Eh béé... On peut dire que c'est pas terrible cette série. Enfin, je mens : je n'ai lu que les 2 premiers tomes mais je n'ai nulle envie de continuer!
Les dialogues sont désespérants de platitude, le scénario est du archi classique sans aucune originalité, les personnages n'ont aucun relief (sauf le coup du géant cyclope sur l'ile dans le tome 2 qui apporte un peu de fraîcheur). Le dessin quant à lui n'est même pas de Caza, moi qui croyais ben zut alors je me suis fait avoir ;)
Bref : à réserver quand il n'y a plus rien d'autre à se mettre sous la dent, encore que, l'annuaire doit être plus palpitant...
Connaissant le talent de dessinateur de Caza, je vais dire qu'en tant que scénariste sur cette série, c'est pas trop ça... Quant aux dessins, c'est du sous Caza baclé, bref...
C'est comme Alix pour moi : lectures obligées pour les allusions historiques/géographiques des premiers tomes mais alors quelle plaie...
Gamin j'accrochais pas des masses mais alors aujourd'hui je peux carrément pas. J'y arrive pas, c'est plus fort que moi.
Je mets 1 étoile pour "le fantome espagnol" qui m'a fait rire quand meme, dans les lointains méandres des mes souvenirs... 1 tome valable sur plus de 200 ça fait bien 1/5 en notation non?
De la BD pour très petits.
D'ailleurs j'en ai lus quelques unes quand j'étais ... très petit. Et y'avait quand même deux trois trucs que je trouvais pas mal je me souviens.
Maintenant... je trouve pas grand chose de positif à en dire mais c'est normal, je suis devenu un adulte (pffff la plaie!:((
Vraiment catastrophique.
C'est un peu le syndrome "Gos", un auteur qui commence très bien, dans l'age d'or de la bd, avec une sympatique série (le docteur poche) et qui finit avec une m**** innomable.
Histoires débiles, trait dégueulasse. Je ne comprends pas ce qui a pu le dégouter de la bd pour faire une telle chose.
Ce qui m'a fait le plus marrer, dans ce bouquin, ce ne sont pas les histoires, non, c'est la dédicace, que j'ai lu après avoir terminé l'album : "à toutes les victimes de tous les Di Cazzo du monde entier"... Oh, la belle et bonne grosse démagogie à deux balles ! Oh, comme ils seraient contents, tous les crève-la-faim exploités par les vilaines multinationales, de savoir que Fioretto et Coutelis pensent à eux ! Dommage que peu d'entre eux aient 8 euros 23 à donner à un grand groupe d'édition et de presse pour prendre connaissance de ce courageux message de soutien des auteurs !
Voilà, à part ça, je n'ai souri qu'à la lecture du titre et d'une seule des histoires (celle ou les mafieux font du trafic de drogue "par internet") ; tout le reste, c'est des portes ouvertes qu'on enfonce pour la énième fois. A notre époque, se poser en critique de la mondialisation semble suffire à se valoir un statut d'auteur vachement original, courageux et engagé... Pas besoin de dire quoi que ce soit de neuf ni de drôle, il suffit de répéter la même chose que les autres : le monde appartient à des grandes méchantes multinationales sans le moindre scrupule qui exploitent le Tiers-Monde et escroquent le reste de la planète, et il n'y a pas moyen d'échapper à cette dictature du pognon, mais on est pas dupes, nous autres, mais on préfère en rire, jaune bien sûr. Si vous avez déjà vu ne serait-ce qu'un sketch des Guignols avec M. Sylvestre et sa World Company, vous pouvez vous épargner la lecture de "Di Cazzo".
Imaginez un personnage principal hyper original... Genre un mec hyper cool et immature, qui peut avoir à peu près n'importe quel âge entre 20 et 40 ans, et qui a des goûts étonnants (il aime le rap, les virées entre potes, la baise, la tequila et les joints)... Le fait que ce portrait corresponde au lecteur-type de la revue dans laquelle la BD a été publiée est bien sûr un pur hasard, on sent que ça n'a pas été dûment validé par un service marketing avant d'être imprimé...
Imaginez un décor pas banal... Genre le milieu urbain des années 90...
Imaginez des situations extraordinaires, variées, jamais vues en BD ni nulle part ailleurs : fêtes entre potes, soirées de glandouille entre potes, soirées au restau entre potes, vacances aux sports d'hiver entre potes, vacances à la campagne entre potes...
Imaginez un point de départ audacieux : notre anti-héros vient de casser avec sa copine !
