Je suis amateur de l'humour d'Alexis et de Solé mais là, ça ne passe pas pour moi. Cette BD, recueil de gags parus dans Pilote, fait dans l'humour politique, humour qui se base sur des évènements et personnages célèbres en 1975. Je m'y connais juste un peu en matière de politique, et je connais assez bien l'histoire de France récente, mais il y a bien la moitié des anecdotes et personnages caricaturés dans cette BD que je ne connaissais pas ou alors tout juste de nom. Autant dire que j'ai manqué plus de la moitié des gags, j'en suis sûr.
Et comme l'humour de cette Bd n'est pas du tout "généraliste" mais qu'il faut vraiment savoir à quoi correspond chaque clin d'oeil politique pour pouvoir en rire, autant dire que j'ai vraiment peu ri. D'autant plus que je crois même qu'en connaissant chaque détail, j'aurais trouvé l'humour assez moyen de toute manière.
Satyre politique assez "private-joke" dans le sens où il faut vraiment être re-situé dans l'époque pour pouvoir trouver ça drôle, délire parodique en tous genres mais pas vraiment drôle. Je n'ai ri qu'une unique fois lors d'une apparition, en bordure d'un "Fort French" parodiant dans un décor western la situation sociale Française de 1975 avec moults manifestations et grèves syndicales, d'un Blueberry déguisé en bon franchouillard berêt-baguette qui déclame "Bloody Hell, quelle époque rude et farouche !" (visible dans la galerie d'ailleurs).
Très passable, à moins que vous ayiez une vraie connaissance de la vie politique en France en 1975 et que vous aimiez en rire.
Shrög c’est juste une série sf/fantasy de plus... Pas spécialement mauvaise, mais loin d’être indispensable, tout y est si conventionnel : le caractère du héros, grande gueule et coureur de jupon, le caractère des personnages secondaires itou, je vais pas m’étendre sur la fadeur du personnage de la jolie lunetteuse intello et archéologue avec ses airs de fausses Tomb Raider (mode short court moulant, nibard en avant)...
Niveau intrigue, les auteurs n’ont pas non plus inventés le fil à couper le beurre. Tout tourne autour d'un objet ancien (magique de surcroît), vestige d'une civilisation oubliée, et convoité par nos gentils héros mais aussi par des vilains avec des capes sombres sur la tête....Tiens donc, ça faisait combien de temps que je n'avais pas vu ça dans une histoire ? Une semaine, deux?... Vous l’aurez deviné, le manichéisme de l’ensemble est également relativement rédhibitoire.
Ce qui sauve cette bd : le fait que ça se laisse lire tout de même et que le dessin, très cartoon, ne souffre d’aucun défaut majeur et témoigne d’un vrai talent de dessinateur. Les persos sont mignons, le découpage ultra vivant et lui aussi impeccable. Sinon...ben ...bof... Une sensation de gâchis quand même... un tel dessin sur un très bon scénario pourrait faire un carton... Là, pour l’instant, c’est tellement standard...
Pour moi qui ne suis pas un amateur des « tragédies », je peux dire que là j’ai été servi.
Merci Kael !
L’histoire est trop affreuse pour être réelle comme le dit Don lope, et c’est à cause de ce scénario que je mets cette note ! C’est vraiment ce qui m’a déplu dans cette bd.
Les dessins sont très bien, un peu naïfs, ce qui accentue l’horreur de l’histoire.
Non, n’achetez pas ce bouquin, de toute façon vous n'aurez jamais envie de le relire.
Je me suis royalement ennuyé à la lecture des trois premiers opus. C’est bien simple, si on fait abstraction du scénar et des couleurs qui ne m’ont à aucun moment séduit, il ne reste plus grand-chose ! Ah si, le dessin qui est juste correct malgré un style trop proche du manga de type "Dragon ball".
