Hunter X Hunter est un manga plutot sympa quand meme !
C'est vrai que pour l'originalité, on repassera hein... Mais malgré tout, Hunter X Hunter a son petit charme...
En fait, ya des hauts et des bas dans ce manga :
- Le debut est vraiment excellent, on découvre les perso, l'examen des Hunter, etc. Toute cette partie est vraiment fun et très interessante !
- Le passage des combats dans la tour est plutot sympa aussi, nos 2 heros evoluent, aprennent le "nen", ce qui annonce de beaux combats ;)
- Par contre, le passage de la vente aux encheres avec la brigade fantome, j'ai trouvé ca assez long, pleins de blabla, du texte a ralonge, bref, long a lire et assez ennuyeux (mais j'etais prévenu !)
- on retourne donc dans le bon avec le passage dans le fameux jeu : "Greed Island". D'ailleur au debut de cette partie, je trouvais ca tres mal parti, avec toujours autant de blabla etc mais passé ca, ca devient bien, fun, comme au debut, puré, si un rpg comme ca existait, ca ferai un super carton :)
- par contre j'ai bien peur pour la suite, l'histoire qui debute avec la sorte de mante religieuse la... ca sent pas tres bon tout ca... mais je lirais ces tomes si je tombe dessus malgré tout...
Sinon coté dessins, je les trouves quand meme assez simplistes, on peut pas dire que ce soit impressionant, c'est plutot quelconque quand meme...
Donc dans Hunter X Hunter, ya du bon et du moins bon, d'ou mon 3/5
Le candidat à la succession de la direction d'un hôpital doit rammener à la raison un malade de la section psychiatrique (le précédent directeur est mort d'un accident provoqué par l'irruption d'une poule dans l'établissement (!!!)). Dés lors, le scénario vire au n'importe quoi : le malade se prend pour Sherlock Holmes et le docteur doit jouer le rôle de Watson. S'ensuivent des aventures abracadabrantes, sur un rythme tré(trop ?)pidant. Les dessins sont brouillons, il y a des erreurs de proportions, les persos sont creux, bref, lecture pénible !
Un dessin N&B très stylisé, peu de dialogues, tout est en fait dans les expressions et notamment les regards des personnages, une histoire d'ado qui quitte le monde de l'enfance, au contact d'une autre beaucoup plus libre, une fin ouverte. Cette BD dégage tout le long une impression de froideur et de malaise, je ne me suis pas sentie concernée par ce qui arrivait aux personnages, que l'auteur n'est pas parvenu à me rendre attachants. Bref, je n'aime pas.
Un peu comme Ro, le dessin de Crisse m’a quelque peu agacé par son côté "too much" (surtout les chevelures "débordantes"). Sinon, c’est à mon avis un des meilleurs albums de Crisse, scénaristiquement parlant. Le découpage est très bon et le chevauchement entre les deux époques est bien construit. De plus, l’histoire est intrigante et le sujet bien maîtrisé.
Les mauvaises langues diront que Crisse a le défaut de ne jamais finir les séries qu’il entame, ce à quoi je répondrai qu’ils n’ont pas tort ! Ceci dit, bien que la fin reste ouverte pour une suite éventuelle, cet album se suffit à lui-même.
On pourrait d’ailleurs voir "Griffin Dark" comme la suite logique à "Perdita Queen". Toutefois, le scénario de ce tome est complètement inintéressant. Par contre, il permet de découvrir le trait fabuleux de Stanley (alias Pierre Alary) ...
Voilà un manga que j'ai trouvé intéressant.
Côté dessin, je le trouve très fonctionnel, efficace. Mais d'un autre côté, je n'aime pas complètement. Je lui trouve un style désuet, au point que j'ai vérifié l'âge de ce manga pour voir s'il datait des années 80 ou d'avant, ce qui n'est pas le cas pourtant. C'est pas moche mais je n'accroche pas vraiment.
