Je donne mon avis en ayant lu les six premiers tomes...Je suis vraiment déçue...
C'est à ce jour, le seul "livre" (si on peut appeler ça un livre...) que j'ai revendu.
Certaines images sont plutôt belles mais la majorité des dessins ne me plait pas du tout. J'ai du mal avec l'anatomie des filles...et comme il n'y a pas de mecs à poil, il n'y a donc rien à retenir. C'est sur, l'auteur est un gars et aime les femmes...malheureusement il ne fait rien pour fidéliser un éventuel lectorat féminin, parce que ses personnages masculins sont un peu du genre "limités"...
Et du coté de l'histoire, ben...il faut bien chercher...c'est vrai, de temps en temps, certains éléments posent quelques bases d'un scénario qui pourrait être intéressant s'il n'était pas noyé sous une avalanche de pages inutiles. Les combats, dans certains mangas comme DB passent très bien mais ici...c'est trop long et trop banal, ça part dans tous les sens, et au final ce n'est absolument pas interessant.
Au collège, en troisième, une distribution de cet album avait été effectuée dans ma classe, clairement à titre préventif.
Bonne idée, faire passer un message de ce type par l'intermédiaire de la BD pour intéresser les plus jeunes et les sensibiliser aux dangers de la drogue, du sexe et du rock and roll !
Mais voila, ca ne prend pas, pas du tout : c'est tout simplement cliché à mort. Triste ! Tout est très noir, cette maladie qu'est le Sida est réellement dépeinte comme le fléau qui décime tout sur son passage, sans tact, sans rien, sans discernement de la part de l'auteur. Ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit : le Sida est bel est bien un des plus grands fléaux de notre époque. Maintenant, reste à savoir comment présenter les choses, et la, Derib a tout faux, mélange tout, et rend tout cela vraiment irréel car grotesque dans sa présentation. C'est niais, c'est chiant, c'est typiquement le genre d'ouvrages que l'on trouve dans la salle d'attente d'un cabinet médical.
Le dessin est grossier, mais je n'ai jamais été fan de Derib, de toute façon. Les couleurs sont mal choisies, le trait est gras, rien ne va.
J'ai fait lire cette BD à ma mère qui a failli pleurer. Moi aussi, devant un tel massacre.
Vous l'aurez un peu deviné en lisant mon résumé "maison", je n'ai pas aimé... C'est peu de le dire, je crois même que j'ai détesté ce truc, j'en suis même embêté là, en mettant 1 étoile à ce machin, j’insulte toutes les autres séries auxquels j’ai mis une étoile. Alix, y’a pas moyen que je mette -2 ou -3 étoiles ?
Cherchez pas l’histoire, y’en a pas, juste une succession de scènes de baston et de scène « érotique » avec des nanas aux nichons surdimensionnés et aux culottes dégoulinantes. Entre les deux : des dialogues d’une platitude historique… Entre les « Je vais t’éclater » et les « Je suis le plus fort.. ! », mon cœur balance…
J’ai lu péniblement le premier tome et le deuxième m’est tombé des mains, le troisième restera fermé… Je vous rassure de suite, je ne les avais pas achetés...
Le contexte de l’histoire est pratiquement inexistant : ces jeunes (il paraît que ça se passe dans une école) se battent et on ne comprend pas pourquoi… Toute cette violence est légitimée par une voix-off qui nous sort des leçons de morales à deux balles, ajoutez à cela, dans le premier tome, une scène de viol purement gratuite, sans aucune justification narrative, d’une complaisance crasse et nauséabonde…
Ce que je comprends le moins bien, c’est à quel public est destiné cette série ? D’un côté c’est violement et sexuellement tellement osé (la scène du viol) qu’on imagine mal le laisser dans les mains d’un enfant de moins de 14 ans (et encore, je vise large)… D’un autre côté, le scénario risque d’horripiler toutes personnes ayant dépassé un âge mental de 8 ans… à côté de ce truc les Pokémons recèlent de trésors d’intelligence… Il est dans mon habitude de nuancer mes avis et de ne pas insulter les auteurs, mais ici, j’estime simplement que c’est l’auteur, qui se fait prénommer « Oh ! great » (snif!) qui, en proposant un scénario aussi indigent, insulte le lecteur…
Franchement, quand je pense qu’au Japon, il y a sûrement des centaines de manga de toute beauté qu’on ne traduira jamais parce qu’ils ne sont pas assez « vendeur », et eux chez Génération Comics, il nous balance ce truc, venu du fond du panier, le pire du pire du manga pour lecteurs décérébrés ! Hé ho les gars ! On déforreste ! Pour publier ce truc, on a coupé au moins un arbre ! Vous êtes vous posé la question de savoir si ça en valait vraiment la peine ?