Ce fameux collège invisible est clairement inspiré de Poudlard (presqu’un copié-collé). On y trouve un jeune apprenti un peu chétif, cheveux foncés et en bataille, portant des lunettes noires, mal aimé de ses camarades sauf d’une fille et d’un garçon . . . il s’agit de : Harry ? non, Guillaume ! Quitte à faire du plagiat, Ange aurait dû aller jusqu’au bout en choisissant un univers moins aseptisé et contemporain qu’un lycée ! De plus, la magie des élèves et des mages me font davantage penser à des super-pouvoirs limités à l’utilisation de boules de feu et sabre-lasers qu’à de la magie en soi. Bon, il est évident que cette bd est formatée pour plaire aux plus jeunes . . .
Bref, Guillaume n’a pas réussi à m’envoûter avec sa série . . . 'faudra qu’il revoit sa copie, le bougre !
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Les P'tits diables (Tom et Nina)
Je partage assez bien l’avis de Ro : à la lecture de ces gags, on ne peut s’empêcher de penser à Kid Paddle et Calvin et Hobbes. Tom et Nina sont de vrai p’tits monstres, surtout la fillette, très perfide (à l’inverse de Kid Paddle, il est vrai). Depuis Boule et Bill, les bds humorsitiques mettant en scène des enfants ont bien évolué : fini l’enfant unique et sa bande de copains, place maintenant aux relations "frère et soeur". Et de fait, les gags changent eux aussi : de sympathiques, ils deviennent plus âpre. Avec cette série, rien de bien neuf et de bien original au niveau des gags. Quelque uns sont réussis mais ils restent trop inégaux dans l’ensemble. En outre, le dessin des personnages me fait penser à celui de "Bibul" mais en plus stylisé. Bref, le dessin ne me séduit pas plus que cela non plus . . . Cependant, il doit être efficace pour les jeunes, le public cible.
Les Fils de la Louve
Un jeune archéologue du 21e siècle se retrouve projeté dans la Rome antique. Ok, pourquoi pas... Là, il se retrouve en plein complot contre César. Ok, c’est un moment important de l’histoire de Rome. Résumé de la situation : les sénateurs ont peur de la montée en puissance de César. Ses ambitions impérialistes affichées leur font peur, il est un danger pour la république. Ce en quoi, ils n’ont pas tout à fait tort... Mais là où je ne suis nullement les auteurs, c’est que leur héros, surgit du présent, placé au milieu du complot contre César va tout faire pour sauver le dictateur. Prenant des gros risques. On peut être contre le principe même de l’assassinat politique, c’est sûr, mais de là à imaginer que Monsieur tout le monde surgit du 21e siècle soit prêt à risquer sa vie pour sauver un despote mort il y a deux milles ans... Ca me parait très peu crédible... Perso, j’aurais même plutôt pris le parti des sénateurs... J’ai lu cette bd en ayant envie de dire au héros : « Mais qu’est-ce que tu fous, pauvre con... laisse-le le crever, non seulement, c’est déjà écrit, mais le monde se porte peut-être mieux sans lui... ». Les auteurs, eux, présentent ça comme tout naturel... Comme si c’était un leitmotiv du même ordre que « sauver le président des USA » que les américains nous resservent souvent... La question est là : est-ce que « moralement » il faut sauver César parce que c’est César et que c’est une grande figure de l’histoire? Ce qui m’énerve parfois avec le recul historique, c’est qu’on présente souvent des grandes figures historiques sous un jour favorable alors que ce sont de vrais meurtriers de masse... pour moi, César ou Napoléon, ne sont pas très éloigné d’Hitler ou Staline... Perso, je connais rien de pire que ce téléfilm sur Napoléon avec Christian Clavier en vedette... On vous présente Napoléon de manière aimable, comme un héros... Moi, je dis halte là! Ce gars a mis l’Europe a feu et à sang pour des ambitions toutes personnelles! Qu’est-ce que vous diriez si les allemands nous faisaient un film idolâtrant Hitler et la grandeur perdue de l’Allemagne nazie... Ce qui fait qu’on pardonne plus facilement les crimes de César ou Napoléon, c’est qu’on a plus à côté de nous les proches leurs victimes... Mais ne nous leurrons pas, un despote est un despote... y’en a pas de meilleurs que d’autres... Donc, je trouve clairement que cette bd a un fond douteux... Il y a un a priori des auteurs que je trouve franchement déplaisant... Voilà la véritable raison de mes deux étoiles. Je précise que le dessin, très classique, est très beau, très soigné. Que ça se laisse lire, mais y’a rien de transcendant... La Rome présentée fait un peu carton-pâte, on n'a pas tellement l’impression de se trouver dans une des plus grandes cités du monde antique... Ca manque de décor et de pittoresque... Des romains on ne voit que les sénateurs, de Rome on ne voit que quelques propriétés luxueuses ou des bouts du forum... pas une seule vue sur une rue populaire ou un truc du genre... Ca manque...