Ensuite, côté scénario, c'est pareil : c'est fonctionnel, efficace et surtout intéressant. L'interêt de ce qu'on apprend au niveau stratégique n'est pas mauvais. Tout est vraiment basé sur "comment défendre une cité quand tout vous désavantage" et vu comment l'histoire se déroule, il y a de quoi apprendre quelques choses intéressantes sur la question et sur la stratégie en général. Bon, il n'y a là rien de vraiment exceptionnel et suprêmement intelligent car beaucoup de la stratégie de Ke-Ri l'homme de Mo repose sur le fait que lui-même soit un formidable combattant presque invincible et doué pour toutes choses : une petite facilité scénaristique mais qui passe assez bien à la lecture.
Ca se lit très bien, c'est intéressant et bien foutu. Pas mal.
Je fus agréablement surprise par la lecture de cette BD.
Ces nouvelles simples et touchantes sont pleines de sincérité et d’émotions.
Les sujets sont tellement humains dans leurs raisonnements, et les prises de consciences si proches de nos réalités que j’ai eu un réel plaisir à lire cette œuvre.
J’ai trouvé les récits courts et dynamiques, sans fioritures ou conclusions forcées.
Lecteur, L’orme du Caucase est efficace dans sa narration ainsi que dans son graphisme.
Taniguchi est un maître dans son art, ce que j’ai déjà lu de lui m’a beaucoup plu et je continuerai à lire ses ouvrages quoiqu’on en dise.
Concernant Utsumi, je ne le connaissais pas, eh bien voilà chose faite ! J’aime bien également.
Si vous aimez les récits intimistes amenant à la réflexion personnelle face à nos combats, nos erreurs ou nos choix, alors, vous aimerez L’orme du Caucase pour son ingénuité.
Rien d’exceptionnel, mais parfois les choses simples sont si plaisantes ! ;)
Ps : ;) cette dernière phrase est un clin d’œil de référence n’est-il pas ?
« Pas de super héros, de superbogossintergalactique, de supergrosméchantsdestructeursdeplanete, de combat d'arts martiaux... »
A la vue de certaines critiques, on se dit que les préjugés ont la dent dure, effectivement enfin un manga « intelligent », à croire que certains n’ont jamais décollé leurs gros yeux globuleux des « Saint Seya » et autres « Dragon Ball ». Ces mêmes personnes qui se plaignent d’un manque latent de considération envers le 9è Art, font preuve d’un dédain similaire envers le Manga, des choses m’échappent… D’autant plus que nombre d’entre eux, à défaut de faire confiance à cette culture nippone, tombe dans le piège inverse en faisant preuve d’une loyauté maladive aux productions européennes, c’est très con. Bref, je reste très étonné de ce manque de considération pour un genre qui n’en est pas un. Passons…
Je découvrais Taniguchi pour la première fois, son style, sa « philosophie ». Son trait est particulièrement réaliste, tant au niveau du graphisme des protagonistes que des décors et de l’environnement, au final c’est beau à regarder. « Quartier lointain » pose les questions existentielles banales, et nous plonge dans les déboires d’un homme en pleine crise de la quarantaine, qui suis-je ? Où vais-je ? Si c’était à refaire, referais-je la même chose ? Apparemment toutes les questions que l’on se posent au moins une fois dans sa vie (perso, je suis bien trop jeune pour me les être déjà posées). Le tout, teinté d’une pointe de nostalgie. Bref, toute la panoplie du quadra dépressif. Moi, ça me fout les jetons. Mais bon au final, l’auteur nous propose une belle réflexion sur le poids et les regrets de l'enfance, et ne tombe jamais dans une banale introspection ou autre délire psychanalytique. Il ne cherche pas, comme certains l’auraient sûrement fait, à embrouiller le lecteur dans de hautes considérations philosophiques sur la condition humaine, merci c’est sympa de sa part. C'est plein de douceur, de sensibilité et d'émotion. Taniguchi nous promène dans un monde simple et convivial à la banalité quotidienne et dont la dualité du personnage rend cette aventure très intéressante. Tout tourne autour du « père », ce qui semble être une constante chez Taniguchi, au risque peut-être de se répéter ? Enfin, je m’en garderai d’en juger, avant d’avoir lu ses autres livres.
