Manara est un incroyable dessinateur et à ce titre je rejoins Kael: difficile de mettre une étoile quand les dessins sont aussi beaux. Ceci dit autant j'aime bien Manara dans le Déclic ou le parfum de l'invisible, quand son scénario sert admirablement ses fantasmes, autant je le trouve gonflant quand il tente ce genre de scénar, soit disant plus sérieux et profond mais au final totalement indigent et soporifique.
C'est pas si souvent mais là pas de doute, voilà du Fluide Glacial vraiment mauvais. C'est lourd, ultra-répétitif, pas beau et absolument pas drôle. Même la page unique dans Fluide ne parvient pas à me faire sourire alors un album entier... A arrêter d'urgence.
Oulah! Je ne sais pas trop par où commencer...
Tout d'abord, les couvertures...je les trouve assez hideuses...notamment celle du tome 2! Les dessins ne sont pas moches, mais on en est pas loin...
Mon principal problème reste l'histoire...Je trouve ça tout simplement pitoyable...l'héroïne le dit elle même: "on se croirait dans un James Bond"...Tout est stéréotypé et le scénario fait la part belle aux clichés et banalités...En fait j'ai lu les deux tomes poussée par la curiosité...Jusqu'où peut on aller dans le mauvais? Quelque chose qui m'a assez choquée c'est le contenu scientifique sur lequel repose cette histoire...Je suis vraiment étonnée qu'en mettant en scène des personnages sensés être des cracks, des génies, des surdoués, des aventuriers, on puisse leur faire confondre des notions basiques et élémentaires de géologie (les fameux "fumeurs noirs" n'ont plus rien de mystérieux ou d'inconnu) avec les ruines de l'Atlantide...mais quand on nous ressort le coup de théâtre final, le bouillon originel précurseur de la vie sur Terre aromatisé au pré-polypeptide...c'est tellement ridicule que ça ne me fait même pas rire...
Et entre nous...pour la plus grande mathématicienne de sa génération, la petite blonde a une drôle de façon de jongler avec les statistiques...
Je conçois que l'emploi de termes complexes, techniques puissent esbrouffer les personnes qui ne sont pas un tant soit peu familières de ces domaines scientifiques, que ça peut faire classe, pompeux, mais manque de bol, quand on a un minimum de connaissances de base sur le sujet, ben c'est à mourir de pas-rire...
Ahahahahhhhh argh. Je pensais qu'après avoir sorti deux albums vraiment pas terribles (voir franchement mauvais), la série allait en rester là, et tomber dans l'oubli le plus profond duquel elle n'aurait jamais du sortir. Et voilà qu'il y a un tome 3 et meme un tome 4. Bon, sérieusement, c'est un peu moins mauvais. Les dessins notamment sont un peu moins moches (mais ça reste tout de même approximatif, et vraiment limite dans les visages des personnages), et les couvertures ne font plus autant rire (ce qui est une bonne chose, ici). Le scénario... pfffou, c'est atroce. Je veux dire... ça me rappelle dans un film (A life less ordinary), quand le héros raconte le roman qu'il écrit, tout le monde lui dit : "c'est un peu téléphoné, Robert !". Voilà, c'est exactement ce genre de réflexions qui me viennent à la lecture de cette histoire. L'intrigue se passe tellement vite que l'exposition de la situation dure deux pages, au bout de la troisième il y a deja des explosions dans lequels les bô héros manquent de se faire tuer... C'est n'importe quoi. Pas du tout crédible. Le scénario est boiteux, bancal et utilise des ficelles tellement grosses que même un gamin de 6 ans peut deviner la fin de l'histoire, tiens, on ne sait pas quoi faire de ce personnage, bon, si on le faisait mourir ?... Les personnages sont particulièrement ratés, leur caractère, leur façon de s'exprimer, certaines répliques sont catastrophiques. L'histoire d'amour entre le vieux et l'archéologue est navrante, bien que l'idée soit bonne, le résultat est nul. Je passe sur la base scientifique du scénario, qui malgré le fait qu'elle me semble completement tirée par les cheveux et loufoque au plus haut point (je rappelle que cette série ne traite pas de science-fiction, mais bien de la société actuelle), est quand meme meilleure que celle de la première aventure.
