Je sais bien que c'est de la BD pour enfants et qu'ils sont moins exigeants que les grands quant à la qualité des BD, mais là, quand même, y a de l'abus ! Désolé d'être une fois de plus méchant envers l'auteur, mais ça m'étonnerait pas qu'il ait de la famille bien placée chez Delcourt, Frank Victoria, pour avoir réussi à leur faire publier 2 tomes de ce pauvre navet ! Il suffit de voir le dessin : ça fait illusion deux secondes parce que ça a été mis en couleurs, mais le trait lui-même, beurk !!!! Les personnages sont vraiment très moches, mais surtout, ça sent le dessin d'amateur à plein nez ! Sérieux, il y a des fanzines de lycée où les auteurs ne dessinent pas moins bien que ça. C'est tellement bourré d'erreurs de perspective que tout à l'air tout plat... Si vous avez l'occasion de feuilleter le tome 1, regardez par exemple sur la planche 2 (je l'ai mise dans la galerie) comment la fille qui sert à boire tient son tonneau : dans la réalité, il se casserait la gueule, le tonneau... Regardez l'épée sur la quatrième de couverture : soit elle est au trois quarts plantée dans le trône, soit la lame est beaucoup plus petite que ne le laisse supposer la poignée, soit le dessineux a tout simplement merdé comme un débutant... Toujours dans le tome 1, la forme de l'arbre autour duquel Kilt et Arthur se rencontrent change selon les planches ; le même dessin de marcassin est utilisé deux fois (mais retourné, pour que ça se voit moins)... Bon, bref, comme je le disais, c'est du niveau d'une BD de fanzine lycéen : les gens qui les font dessinent mieux que leurs petits camarades de classe certes, mais ils ont encore du boulot avant d'inquiéter les pros. Frank Victoria, pareil : c'est pas demain qu'il arrivera à la cheville des pointures de l'écurie Delcourt.
Le texte, n'est, hélas, pas meilleur. Le scénario est assez indigent ; là encore, je sais, faut pas oublier que c'est pour les mômes, mais bon, l'intrigue est vraiment légère, hein. Et puis surtout, même s'il ne voulait pas faire une BD éducative, moi je dis que quitte à déterrer les Pictes, pauvre peuplade oubliée (jamais plus de 5 lignes dans les encyclopédies) qui ne demandait rien à personne, autant pas faire n'importe quoi avec... Même dans Astérix, y a plein de trucs historiques authentiques. Là, on est vraiment dans une Écosse médiévale d'opérette. Par exemple, les Pictes ont disparu au IXème siècle, mais dans la BD, le château de leurs voisins et ennemis bretons est beaucoup trop balaise pour une construction de cette époque reculée. C'est d'autant plus étrange que les Pictes, eux, vivent dans des cahutes de pierre : si les Bretons qui vivent près de chez Kilt ont une telle avance en matière d'art militaire sur leurs ennemis les Pictes, pourquoi ne les ont-ils pas encore massacrés, hein ? À cette époque, quand tu étais plus fort que la peuplade d'à côté, tu l'éradiquais sans états d'âme, hein, tu la laissais pas subsister à côté de ton château par charité chrétienne. À propos de charité chrétienne, comment se fait-il qu'au IXème siècle, Bretons et Pictes jurent encore par la déesse celte Danu ? Les cathos ont oublié de passer dans ce coin-là de l'Écosse pour les évangéliser ? Un gros château comme ça, ils l'ont manqué ? Oui, oui, oui, pour la 3ème fois, je sais que ça s'adresse aux enfants, et qu'ils s'en branlent, les mômes, de la véracité historique. Mais c'est pas parce qu'eux s'en foutent que ça autorise à leur raconter n'importe quoi !
Bref, une série terriblement médiocre, à déconseiller fortement à vos marmots.
Voilà le modèle type de la bande dessinée qui n'intéresse que dix minutes...Le temps qu'il faut pour la lire...Roooohhh, c'est pas que c'est nul...Mais en fait un peu quand même...Le principe est donc de présenter trois historiettes de l'univers du jeu vidéo Diablo (au demeurant pas mauvais...)
