Tout le monde fait d'Hergé et de son héros des vedettes... J'aimerais bien que les gens regardent un peu mieux comment sont traités tous les héros qui ne sont pas blancs et belges de surcroît... Tintin au Congo est d'une tristesse évidente sur le racisme colonial à plein nez, idem pour les Indiens, les Asiatiques...
Non, cela n'a rien d'intéressant de suivre ce journaliste asexué dans des aventures où il fait bon être bourré comme le capitaine pour y trouver de l'intérêt !
Je m'attendais à bien mieux pour un recueil d'histoires sur les pirates. En général ce sujet inspire pas mal les scénaristes, pour nous livrer quelquefois des bijoux, comme ce qui sort depuis 2001-2002. Mais ce recueil est beaucoup plus ancien, à une époque où, visiblement, les auteurs n'étaient pas en grande forme. Résultat, on suit d'un oeil distrait ces histoires, déçu par l'amorce d'intérêt sur l'histoire de Faure, à peine réveillé par celle de Cromwell et Ruffner... Les dessins sont pas mal (mis à part le fait que les deux premières histoires ont des couleurs saturées). Pas terrible...
Je ne comprends pas trop l'idée de cette BD porno : ça se passe dans un immeuble où vivent plein de... de femmes superbes mais néanmoins toutes viriles génitalement parlant se baladant toutes en petite tenue ou directement la bite à l'air. Elles papotent comme si de rien était puis se baisent toutes mutuellement, sous des pretextes faciles comme "Oh, il faut absolument que je t'essaie", "Veux-tu répéter pour un film porno ?", etc...
Est-ce que ce sont des transexuels ? A lire la BD, on ne dirait pas. On dirait que ça se passe simplement dans un univers où il n'y a pas d'hommes et de femmes (enfin à part une unique femme, Linda X, qui ne sera jamais physiquement présente) mais que des femmes superbes munies d'un pénis.
Côté érotisme et excitation, c'est donc très moyen quand ce n'est pas sa tasse de thé. Et côté scénario, il n'y en a pas, en fait, juste du cul.
Par contre, le dessin est très bon. Les femmes sont très belles (à un détail anatomique près évidemment), l'encrage excellent et l'aspect visuel est très sympa.
Dommage qu'il n'y ait que le dessin, quoi.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai apprécié autant que Pierig ci-dessous.
Pourtant je partais sur un bon à-priori car, comme Pierig, j'aime bien le graphisme simple mais très lisible. L'encrage gras, le trait rond et les couleurs simples donnent un aspect bien sympathique au tout. Pourtant, et même si je ne suis pas expert en matière de dessin, on ne peut pas dire que la maîtrise technique soit au rendez-vous. Rien ne distingue vraiment les éléphants les uns des autres, les expressions de leur visage sont très basiquement rendues, etc... Bref, c'est lisible mais pas aussi efficace qu'un dessin comme celui de Trondheim par exemple dans une veine similaire.
Outre le dessin, c'est surtout le scénario qui m'a déçu. L'histoire est toute simple, jouant sur le thème de la mission commando en principe décalée car les soldats sont des éléphants infiltrant une base humaine. Mais il n'y a pas grand chose de plus original dans ce récit. Et à côté de cela, l'humour ne m'a tout simplement pas fait rire, même pas sourire. Je n'y ai pas été réceptif du tout malgré mon bon à-priori. Et surtout je voyais venir la chute de cette histoire gros comme un éléphant plus de 10 pages avant la fin et... et de toute manière, je ne l'ai pas trouvée drôle.
Déception pour moi donc.
Raconter des histoires politiquement incorrectes avec des personnages de cartoon, ce n'est pas très nouveau, ni original. Kaz a réalisé une série de gags en quatre cases avec un certain nombre de ses personnages. Déjà, la contrainte de quatre cases est difficile à tenir, et il vaut mieux s'appeler Trondheim pour en faire quelque chose d'intéressant. Kaz, lui, ne réussit qu'à enchaîner des gags sans rapport les uns avec les autres, à la limite de la private joke ou du dessin d'actualité. Et c'en est très vite lassant. Pour tout dire, et malgré un graphisme pas si mal que ça, j'ai dû un peu me forcer pour finir l'album. Au final, seuls une dizaine de gags m'a fait sourire. C'est peu.
