"Paris-Londres" vient d'être réédité à L'Association, avec une couverture beaucoup plus jolie...
C'est sans aucune possibilité d'erreur une BD d'aventures. En effet, il arrive des trucs... Ah. Ben oui, il y a des personnages pouf pouf, ils font des choses pouf pouf, d'un début qui n'en est pas un pouf pouf jusqu'à une fin qui n'en est pas vraiment une pouf pouf.
La lecture est navrante d'ennui, et sans aucun intérêt, me rappelant beaucoup "Adieu Brindavoine"... :(
Il faut je pense absolument avoir lu au préalable "Le borgne Gauchet" et autres albums de Sfar de la même époque, parce que sinon -- et c'est mon cas -- on doit passer à côté de pas mal de choses.
Tout de même, on verra dans cet album le personnage du "Malka des lions", ainsi que certaines bases de ce qui deviendra "Le chat du rabbin", et "Pascin". Mais bon, ces préoccupations propres à Sfar sont à peu près les seules raisons que je vois à lire cet album. :(
Les affreux et Mai 68 (dans une moindre mesure) sont une déception. Pourtant les dessins de Bodart sont plutôt agréables, proches du style caricatural de Conrad. La déception vient plutôt du scénario de Yann qui se limite seulement à quelques allusions, bien senties il est vrai, des agissements de personnages assez connus des années 60. Bien que 'pastichant' des périodes de l'histoire 'contemporaine' peu glorieuses de la Belgique (congo post-colonial) et de la France (Mai 68 ), cela ne dispensait pas Yann de fournir au lecteur un scénario aussi peu consistant et un final suggéré, voire inexistant !
Si vous souhaitez lire cette série, je vous conseille ‘Mai 68’ qui est meilleur que le premier mais c'est loin d'être la révolution. Pour paraphraser, je dirais que la 'chienlit' c'est le premier tome, pas le deuxième !
Si l'on en croit la quatrième de couverture de l'album, Paul Pope, l'auteur d'"Escapo", est une star au Japon. Vu que son dessin est moche comme du manga, pour une fois, on pourrait croire à cette formule chère aux has been du show biz français... Oui, bon, je sais, les mangas ne sont pas tous moches, mais disons qu'il y a quand même beaucoup de mangas bien hideux et que ce comic leur ressemble...
Le scénario ne rattrape hélas pas cette laideur. Le thème de la première histoire, le monstre amoureux de la belle qui en aime un autre, plus beau, est terriblement usé. Et choisir un cirque comme décor à cette histoire est également très, très courant !! Sauf que d'habitude, l'amoureux malheureux est un clown, la belle une écuyère, et le bellâtre un trapéziste (sauf dans "Freaks", le film de Tod Browning, c'est vrai...). Là, on a un évasionniste, une équilibriste et un acrobate, mais ça ne change absolument rien. Et surtout, ça ne dit ou ne raconte vraiment rien de nouveau sur ce sujet maintes fois rebattu. Quant au pseudo-suspense (Escapo, par dépit amoureux, va-t-il laisser le piège le tuer ?), il est flingué d'entrée de jeu par la simple présence d'une deuxième histoire. Laquelle est à peine moins ratée.
Bref, pas la peine de perdre votre temps avec cette BD encore plus ennuyeuse qu'affreuse.
Une BD que j'avais lue en prépublication dans Bo-Doï, et qui m'avait attiré par un dessin agréable (oui, Uma est pas mal foutue quand même ;) et un scénario original, se déroulant dans le monde des diamantaires d'Anvers.
Un dessin assez conventionnel dont je ne suis pas un grand fan d'habitude, mais j'ai voulu essayer quand même la BD.
Ce premier tome pose les bases de la série, plante le décor et les personnages. Les dialogues sont parfois un peu pré-formatés (pour ne pas dire ridicules). Les personnages ont le mérite d'avoir un côté psychologique un peu plus creusé que dans d'autres séries. Mais à trop vouloir en faire, ils perdent en crédibilité et en authenticité...
J'ai regretté quelques imperfections sur le dessin, des détails un peu bâclés, enfin surtout un manque de constance, car sur certaines planches il n'y a rien à dire.