La première histoire est tout simplement ratée, les dessins sont très moyens voir légèrement hideux...Commencer par ça risque de faire fuir pas mal de monde...Pour les durs ou les obstinés (voir pour les intéressés...) on enchaîne sur une deuxième histoire avec des dessins encore plus moches que les premiers et un "scénario" un peu plus long...Mais pas du tout plus réjouissant...Et pour les survivants de l'hécatombe causée par les deux premiers chapitres, reste le troisième acte...Peut être celui où les dessins sont le plus réussis mais bon, ce n'est pas vraiment l'extase non plus...et quant à l'histoire... pppffffooouuu...c'est vraiment pas gagné...
Diablo...je ne comprend absolument pas l'intérêt de cette "bd"...Trois histoires indépendantes que je trouve moches, superficielles, artificielles, forcées et passablement agaçantes...
Parce que dans ce cas là, Diablo c'est plus fort que moi...
Ouah, deuxième avis pour Ninon scrète, on peut pas dire que ça ait beaucoup de succès cette série. Autant prévenir avant, je n'ai lu que le premier tome mais ça a suffi pour attérer le fan des 7 vies de l'épervier que je suis. Dans l'absolu c'est mauvais mais alors si l'on compare en plus cela à la série mère, c'est vraiment pourri. C'est presque un scandale de faire une série comme ça après les 7 vies.
Le dessin me répugne, j'ai dû me faire violence pour terminer l'album : réussir à accrocher à des cases aussi froides, aussi laides, sans âme ni style, ça tient de l'exploit ! Chaque personnage semble être plastifié, comme fait des matériaux rigides qui les entourent. Et puis, ces trois vierges sont laides, avec des visages presque difformes, complètement dénués de charme. Et ce n'est pas en nous les montrant nues qu'on va s'y attacher plus... Quand au scénar, moi qui pensais avoir la dernière merveille de Sylaire entre les mains (alias Yslaire, alias Hislaire) et bien quelle ne fut pas ma décépetion lorsque je découvris une intrigue si peu palpitante, une ambiance se voulant opressante, mais au final médiocre et même ennuyeuse, et enfin des dialogues volontairement choquants et forts, mais complètement déplaçés !! (l'album débute avec : "Miroir, miroir, dis moi qui est la plus belle ? C'est toi Blanche-Née ! N'est ce pas le prvilège de ta race ?" et ce qui suit est dans le même registre. Pour mettre en place un perso raciste, y'a des moyen beacoup plus subtiles et moins bateau. On se croirait dans une bd sociale et démago à la tito : clichés sur clichés.)
Bref, chers amateurs de huis-clos dans l'espace, allez voir Solaris en ce moment au ciné, ou encore mieux, repassez-vous 2001 odyssée de l'espace. ça vous coûtera moins cher que ce plantage monumental.
Epoxy est une BD qui tourne autour de 2 axes : la mythologie et l’érotisme. À première vue, je dirais que c’est un programme tout à fait réjouissant … mais dans les faits, la réalité est toute autre …
On parlait de mythologie ? Il s’agit en fait d’une énumération de personnages de la mythologie grecque : centaures, faunes, satyres, divinités, demi-dieux, etc … Une succession sans logique, des enchaînements trop rapides pour y trouver un réel intérêt. Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre le moindre approfondissement de l’un ou l’autre des personnages. Même l’héroïne principale, Epoxy, qui passe de mains en mains (au propre comme au figuré !) me laisse complètement indifférent à son sort …
L’environnement mythologique ne représente donc pas le moindre intérêt, tout juste sert-il de décor « exotique » à l’histoire. Et encore quand je dis histoire, je devrais plutôt dire enchaînement d’évènements, car d’histoire digne de ce nom il n’y en a guère …
Dès lors, on pourrait penser que les auteurs se soient rattrapés sur le côté érotique des aventures d’Epoxy. Eh bien oubliez tout de suite ce vœu pieux ! On sent bien pourtant l’envie de choquer des auteurs (dans le contexte de l’époque où Epoxy a été créée, en 1968 ), mais encore une fois le but n’est pas atteint. Peut-être l’effet a-t-il été différent à sa sortie, mais si tel est le cas il faut avouer que cette BD a très mal vieilli, et ne méritait peut-être pas une réédition aussi luxueuse de nos jours.