Imaginez qu'il soit suivi d'un coup de théâtre incroyable : il tombe amoureux de la copine d'un autre juste après !(!)
Imaginez un développement inattendu : il lui plaît à elle aussi, mais au départ elle veut pas trop le montrer, mais finalement ils se mettent ensemble assez rapidement (!!!).
Imaginez que le tout soit agrémenté de dialogues très travaillés et tellement pétillants d'humour drôle qu'on croirait du "Loft Story" avant l'heure : "Tu changes d'avis comme de chaussettes... D'ailleurs, c'est toi qui pues des pieds comme ça ?" ; "Le ski quand tu ne skies pas, c'est trop chiant !" ; "Je m'épile ! Pourquoi, j'ai l'air de faire du tricot ?"
Imaginez des jeux de mots d'une finesse à faire oublier ces besogneux tâcherons de la blague qu'étaient des gars comme Goscinny et Greg : "T'as de ces valises sous les yeux... T'es passé chez Vuitton ?"
Imaginez un concept novateur : les personnages ont des visages d'animaux !
Imaginez que tout ça serve de base à une analyse poussée des rapports humains, évitant habilement les lieux communs, et qui permet de mieux comprendre cette vie folle qu'on a aujourd'hui nous autres jeunes urbains : l'amour c'est beau, mais des fois ça fait mal ; les potes c'est sympa, mais des fois c'est chiant ; avoir un bébé, ça fait peur aux mecs...
Hein, quoi ? Moi, ironique ? Moi, je penserais en réalité que CETTE BD EST UNE GROSSE DAUBE PAS DRÔLE ET TOTALEMENT DÉNUÉE DU MOINDRE SOUPÇON D'ORIGINALITÉ ? M'enfin, qu'allez vous chercher là, mes amis ?
Peut-être que je suis déjà trop vieille pour lire ces bd mais c'est pas une excuse...Même quand j'étais moins vieille et que je lisais ça dans okapi et ben je trouvai les dessins très vilains et les histoires très cucul (sauf les tomes 9 et 10 qui traitent de sujets assez sensibles, ceux là méritent 2/5!)
Mais j'ai véritablement un problème avec les dessins et je reste très déçue de la sale g***** qu'affichent la majorité des persos!!!
Le cynisme, l'humour noir, macabre, d'habitude j'aime beaucoup.
Avant tout, il faut préciser que je n'ai lu qu'un seul tome de cette série (tome 3), il faut donc prendre mon avis avec des pincettes (non ce n'est pas sale!).
Le dessin en lui même est pas mal du tout, notamment les rats auxquels P'Tit Luc parvient à donner des expressions que je trouve très réussies. Les détails d'environnement sont parfois succulents (les vieilles bouteilles d'Evian, le moteur de la 4L 1100 GTL... ). Ce qui me gène vraiment sur le plan "graphique" ce sont les couleurs, fades, mornes. Je veux bien que ce soit dans l'esprit un peu noir de cet album mais c'est tellement lisse et impersonnel que ça ne donne pas envie de lire. A la limite une version noir et blanc aurait été bien plus judicieuse.
L'histoire en elle-même pourrait être honnête mais sans grand génie, sans trouvaille, bref, franchement moyenne. Et ce ne sont pas les petits apartés à la manière de Gotlib et de sa coccinelle qui vont y changer quelque chose. Au contraire même, cette petite parenthèse devient rapidement lourdingue, à l'image du reste des planches de la véritable histoire, et ne m'a jamais accroché, même à la relecture.
La voix off du narrateur qui se veut humouristique ne correspond pas à ce que j'attend d'une BD de ce type, elle ne m'arrache que rarement un sourire, et encore, fugace et vite oublié.
Bref, Pacush Blues n'est vraiment pas ma tasse de thé.
