Le dessin me répugne, j'ai dû me faire violence pour terminer l'album : réussir à accrocher à des cases aussi froides, aussi laides, sans âme ni style, ça tient de l'exploit ! Chaque personnage semble être plastifié, comme fait des matériaux rigides qui les entourent. Et puis, ces trois vierges sont laides, avec des visages presque difformes, complètement dénués de charme. Et ce n'est pas en nous les montrant nues qu'on va s'y attacher plus... Quand au scénar, moi qui pensais avoir la dernière merveille de Sylaire entre les mains (alias Yslaire, alias Hislaire) et bien quelle ne fut pas ma décépetion lorsque je découvris une intrigue si peu palpitante, une ambiance se voulant opressante, mais au final médiocre et même ennuyeuse, et enfin des dialogues volontairement choquants et forts, mais complètement déplaçés !! (l'album débute avec : "Miroir, miroir, dis moi qui est la plus belle ? C'est toi Blanche-Née ! N'est ce pas le prvilège de ta race ?" et ce qui suit est dans le même registre. Pour mettre en place un perso raciste, y'a des moyen beacoup plus subtiles et moins bateau. On se croirait dans une bd sociale et démago à la tito : clichés sur clichés.)
Bref, chers amateurs de huis-clos dans l'espace, allez voir Solaris en ce moment au ciné, ou encore mieux, repassez-vous 2001 odyssée de l'espace. ça vous coûtera moins cher que ce plantage monumental.
Epoxy est une BD qui tourne autour de 2 axes : la mythologie et l’érotisme. À première vue, je dirais que c’est un programme tout à fait réjouissant … mais dans les faits, la réalité est toute autre …
On parlait de mythologie ? Il s’agit en fait d’une énumération de personnages de la mythologie grecque : centaures, faunes, satyres, divinités, demi-dieux, etc … Une succession sans logique, des enchaînements trop rapides pour y trouver un réel intérêt. Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre le moindre approfondissement de l’un ou l’autre des personnages. Même l’héroïne principale, Epoxy, qui passe de mains en mains (au propre comme au figuré !) me laisse complètement indifférent à son sort …
L’environnement mythologique ne représente donc pas le moindre intérêt, tout juste sert-il de décor « exotique » à l’histoire. Et encore quand je dis histoire, je devrais plutôt dire enchaînement d’évènements, car d’histoire digne de ce nom il n’y en a guère …
Dès lors, on pourrait penser que les auteurs se soient rattrapés sur le côté érotique des aventures d’Epoxy. Eh bien oubliez tout de suite ce vœu pieux ! On sent bien pourtant l’envie de choquer des auteurs (dans le contexte de l’époque où Epoxy a été créée, en 1968 ), mais encore une fois le but n’est pas atteint. Peut-être l’effet a-t-il été différent à sa sortie, mais si tel est le cas il faut avouer que cette BD a très mal vieilli, et ne méritait peut-être pas une réédition aussi luxueuse de nos jours.
Et puisque je me refuse à ne dire que du mal de ce que je lis, puisque j’aime voir le bon côté des choses, je dois bien dire que je trouve la nouvelle couverture très belle, très réussie et surtout de nature à éveiller la curiosité. La déception est d’autant plus grande quand on se rend compte que l’intérêt de cette BD s’arrête là …
bah vi c'est classic, ça y'a pas a dire ... mais bon, que ça soit du côté des personnes pas très recherché, des petites culotes par si et par là pour le désir des lecteurs, le scénario bancal!
je dirais que c'est pas du tout a suivre de très près!
on est loins d'un century boys, planète, spiral, eden et co
ou dans les plus classic x, angel sanctuary, f compo, banana fish etc!
J'hésite entre chaponoir et pépé malin pour la palme de la plus mauvais BD de Fluide. Dans les deux cas, les gags sont récurrents et vraiment lourds. Depuis le temps qu'il est à l'hopital Pépé malin, il est peut-être temps qu'il y passe, non?