Et puisque je me refuse à ne dire que du mal de ce que je lis, puisque j’aime voir le bon côté des choses, je dois bien dire que je trouve la nouvelle couverture très belle, très réussie et surtout de nature à éveiller la curiosité. La déception est d’autant plus grande quand on se rend compte que l’intérêt de cette BD s’arrête là …
bah vi c'est classic, ça y'a pas a dire ... mais bon, que ça soit du côté des personnes pas très recherché, des petites culotes par si et par là pour le désir des lecteurs, le scénario bancal!
je dirais que c'est pas du tout a suivre de très près!
on est loins d'un century boys, planète, spiral, eden et co
ou dans les plus classic x, angel sanctuary, f compo, banana fish etc!
J'hésite entre chaponoir et pépé malin pour la palme de la plus mauvais BD de Fluide. Dans les deux cas, les gags sont récurrents et vraiment lourds. Depuis le temps qu'il est à l'hopital Pépé malin, il est peut-être temps qu'il y passe, non?
Avant même que le terme ne soit inventé, Davodeau nous faisait déjà son portrait de la désormais célèbre "France d'en-bas". En bon bourgeois bien-pensant "de gauche" (le genre qui n'a jamais vu un pauvre en vrai), il porte un regard délicieusement condescendant sur ces "petites gens". Dans la province de Davodeau, les gens de gauche sont des chevelus qui croient que la démocratie se défend en tuant les fachos comme un terroriste, et les autres sont de bons gros beaufs (son héros a la tronche du Gérard Jugnot des débuts, avec son crâne dégarni et sa grosse moustache, pour qu'on comprenne bien que c'est un prolo niais) qui se sont laissés convaincre comme les abrutis naïfs qu'ils sont (qu'elle est c** la France d'en-bas, quand même) par les discours sécuritaires des politiciens de droite véreux. Vous me direz que tout n'est pas complètement faux là-dedans, mais cette espèce de mépris déguisé en tendresse (genre "les prolos sont idiots mais ils sont pas méchants, ce sont de braves gens mais ils ne savent pas ce qu'ils font") pour ses personnages à quelque chose qui me donne comme des envies de gerber.
A part ça, il y a aussi l'intrigue, simple et bâclée comme celle de "Ceux qui t'aiment" (ça y ressemble d'ailleurs beaucoup), et vachement crédible (une personnalité totalement dépourvue de gardes du corps qui se fait kidnapper par des amateurs pas doués), et le dessin, toujours aussi fade.
J'ai souvent du mal à comprendre les choix de certains éditeurs en ce qui concerne les importations de comics en France... Certaines bonnes séries ne franchissent jamais l'Atlantique ; d'autres ne paraissent qu'en kiosques, et à côté de ça, des titres mineurs ont l'honneur d'une sortie en grand format cartonné...
À l'origine, "Tales of the Sanctuary" est un petit comic à $5.95 publié au moment de la sortie sur PC de "Lord of Destruction", l'add-on du célébrissime jeu vidéo "Diablo II". Plus d'un an après, alors que "Diablo" a quitté le devant de la scène vidéoludique depuis des mois, et qu'il n'y a aucun nom prestigieux au générique de cette BD ni même la moindre femme à poil dedans, qui va payer 10 € pour "Le Sanctuaire", hein, franchement, monsieur Albin Michel ?
Enfin bon, moi, c'que j'en dis...