Alors voilà, considérant l'évolution de la série, peut-être qu'aux tomes 52 et 53 on arrivera à quelque chose d'interessant.
Pour finir, ce que je trouve assez choquant, c'est l'utilisation de donnés scientifiques qui sont un peu détournées et transformées façon "fin du monde" ou grand spectacle. J'imagine que les auteurs ont pourtant fait des recherches, interrogés des spécialistes, ou ce genre de choses... inutile de dire que ce n'est pas du tout flagrant et que c'est fort dommage...
(Et j'en profite pour dire que les auteurs devraient jeter un coup d'oeil au travail de mr Emile Bravo, auteur de la série "Jules" qui a le mérite de rendre très abordables (et de manière exacte !) des notions scientifiques assez complexes, talent qui manifestement ne fait pas partie de ceux des auteurs de Imago Mundi).
Je donne mon avis en ayant lu les six premiers tomes...Je suis vraiment déçue...
C'est à ce jour, le seul "livre" (si on peut appeler ça un livre...) que j'ai revendu.
Certaines images sont plutôt belles mais la majorité des dessins ne me plait pas du tout. J'ai du mal avec l'anatomie des filles...et comme il n'y a pas de mecs à poil, il n'y a donc rien à retenir. C'est sur, l'auteur est un gars et aime les femmes...malheureusement il ne fait rien pour fidéliser un éventuel lectorat féminin, parce que ses personnages masculins sont un peu du genre "limités"...
Et du coté de l'histoire, ben...il faut bien chercher...c'est vrai, de temps en temps, certains éléments posent quelques bases d'un scénario qui pourrait être intéressant s'il n'était pas noyé sous une avalanche de pages inutiles. Les combats, dans certains mangas comme DB passent très bien mais ici...c'est trop long et trop banal, ça part dans tous les sens, et au final ce n'est absolument pas interessant.
Au collège, en troisième, une distribution de cet album avait été effectuée dans ma classe, clairement à titre préventif.
Bonne idée, faire passer un message de ce type par l'intermédiaire de la BD pour intéresser les plus jeunes et les sensibiliser aux dangers de la drogue, du sexe et du rock and roll !
Mais voila, ca ne prend pas, pas du tout : c'est tout simplement cliché à mort. Triste ! Tout est très noir, cette maladie qu'est le Sida est réellement dépeinte comme le fléau qui décime tout sur son passage, sans tact, sans rien, sans discernement de la part de l'auteur. Ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit : le Sida est bel est bien un des plus grands fléaux de notre époque. Maintenant, reste à savoir comment présenter les choses, et la, Derib a tout faux, mélange tout, et rend tout cela vraiment irréel car grotesque dans sa présentation. C'est niais, c'est chiant, c'est typiquement le genre d'ouvrages que l'on trouve dans la salle d'attente d'un cabinet médical.
Le dessin est grossier, mais je n'ai jamais été fan de Derib, de toute façon. Les couleurs sont mal choisies, le trait est gras, rien ne va.
J'ai fait lire cette BD à ma mère qui a failli pleurer. Moi aussi, devant un tel massacre.
Vous l'aurez un peu deviné en lisant mon résumé "maison", je n'ai pas aimé... C'est peu de le dire, je crois même que j'ai détesté ce truc, j'en suis même embêté là, en mettant 1 étoile à ce machin, j’insulte toutes les autres séries auxquels j’ai mis une étoile. Alix, y’a pas moyen que je mette -2 ou -3 étoiles ?
Cherchez pas l’histoire, y’en a pas, juste une succession de scènes de baston et de scène « érotique » avec des nanas aux nichons surdimensionnés et aux culottes dégoulinantes. Entre les deux : des dialogues d’une platitude historique… Entre les « Je vais t’éclater » et les « Je suis le plus fort.. ! », mon cœur balance…
J’ai lu péniblement le premier tome et le deuxième m’est tombé des mains, le troisième restera fermé… Je vous rassure de suite, je ne les avais pas achetés...