Depuis cette lecture, je prie pour cet arbre, violemment tué en pleine force de l'âge, pour rien... absolument rien, un truc proche du néant, le bide absolu... paix à son âme...
Après "L'Atelier", la BD entièrement improvisée, Davodeau tente ici une nouvelle expérience audacieuse : la BD au scénario écrit par un enfant de 8 ans. Oui, oh, je sais, c'est de la provoc facile, de l'ironie lourde, on va encore me dire que j'insulte l'auteur, mais là, pour le coup, je trouve que c'est le lecteur qui peut se sentir insulté face à une histoire d'une telle bêtise, sans le moindre souci de vraisemblance. À croire que Davodeau nous prend pour des demeurés... Je ne vais pas vous détailler toutes les improbabilités du scénar, mais vraiment, à peu près rien n'est crédible, du début à la fin (parmi les plus belles invraisemblances : le Zidane local* qui se déplace sans garde du corps et accepte des rendez-vous chez des inconnus, les deux plus grosses stars de l'équipe de France qui jouent ensemble dans le même petit club de province...). Les personnages sont caricaturaux. L'intrigue est si mince que, pour remplir les 46 pages réglementaires, Davodeau est obligé d'y greffer de façon totalement artificielle une intrigue secondaire certes moins abracadabrante, mais sans intérêt. Pour finir, le sujet (comment les joueurs de foute sont dépossédés d'eux-mêmes par "ceux qui les aiment", mais aussi par leurs clubs, les journalistes...) est traité de façon très superficielle.
Si vous êtes encore en âge d'apprécier "Le Club des 5", vous aimerez peut-être ce sombre navet ; au- delà, j'ai des doutes.
*il s'appelle Titou, c'est un croisement de Tintin et Zizou. Au départ, Davodeau pensait utiliser un personnage appelé "Lucky Loche", croisement de Lucky Luke et Platoche, mais au dernier moment sa conseillère en marketing (celle qui lui a suggéré d'écrire une BD sur le foute parce que c'était LE sujet tendance du moment) lui a appris que Platini était à la retraite depuis longtemps.
A croire que je suis allergique aux avions; je détestais déjà Buck Danny alors Tanguy et Laverdure, même avec les touches d'humour du début, même avec Uderzo aux pinceaux, ça a du mal à passer. Un mystère énorme pour moi, je comprends pas comment cette série existe encore.
Jacques Martin c'est pour moi la BD historique dans tout ce qu'elle a de plus ennuyeux. Le dessin est figé et l'ensemble est d'un barbant... Une bonne punition pour les enfants qui ne font pas leurs devoirs.
Alors que je suis assez fan de Fred Duval dans ses séries d'action, j'ai pas du tout accroché à ce pastiche. J'ai pas trouvé ça franchement drôle et c'est de plus assez répétitif. J'suis pas sur que Duval soit dans son meilleur créneau avec cette BD. A l'inverse je suis assez séduit par les dessins et notamment le design des avions, assez impressionant malgré le côté humour.
"Paris-Londres" vient d'être réédité à L'Association, avec une couverture beaucoup plus jolie...
C'est sans aucune possibilité d'erreur une BD d'aventures. En effet, il arrive des trucs... Ah. Ben oui, il y a des personnages pouf pouf, ils font des choses pouf pouf, d'un début qui n'en est pas un pouf pouf jusqu'à une fin qui n'en est pas vraiment une pouf pouf.
La lecture est navrante d'ennui, et sans aucun intérêt, me rappelant beaucoup "Adieu Brindavoine"... :(
Il faut je pense absolument avoir lu au préalable "Le borgne Gauchet" et autres albums de Sfar de la même époque, parce que sinon -- et c'est mon cas -- on doit passer à côté de pas mal de choses.