Une série qui nous présente un monde original, et c'est surtout là son intérêt...
C'est vrai que tout fan de manga doit arriver à cette conclusion : Eiji reprend tous les archétypes du manga de mauvaise qualité, les clichés et n'apporte rien d'original.
Le scénar faiblard et l'humour en-dessous du premier degré ne font pas mouche chez moi désolé.
Les dessins, pas terribles à la base, sont encore enlaidis par des couleurs bien moches. Mais le pire, c'est surtout la quasi-absence de scénario... Juste une succession de petits épisodes dépourvus du moindre intérêt, à l'intrigue aussi primitive que le protagoniste ("personnage chercher bouffe", "personnage se battre", "perssonnage se sauver" et, plus élaboré, "personnage rencontrer femelle"... presque hitchkockien, celui-là...). Heureusement que ça se finit très vite. Ca s'oublie aussitôt après.
Quand on pense qu'on peut gagner un prix à Angoulême avec ça...
Cela partait pourtant pas mal ... Mais le résultat est carrément décevant.
C'est plat, "cousu de fil blanc", lu et relu dans pas mal de bd, sans aucune originalité et dans le scénario et dans l'illustration.
Carrément pas mon genre de descendre une BD mais la, sincèrement, elle a rien pour être defendu ...
A lire en bibliothèque ...
J'ai mis un peu de temps à m'en rendre compte, mais cette BD est à prendre comme une parodie des feuilletons façon "Sunset Beach", "Melrose Place" et autres "Feux de l'Amour" : intrigues à deux balles, couples qui se font et se défont... Le problème des parodies, c'est que parfois elles finissent par ressembler tellement au modèle dont elles veulent se moquer qu'elles ne valent pas mieux. Souvenez- vous, à l'époque de la vague des boys band, plusieurs humoristes (ou prétendus tels) nous ont pondu des parodies dont, au final, le but semblait surtout de profiter de la mode et de gagner, comme les vrais boys band, un paquet de pognon grâce à des chansons aux paroles idiotes et à la musique insipide. Ici, donc, même si les personnages sont des insectes (ou des bactéries, j'ai pas vraiment réussi à déterminer), ce qui implique quelques variations par rapport aux vrais soap operas (ici, en plus du reste, ils se bouffent entre eux, fusionnent, muent...), c'est quand même finalement bien la même soupe qu'on sert : c'est super répétitif et c'est idiot. Ça va bien 5 pages, mais on se lasse vite.
Ça, c'est typiquement le genre de BD qui fonctionne grâce à l'identification du lecteur aux personnages, au côté "ah, ouais, bien vu, c'est vrai que ça se passe comme ça dans la vraie vie, moi aussi j'ai vécu ça". Forcément, beaucoup de lecteurs de BD ont entre 25 et 35 ans, et quelle personne entre 25 et 35 ans n'a pas déjà vécu la perte d'un emploi et/ou des moments difficiles dans son couple alors que celui-ci était à une période charnière ? Du coup, pas étonnant que "Beakfast after noon" plaise autant.
Le problème, c'est qu'à force de vouloir donner à fond dans le quotidien, le réalisme, cette BD est vraiment d'une platitude et d'une banalité rarement atteintes. Dessin passe-partout (comme le fait remarquer fourmi, qui pour une fois a raison, ça ressemble trait pour trait à des séries comme Premières chaleurs, qui ressemble trait pour trait à Les Filles, qui ressemble à et cetera et cetera...), pas d'intrigue, situations aussi passionnantes que "allons acheter des chips", dialogues insipides... Quel ennui ! Quelle paresse de la part de l'auteur ! J'ai peine à croire que j'ai réussi à m'infliger 180 pages de ce pensum... J'ai quand même refusé d'en lire les 20 dernières pages : c'était vraiment trop chiant, et puis j'étais persuadé de déjà connaître la fin.
J’aime l'humour noir quand il est bien fait (relom, porte à porte malheur, etc.) mais alors perpette... c'est vraiment tout mauvais, pas drôle, pas beau. Même pas agréable à lire dans un magazine...