Mais parlons un petit peu de la BD elle-même, quand même. Le problème avec les histoires courtes non-humoristiques, c'est que c'est très rarement génial. À moins d'avoir une idée à la fois forte, originale et simple autour de laquelle articuler son scénar, les histoires de 10-15 pages sont pas souvent marquantes. Ici, en l'occurrence, chacune des 3 histoires n'est qu'un prétexte à accumuler des scènes de baston. La qualité oscille entre le "mmmmmmmmmouais..." et le "boooooooooofff..." ; c'est pas que ce soit nul, mais franchement, ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblic. Vous me direz qu'avec un univers comme celui de "Diablo II", jeu hyper bourrin s'il en est, on ne pouvait pas vraiment faire autre chose qu'une BD de bagarre ; mais dans ce cas-là, il valait mieux une seule grande histoire pleine de massacres gigantesques et bien gore si l'on voulait vraiment retrouver le côté jouissif que peut revêtir le jeu. Là, même les Diablophiles de base resteront sur leur faim, d'autant que les dessins de Velasco, sans être ratés (mais ils manquent quand même sérieusement de personnalité), ne sont pas très fidèles à l'ambiance Diablo.
Bref, un produit sans saveur : pas une bouse infâme, mais pas intéressant pour deux sous. Delcourt pratique des tarifs que je trouve abusifs, mais il faut reconnaître qu'eux au moins savent choisir les comics qu'ils distribuent en France avec autrement plus de goût que pas mal d'éditeurs français !
C'est pas aussi mauvais que Kid Lucky mais ça mérite une étoile haut la main. Autant Rantanplan ajoute une touche d'humour et d'absurde assez jouissive dans Lucky Luke (au même titre qu'Averel), autant centrer un BD sur ce personnage me parait être une incongruité. Je suis d'ailleur étonné par le nombre de tomes; je n'ai lu que les trois premiers mais ça m'a suffi pour me faire une idée: c'est vide, pas vraiment drôle et sent l'opération commerciale à plein nez.
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Kilt le Picte
Je sais bien que c'est de la BD pour enfants et qu'ils sont moins exigeants que les grands quant à la qualité des BD, mais là, quand même, y a de l'abus ! Désolé d'être une fois de plus méchant envers l'auteur, mais ça m'étonnerait pas qu'il ait de la famille bien placée chez Delcourt, Frank Victoria, pour avoir réussi à leur faire publier 2 tomes de ce pauvre navet ! Il suffit de voir le dessin : ça fait illusion deux secondes parce que ça a été mis en couleurs, mais le trait lui-même, beurk !!!! Les personnages sont vraiment très moches, mais surtout, ça sent le dessin d'amateur à plein nez ! Sérieux, il y a des fanzines de lycée où les auteurs ne dessinent pas moins bien que ça. C'est tellement bourré d'erreurs de perspective que tout à l'air tout plat... Si vous avez l'occasion de feuilleter le tome 1, regardez par exemple sur la planche 2 (je l'ai mise dans la galerie) comment la fille qui sert à boire tient son tonneau : dans la réalité, il se casserait la gueule, le tonneau... Regardez l'épée sur la quatrième de couverture : soit elle est au trois quarts plantée dans le trône, soit la lame est beaucoup plus petite que ne le laisse supposer la poignée, soit le dessineux a tout simplement merdé comme un débutant... Toujours dans le tome 1, la forme de l'arbre autour duquel Kilt et Arthur se rencontrent change selon les planches ; le même dessin de marcassin est utilisé deux fois (mais retourné, pour que ça se voit moins)... Bon, bref, comme je le disais, c'est du niveau d'une BD de fanzine lycéen : les gens qui les font dessinent mieux que leurs petits camarades