Pour réaliser Rural, Etienne Davodeau avait suivi pendant de nombreux mois des paysans dans l'aventure de l'agriculture bio. "Après une année entière passée sur le terrain" comme le vantait le quatrième de couverture de l'album, l'auteur avait su côtoyer le réel pour nous livrer un témoignage sans concession. Si "Ceux qui t'aiment" n'a aucune valeur de reportage (du moins, on l'espère) et est bien à classer dans les oeuvres de fictions, cette bd n'en reste pas moins affligeante par son propos, sa vision du foot et par les clichés antédiluviens qu'elle contient. Là où Jean Jacques Annaud et Jean Pierre Mocky avec "Coup de tête" ou "A mort l'arbitre" avaient su filmer sans concession mais avec tendresse ce sport, Etienne Davodeau se perd dans des circonvolutions d'une niaiserie déroutante. Dans sa volonté de dénoncer les errements du sport business et des beaufs éduqués à la Kro et aux rots, l'auteur réussit l’unique exploit de nous renvoyer à la gueule sa piètre vision éculée de contestataire éduqué. Comme dirait ma grand-mère, qui pourtant ne s'y connaît ni en foot, ni en bd : « c'est l'hôpital qui se fout de la charité ». Dans son récit sur le ballon rond et les billets verts, l’auteur oublie l'essentiel, l’évidence, la raison même de l’existence de tout sport : le simple plaisir de jouer. Si Davodeau a su démontrer qu'il connaissait le monde paysan, ou tout du moins une partie, en se rendant sur « le terrain », il est fort à parier qu'il n'a foulé justement aucun terrain de foot, pas même la pelouse du stade municipal du coin... Ici, seul une représentation sclérosée et condescendante de l'imagerie du foot ressort. Une bien piètre initiative qui aura pour laconique réussite de complaire les hordes de bien pensants qui comme l'auteur abhorre le football.
Comment gagner du bon pognon dans la BD quand on n'a pas plus d'idée que de talent ? Bah, facile, il suffit de piller le répertoire de ceux qui en ont un peu ou beaucoup...
Floc'h a donc pour seule idée de gag un truc piqué à "South Park", celui du gamin qui s'en prend plein la tronche à tous les épisodes. Sauf que dans "South Park", il y a plein d'autres gags et de vrais scénars autour.
Il le met en scène dans des univers déjà très connus du public : Terminator, Alien, Matrix... Comme ça, le gogo moyen qui voit sa BD à la Fnac est immédiatement attiré par le gros Terminator sur la couv', puis il feuillette un peu sans lire, il voit Alien, Matrix, il se dit "ah, tiens, une parodie, c'est marrant les parodies", et il se laisse avoir...
Il en fait une BD pour enfants : les enfants, de nos jours, du moment que le personnage principal est un môme, ils lisent n'importe quoi, regardez "Titeuf".
J'ai lu un tome complet (heureusement que c'est vite lu et que ça m'a rien coûté), je n'ai pas souri une seule fois, j'ai trouvé ça c** et ultra-répétitif...
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Amiante
Eh béé... On peut dire que c'est pas terrible cette série. Enfin, je mens : je n'ai lu que les 2 premiers tomes mais je n'ai nulle envie de continuer! Les dialogues sont désespérants de platitude, le scénario est du archi classique sans aucune originalité, les personnages n'ont aucun relief (sauf le coup du géant cyclope sur l'ile dans le tome 2 qui apporte un peu de fraîcheur). Le dessin quant à lui n'est même pas de Caza, moi qui croyais ben zut alors je me suis fait avoir ;) Bref : à réserver quand il n'y a plus rien d'autre à se mettre sous la dent, encore que, l'annuaire doit être plus palpitant... Connaissant le talent de dessinateur de Caza, je vais dire qu'en tant que scénariste sur cette série, c'est pas trop ça... Quant aux dessins, c'est du sous Caza baclé, bref...
Bob et Bobette
C'est comme Alix pour moi : lectures obligées pour les allusions historiques/géographiques des premiers tomes mais alors quelle plaie... Gamin j'accrochais pas des masses mais alors aujourd'hui je peux carrément pas. J'y arrive pas, c'est plus fort que moi. Je mets 1 étoile pour "le fantome espagnol" qui m'a fait rire quand meme, dans les lointains méandres des mes souvenirs... 1 tome valable sur plus de 200 ça fait bien 1/5 en notation non?
Sylvain et Sylvette
De la BD pour très petits. D'ailleurs j'en ai lus quelques unes quand j'étais ... très petit. Et y'avait quand même deux trois trucs que je trouvais pas mal je me souviens. Maintenant... je trouve pas grand chose de positif à en dire mais c'est normal, je suis devenu un adulte (pffff la plaie!:((
Jeannette Pointu
Vraiment catastrophique. C'est un peu le syndrome "Gos", un auteur qui commence très bien, dans l'age d'or de la bd, avec une sympatique série (le docteur poche) et qui finit avec une m**** innomable. Histoires débiles, trait dégueulasse. Je ne comprends pas ce qui a pu le dégouter de la bd pour faire une telle chose.