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Paris-Londres
"Paris-Londres" vient d'être réédité à L'Association, avec une couverture beaucoup plus jolie... C'est sans aucune possibilité d'erreur une BD d'aventures. En effet, il arrive des trucs... Ah. Ben oui, il y a des personnages pouf pouf, ils font des choses pouf pouf, d'un début qui n'en est pas un pouf pouf jusqu'à une fin qui n'en est pas vraiment une pouf pouf. La lecture est navrante d'ennui, et sans aucun intérêt, me rappelant beaucoup "Adieu Brindavoine"... :( Il faut je pense absolument avoir lu au préalable "Le borgne Gauchet" et autres albums de Sfar de la même époque, parce que sinon -- et c'est mon cas -- on doit passer à côté de pas mal de choses. Tout de même, on verra dans cet album le personnage du "Malka des lions", ainsi que certaines bases de ce qui deviendra "Le chat du rabbin", et "Pascin". Mais bon, ces préoccupations propres à Sfar sont à peu près les seules raisons que je vois à lire cet album. :(
Celestin Speculoos
Les affreux et Mai 68 (dans une moindre mesure) sont une déception. Pourtant les dessins de Bodart sont plutôt agréables, proches du style caricatural de Conrad. La déception vient plutôt du scénario de Yann qui se limite seulement à quelques allusions, bien senties il est vrai, des agissements de personnages assez connus des années 60. Bien que 'pastichant' des périodes de l'histoire 'contemporaine' peu glorieuses de la Belgique (congo post-colonial) et de la France (Mai 68 ), cela ne dispensait pas Yann de fournir au lecteur un scénario aussi peu consistant et un final suggéré, voire inexistant ! Si vous souhaitez lire cette série, je vous conseille ‘Mai 68’ qui est meilleur que le premier mais c'est loin d'être la révolution. Pour paraphraser, je dirais que la 'chienlit' c'est le premier tome, pas le deuxième !
Escapo
Si l'on en croit la quatrième de couverture de l'album, Paul Pope, l'auteur d'"Escapo", est une star au Japon. Vu que son dessin est moche comme du manga, pour une fois, on pourrait croire à cette formule chère aux has been du show biz français... Oui, bon, je sais, les mangas ne sont pas tous moches, mais disons qu'il y a quand même beaucoup de mangas bien hideux et que ce comic leur ressemble... Le scénario ne rattrape hélas pas cette laideur. Le thème de la première histoire, le monstre amoureux de la belle qui en aime un autre, plus beau, est terriblement usé. Et choisir un cirque comme décor à cette histoire est également très, très courant !! Sauf que d'habitude, l'amoureux malheureux est un clown, la belle une écuyère, et le bellâtre un trapéziste (sauf dans "Freaks", le film de Tod Browning, c'est vrai...). Là, on a un évasionniste, une équilibriste et un acrobate, mais ça ne change absolument rien. Et surtout, ça ne dit ou ne raconte vraiment rien de nouveau sur ce sujet maintes fois rebattu. Quant au pseudo-suspense (Escapo, par dépit amoureux, va-t-il laisser le piège le tuer ?), il est flingué d'entrée de jeu par la simple présence d'une deuxième histoire. Laquelle est à peine moins ratée. Bref, pas la peine de perdre votre temps avec cette BD encore plus ennuyeuse qu'affreuse.
Les Eternels
Une BD que j'avais lue en prépublication dans Bo-Doï, et qui m'avait attiré par un dessin agréable (oui, Uma est pas mal foutue quand même ;) et un scénario original, se déroulant dans le monde des diamantaires d'Anvers. Un dessin assez conventionnel dont je ne suis pas un grand fan d'habitude, mais j'ai voulu essayer quand même la BD. Ce premier tome pose les bases de la série, plante le décor et les personnages. Les dialogues sont parfois un peu pré-formatés (pour ne pas dire ridicules). Les personnages ont le mérite d'avoir un côté psychologique un peu plus creusé que dans d'autres séries. Mais à trop vouloir en faire, ils perdent en crédibilité et en authenticité... J'ai regretté quelques imperfections sur le dessin, des détails un peu bâclés, enfin surtout un manque de constance, car sur certaines planches il n'y a rien à dire. Une série qui nous présente un monde original, et c'est surtout là son intérêt...