de classe certes, mais ils ont encore du boulot avant d'inquiéter les pros. Frank Victoria, pareil : c'est pas demain qu'il arrivera à la cheville des pointures de l'écurie Delcourt. Le texte, n'est, hélas, pas meilleur. Le scénario est assez indigent ; là encore, je sais, faut pas oublier que c'est pour les mômes, mais bon, l'intrigue est vraiment légère, hein. Et puis surtout, même s'il ne voulait pas faire une BD éducative, moi je dis que quitte à déterrer les Pictes, pauvre peuplade oubliée (jamais plus de 5 lignes dans les encyclopédies) qui ne demandait rien à personne, autant pas faire n'importe quoi avec... Même dans Astérix, y a plein de trucs historiques authentiques. Là, on est vraiment dans une Écosse médiévale d'opérette. Par exemple, les Pictes ont disparu au IXème siècle, mais dans la BD, le château de leurs voisins et ennemis bretons est beaucoup trop balaise pour une construction de cette époque reculée. C'est d'autant plus étrange que les Pictes, eux, vivent dans des cahutes de pierre : si les Bretons qui vivent près de chez Kilt ont une telle avance en matière d'art militaire sur leurs ennemis les Pictes, pourquoi ne les ont-ils pas encore massacrés, hein ? À cette époque, quand tu étais plus fort que la peuplade d'à côté, tu l'éradiquais sans états d'âme, hein, tu la laissais pas subsister à côté de ton château par charité chrétienne. À propos de charité chrétienne, comment se fait-il qu'au IXème siècle, Bretons et Pictes jurent encore par la déesse celte Danu ? Les cathos ont oublié de passer dans ce coin-là de l'Écosse pour les évangéliser ? Un gros château comme ça, ils l'ont manqué ? Oui, oui, oui, pour la 3ème fois, je sais que ça s'adresse aux enfants, et qu'ils s'en branlent, les mômes, de la véracité historique. Mais c'est pas parce qu'eux s'en foutent que ça autorise à leur raconter n'importe quoi ! Bref, une série terriblement médiocre, à déconseiller fortement à vos marmots.
Diablo - Le Sanctuaire
Voilà le modèle type de la bande dessinée qui n'intéresse que dix minutes...Le temps qu'il faut pour la lire...Roooohhh, c'est pas que c'est nul...Mais en fait un peu quand même...Le principe est donc de présenter trois historiettes de l'univers du jeu vidéo Diablo (au demeurant pas mauvais...) La première histoire est tout simplement ratée, les dessins sont très moyens voir légèrement hideux...Commencer par ça risque de faire fuir pas mal de monde...Pour les durs ou les obstinés (voir pour les intéressés...) on enchaîne sur une deuxième histoire avec des dessins encore plus moches que les premiers et un "scénario" un peu plus long...Mais pas du tout plus réjouissant...Et pour les survivants de l'hécatombe causée par les deux premiers chapitres, reste le troisième acte...Peut être celui où les dessins sont le plus réussis mais bon, ce n'est pas vraiment l'extase non plus...et quant à l'histoire... pppffffooouuu...c'est vraiment pas gagné... Diablo...je ne comprend absolument pas l'intérêt de cette "bd"...Trois histoires indépendantes que je trouve moches, superficielles, artificielles, forcées et passablement agaçantes... Parce que dans ce cas là, Diablo c'est plus fort que moi...
Ninon secrète
Ouah, deuxième avis pour Ninon scrète, on peut pas dire que ça ait beaucoup de succès cette série. Autant prévenir avant, je n'ai lu que le premier tome mais ça a suffi pour attérer le fan des 7 vies de l'épervier que je suis. Dans l'absolu c'est mauvais mais alors si l'on compare en plus cela à la série mère, c'est vraiment pourri. C'est presque un scandale de faire une série comme ça après les 7 vies.