Avant même que le terme ne soit inventé, Davodeau nous faisait déjà son portrait de la désormais célèbre "France d'en-bas". En bon bourgeois bien-pensant "de gauche" (le genre qui n'a jamais vu un pauvre en vrai), il porte un regard délicieusement condescendant sur ces "petites gens". Dans la province de Davodeau, les gens de gauche sont des chevelus qui croient que la démocratie se défend en tuant les fachos comme un terroriste, et les autres sont de bons gros beaufs (son héros a la tronche du Gérard Jugnot des débuts, avec son crâne dégarni et sa grosse moustache, pour qu'on comprenne bien que c'est un prolo niais) qui se sont laissés convaincre comme les abrutis naïfs qu'ils sont (qu'elle est c** la France d'en-bas, quand même) par les discours sécuritaires des politiciens de droite véreux. Vous me direz que tout n'est pas complètement faux là-dedans, mais cette espèce de mépris déguisé en tendresse (genre "les prolos sont idiots mais ils sont pas méchants, ce sont de braves gens mais ils ne savent pas ce qu'ils font") pour ses personnages à quelque chose qui me donne comme des envies de gerber.
A part ça, il y a aussi l'intrigue, simple et bâclée comme celle de "Ceux qui t'aiment" (ça y ressemble d'ailleurs beaucoup), et vachement crédible (une personnalité totalement dépourvue de gardes du corps qui se fait kidnapper par des amateurs pas doués), et le dessin, toujours aussi fade.
J'ai souvent du mal à comprendre les choix de certains éditeurs en ce qui concerne les importations de comics en France... Certaines bonnes séries ne franchissent jamais l'Atlantique ; d'autres ne paraissent qu'en kiosques, et à côté de ça, des titres mineurs ont l'honneur d'une sortie en grand format cartonné...
À l'origine, "Tales of the Sanctuary" est un petit comic à $5.95 publié au moment de la sortie sur PC de "Lord of Destruction", l'add-on du célébrissime jeu vidéo "Diablo II". Plus d'un an après, alors que "Diablo" a quitté le devant de la scène vidéoludique depuis des mois, et qu'il n'y a aucun nom prestigieux au générique de cette BD ni même la moindre femme à poil dedans, qui va payer 10 € pour "Le Sanctuaire", hein, franchement, monsieur Albin Michel ?
Enfin bon, moi, c'que j'en dis...
Mais parlons un petit peu de la BD elle-même, quand même. Le problème avec les histoires courtes non-humoristiques, c'est que c'est très rarement génial. À moins d'avoir une idée à la fois forte, originale et simple autour de laquelle articuler son scénar, les histoires de 10-15 pages sont pas souvent marquantes. Ici, en l'occurrence, chacune des 3 histoires n'est qu'un prétexte à accumuler des scènes de baston. La qualité oscille entre le "mmmmmmmmmouais..." et le "boooooooooofff..." ; c'est pas que ce soit nul, mais franchement, ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblic. Vous me direz qu'avec un univers comme celui de "Diablo II", jeu hyper bourrin s'il en est, on ne pouvait pas vraiment faire autre chose qu'une BD de bagarre ; mais dans ce cas-là, il valait mieux une seule grande histoire pleine de massacres gigantesques et bien gore si l'on voulait vraiment retrouver le côté jouissif que peut revêtir le jeu. Là, même les Diablophiles de base resteront sur leur faim, d'autant que les dessins de Velasco, sans être ratés (mais ils manquent quand même sérieusement de personnalité), ne sont pas très fidèles à l'ambiance Diablo.
Bref, un produit sans saveur : pas une bouse infâme, mais pas intéressant pour deux sous. Delcourt pratique des tarifs que je trouve abusifs, mais il faut reconnaître qu'eux au moins savent choisir les comics qu'ils distribuent en France avec autrement plus de goût que pas mal d'éditeurs français !
C'est pas aussi mauvais que Kid Lucky mais ça mérite une étoile haut la main. Autant Rantanplan ajoute une touche d'humour et d'absurde assez jouissive dans Lucky Luke (au même titre qu'Averel), autant centrer un BD sur ce personnage me parait être une incongruité. Je suis d'ailleur étonné par le nombre de tomes; je n'ai lu que les trois premiers mais ça m'a suffi pour me faire une idée: c'est vide, pas vraiment drôle et sent l'opération commerciale à plein nez.
Manara est un incroyable dessinateur et à ce titre je rejoins Kael: difficile de mettre une étoile quand les dessins sont aussi beaux. Ceci dit autant j'aime bien Manara dans le Déclic ou le parfum de l'invisible, quand son scénario sert admirablement ses fantasmes, autant je le trouve gonflant quand il tente ce genre de scénar, soit disant plus sérieux et profond mais au final totalement indigent et soporifique.
C'est pas si souvent mais là pas de doute, voilà du Fluide Glacial vraiment mauvais. C'est lourd, ultra-répétitif, pas beau et absolument pas drôle. Même la page unique dans Fluide ne parvient pas à me faire sourire alors un album entier... A arrêter d'urgence.