Tout de même, on verra dans cet album le personnage du "Malka des lions", ainsi que certaines bases de ce qui deviendra "Le chat du rabbin", et "Pascin". Mais bon, ces préoccupations propres à Sfar sont à peu près les seules raisons que je vois à lire cet album. :(
Les affreux et Mai 68 (dans une moindre mesure) sont une déception. Pourtant les dessins de Bodart sont plutôt agréables, proches du style caricatural de Conrad. La déception vient plutôt du scénario de Yann qui se limite seulement à quelques allusions, bien senties il est vrai, des agissements de personnages assez connus des années 60. Bien que 'pastichant' des périodes de l'histoire 'contemporaine' peu glorieuses de la Belgique (congo post-colonial) et de la France (Mai 68 ), cela ne dispensait pas Yann de fournir au lecteur un scénario aussi peu consistant et un final suggéré, voire inexistant !
Si vous souhaitez lire cette série, je vous conseille ‘Mai 68’ qui est meilleur que le premier mais c'est loin d'être la révolution. Pour paraphraser, je dirais que la 'chienlit' c'est le premier tome, pas le deuxième !
Si l'on en croit la quatrième de couverture de l'album, Paul Pope, l'auteur d'"Escapo", est une star au Japon. Vu que son dessin est moche comme du manga, pour une fois, on pourrait croire à cette formule chère aux has been du show biz français... Oui, bon, je sais, les mangas ne sont pas tous moches, mais disons qu'il y a quand même beaucoup de mangas bien hideux et que ce comic leur ressemble...
Le scénario ne rattrape hélas pas cette laideur. Le thème de la première histoire, le monstre amoureux de la belle qui en aime un autre, plus beau, est terriblement usé. Et choisir un cirque comme décor à cette histoire est également très, très courant !! Sauf que d'habitude, l'amoureux malheureux est un clown, la belle une écuyère, et le bellâtre un trapéziste (sauf dans "Freaks", le film de Tod Browning, c'est vrai...). Là, on a un évasionniste, une équilibriste et un acrobate, mais ça ne change absolument rien. Et surtout, ça ne dit ou ne raconte vraiment rien de nouveau sur ce sujet maintes fois rebattu. Quant au pseudo-suspense (Escapo, par dépit amoureux, va-t-il laisser le piège le tuer ?), il est flingué d'entrée de jeu par la simple présence d'une deuxième histoire. Laquelle est à peine moins ratée.
Bref, pas la peine de perdre votre temps avec cette BD encore plus ennuyeuse qu'affreuse.
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Enfer & paradis
Je donne mon avis en ayant lu les six premiers tomes...Je suis vraiment déçue... C'est à ce jour, le seul "livre" (si on peut appeler ça un livre...) que j'ai revendu. Certaines images sont plutôt belles mais la majorité des dessins ne me plait pas du tout. J'ai du mal avec l'anatomie des filles...et comme il n'y a pas de mecs à poil, il n'y a donc rien à retenir. C'est sur, l'auteur est un gars et aime les femmes...malheureusement il ne fait rien pour fidéliser un éventuel lectorat féminin, parce que ses personnages masculins sont un peu du genre "limités"... Et du coté de l'histoire, ben...il faut bien chercher...c'est vrai, de temps en temps, certains éléments posent quelques bases d'un scénario qui pourrait être intéressant s'il n'était pas noyé sous une avalanche de pages inutiles. Les combats, dans certains mangas comme DB passent très bien mais ici...c'est trop long et trop banal, ça part dans tous les sens, et au final ce n'est absolument pas interessant.
Jo
Au collège, en troisième, une distribution de cet album avait été effectuée dans ma classe, clairement à titre préventif. Bonne idée, faire passer un message de ce type par l'intermédiaire de la BD pour intéresser les plus jeunes et les sensibiliser aux dangers de la drogue, du sexe et du rock and roll ! Mais voila, ca ne prend pas, pas du tout : c'est tout simplement cliché à mort. Triste ! Tout est très noir, cette maladie qu'est le Sida est réellement dépeinte comme le fléau qui décime tout sur son passage, sans tact, sans rien, sans discernement de la part de l'auteur. Ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit : le Sida est bel est bien un des plus grands fléaux de notre époque. Maintenant, reste à savoir comment présenter les choses, et la, Derib a tout faux, mélange tout, et rend tout cela vraiment irréel car grotesque dans sa présentation. C'est niais, c'est chiant, c'est typiquement le genre d'ouvrages que l'on trouve dans la salle d'attente d'un cabinet médical. Le dessin est grossier, mais je n'ai jamais été fan de Derib, de toute façon. Les couleurs sont mal choisies, le trait est gras, rien ne va. J'ai fait lire cette BD à ma mère qui a failli pleurer. Moi aussi, devant un tel massacre.