Le contexte de l’histoire est pratiquement inexistant : ces jeunes (il paraît que ça se passe dans une école) se battent et on ne comprend pas pourquoi… Toute cette violence est légitimée par une voix-off qui nous sort des leçons de morales à deux balles, ajoutez à cela, dans le premier tome, une scène de viol purement gratuite, sans aucune justification narrative, d’une complaisance crasse et nauséabonde…
Ce que je comprends le moins bien, c’est à quel public est destiné cette série ? D’un côté c’est violement et sexuellement tellement osé (la scène du viol) qu’on imagine mal le laisser dans les mains d’un enfant de moins de 14 ans (et encore, je vise large)… D’un autre côté, le scénario risque d’horripiler toutes personnes ayant dépassé un âge mental de 8 ans… à côté de ce truc les Pokémons recèlent de trésors d’intelligence… Il est dans mon habitude de nuancer mes avis et de ne pas insulter les auteurs, mais ici, j’estime simplement que c’est l’auteur, qui se fait prénommer « Oh ! great » (snif!) qui, en proposant un scénario aussi indigent, insulte le lecteur…
Franchement, quand je pense qu’au Japon, il y a sûrement des centaines de manga de toute beauté qu’on ne traduira jamais parce qu’ils ne sont pas assez « vendeur », et eux chez Génération Comics, il nous balance ce truc, venu du fond du panier, le pire du pire du manga pour lecteurs décérébrés ! Hé ho les gars ! On déforreste ! Pour publier ce truc, on a coupé au moins un arbre ! Vous êtes vous posé la question de savoir si ça en valait vraiment la peine ?
Depuis cette lecture, je prie pour cet arbre, violemment tué en pleine force de l'âge, pour rien... absolument rien, un truc proche du néant, le bide absolu... paix à son âme...
Après "L'Atelier", la BD entièrement improvisée, Davodeau tente ici une nouvelle expérience audacieuse : la BD au scénario écrit par un enfant de 8 ans. Oui, oh, je sais, c'est de la provoc facile, de l'ironie lourde, on va encore me dire que j'insulte l'auteur, mais là, pour le coup, je trouve que c'est le lecteur qui peut se sentir insulté face à une histoire d'une telle bêtise, sans le moindre souci de vraisemblance. À croire que Davodeau nous prend pour des demeurés... Je ne vais pas vous détailler toutes les improbabilités du scénar, mais vraiment, à peu près rien n'est crédible, du début à la fin (parmi les plus belles invraisemblances : le Zidane local* qui se déplace sans garde du corps et accepte des rendez-vous chez des inconnus, les deux plus grosses stars de l'équipe de France qui jouent ensemble dans le même petit club de province...). Les personnages sont caricaturaux. L'intrigue est si mince que, pour remplir les 46 pages réglementaires, Davodeau est obligé d'y greffer de façon totalement artificielle une intrigue secondaire certes moins abracadabrante, mais sans intérêt. Pour finir, le sujet (comment les joueurs de foute sont dépossédés d'eux-mêmes par "ceux qui les aiment", mais aussi par leurs clubs, les journalistes...) est traité de façon très superficielle.
Si vous êtes encore en âge d'apprécier "Le Club des 5", vous aimerez peut-être ce sombre navet ; au- delà, j'ai des doutes.
*il s'appelle Titou, c'est un croisement de Tintin et Zizou. Au départ, Davodeau pensait utiliser un personnage appelé "Lucky Loche", croisement de Lucky Luke et Platoche, mais au dernier moment sa conseillère en marketing (celle qui lui a suggéré d'écrire une BD sur le foute parce que c'était LE sujet tendance du moment) lui a appris que Platini était à la retraite depuis longtemps.
A croire que je suis allergique aux avions; je détestais déjà Buck Danny alors Tanguy et Laverdure, même avec les touches d'humour du début, même avec Uderzo aux pinceaux, ça a du mal à passer. Un mystère énorme pour moi, je comprends pas comment cette série existe encore.
Jacques Martin c'est pour moi la BD historique dans tout ce qu'elle a de plus ennuyeux. Le dessin est figé et l'ensemble est d'un barbant... Une bonne punition pour les enfants qui ne font pas leurs devoirs.
Alors que je suis assez fan de Fred Duval dans ses séries d'action, j'ai pas du tout accroché à ce pastiche. J'ai pas trouvé ça franchement drôle et c'est de plus assez répétitif. J'suis pas sur que Duval soit dans son meilleur créneau avec cette BD. A l'inverse je suis assez séduit par les dessins et notamment le design des avions, assez impressionant malgré le côté humour.