Oulah! Je ne sais pas trop par où commencer...
Tout d'abord, les couvertures...je les trouve assez hideuses...notamment celle du tome 2! Les dessins ne sont pas moches, mais on en est pas loin...
Mon principal problème reste l'histoire...Je trouve ça tout simplement pitoyable...l'héroïne le dit elle même: "on se croirait dans un James Bond"...Tout est stéréotypé et le scénario fait la part belle aux clichés et banalités...En fait j'ai lu les deux tomes poussée par la curiosité...Jusqu'où peut on aller dans le mauvais? Quelque chose qui m'a assez choquée c'est le contenu scientifique sur lequel repose cette histoire...Je suis vraiment étonnée qu'en mettant en scène des personnages sensés être des cracks, des génies, des surdoués, des aventuriers, on puisse leur faire confondre des notions basiques et élémentaires de géologie (les fameux "fumeurs noirs" n'ont plus rien de mystérieux ou d'inconnu) avec les ruines de l'Atlantide...mais quand on nous ressort le coup de théâtre final, le bouillon originel précurseur de la vie sur Terre aromatisé au pré-polypeptide...c'est tellement ridicule que ça ne me fait même pas rire...
Et entre nous...pour la plus grande mathématicienne de sa génération, la petite blonde a une drôle de façon de jongler avec les statistiques...
Je conçois que l'emploi de termes complexes, techniques puissent esbrouffer les personnes qui ne sont pas un tant soit peu familières de ces domaines scientifiques, que ça peut faire classe, pompeux, mais manque de bol, quand on a un minimum de connaissances de base sur le sujet, ben c'est à mourir de pas-rire...
Ahahahahhhhh argh. Je pensais qu'après avoir sorti deux albums vraiment pas terribles (voir franchement mauvais), la série allait en rester là, et tomber dans l'oubli le plus profond duquel elle n'aurait jamais du sortir. Et voilà qu'il y a un tome 3 et meme un tome 4. Bon, sérieusement, c'est un peu moins mauvais. Les dessins notamment sont un peu moins moches (mais ça reste tout de même approximatif, et vraiment limite dans les visages des personnages), et les couvertures ne font plus autant rire (ce qui est une bonne chose, ici). Le scénario... pfffou, c'est atroce. Je veux dire... ça me rappelle dans un film (A life less ordinary), quand le héros raconte le roman qu'il écrit, tout le monde lui dit : "c'est un peu téléphoné, Robert !". Voilà, c'est exactement ce genre de réflexions qui me viennent à la lecture de cette histoire. L'intrigue se passe tellement vite que l'exposition de la situation dure deux pages, au bout de la troisième il y a deja des explosions dans lequels les bô héros manquent de se faire tuer... C'est n'importe quoi. Pas du tout crédible. Le scénario est boiteux, bancal et utilise des ficelles tellement grosses que même un gamin de 6 ans peut deviner la fin de l'histoire, tiens, on ne sait pas quoi faire de ce personnage, bon, si on le faisait mourir ?... Les personnages sont particulièrement ratés, leur caractère, leur façon de s'exprimer, certaines répliques sont catastrophiques. L'histoire d'amour entre le vieux et l'archéologue est navrante, bien que l'idée soit bonne, le résultat est nul. Je passe sur la base scientifique du scénario, qui malgré le fait qu'elle me semble completement tirée par les cheveux et loufoque au plus haut point (je rappelle que cette série ne traite pas de science-fiction, mais bien de la société actuelle), est quand meme meilleure que celle de la première aventure.
Alors voilà, considérant l'évolution de la série, peut-être qu'aux tomes 52 et 53 on arrivera à quelque chose d'interessant.
Pour finir, ce que je trouve assez choquant, c'est l'utilisation de donnés scientifiques qui sont un peu détournées et transformées façon "fin du monde" ou grand spectacle. J'imagine que les auteurs ont pourtant fait des recherches, interrogés des spécialistes, ou ce genre de choses... inutile de dire que ce n'est pas du tout flagrant et que c'est fort dommage...
(Et j'en profite pour dire que les auteurs devraient jeter un coup d'oeil au travail de mr Emile Bravo, auteur de la série "Jules" qui a le mérite de rendre très abordables (et de manière exacte !) des notions scientifiques assez complexes, talent qui manifestement ne fait pas partie de ceux des auteurs de Imago Mundi).