Psychometrer Eiji
C'est vrai que tout fan de manga doit arriver à cette conclusion : Eiji reprend tous les archétypes du manga de mauvaise qualité, les clichés et n'apporte rien d'original. Le scénar faiblard et l'humour en-dessous du premier degré ne font pas mouche chez moi désolé.
L'Âge de raison
Les dessins, pas terribles à la base, sont encore enlaidis par des couleurs bien moches. Mais le pire, c'est surtout la quasi-absence de scénario... Juste une succession de petits épisodes dépourvus du moindre intérêt, à l'intrigue aussi primitive que le protagoniste ("personnage chercher bouffe", "personnage se battre", "perssonnage se sauver" et, plus élaboré, "personnage rencontrer femelle"... presque hitchkockien, celui-là...). Heureusement que ça se finit très vite. Ca s'oublie aussitôt après. Quand on pense qu'on peut gagner un prix à Angoulême avec ça...
Thomas ou le Retour du Tabou
Cela partait pourtant pas mal ... Mais le résultat est carrément décevant. C'est plat, "cousu de fil blanc", lu et relu dans pas mal de bd, sans aucune originalité et dans le scénario et dans l'illustration. Carrément pas mon genre de descendre une BD mais la, sincèrement, elle a rien pour être defendu ... A lire en bibliothèque ...
Les Dessous de Terminal Beach
J'ai mis un peu de temps à m'en rendre compte, mais cette BD est à prendre comme une parodie des feuilletons façon "Sunset Beach", "Melrose Place" et autres "Feux de l'Amour" : intrigues à deux balles, couples qui se font et se défont... Le problème des parodies, c'est que parfois elles finissent par ressembler tellement au modèle dont elles veulent se moquer qu'elles ne valent pas mieux. Souvenez- vous, à l'époque de la vague des boys band, plusieurs humoristes (ou prétendus tels) nous ont pondu des parodies dont, au final, le but semblait surtout de profiter de la mode et de gagner, comme les vrais boys band, un paquet de pognon grâce à des chansons aux paroles idiotes et à la musique insipide. Ici, donc, même si les personnages sont des insectes (ou des bactéries, j'ai pas vraiment réussi à déterminer), ce qui implique quelques variations par rapport aux vrais soap operas (ici, en plus du reste, ils se bouffent entre eux, fusionnent, muent...), c'est quand même finalement bien la même soupe qu'on sert : c'est super répétitif et c'est idiot. Ça va bien 5 pages, mais on se lasse vite.
Breakfast after noon
Ça, c'est typiquement le genre de BD qui fonctionne grâce à l'identification du lecteur aux personnages, au côté "ah, ouais, bien vu, c'est vrai que ça se passe comme ça dans la vraie vie, moi aussi j'ai vécu ça". Forcément, beaucoup de lecteurs de BD ont entre 25 et 35 ans, et quelle personne entre 25 et 35 ans n'a pas déjà vécu la perte d'un emploi et/ou des moments difficiles dans son couple alors que celui-ci était à une période charnière ? Du coup, pas étonnant que "Beakfast after noon" plaise autant. Le problème, c'est qu'à force de vouloir donner à fond dans le quotidien, le réalisme, cette BD est vraiment d'une platitude et d'une banalité rarement atteintes. Dessin passe-partout (comme le fait remarquer fourmi, qui pour une fois a raison, ça ressemble trait pour trait à des séries comme Premières chaleurs, qui ressemble trait pour trait à Les Filles, qui ressemble à et cetera et cetera...), pas d'intrigue, situations aussi passionnantes que "allons acheter des chips", dialogues insipides... Quel ennui ! Quelle paresse de la part de l'auteur ! J'ai peine à croire que j'ai réussi à m'infliger 180 pages de ce pensum... J'ai quand même refusé d'en lire les 20 dernières pages : c'était vraiment trop chiant, et puis j'étais persuadé de déjà connaître la fin.
Perpette
J’aime l'humour noir quand il est bien fait (relom, porte à porte malheur, etc.) mais alors perpette... c'est vraiment tout mauvais, pas drôle, pas beau. Même pas agréable à lire dans un magazine...