Une aventure de Julie Bristol
Visiblement, Chantal Montellier a voulu réagir au film mettant en scène Isabelle Adjani et Depardieu, pour rétablir une certaine vérité, ou du moins sa version des faits concernant Camille Claudel. Elle utilise pour cela Julie Bristol, héroïne récurrente d'une partie de son oeuvre, et la confronte à la vision que l'on a aujourd'hui de la vie de la célèbre sculptrice. Son récit est entrecoupé de scènes de vie de cette dernière, à l'époque où elle travaillait/couchait avec Rodin, mais aussi à la fin de sa vie, ces 30 années qu'elle passera dans un hôpital psychiatrique. Tout cela pour avoir montré une trop forte propension à l'érotisme et au macabre dans ses oeuvres. On n'apprend pas grand-chose, au final, dans cet album, mais la passion -palpable- qu'éprouve Montellier pour cette pionnière est quand même louable. Sur le plan graphique, Même si Montellier a parfois un peu de mal avec l'anatomie, son dessin est loin d'être désagréable. Mais il est carrément gâché par des couleurs très "années 80", faites de pastels en aplats, de pâleurs assez repoussantes (et malvenues). Dommage, car cet album méritait mieux.
Les Femmes en blanc
Bon, Les femmes en blanc c'est sympa, mais de la à faire la série… Ce n'est pas indispensable. Comme beaucoup de séries d'histoires en une ou deux planches (parfois plus) ça devient vite répétitif. Et au bout d'un moment, on lit un tome on lit tous les autres. Le dessin lui même n'est pas particulièrement fabuleux, c'est un style qu'il faut aimer. Pour le reste, si vous lisez Spirou mag, c'est bien suffisant.
Breakfast after noon
Fade. Selon moi c'est le meilleur adjectif pour qualifier cet album. C'est un album qui suit le quotidien d'un couple qui en est à un moment crucial de sa vie. Même s'il y a des situations que j'ai connues, ça reste largement insipide, plat, inintéressant au possible. Difficile de se passionner pour ces personnages qui n'ont rien de particulier, qui brillent par leur banalité. Oh bien sûr, le chômage est un fléau, qui peut faire basculer quelqu'un du côté obscur, ou permettre à d'autres de rebondir et commencer une nouvelle vie... Mais là on n'accroche pas. Reste le dessin, très proche du graphisme de Peyraud, qui allège quelque peu l'ennui qu'on ressent très vite à la lecture.
Lettres d'un temps éloigné
Je suis amateur du style de l’auteur, emprunt d’onirisme et de surréalisme. Le jeu de couleurs pastelles apporte une touche particulière et si caractéristique aux planches. C’est beau et très coloré. Malheureusement, les histoires contenues dans ce recueil sont fort hermétiques. Seule la première m’a séduite, la deuxième est trop courte (2 pages), la troisième est très particulière (tout en pleines pages) et la dernière est trop obscure. Mon principal grief à l’encontre de Mattotti est cette impression de talent gâché par des scénarii pas vraiment à la hauteur. Dommage car visuellement, c’est toujours aussi réussi ! A réserver aux inconditionnels de l’auteur.