Note approximative : 2.5/5
Juste après avoir lu la série Rouletabille du même scénariste réédité par le même éditeur, j'espérais avoir une bonne surprise avec Arsène Lupin, autre grand classique de la littérature policière Française que j'espérais pouvoir enfin vraiment découvrir car jusque là je n'avais lu de Maurice Leblanc que l'Aiguille Creuse, et encore qu'à moitié.
Ca partait plutôt bien car j'aime bien le dessin. Globalement ligne claire, assez figé mais pas moche du tout, j'appréciais surtout sa colorisation simple mais assez esthétique. Seul réel soucis à mes yeux, de nombreux visages se ressemblent assez, et quand on sait que les récits d'Arsène Lupin sont emplis de déguisements et de personnages mystérieux, ça n'aide pas à la compréhension quand on confond facilement les personnages ou quand on a sans arrêt l'impression qu'untel est en réalité Arsène Lupin déguisé de manière trop évidente alors que ce n'est pas toujours le cas.
Malheureusement, je ferais le même reproche pour cette série que pour Rouletabille : A-P Duchâteau n'a pas réussi l'adaptation en BD !
Dans mes souvenirs, l'Aiguille Creuse était effectivement assez complexe, pas toujours facile à suivre car le lecteur devait deviner une bonne part des choses. Mais ici, cette adaptation en BD de chaque histoire d'Arsène Lupin est un vrai casse-tête pour réussir à comprendre. A croire qu'il faut lire obligatoirement chaque livre avant de lire la BD pour bien comprendre de quoi parle chacun à chaque instant. La somme de noms et d'intervenants est très rapidement saoûlante. On se perd à chaque instant à essayer de comprendre qui est qui et pourquoi l'enquête ou le récit se dirige soudain dans telle direction. La narration est véritablement pénible car il faut réfléchir en permanence pour comprendre le récit. Et après vérification, il manque vraiment des données pour comprendre, données pour lesquelles la Bd est un support trop court comparé au livre. Les personnages de la BD en savent plus que nous et nous affirment des évidences qui ne nous ont pas été fournies auparavant.
C'est pénible, pénible à lire, pénible à comprendre.
Dommage car j'apprécie le dessin et l'idée d'adapter de telles oeuvres de Maurice Leblanc.
Je reste indulgent car tout n'est pas mauvais et incompréhensible, mais pas loin, hélas.
La vie d'un saint en BD... Il doit y en avoir d'autres. Cette BD est assez courte (une trentaine de pages), mais suivie d'un important dossier sur la vie de Thérèse, sur le carmel, sur des Carmélites et des saints célèbres. Cela intéressera certainement les fervents praticants, ce qui n'est pas mon cas. Cependant, l'histoire de Thérèse est racontée de façon un peu trop succincte dans l'album, et le dessin est loin d'être merveilleux... Dommage.
"Marseille en BD" exposait fièrement le bandeau, comme si cela suffisait à en faire un chef-d'oeuvre...
En abordant ce premier tome, "Mistral noir", j'avais un peu peur d'y voir un peu trop de clichés, comme ce fut souvent le cas, avec par exemple des films prenant pour cadre la ville.
En fait non, dans la représentation des gens ou de leur comportement il n'y a pas d'exagération trop génante, même si il y a quelques utilisations parfois un peu facile d'un mode d'expression dit "de Marseille".
Pour ce qui est de la représentation de la ville même, le tout reste plutôt flou, au sujet de la situation des lieux, c'est : prés de... entre Fos et Marseille etc. Même si certains endroits, déja maintes fois visités au travers d'oeuvres se servant de la ville comme cadre, sont ici représentés de façon assez fidèle, comme par exemple les fameux escaliers d'un célèbre quartier populaire.
En fait c'est là que le bât blesse, cette BD nous est proposée comme si on allait sentir une ambiance particulière, liée viscéralement à l'âme de la ville de Marseille. Or ici la ville n'est qu'un cadre, un décor réussi certes, mais qui ne reste qu'un décor.