Enfer & paradis
Vous l'aurez un peu deviné en lisant mon résumé "maison", je n'ai pas aimé... C'est peu de le dire, je crois même que j'ai détesté ce truc, j'en suis même embêté là, en mettant 1 étoile à ce machin, j’insulte toutes les autres séries auxquels j’ai mis une étoile. Alix, y’a pas moyen que je mette -2 ou -3 étoiles ? Cherchez pas l’histoire, y’en a pas, juste une succession de scènes de baston et de scène « érotique » avec des nanas aux nichons surdimensionnés et aux culottes dégoulinantes. Entre les deux : des dialogues d’une platitude historique… Entre les « Je vais t’éclater » et les « Je suis le plus fort.. ! », mon cœur balance… J’ai lu péniblement le premier tome et le deuxième m’est tombé des mains, le troisième restera fermé… Je vous rassure de suite, je ne les avais pas achetés... Le contexte de l’histoire est pratiquement inexistant : ces jeunes (il paraît que ça se passe dans une école) se battent et on ne comprend pas pourquoi… Toute cette violence est légitimée par une voix-off qui nous sort des leçons de morales à deux balles, ajoutez à cela, dans le premier tome, une scène de viol purement gratuite, sans aucune justification narrative, d’une complaisance crasse et nauséabonde… Ce que je comprends le moins bien, c’est à quel public est destiné cette série ? D’un côté c’est violement et sexuellement tellement osé (la scène du viol) qu’on imagine mal le laisser dans les mains d’un enfant de moins de 14 ans (et encore, je vise large)… D’un autre côté, le scénario risque d’horripiler toutes personnes ayant dépassé un âge mental de 8 ans… à côté de ce truc les Pokémons recèlent de trésors d’intelligence… Il est dans mon habitude de nuancer mes avis et de ne pas insulter les auteurs, mais ici, j’estime simplement que c’est l’auteur, qui se fait prénommer « Oh ! great » (snif!) qui, en proposant un scénario aussi indigent, insulte le lecteur… Franchement, quand je pense qu’au Japon, il y a sûrement des centaines de manga de toute beauté qu’on ne traduira jamais parce qu’ils ne sont pas assez « vendeur », et eux chez Génération Comics, il nous balance ce truc, venu du fond du panier, le pire du pire du manga pour lecteurs décérébrés ! Hé ho les gars ! On déforreste ! Pour publier ce truc, on a coupé au moins un arbre ! Vous êtes vous posé la question de savoir si ça en valait vraiment la peine ? Depuis cette lecture, je prie pour cet arbre, violemment tué en pleine force de l'âge, pour rien... absolument rien, un truc proche du néant, le bide absolu... paix à son âme...
Ceux qui t'aiment
Après "L'Atelier", la BD entièrement improvisée, Davodeau tente ici une nouvelle expérience audacieuse : la BD au scénario écrit par un enfant de 8 ans. Oui, oh, je sais, c'est de la provoc facile, de l'ironie lourde, on va encore me dire que j'insulte l'auteur, mais là, pour le coup, je trouve que c'est le lecteur qui peut se sentir insulté face à une histoire d'une telle bêtise, sans le moindre souci de vraisemblance. À croire que Davodeau nous prend pour des demeurés... Je ne vais pas vous détailler toutes les improbabilités du scénar, mais vraiment, à peu près rien n'est crédible, du début à la fin (parmi les plus belles invraisemblances : le Zidane local* qui se déplace sans garde du corps et accepte des rendez-vous chez des inconnus, les deux plus grosses stars de l'équipe de France qui jouent ensemble dans le même petit club de province...). Les personnages sont caricaturaux. L'intrigue est si mince que, pour remplir les 46 pages réglementaires, Davodeau est obligé d'y greffer de façon totalement artificielle une intrigue secondaire certes moins abracadabrante, mais sans intérêt. Pour finir, le sujet (comment les joueurs de foute sont dépossédés d'eux-mêmes par "ceux qui les aiment", mais aussi par leurs clubs, les journalistes...) est traité de façon très superficielle. Si vous êtes encore en âge d'apprécier "Le Club des 5", vous aimerez peut-être ce sombre navet ; au- delà, j'ai des doutes. *il s'appelle Titou, c'est un croisement de Tintin et Zizou. Au départ, Davodeau pensait utiliser un personnage appelé "Lucky Loche", croisement de Lucky Luke et Platoche, mais au dernier moment sa conseillère en marketing (celle qui lui a suggéré d'écrire une BD sur le foute parce que c'était LE sujet tendance du moment) lui a appris que Platini était à la retraite depuis longtemps.