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3 Vierges
Le dessin me répugne, j'ai dû me faire violence pour terminer l'album : réussir à accrocher à des cases aussi froides, aussi laides, sans âme ni style, ça tient de l'exploit ! Chaque personnage semble être plastifié, comme fait des matériaux rigides qui les entourent. Et puis, ces trois vierges sont laides, avec des visages presque difformes, complètement dénués de charme. Et ce n'est pas en nous les montrant nues qu'on va s'y attacher plus... Quand au scénar, moi qui pensais avoir la dernière merveille de Sylaire entre les mains (alias Yslaire, alias Hislaire) et bien quelle ne fut pas ma décépetion lorsque je découvris une intrigue si peu palpitante, une ambiance se voulant opressante, mais au final médiocre et même ennuyeuse, et enfin des dialogues volontairement choquants et forts, mais complètement déplaçés !! (l'album débute avec : "Miroir, miroir, dis moi qui est la plus belle ? C'est toi Blanche-Née ! N'est ce pas le prvilège de ta race ?" et ce qui suit est dans le même registre. Pour mettre en place un perso raciste, y'a des moyen beacoup plus subtiles et moins bateau. On se croirait dans une bd sociale et démago à la tito : clichés sur clichés.) Bref, chers amateurs de huis-clos dans l'espace, allez voir Solaris en ce moment au ciné, ou encore mieux, repassez-vous 2001 odyssée de l'espace. ça vous coûtera moins cher que ce plantage monumental.
Epoxy
Epoxy est une BD qui tourne autour de 2 axes : la mythologie et l’érotisme. À première vue, je dirais que c’est un programme tout à fait réjouissant … mais dans les faits, la réalité est toute autre … On parlait de mythologie ? Il s’agit en fait d’une énumération de personnages de la mythologie grecque : centaures, faunes, satyres, divinités, demi-dieux, etc … Une succession sans logique, des enchaînements trop rapides pour y trouver un réel intérêt. Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre le moindre approfondissement de l’un ou l’autre des personnages. Même l’héroïne principale, Epoxy, qui passe de mains en mains (au propre comme au figuré !) me laisse complètement indifférent à son sort … L’environnement mythologique ne représente donc pas le moindre intérêt, tout juste sert-il de décor « exotique » à l’histoire. Et encore quand je dis histoire, je devrais plutôt dire enchaînement d’évènements, car d’histoire digne de ce nom il n’y en a guère … Dès lors, on pourrait penser que les auteurs se soient rattrapés sur le côté érotique des aventures d’Epoxy. Eh bien oubliez tout de suite ce vœu pieux ! On sent bien pourtant l’envie de choquer des auteurs (dans le contexte de l’époque où Epoxy a été créée, en 1968 ), mais encore une fois le but n’est pas atteint. Peut-être l’effet a-t-il été différent à sa sortie, mais si tel est le cas il faut avouer que cette BD a très mal vieilli, et ne méritait peut-être pas une réédition aussi luxueuse de nos jours. Et puisque je me refuse à ne dire que du mal de ce que je lis, puisque j’aime voir le bon côté des choses, je dois bien dire que je trouve la nouvelle couverture très belle, très réussie et surtout de nature à éveiller la curiosité. La déception est d’autant plus grande quand on se rend compte que l’intérêt de cette BD s’arrête là …
Exaxxion
bah vi c'est classic, ça y'a pas a dire ... mais bon, que ça soit du côté des personnes pas très recherché, des petites culotes par si et par là pour le désir des lecteurs, le scénario bancal! je dirais que c'est pas du tout a suivre de très près! on est loins d'un century boys, planète, spiral, eden et co ou dans les plus classic x, angel sanctuary, f compo, banana fish etc!
Pépé Malin
J'hésite entre chaponoir et pépé malin pour la palme de la plus mauvais BD de Fluide. Dans les deux cas, les gags sont récurrents et vraiment lourds. Depuis le temps qu'il est à l'hopital Pépé malin, il est peut-être temps qu'il y passe, non?