L'intrigue n'est pas des plus extraordinaires, autant dire que dans ce tome, cela part tellement en tous sens que l'on n'avance pas trop dans l'histoire. Pour une histoire prévue en trois tomes c'est un peu inquiétant pour la suite. En clair c'est une histoire de mafieux réglant leurs comptes, dans laquelle une bande de jeunes se trouve embringuée.
Les dessins sont réussis. Quoique de facture très classique, ils flattent l'oeil et nous proposent des personnages très (trop?) typiques.
Pour l'instant, ce tome n'a pas assez d'arguments pour séduire. A voir ensuite si l'histoire réussit à donner de l'épaisseur à cette douce noirceur.
J'ai été très déçu par cette BD.
Peut-être m'en étais-je fait une idée trop forte, préconçue, à cause du prix Pullitzer sans doute, et de tous les avis que l'on peut glaner ici et ailleurs et qui en font une BD géniale, voire LA Bd du millénaire.
Personnellement je n'ai même pas réussi à atteindre la dernière page.
Franchement je ne comprends pas ; il me semble que j'ai un esprit ouvert, critique, que je ne suis pas complètement demeuré, mais là, franchement, j'ai du me forcer.
Le traitement du sujet n'est évidemment pas en cause, encore qu'on n'y apprenne rien de vraiment nouveau (du moins en ce qui me concerne)
Je ne vois vraiment pas quelles sont les qualités de cette BD.
Je pense que ce n'est pas parce que l'on écrit quelque chose sur la shoah, que ce quelque chose doive forcément être porté aux nues.
2/5 par respect pour le sujet, mais pour moi, Maus est très décevant.
Je n'ai pas aimé cette série.
Peut-être certains tomes sortent-ils du lot (je ne sais plus lesquels), mais je crois que quand j'ai attaqué la lecture j'ai fait une overdose de religion-mystère et vas-y que je te remette une couche d'histoire secrète et de mensonges et de malédictions et de machins.
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Les Aventures de Tintin
Tout le monde fait d'Hergé et de son héros des vedettes... J'aimerais bien que les gens regardent un peu mieux comment sont traités tous les héros qui ne sont pas blancs et belges de surcroît... Tintin au Congo est d'une tristesse évidente sur le racisme colonial à plein nez, idem pour les Indiens, les Asiatiques... Non, cela n'a rien d'intéressant de suivre ce journaliste asexué dans des aventures où il fait bon être bourré comme le capitaine pour y trouver de l'intérêt !
7 histoires de pirates
Je m'attendais à bien mieux pour un recueil d'histoires sur les pirates. En général ce sujet inspire pas mal les scénaristes, pour nous livrer quelquefois des bijoux, comme ce qui sort depuis 2001-2002. Mais ce recueil est beaucoup plus ancien, à une époque où, visiblement, les auteurs n'étaient pas en grande forme. Résultat, on suit d'un oeil distrait ces histoires, déçu par l'amorce d'intérêt sur l'histoire de Faure, à peine réveillé par celle de Cromwell et Ruffner... Les dessins sont pas mal (mis à part le fait que les deux premières histoires ont des couleurs saturées). Pas terrible...
Casa HowHard
Je ne comprends pas trop l'idée de cette BD porno : ça se passe dans un immeuble où vivent plein de... de femmes superbes mais néanmoins toutes viriles génitalement parlant se baladant toutes en petite tenue ou directement la bite à l'air. Elles papotent comme si de rien était puis se baisent toutes mutuellement, sous des pretextes faciles comme "Oh, il faut absolument que je t'essaie", "Veux-tu répéter pour un film porno ?", etc... Est-ce que ce sont des transexuels ? A lire la BD, on ne dirait pas. On dirait que ça se passe simplement dans un univers où il n'y a pas d'hommes et de femmes (enfin à part une unique femme, Linda X, qui ne sera jamais physiquement présente) mais que des femmes superbes munies d'un pénis. Côté érotisme et excitation, c'est donc très moyen quand ce n'est pas sa tasse de thé. Et côté scénario, il n'y en a pas, en fait, juste du cul. Par contre, le dessin est très bon. Les femmes sont très belles (à un détail anatomique près évidemment), l'encrage excellent et l'aspect visuel est très sympa. Dommage qu'il n'y ait que le dessin, quoi.