3 Vierges
Le dessin me répugne, j'ai dû me faire violence pour terminer l'album : réussir à accrocher à des cases aussi froides, aussi laides, sans âme ni style, ça tient de l'exploit ! Chaque personnage semble être plastifié, comme fait des matériaux rigides qui les entourent. Et puis, ces trois vierges sont laides, avec des visages presque difformes, complètement dénués de charme. Et ce n'est pas en nous les montrant nues qu'on va s'y attacher plus... Quand au scénar, moi qui pensais avoir la dernière merveille de Sylaire entre les mains (alias Yslaire, alias Hislaire) et bien quelle ne fut pas ma décépetion lorsque je découvris une intrigue si peu palpitante, une ambiance se voulant opressante, mais au final médiocre et même ennuyeuse, et enfin des dialogues volontairement choquants et forts, mais complètement déplaçés !! (l'album débute avec : "Miroir, miroir, dis moi qui est la plus belle ? C'est toi Blanche-Née ! N'est ce pas le prvilège de ta race ?" et ce qui suit est dans le même registre. Pour mettre en place un perso raciste, y'a des moyen beacoup plus subtiles et moins bateau. On se croirait dans une bd sociale et démago à la tito : clichés sur clichés.) Bref, chers amateurs de huis-clos dans l'espace, allez voir Solaris en ce moment au ciné, ou encore mieux, repassez-vous 2001 odyssée de l'espace. ça vous coûtera moins cher que ce plantage monumental.
Epoxy
Epoxy est une BD qui tourne autour de 2 axes : la mythologie et l’érotisme. À première vue, je dirais que c’est un programme tout à fait réjouissant … mais dans les faits, la réalité est toute autre … On parlait de mythologie ? Il s’agit en fait d’une énumération de personnages de la mythologie grecque : centaures, faunes, satyres, divinités, demi-dieux, etc … Une succession sans logique, des enchaînements trop rapides pour y trouver un réel intérêt. Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre le moindre approfondissement de l’un ou l’autre des personnages. Même l’héroïne principale, Epoxy, qui passe de mains en mains (au propre comme au figuré !) me laisse complètement indifférent à son sort … L’environnement mythologique ne représente donc pas le moindre intérêt, tout juste sert-il de décor « exotique » à l’histoire. Et encore quand je dis histoire, je devrais plutôt dire enchaînement d’évènements, car d’histoire digne de ce nom il n’y en a guère … Dès lors, on pourrait penser que les auteurs se soient rattrapés sur le côté érotique des aventures d’Epoxy. Eh bien oubliez tout de suite ce vœu pieux ! On sent bien pourtant l’envie de choquer des auteurs (dans le contexte de l’époque où Epoxy a été créée, en 1968 ), mais encore une fois le but n’est pas atteint. Peut-être l’effet a-t-il été différent à sa sortie, mais si tel est le cas il faut avouer que cette BD a très mal vieilli, et ne méritait peut-être pas une réédition aussi luxueuse de nos jours. Et puisque je me refuse à ne dire que du mal de ce que je lis, puisque j’aime voir le bon côté des choses, je dois bien dire que je trouve la nouvelle couverture très belle, très réussie et surtout de nature à éveiller la curiosité. La déception est d’autant plus grande quand on se rend compte que l’intérêt de cette BD s’arrête là …
Exaxxion
bah vi c'est classic, ça y'a pas a dire ... mais bon, que ça soit du côté des personnes pas très recherché, des petites culotes par si et par là pour le désir des lecteurs, le scénario bancal! je dirais que c'est pas du tout a suivre de très près! on est loins d'un century boys, planète, spiral, eden et co ou dans les plus classic x, angel sanctuary, f compo, banana fish etc!
Pépé Malin
J'hésite entre chaponoir et pépé malin pour la palme de la plus mauvais BD de Fluide. Dans les deux cas, les gags sont récurrents et vraiment lourds. Depuis le temps qu'il est à l'hopital Pépé malin, il est peut-être temps qu'il y passe, non?