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Révolution
Manara est un incroyable dessinateur et à ce titre je rejoins Kael: difficile de mettre une étoile quand les dessins sont aussi beaux. Ceci dit autant j'aime bien Manara dans le Déclic ou le parfum de l'invisible, quand son scénario sert admirablement ses fantasmes, autant je le trouve gonflant quand il tente ce genre de scénar, soit disant plus sérieux et profond mais au final totalement indigent et soporifique.
Chaponoir
C'est pas si souvent mais là pas de doute, voilà du Fluide Glacial vraiment mauvais. C'est lourd, ultra-répétitif, pas beau et absolument pas drôle. Même la page unique dans Fluide ne parvient pas à me faire sourire alors un album entier... A arrêter d'urgence.
Imago Mundi
Oulah! Je ne sais pas trop par où commencer... Tout d'abord, les couvertures...je les trouve assez hideuses...notamment celle du tome 2! Les dessins ne sont pas moches, mais on en est pas loin... Mon principal problème reste l'histoire...Je trouve ça tout simplement pitoyable...l'héroïne le dit elle même: "on se croirait dans un James Bond"...Tout est stéréotypé et le scénario fait la part belle aux clichés et banalités...En fait j'ai lu les deux tomes poussée par la curiosité...Jusqu'où peut on aller dans le mauvais? Quelque chose qui m'a assez choquée c'est le contenu scientifique sur lequel repose cette histoire...Je suis vraiment étonnée qu'en mettant en scène des personnages sensés être des cracks, des génies, des surdoués, des aventuriers, on puisse leur faire confondre des notions basiques et élémentaires de géologie (les fameux "fumeurs noirs" n'ont plus rien de mystérieux ou d'inconnu) avec les ruines de l'Atlantide...mais quand on nous ressort le coup de théâtre final, le bouillon originel précurseur de la vie sur Terre aromatisé au pré-polypeptide...c'est tellement ridicule que ça ne me fait même pas rire... Et entre nous...pour la plus grande mathématicienne de sa génération, la petite blonde a une drôle de façon de jongler avec les statistiques... Je conçois que l'emploi de termes complexes, techniques puissent esbrouffer les personnes qui ne sont pas un tant soit peu familières de ces domaines scientifiques, que ça peut faire classe, pompeux, mais manque de bol, quand on a un minimum de connaissances de base sur le sujet, ben c'est à mourir de pas-rire... Ahahahahhhhh argh. Je pensais qu'après avoir sorti deux albums vraiment pas terribles (voir franchement mauvais), la série allait en rester là, et tomber dans l'oubli le plus profond duquel elle n'aurait jamais du sortir. Et voilà qu'il y a un tome 3 et meme un tome 4. Bon, sérieusement, c'est un peu moins mauvais. Les dessins notamment sont un peu moins moches (mais ça reste tout de même approximatif, et vraiment limite dans les visages des personnages), et les couvertures ne font plus autant rire (ce qui est une bonne chose, ici). Le scénario... pfffou, c'est atroce. Je veux dire... ça me rappelle dans un film (A life less ordinary), quand le héros raconte le roman qu'il écrit, tout le monde lui dit : "c'est un peu téléphoné, Robert !". Voilà, c'est exactement ce genre de réflexions qui me viennent à la lecture de cette histoire. L'intrigue se passe tellement vite que l'exposition de la situation dure deux pages, au bout de la troisième il y a deja des explosions dans lequels les bô héros manquent de se faire tuer... C'est n'importe quoi. Pas du tout crédible. Le scénario est boiteux, bancal et utilise des ficelles tellement grosses que même un gamin de 6 ans peut deviner la fin de l'histoire, tiens, on ne sait pas quoi faire de ce personnage, bon, si on le faisait mourir ?... Les personnages sont particulièrement ratés, leur caractère, leur façon de s'exprimer, certaines répliques sont catastrophiques. L'histoire d'amour entre le vieux et l'archéologue est navrante, bien que l'idée soit bonne, le résultat est nul. Je passe sur la base scientifique du scénario, qui malgré le fait qu'elle me semble completement tirée par les cheveux et loufoque au plus haut point (je rappelle que cette série ne traite pas de science-fiction, mais bien de la société actuelle), est quand meme meilleure que celle de la première aventure. Alors voilà, considérant l'évolution de la série, peut-être qu'aux tomes 52 et 53 on arrivera à quelque chose d'interessant. Pour finir, ce que je trouve assez choquant, c'est l'utilisation de donnés scientifiques qui sont un peu détournées et transformées façon "fin du monde" ou grand spectacle. J'imagine que les auteurs ont pourtant fait des recherches, interrogés des spécialistes, ou ce genre de choses... inutile de dire que ce n'est pas du tout flagrant et que c'est fort dommage... (Et j'en profite pour dire que les auteurs devraient jeter un coup d'oeil au travail de mr Emile Bravo, auteur de la série "Jules" qui a le mérite de rendre très abordables (et de manière exacte !) des notions scientifiques assez complexes, talent qui manifestement ne fait pas partie de ceux des auteurs de Imago Mundi).