La Mission infernale
Le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai apprécié autant que Pierig ci-dessous. Pourtant je partais sur un bon à-priori car, comme Pierig, j'aime bien le graphisme simple mais très lisible. L'encrage gras, le trait rond et les couleurs simples donnent un aspect bien sympathique au tout. Pourtant, et même si je ne suis pas expert en matière de dessin, on ne peut pas dire que la maîtrise technique soit au rendez-vous. Rien ne distingue vraiment les éléphants les uns des autres, les expressions de leur visage sont très basiquement rendues, etc... Bref, c'est lisible mais pas aussi efficace qu'un dessin comme celui de Trondheim par exemple dans une veine similaire. Outre le dessin, c'est surtout le scénario qui m'a déçu. L'histoire est toute simple, jouant sur le thème de la mission commando en principe décalée car les soldats sont des éléphants infiltrant une base humaine. Mais il n'y a pas grand chose de plus original dans ce récit. Et à côté de cela, l'humour ne m'a tout simplement pas fait rire, même pas sourire. Je n'y ai pas été réceptif du tout malgré mon bon à-priori. Et surtout je voyais venir la chute de cette histoire gros comme un éléphant plus de 10 pages avant la fin et... et de toute manière, je ne l'ai pas trouvée drôle. Déception pour moi donc.
Terrain vague
Raconter des histoires politiquement incorrectes avec des personnages de cartoon, ce n'est pas très nouveau, ni original. Kaz a réalisé une série de gags en quatre cases avec un certain nombre de ses personnages. Déjà, la contrainte de quatre cases est difficile à tenir, et il vaut mieux s'appeler Trondheim pour en faire quelque chose d'intéressant. Kaz, lui, ne réussit qu'à enchaîner des gags sans rapport les uns avec les autres, à la limite de la private joke ou du dessin d'actualité. Et c'en est très vite lassant. Pour tout dire, et malgré un graphisme pas si mal que ça, j'ai dû un peu me forcer pour finir l'album. Au final, seuls une dizaine de gags m'a fait sourire. C'est peu.
Arsène Lupin
Note approximative : 2.5/5 Juste après avoir lu la série Rouletabille du même scénariste réédité par le même éditeur, j'espérais avoir une bonne surprise avec Arsène Lupin, autre grand classique de la littérature policière Française que j'espérais pouvoir enfin vraiment découvrir car jusque là je n'avais lu de Maurice Leblanc que l'Aiguille Creuse, et encore qu'à moitié. Ca partait plutôt bien car j'aime bien le dessin. Globalement ligne claire, assez figé mais pas moche du tout, j'appréciais surtout sa colorisation simple mais assez esthétique. Seul réel soucis à mes yeux, de nombreux visages se ressemblent assez, et quand on sait que les récits d'Arsène Lupin sont emplis de déguisements et de personnages mystérieux, ça n'aide pas à la compréhension quand on confond facilement les personnages ou quand on a sans arrêt l'impression qu'untel est en réalité Arsène Lupin déguisé de manière trop évidente alors que ce n'est pas toujours le cas. Malheureusement, je ferais le même reproche pour cette série que pour Rouletabille : A-P Duchâteau n'a pas réussi l'adaptation en BD ! Dans mes souvenirs, l'Aiguille Creuse était effectivement assez complexe, pas toujours facile à suivre car le lecteur devait deviner une bonne part des choses. Mais ici, cette adaptation en BD de chaque histoire d'Arsène Lupin est un vrai casse-tête pour réussir à comprendre. A croire qu'il faut lire obligatoirement chaque livre avant de lire la BD pour bien comprendre de quoi parle chacun à chaque instant. La somme de noms et d'intervenants est très rapidement saoûlante. On se perd à chaque instant à essayer de comprendre qui est qui et pourquoi l'enquête ou le récit se dirige soudain dans telle direction. La narration est véritablement pénible car il faut réfléchir en permanence pour comprendre le récit. Et après vérification, il manque vraiment des données pour comprendre, données pour lesquelles la Bd est un support trop court comparé au livre. Les personnages de la BD en savent plus que nous et nous affirment des évidences qui ne nous ont pas été fournies auparavant. C'est pénible, pénible à lire, pénible à comprendre. Dommage car j'apprécie le dessin et l'idée d'adapter de telles oeuvres de Maurice Leblanc. Je reste indulgent car tout n'est pas mauvais et incompréhensible, mais pas loin, hélas.