La gloire d'Albert
Avant même que le terme ne soit inventé, Davodeau nous faisait déjà son portrait de la désormais célèbre "France d'en-bas". En bon bourgeois bien-pensant "de gauche" (le genre qui n'a jamais vu un pauvre en vrai), il porte un regard délicieusement condescendant sur ces "petites gens". Dans la province de Davodeau, les gens de gauche sont des chevelus qui croient que la démocratie se défend en tuant les fachos comme un terroriste, et les autres sont de bons gros beaufs (son héros a la tronche du Gérard Jugnot des débuts, avec son crâne dégarni et sa grosse moustache, pour qu'on comprenne bien que c'est un prolo niais) qui se sont laissés convaincre comme les abrutis naïfs qu'ils sont (qu'elle est c** la France d'en-bas, quand même) par les discours sécuritaires des politiciens de droite véreux. Vous me direz que tout n'est pas complètement faux là-dedans, mais cette espèce de mépris déguisé en tendresse (genre "les prolos sont idiots mais ils sont pas méchants, ce sont de braves gens mais ils ne savent pas ce qu'ils font") pour ses personnages à quelque chose qui me donne comme des envies de gerber. A part ça, il y a aussi l'intrigue, simple et bâclée comme celle de "Ceux qui t'aiment" (ça y ressemble d'ailleurs beaucoup), et vachement crédible (une personnalité totalement dépourvue de gardes du corps qui se fait kidnapper par des amateurs pas doués), et le dessin, toujours aussi fade.
Diablo - Le Sanctuaire
J'ai souvent du mal à comprendre les choix de certains éditeurs en ce qui concerne les importations de comics en France... Certaines bonnes séries ne franchissent jamais l'Atlantique ; d'autres ne paraissent qu'en kiosques, et à côté de ça, des titres mineurs ont l'honneur d'une sortie en grand format cartonné... À l'origine, "Tales of the Sanctuary" est un petit comic à $5.95 publié au moment de la sortie sur PC de "Lord of Destruction", l'add-on du célébrissime jeu vidéo "Diablo II". Plus d'un an après, alors que "Diablo" a quitté le devant de la scène vidéoludique depuis des mois, et qu'il n'y a aucun nom prestigieux au générique de cette BD ni même la moindre femme à poil dedans, qui va payer 10 € pour "Le Sanctuaire", hein, franchement, monsieur Albin Michel ? Enfin bon, moi, c'que j'en dis... Mais parlons un petit peu de la BD elle-même, quand même. Le problème avec les histoires courtes non-humoristiques, c'est que c'est très rarement génial. À moins d'avoir une idée à la fois forte, originale et simple autour de laquelle articuler son scénar, les histoires de 10-15 pages sont pas souvent marquantes. Ici, en l'occurrence, chacune des 3 histoires n'est qu'un prétexte à accumuler des scènes de baston. La qualité oscille entre le "mmmmmmmmmouais..." et le "boooooooooofff..." ; c'est pas que ce soit nul, mais franchement, ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblic. Vous me direz qu'avec un univers comme celui de "Diablo II", jeu hyper bourrin s'il en est, on ne pouvait pas vraiment faire autre chose qu'une BD de bagarre ; mais dans ce cas-là, il valait mieux une seule grande histoire pleine de massacres gigantesques et bien gore si l'on voulait vraiment retrouver le côté jouissif que peut revêtir le jeu. Là, même les Diablophiles de base resteront sur leur faim, d'autant que les dessins de Velasco, sans être ratés (mais ils manquent quand même sérieusement de personnalité), ne sont pas très fidèles à l'ambiance Diablo. Bref, un produit sans saveur : pas une bouse infâme, mais pas intéressant pour deux sous. Delcourt pratique des tarifs que je trouve abusifs, mais il faut reconnaître qu'eux au moins savent choisir les comics qu'ils distribuent en France avec autrement plus de goût que pas mal d'éditeurs français !
Rantanplan
C'est pas aussi mauvais que Kid Lucky mais ça mérite une étoile haut la main. Autant Rantanplan ajoute une touche d'humour et d'absurde assez jouissive dans Lucky Luke (au même titre qu'Averel), autant centrer un BD sur ce personnage me parait être une incongruité. Je suis d'ailleur étonné par le nombre de tomes; je n'ai lu que les trois premiers mais ça m'a suffi pour me faire une idée: c'est vide, pas vraiment drôle et sent l'opération commerciale à plein nez.