Di Cazzo
Ce qui m'a fait le plus marrer, dans ce bouquin, ce ne sont pas les histoires, non, c'est la dédicace, que j'ai lu après avoir terminé l'album : "à toutes les victimes de tous les Di Cazzo du monde entier"... Oh, la belle et bonne grosse démagogie à deux balles ! Oh, comme ils seraient contents, tous les crève-la-faim exploités par les vilaines multinationales, de savoir que Fioretto et Coutelis pensent à eux ! Dommage que peu d'entre eux aient 8 euros 23 à donner à un grand groupe d'édition et de presse pour prendre connaissance de ce courageux message de soutien des auteurs ! Voilà, à part ça, je n'ai souri qu'à la lecture du titre et d'une seule des histoires (celle ou les mafieux font du trafic de drogue "par internet") ; tout le reste, c'est des portes ouvertes qu'on enfonce pour la énième fois. A notre époque, se poser en critique de la mondialisation semble suffire à se valoir un statut d'auteur vachement original, courageux et engagé... Pas besoin de dire quoi que ce soit de neuf ni de drôle, il suffit de répéter la même chose que les autres : le monde appartient à des grandes méchantes multinationales sans le moindre scrupule qui exploitent le Tiers-Monde et escroquent le reste de la planète, et il n'y a pas moyen d'échapper à cette dictature du pognon, mais on est pas dupes, nous autres, mais on préfère en rire, jaune bien sûr. Si vous avez déjà vu ne serait-ce qu'un sketch des Guignols avec M. Sylvestre et sa World Company, vous pouvez vous épargner la lecture de "Di Cazzo".
Max et Nina
Imaginez un personnage principal hyper original... Genre un mec hyper cool et immature, qui peut avoir à peu près n'importe quel âge entre 20 et 40 ans, et qui a des goûts étonnants (il aime le rap, les virées entre potes, la baise, la tequila et les joints)... Le fait que ce portrait corresponde au lecteur-type de la revue dans laquelle la BD a été publiée est bien sûr un pur hasard, on sent que ça n'a pas été dûment validé par un service marketing avant d'être imprimé... Imaginez un décor pas banal... Genre le milieu urbain des années 90... Imaginez des situations extraordinaires, variées, jamais vues en BD ni nulle part ailleurs : fêtes entre potes, soirées de glandouille entre potes, soirées au restau entre potes, vacances aux sports d'hiver entre potes, vacances à la campagne entre potes... Imaginez un point de départ audacieux : notre anti-héros vient de casser avec sa copine ! Imaginez qu'il soit suivi d'un coup de théâtre incroyable : il tombe amoureux de la copine d'un autre juste après !(!) Imaginez un développement inattendu : il lui plaît à elle aussi, mais au départ elle veut pas trop le montrer, mais finalement ils se mettent ensemble assez rapidement (!!!). Imaginez que le tout soit agrémenté de dialogues très travaillés et tellement pétillants d'humour drôle qu'on croirait du "Loft Story" avant l'heure : "Tu changes d'avis comme de chaussettes... D'ailleurs, c'est toi qui pues des pieds comme ça ?" ; "Le ski quand tu ne skies pas, c'est trop chiant !" ; "Je m'épile ! Pourquoi, j'ai l'air de faire du tricot ?" Imaginez des jeux de mots d'une finesse à faire oublier ces besogneux tâcherons de la blague qu'étaient des gars comme Goscinny et Greg : "T'as de ces valises sous les yeux... T'es passé chez Vuitton ?" Imaginez un concept novateur : les personnages ont des visages d'animaux ! Imaginez que tout ça serve de base à une analyse poussée des rapports humains, évitant habilement les lieux communs, et qui permet de mieux comprendre cette vie folle qu'on a aujourd'hui nous autres jeunes urbains : l'amour c'est beau, mais des fois ça fait mal ; les potes c'est sympa, mais des fois c'est chiant ; avoir un bébé, ça fait peur aux mecs... Hein, quoi ? Moi, ironique ? Moi, je penserais en réalité que CETTE BD EST UNE GROSSE DAUBE PAS DRÔLE ET TOTALEMENT DÉNUÉE DU MOINDRE SOUPÇON D'ORIGINALITÉ ? M'enfin, qu'allez vous chercher là, mes amis ?
Tendre banlieue
Peut-être que je suis déjà trop vieille pour lire ces bd mais c'est pas une excuse...Même quand j'étais moins vieille et que je lisais ça dans okapi et ben je trouvai les dessins très vilains et les histoires très cucul (sauf les tomes 9 et 10 qui traitent de sujets assez sensibles, ceux là méritent 2/5!) Mais j'ai véritablement un problème avec les dessins et je reste très déçue de la sale g***** qu'affichent la majorité des persos!!!