Thérèse de Lisieux - La Petite Voie
La vie d'un saint en BD... Il doit y en avoir d'autres. Cette BD est assez courte (une trentaine de pages), mais suivie d'un important dossier sur la vie de Thérèse, sur le carmel, sur des Carmélites et des saints célèbres. Cela intéressera certainement les fervents praticants, ce qui n'est pas mon cas. Cependant, l'histoire de Thérèse est racontée de façon un peu trop succincte dans l'album, et le dessin est loin d'être merveilleux... Dommage.
Sans Pitié
"Marseille en BD" exposait fièrement le bandeau, comme si cela suffisait à en faire un chef-d'oeuvre... En abordant ce premier tome, "Mistral noir", j'avais un peu peur d'y voir un peu trop de clichés, comme ce fut souvent le cas, avec par exemple des films prenant pour cadre la ville. En fait non, dans la représentation des gens ou de leur comportement il n'y a pas d'exagération trop génante, même si il y a quelques utilisations parfois un peu facile d'un mode d'expression dit "de Marseille". Pour ce qui est de la représentation de la ville même, le tout reste plutôt flou, au sujet de la situation des lieux, c'est : prés de... entre Fos et Marseille etc. Même si certains endroits, déja maintes fois visités au travers d'oeuvres se servant de la ville comme cadre, sont ici représentés de façon assez fidèle, comme par exemple les fameux escaliers d'un célèbre quartier populaire. En fait c'est là que le bât blesse, cette BD nous est proposée comme si on allait sentir une ambiance particulière, liée viscéralement à l'âme de la ville de Marseille. Or ici la ville n'est qu'un cadre, un décor réussi certes, mais qui ne reste qu'un décor. L'intrigue n'est pas des plus extraordinaires, autant dire que dans ce tome, cela part tellement en tous sens que l'on n'avance pas trop dans l'histoire. Pour une histoire prévue en trois tomes c'est un peu inquiétant pour la suite. En clair c'est une histoire de mafieux réglant leurs comptes, dans laquelle une bande de jeunes se trouve embringuée. Les dessins sont réussis. Quoique de facture très classique, ils flattent l'oeil et nous proposent des personnages très (trop?) typiques. Pour l'instant, ce tome n'a pas assez d'arguments pour séduire. A voir ensuite si l'histoire réussit à donner de l'épaisseur à cette douce noirceur.
Maus
J'ai été très déçu par cette BD. Peut-être m'en étais-je fait une idée trop forte, préconçue, à cause du prix Pullitzer sans doute, et de tous les avis que l'on peut glaner ici et ailleurs et qui en font une BD géniale, voire LA Bd du millénaire. Personnellement je n'ai même pas réussi à atteindre la dernière page. Franchement je ne comprends pas ; il me semble que j'ai un esprit ouvert, critique, que je ne suis pas complètement demeuré, mais là, franchement, j'ai du me forcer. Le traitement du sujet n'est évidemment pas en cause, encore qu'on n'y apprenne rien de vraiment nouveau (du moins en ce qui me concerne) Je ne vois vraiment pas quelles sont les qualités de cette BD. Je pense que ce n'est pas parce que l'on écrit quelque chose sur la shoah, que ce quelque chose doive forcément être porté aux nues. 2/5 par respect pour le sujet, mais pour moi, Maus est très décevant.
Le Décalogue
Je n'ai pas aimé cette série. Peut-être certains tomes sortent-ils du lot (je ne sais plus lesquels), mais je crois que quand j'ai attaqué la lecture j'ai fait une overdose de religion-mystère et vas-y que je te remette une couche d'histoire secrète et de mensonges et de malédictions et de machins. Bd trop commerciale à mon goût, à réserver aux inconditionnels.