Morceaux choisis de... Vème
Je suis amateur de l'humour d'Alexis et de Solé mais là, ça ne passe pas pour moi. Cette BD, recueil de gags parus dans Pilote, fait dans l'humour politique, humour qui se base sur des évènements et personnages célèbres en 1975. Je m'y connais juste un peu en matière de politique, et je connais assez bien l'histoire de France récente, mais il y a bien la moitié des anecdotes et personnages caricaturés dans cette BD que je ne connaissais pas ou alors tout juste de nom. Autant dire que j'ai manqué plus de la moitié des gags, j'en suis sûr. Et comme l'humour de cette Bd n'est pas du tout "généraliste" mais qu'il faut vraiment savoir à quoi correspond chaque clin d'oeil politique pour pouvoir en rire, autant dire que j'ai vraiment peu ri. D'autant plus que je crois même qu'en connaissant chaque détail, j'aurais trouvé l'humour assez moyen de toute manière. Satyre politique assez "private-joke" dans le sens où il faut vraiment être re-situé dans l'époque pour pouvoir trouver ça drôle, délire parodique en tous genres mais pas vraiment drôle. Je n'ai ri qu'une unique fois lors d'une apparition, en bordure d'un "Fort French" parodiant dans un décor western la situation sociale Française de 1975 avec moults manifestations et grèves syndicales, d'un Blueberry déguisé en bon franchouillard berêt-baguette qui déclame "Bloody Hell, quelle époque rude et farouche !" (visible dans la galerie d'ailleurs). Très passable, à moins que vous ayiez une vraie connaissance de la vie politique en France en 1975 et que vous aimiez en rire.
Shrög
Shrög c’est juste une série sf/fantasy de plus... Pas spécialement mauvaise, mais loin d’être indispensable, tout y est si conventionnel : le caractère du héros, grande gueule et coureur de jupon, le caractère des personnages secondaires itou, je vais pas m’étendre sur la fadeur du personnage de la jolie lunetteuse intello et archéologue avec ses airs de fausses Tomb Raider (mode short court moulant, nibard en avant)... Niveau intrigue, les auteurs n’ont pas non plus inventés le fil à couper le beurre. Tout tourne autour d'un objet ancien (magique de surcroît), vestige d'une civilisation oubliée, et convoité par nos gentils héros mais aussi par des vilains avec des capes sombres sur la tête....Tiens donc, ça faisait combien de temps que je n'avais pas vu ça dans une histoire ? Une semaine, deux?... Vous l’aurez deviné, le manichéisme de l’ensemble est également relativement rédhibitoire. Ce qui sauve cette bd : le fait que ça se laisse lire tout de même et que le dessin, très cartoon, ne souffre d’aucun défaut majeur et témoigne d’un vrai talent de dessinateur. Les persos sont mignons, le découpage ultra vivant et lui aussi impeccable. Sinon...ben ...bof... Une sensation de gâchis quand même... un tel dessin sur un très bon scénario pourrait faire un carton... Là, pour l’instant, c’est tellement standard...
Colombe et la Horde
Pour moi qui ne suis pas un amateur des « tragédies », je peux dire que là j’ai été servi. Merci Kael ! L’histoire est trop affreuse pour être réelle comme le dit Don lope, et c’est à cause de ce scénario que je mets cette note ! C’est vraiment ce qui m’a déplu dans cette bd. Les dessins sont très bien, un peu naïfs, ce qui accentue l’horreur de l’histoire. Non, n’achetez pas ce bouquin, de toute façon vous n'aurez jamais envie de le relire.
Le Collège Invisible
Je me suis royalement ennuyé à la lecture des trois premiers opus. C’est bien simple, si on fait abstraction du scénar et des couleurs qui ne m’ont à aucun moment séduit, il ne reste plus grand-chose ! Ah si, le dessin qui est juste correct malgré un style trop proche du manga de type "Dragon ball". Ce fameux collège invisible est clairement inspiré de Poudlard (presqu’un copié-collé). On y trouve un jeune apprenti un peu chétif, cheveux foncés et en bataille, portant des lunettes noires, mal aimé de ses camarades sauf d’une fille et d’un garçon . . . il s’agit de : Harry ? non, Guillaume ! Quitte à faire du plagiat, Ange aurait dû aller jusqu’au bout en choisissant un univers moins aseptisé et contemporain qu’un lycée ! De plus, la magie des élèves et des mages me font davantage penser à des super-pouvoirs limités à l’utilisation de boules de feu et sabre-lasers qu’à de la magie en soi. Bon, il est évident que cette bd est formatée pour plaire aux plus jeunes . . . Bref, Guillaume n’a pas réussi à m’envoûter avec sa série . . . 'faudra qu’il revoit sa copie, le bougre !