Pacush Blues
Le cynisme, l'humour noir, macabre, d'habitude j'aime beaucoup. Avant tout, il faut préciser que je n'ai lu qu'un seul tome de cette série (tome 3), il faut donc prendre mon avis avec des pincettes (non ce n'est pas sale!). Le dessin en lui même est pas mal du tout, notamment les rats auxquels P'Tit Luc parvient à donner des expressions que je trouve très réussies. Les détails d'environnement sont parfois succulents (les vieilles bouteilles d'Evian, le moteur de la 4L 1100 GTL... ). Ce qui me gène vraiment sur le plan "graphique" ce sont les couleurs, fades, mornes. Je veux bien que ce soit dans l'esprit un peu noir de cet album mais c'est tellement lisse et impersonnel que ça ne donne pas envie de lire. A la limite une version noir et blanc aurait été bien plus judicieuse. L'histoire en elle-même pourrait être honnête mais sans grand génie, sans trouvaille, bref, franchement moyenne. Et ce ne sont pas les petits apartés à la manière de Gotlib et de sa coccinelle qui vont y changer quelque chose. Au contraire même, cette petite parenthèse devient rapidement lourdingue, à l'image du reste des planches de la véritable histoire, et ne m'a jamais accroché, même à la relecture. La voix off du narrateur qui se veut humouristique ne correspond pas à ce que j'attend d'une BD de ce type, elle ne m'arrache que rarement un sourire, et encore, fugace et vite oublié. Bref, Pacush Blues n'est vraiment pas ma tasse de thé.
Ceux qui t'aiment
Pour réaliser Rural, Etienne Davodeau avait suivi pendant de nombreux mois des paysans dans l'aventure de l'agriculture bio. "Après une année entière passée sur le terrain" comme le vantait le quatrième de couverture de l'album, l'auteur avait su côtoyer le réel pour nous livrer un témoignage sans concession. Si "Ceux qui t'aiment" n'a aucune valeur de reportage (du moins, on l'espère) et est bien à classer dans les oeuvres de fictions, cette bd n'en reste pas moins affligeante par son propos, sa vision du foot et par les clichés antédiluviens qu'elle contient. Là où Jean Jacques Annaud et Jean Pierre Mocky avec "Coup de tête" ou "A mort l'arbitre" avaient su filmer sans concession mais avec tendresse ce sport, Etienne Davodeau se perd dans des circonvolutions d'une niaiserie déroutante. Dans sa volonté de dénoncer les errements du sport business et des beaufs éduqués à la Kro et aux rots, l'auteur réussit l’unique exploit de nous renvoyer à la gueule sa piètre vision éculée de contestataire éduqué. Comme dirait ma grand-mère, qui pourtant ne s'y connaît ni en foot, ni en bd : « c'est l'hôpital qui se fout de la charité ». Dans son récit sur le ballon rond et les billets verts, l’auteur oublie l'essentiel, l’évidence, la raison même de l’existence de tout sport : le simple plaisir de jouer. Si Davodeau a su démontrer qu'il connaissait le monde paysan, ou tout du moins une partie, en se rendant sur « le terrain », il est fort à parier qu'il n'a foulé justement aucun terrain de foot, pas même la pelouse du stade municipal du coin... Ici, seul une représentation sclérosée et condescendante de l'imagerie du foot ressort. Une bien piètre initiative qui aura pour laconique réussite de complaire les hordes de bien pensants qui comme l'auteur abhorre le football.
Sboub
Comment gagner du bon pognon dans la BD quand on n'a pas plus d'idée que de talent ? Bah, facile, il suffit de piller le répertoire de ceux qui en ont un peu ou beaucoup... Floc'h a donc pour seule idée de gag un truc piqué à "South Park", celui du gamin qui s'en prend plein la tronche à tous les épisodes. Sauf que dans "South Park", il y a plein d'autres gags et de vrais scénars autour. Il le met en scène dans des univers déjà très connus du public : Terminator, Alien, Matrix... Comme ça, le gogo moyen qui voit sa BD à la Fnac est immédiatement attiré par le gros Terminator sur la couv', puis il feuillette un peu sans lire, il voit Alien, Matrix, il se dit "ah, tiens, une parodie, c'est marrant les parodies", et il se laisse avoir... Il en fait une BD pour enfants : les enfants, de nos jours, du moment que le personnage principal est un môme, ils lisent n'importe quoi, regardez "Titeuf". J'ai lu un tome complet (heureusement que c'est vite lu et que ça m'a rien coûté), je n'ai pas souri une seule fois, j'ai trouvé ça c** et ultra-répétitif...