La gloire d'Albert
Avant même que le terme ne soit inventé, Davodeau nous faisait déjà son portrait de la désormais célèbre "France d'en-bas". En bon bourgeois bien-pensant "de gauche" (le genre qui n'a jamais vu un pauvre en vrai), il porte un regard délicieusement condescendant sur ces "petites gens". Dans la province de Davodeau, les gens de gauche sont des chevelus qui croient que la démocratie se défend en tuant les fachos comme un terroriste, et les autres sont de bons gros beaufs (son héros a la tronche du Gérard Jugnot des débuts, avec son crâne dégarni et sa grosse moustache, pour qu'on comprenne bien que c'est un prolo niais) qui se sont laissés convaincre comme les abrutis naïfs qu'ils sont (qu'elle est c** la France d'en-bas, quand même) par les discours sécuritaires des politiciens de droite véreux. Vous me direz que tout n'est pas complètement faux là-dedans, mais cette espèce de mépris déguisé en tendresse (genre "les prolos sont idiots mais ils sont pas méchants, ce sont de braves gens mais ils ne savent pas ce qu'ils font") pour ses personnages à quelque chose qui me donne comme des envies de gerber. A part ça, il y a aussi l'intrigue, simple et bâclée comme celle de "Ceux qui t'aiment" (ça y ressemble d'ailleurs beaucoup), et vachement crédible (une personnalité totalement dépourvue de gardes du corps qui se fait kidnapper par des amateurs pas doués), et le dessin, toujours aussi fade.
Diablo - Le Sanctuaire
J'ai souvent du mal à comprendre les choix de certains éditeurs en ce qui concerne les importations de comics en France... Certaines bonnes séries ne franchissent jamais l'Atlantique ; d'autres ne paraissent qu'en kiosques, et à côté de ça, des titres mineurs ont l'honneur d'une sortie en grand format cartonné... À l'origine, "Tales of the Sanctuary" est un petit comic à $5.95 publié au moment de la sortie sur PC de "Lord of Destruction", l'add-on du célébrissime jeu vidéo "Diablo II". Plus d'un an après, alors que "Diablo" a quitté le devant de la scène vidéoludique depuis des mois, et qu'il n'y a aucun nom prestigieux au générique de cette BD ni même la moindre femme à poil dedans, qui va payer 10 € pour "Le Sanctuaire", hein, franchement, monsieur Albin Michel ? Enfin bon, moi, c'que j'en dis... Mais parlons un petit peu de la BD elle-même, quand même. Le problème avec les histoires courtes non-humoristiques, c'est que c'est très rarement génial. À moins d'avoir une idée à la fois forte, originale et simple autour de laquelle articuler son scénar, les histoires de 10-15 pages sont pas souvent marquantes. Ici, en l'occurrence, chacune des 3 histoires n'est qu'un prétexte à accumuler des scènes de baston. La qualité oscille entre le "mmmmmmmmmouais..." et le "boooooooooofff..." ; c'est pas que ce soit nul, mais franchement, ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblic. Vous me direz qu'avec un univers comme celui de "Diablo II", jeu hyper bourrin s'il en est, on ne pouvait pas vraiment faire autre chose qu'une BD de bagarre ; mais dans ce cas-là, il valait mieux une seule grande histoire pleine de massacres gigantesques et bien gore si l'on voulait vraiment retrouver le côté jouissif que peut revêtir le jeu. Là, même les Diablophiles de base resteront sur leur faim, d'autant que les dessins de Velasco, sans être ratés (mais ils manquent quand même sérieusement de personnalité), ne sont pas très fidèles à l'ambiance Diablo. Bref, un produit sans saveur : pas une bouse infâme, mais pas intéressant pour deux sous. Delcourt pratique des tarifs que je trouve abusifs, mais il faut reconnaître qu'eux au moins savent choisir les comics qu'ils distribuent en France avec autrement plus de goût que pas mal d'éditeurs français !
Rantanplan
C'est pas aussi mauvais que Kid Lucky mais ça mérite une étoile haut la main. Autant Rantanplan ajoute une touche d'humour et d'absurde assez jouissive dans Lucky Luke (au même titre qu'Averel), autant centrer un BD sur ce personnage me parait être une incongruité. Je suis d'ailleur étonné par le nombre de tomes; je n'ai lu que les trois premiers mais ça m'a suffi pour me faire une idée: c'est vide, pas vraiment drôle et sent l'opération commerciale à plein nez.
Révolution
Manara est un incroyable dessinateur et à ce titre je rejoins Kael: difficile de mettre une étoile quand les dessins sont aussi beaux. Ceci dit autant j'aime bien Manara dans le Déclic ou le parfum de l'invisible, quand son scénario sert admirablement ses fantasmes, autant je le trouve gonflant quand il tente ce genre de scénar, soit disant plus sérieux et profond mais au final totalement indigent et soporifique.
Chaponoir
C'est pas si souvent mais là pas de doute, voilà du Fluide Glacial vraiment mauvais. C'est lourd, ultra-répétitif, pas beau et absolument pas drôle. Même la page unique dans Fluide ne parvient pas à me faire sourire alors un album entier... A arrêter d'urgence.