Enfer & paradis
Je donne mon avis en ayant lu les six premiers tomes...Je suis vraiment déçue... C'est à ce jour, le seul "livre" (si on peut appeler ça un livre...) que j'ai revendu. Certaines images sont plutôt belles mais la majorité des dessins ne me plait pas du tout. J'ai du mal avec l'anatomie des filles...et comme il n'y a pas de mecs à poil, il n'y a donc rien à retenir. C'est sur, l'auteur est un gars et aime les femmes...malheureusement il ne fait rien pour fidéliser un éventuel lectorat féminin, parce que ses personnages masculins sont un peu du genre "limités"... Et du coté de l'histoire, ben...il faut bien chercher...c'est vrai, de temps en temps, certains éléments posent quelques bases d'un scénario qui pourrait être intéressant s'il n'était pas noyé sous une avalanche de pages inutiles. Les combats, dans certains mangas comme DB passent très bien mais ici...c'est trop long et trop banal, ça part dans tous les sens, et au final ce n'est absolument pas interessant.
Jo
Au collège, en troisième, une distribution de cet album avait été effectuée dans ma classe, clairement à titre préventif. Bonne idée, faire passer un message de ce type par l'intermédiaire de la BD pour intéresser les plus jeunes et les sensibiliser aux dangers de la drogue, du sexe et du rock and roll ! Mais voila, ca ne prend pas, pas du tout : c'est tout simplement cliché à mort. Triste ! Tout est très noir, cette maladie qu'est le Sida est réellement dépeinte comme le fléau qui décime tout sur son passage, sans tact, sans rien, sans discernement de la part de l'auteur. Ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit : le Sida est bel est bien un des plus grands fléaux de notre époque. Maintenant, reste à savoir comment présenter les choses, et la, Derib a tout faux, mélange tout, et rend tout cela vraiment irréel car grotesque dans sa présentation. C'est niais, c'est chiant, c'est typiquement le genre d'ouvrages que l'on trouve dans la salle d'attente d'un cabinet médical. Le dessin est grossier, mais je n'ai jamais été fan de Derib, de toute façon. Les couleurs sont mal choisies, le trait est gras, rien ne va. J'ai fait lire cette BD à ma mère qui a failli pleurer. Moi aussi, devant un tel massacre.
Enfer & paradis
Vous l'aurez un peu deviné en lisant mon résumé "maison", je n'ai pas aimé... C'est peu de le dire, je crois même que j'ai détesté ce truc, j'en suis même embêté là, en mettant 1 étoile à ce machin, j’insulte toutes les autres séries auxquels j’ai mis une étoile. Alix, y’a pas moyen que je mette -2 ou -3 étoiles ? Cherchez pas l’histoire, y’en a pas, juste une succession de scènes de baston et de scène « érotique » avec des nanas aux nichons surdimensionnés et aux culottes dégoulinantes. Entre les deux : des dialogues d’une platitude historique… Entre les « Je vais t’éclater » et les « Je suis le plus fort.. ! », mon cœur balance… J’ai lu péniblement le premier tome et le deuxième m’est tombé des mains, le troisième restera fermé… Je vous rassure de suite, je ne les avais pas achetés... Le contexte de l’histoire est pratiquement inexistant : ces jeunes (il paraît que ça se passe dans une école) se battent et on ne comprend pas pourquoi… Toute cette violence est légitimée par une voix-off qui nous sort des leçons de morales à deux balles, ajoutez à cela, dans le premier tome, une scène de viol purement gratuite, sans aucune justification narrative, d’une complaisance crasse et nauséabonde… Ce que je comprends le moins bien, c’est à quel public est destiné cette série ? D’un côté c’est violement et sexuellement tellement osé (la scène du viol) qu’on imagine mal le laisser dans les mains d’un enfant de moins de 14 ans (et encore, je vise large)… D’un autre côté, le scénario risque