Tanguy et Laverdure
A croire que je suis allergique aux avions; je détestais déjà Buck Danny alors Tanguy et Laverdure, même avec les touches d'humour du début, même avec Uderzo aux pinceaux, ça a du mal à passer. Un mystère énorme pour moi, je comprends pas comment cette série existe encore.
Alix
Jacques Martin c'est pour moi la BD historique dans tout ce qu'elle a de plus ennuyeux. Le dessin est figé et l'ensemble est d'un barbant... Une bonne punition pour les enfants qui ne font pas leurs devoirs.
Lieutenant Mac Fly
Alors que je suis assez fan de Fred Duval dans ses séries d'action, j'ai pas du tout accroché à ce pastiche. J'ai pas trouvé ça franchement drôle et c'est de plus assez répétitif. J'suis pas sur que Duval soit dans son meilleur créneau avec cette BD. A l'inverse je suis assez séduit par les dessins et notamment le design des avions, assez impressionant malgré le côté humour.
Paris-Londres
"Paris-Londres" vient d'être réédité à L'Association, avec une couverture beaucoup plus jolie... C'est sans aucune possibilité d'erreur une BD d'aventures. En effet, il arrive des trucs... Ah. Ben oui, il y a des personnages pouf pouf, ils font des choses pouf pouf, d'un début qui n'en est pas un pouf pouf jusqu'à une fin qui n'en est pas vraiment une pouf pouf. La lecture est navrante d'ennui, et sans aucun intérêt, me rappelant beaucoup "Adieu Brindavoine"... :( Il faut je pense absolument avoir lu au préalable "Le borgne Gauchet" et autres albums de Sfar de la même époque, parce que sinon -- et c'est mon cas -- on doit passer à côté de pas mal de choses. Tout de même, on verra dans cet album le personnage du "Malka des lions", ainsi que certaines bases de ce qui deviendra "Le chat du rabbin", et "Pascin". Mais bon, ces préoccupations propres à Sfar sont à peu près les seules raisons que je vois à lire cet album. :(
Celestin Speculoos
Les affreux et Mai 68 (dans une moindre mesure) sont une déception. Pourtant les dessins de Bodart sont plutôt agréables, proches du style caricatural de Conrad. La déception vient plutôt du scénario de Yann qui se limite seulement à quelques allusions, bien senties il est vrai, des agissements de personnages assez connus des années 60. Bien que 'pastichant' des périodes de l'histoire 'contemporaine' peu glorieuses de la Belgique (congo post-colonial) et de la France (Mai 68 ), cela ne dispensait pas Yann de fournir au lecteur un scénario aussi peu consistant et un final suggéré, voire inexistant ! Si vous souhaitez lire cette série, je vous conseille ‘Mai 68’ qui est meilleur que le premier mais c'est loin d'être la révolution. Pour paraphraser, je dirais que la 'chienlit' c'est le premier tome, pas le deuxième !
Escapo
Si l'on en croit la quatrième de couverture de l'album, Paul Pope, l'auteur d'"Escapo", est une star au Japon. Vu que son dessin est moche comme du manga, pour une fois, on pourrait croire à cette formule chère aux has been du show biz français... Oui, bon, je sais, les mangas ne sont pas tous moches, mais disons qu'il y a quand même beaucoup de mangas bien hideux et que ce comic leur ressemble... Le scénario ne rattrape hélas pas cette laideur. Le thème de la première histoire, le monstre amoureux de la belle qui en aime un autre, plus beau, est terriblement usé. Et choisir un cirque comme décor à cette histoire est également très, très courant !! Sauf que d'habitude, l'amoureux malheureux est un clown, la belle une écuyère, et le bellâtre un trapéziste (sauf dans "Freaks", le film de Tod Browning, c'est vrai...). Là, on a un évasionniste, une équilibriste et un acrobate, mais ça ne change absolument rien. Et surtout, ça ne dit ou ne raconte vraiment rien de nouveau sur ce sujet maintes fois rebattu. Quant au pseudo-suspense (Escapo, par dépit amoureux, va-t-il laisser le piège le tuer ?), il est flingué d'entrée de jeu par la simple présence d'une deuxième histoire. Laquelle est à peine moins ratée. Bref, pas la peine de perdre votre temps avec cette BD encore plus ennuyeuse qu'affreuse.