Imago Mundi
Oulah! Je ne sais pas trop par où commencer... Tout d'abord, les couvertures...je les trouve assez hideuses...notamment celle du tome 2! Les dessins ne sont pas moches, mais on en est pas loin... Mon principal problème reste l'histoire...Je trouve ça tout simplement pitoyable...l'héroïne le dit elle même: "on se croirait dans un James Bond"...Tout est stéréotypé et le scénario fait la part belle aux clichés et banalités...En fait j'ai lu les deux tomes poussée par la curiosité...Jusqu'où peut on aller dans le mauvais? Quelque chose qui m'a assez choquée c'est le contenu scientifique sur lequel repose cette histoire...Je suis vraiment étonnée qu'en mettant en scène des personnages sensés être des cracks, des génies, des surdoués, des aventuriers, on puisse leur faire confondre des notions basiques et élémentaires de géologie (les fameux "fumeurs noirs" n'ont plus rien de mystérieux ou d'inconnu) avec les ruines de l'Atlantide...mais quand on nous ressort le coup de théâtre final, le bouillon originel précurseur de la vie sur Terre aromatisé au pré-polypeptide...c'est tellement ridicule que ça ne me fait même pas rire... Et entre nous...pour la plus grande mathématicienne de sa génération, la petite blonde a une drôle de façon de jongler avec les statistiques... Je conçois que l'emploi de termes complexes, techniques puissent esbrouffer les personnes qui ne sont pas un tant soit peu familières de ces domaines scientifiques, que ça peut faire classe, pompeux, mais manque de bol, quand on a un minimum de connaissances de base sur le sujet, ben c'est à mourir de pas-rire... Ahahahahhhhh argh. Je pensais qu'après avoir sorti deux albums vraiment pas terribles (voir franchement mauvais), la série allait en rester là, et tomber dans l'oubli le plus profond duquel elle n'aurait jamais du sortir. Et voilà qu'il y a un tome 3 et meme un tome 4. Bon, sérieusement, c'est un peu moins mauvais. Les dessins notamment sont un peu moins moches (mais ça reste tout de même approximatif, et vraiment limite dans les visages des personnages), et les couvertures ne font plus autant rire (ce qui est une bonne chose, ici). Le scénario... pfffou, c'est atroce. Je veux dire... ça me rappelle dans un film (A life less ordinary), quand le héros raconte le roman qu'il écrit, tout le monde lui dit : "c'est un peu téléphoné, Robert !". Voilà, c'est exactement ce genre de réflexions qui me viennent à la lecture de cette histoire. L'intrigue se passe tellement vite que l'exposition de la situation dure deux pages, au bout de la troisième il y a deja des explosions dans lequels les bô héros manquent de se faire tuer... C'est n'importe quoi. Pas du tout crédible. Le scénario est boiteux, bancal et utilise des ficelles tellement grosses que même un gamin de 6 ans peut deviner la fin de l'histoire, tiens, on ne sait pas quoi faire de ce personnage, bon, si on le faisait mourir ?... Les personnages sont particulièrement ratés, leur caractère, leur façon de s'exprimer, certaines répliques sont catastrophiques. L'histoire d'amour entre le vieux et l'archéologue est navrante, bien que l'idée soit bonne, le résultat est nul. Je passe sur la base scientifique du scénario, qui malgré le fait qu'elle me semble completement tirée par les cheveux et loufoque au plus haut point (je rappelle que cette série ne traite pas de science-fiction, mais bien de la société actuelle), est quand meme meilleure que celle de la première aventure. Alors voilà, considérant l'évolution de la série, peut-être qu'aux tomes 52 et 53 on arrivera à quelque chose d'interessant. Pour finir, ce que je trouve assez choquant, c'est l'utilisation de donnés scientifiques qui sont un peu détournées et transformées façon "fin du monde" ou grand spectacle. J'imagine que les auteurs ont pourtant fait des recherches, interrogés des spécialistes, ou ce genre de choses... inutile de dire que ce n'est pas du tout flagrant et que c'est fort dommage... (Et j'en profite pour dire que les auteurs devraient jeter un coup d'oeil au travail de mr Emile Bravo, auteur de la série "Jules" qui a le mérite de rendre très abordables (et de manière exacte !) des notions scientifiques assez complexes, talent qui manifestement ne fait pas partie de ceux des auteurs de Imago Mundi).