d’horripiler toutes personnes ayant dépassé un âge mental de 8 ans… à côté de ce truc les Pokémons recèlent de trésors d’intelligence… Il est dans mon habitude de nuancer mes avis et de ne pas insulter les auteurs, mais ici, j’estime simplement que c’est l’auteur, qui se fait prénommer « Oh ! great » (snif!) qui, en proposant un scénario aussi indigent, insulte le lecteur… Franchement, quand je pense qu’au Japon, il y a sûrement des centaines de manga de toute beauté qu’on ne traduira jamais parce qu’ils ne sont pas assez « vendeur », et eux chez Génération Comics, il nous balance ce truc, venu du fond du panier, le pire du pire du manga pour lecteurs décérébrés ! Hé ho les gars ! On déforreste ! Pour publier ce truc, on a coupé au moins un arbre ! Vous êtes vous posé la question de savoir si ça en valait vraiment la peine ? Depuis cette lecture, je prie pour cet arbre, violemment tué en pleine force de l'âge, pour rien... absolument rien, un truc proche du néant, le bide absolu... paix à son âme...
Ceux qui t'aiment
Après "L'Atelier", la BD entièrement improvisée, Davodeau tente ici une nouvelle expérience audacieuse : la BD au scénario écrit par un enfant de 8 ans. Oui, oh, je sais, c'est de la provoc facile, de l'ironie lourde, on va encore me dire que j'insulte l'auteur, mais là, pour le coup, je trouve que c'est le lecteur qui peut se sentir insulté face à une histoire d'une telle bêtise, sans le moindre souci de vraisemblance. À croire que Davodeau nous prend pour des demeurés... Je ne vais pas vous détailler toutes les improbabilités du scénar, mais vraiment, à peu près rien n'est crédible, du début à la fin (parmi les plus belles invraisemblances : le Zidane local* qui se déplace sans garde du corps et accepte des rendez-vous chez des inconnus, les deux plus grosses stars de l'équipe de France qui jouent ensemble dans le même petit club de province...). Les personnages sont caricaturaux. L'intrigue est si mince que, pour remplir les 46 pages réglementaires, Davodeau est obligé d'y greffer de façon totalement artificielle une intrigue secondaire certes moins abracadabrante, mais sans intérêt. Pour finir, le sujet (comment les joueurs de foute sont dépossédés d'eux-mêmes par "ceux qui les aiment", mais aussi par leurs clubs, les journalistes...) est traité de façon très superficielle. Si vous êtes encore en âge d'apprécier "Le Club des 5", vous aimerez peut-être ce sombre navet ; au- delà, j'ai des doutes. *il s'appelle Titou, c'est un croisement de Tintin et Zizou. Au départ, Davodeau pensait utiliser un personnage appelé "Lucky Loche", croisement de Lucky Luke et Platoche, mais au dernier moment sa conseillère en marketing (celle qui lui a suggéré d'écrire une BD sur le foute parce que c'était LE sujet tendance du moment) lui a appris que Platini était à la retraite depuis longtemps.
Tanguy et Laverdure
A croire que je suis allergique aux avions; je détestais déjà Buck Danny alors Tanguy et Laverdure, même avec les touches d'humour du début, même avec Uderzo aux pinceaux, ça a du mal à passer. Un mystère énorme pour moi, je comprends pas comment cette série existe encore.
Alix
Jacques Martin c'est pour moi la BD historique dans tout ce qu'elle a de plus ennuyeux. Le dessin est figé et l'ensemble est d'un barbant... Une bonne punition pour les enfants qui ne font pas leurs devoirs.
Lieutenant Mac Fly
Alors que je suis assez fan de Fred Duval dans ses séries d'action, j'ai pas du tout accroché à ce pastiche. J'ai pas trouvé ça franchement drôle et c'est de plus assez répétitif. J'suis pas sur que Duval soit dans son meilleur créneau avec cette BD. A l'inverse je suis assez séduit par les dessins et notamment le design des avions, assez impressionant malgré le côté humour.