Cette bd est grandiose, du début à la fin elle nous transplante dans un autre univers où l'on est complètement dépaysé. Le scénario est très abouti bien que la fin m'eut laissé sur la mienne (de faim ). Je trouve que l'histoire est très belle, les personnages sont si humains, si vrais, si naturels que l'on aimerait les côtoyer. Côté dessins, là aussi c'est génial, très complet, profond et magnifiquement pensé, donnant une mise en scène des plus belles qu'il m'ait été permis de voir.
En résumé, on lit "Où le regard ne porte pas" comme une aquarelle s'observe et on sort de la lecture changé avec une drôle d'impression.
J’hésitais à mettre 4 mais quand je pense au bonheur de lire cette bd aux couvertures magnifiques et au prix peut élevé la 5ème étoile est méritée, je l'offre donc.
Très bonne Bd au dessin agréable, le dessinateur étant mort j'espère que la suite sera toute aussi plaisante. Le scénario quant à lui ne m'a pas semblé confus comme j'ai pu le lire. J'attends le 3° tome qui va arriver d'ici un mois.
Art culinaire, peinture et bande dessinée. On n'a jamais pensé à les marier avant ça. Une histoire policière, doublée d'une quête artistique. Mais le mets, qui promettait d'être goûteux, vire très rapidement à la bouillie insipide. L'intrigue semble évoluer sur plusieurs niveaux de réalité, les personnages sont trop physiquement semblables pour qu'on s'y attache...
Et pourtant ! Et pourtant Gnehm possède un vrai talent pictural, mal exploité par le scénariste.
Alors nous reste un album aux fulgurances baroques trop rares, souvent beau mais creux.
De l'art d'accommoder les restes...
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Hunter X Hunter
Hunter X Hunter est un manga plutot sympa quand meme ! C'est vrai que pour l'originalité, on repassera hein... Mais malgré tout, Hunter X Hunter a son petit charme... En fait, ya des hauts et des bas dans ce manga : - Le debut est vraiment excellent, on découvre les perso, l'examen des Hunter, etc. Toute cette partie est vraiment fun et très interessante ! - Le passage des combats dans la tour est plutot sympa aussi, nos 2 heros evoluent, aprennent le "nen", ce qui annonce de beaux combats ;) - Par contre, le passage de la vente aux encheres avec la brigade fantome, j'ai trouvé ca assez long, pleins de blabla, du texte a ralonge, bref, long a lire et assez ennuyeux (mais j'etais prévenu !) - on retourne donc dans le bon avec le passage dans le fameux jeu : "Greed Island". D'ailleur au debut de cette partie, je trouvais ca tres mal parti, avec toujours autant de blabla etc mais passé ca, ca devient bien, fun, comme au debut, puré, si un rpg comme ca existait, ca ferai un super carton :) - par contre j'ai bien peur pour la suite, l'histoire qui debute avec la sorte de mante religieuse la... ca sent pas tres bon tout ca... mais je lirais ces tomes si je tombe dessus malgré tout... Sinon coté dessins, je les trouves quand meme assez simplistes, on peut pas dire que ce soit impressionant, c'est plutot quelconque quand meme... Donc dans Hunter X Hunter, ya du bon et du moins bon, d'ou mon 3/5
Harrison & Holmes
Le candidat à la succession de la direction d'un hôpital doit rammener à la raison un malade de la section psychiatrique (le précédent directeur est mort d'un accident provoqué par l'irruption d'une poule dans l'établissement (!!!)). Dés lors, le scénario vire au n'importe quoi : le malade se prend pour Sherlock Holmes et le docteur doit jouer le rôle de Watson. S'ensuivent des aventures abracadabrantes, sur un rythme tré(trop ?)pidant. Les dessins sont brouillons, il y a des erreurs de proportions, les persos sont creux, bref, lecture pénible !
Fille perdue
Un dessin N&B très stylisé, peu de dialogues, tout est en fait dans les expressions et notamment les regards des personnages, une histoire d'ado qui quitte le monde de l'enfance, au contact d'une autre beaucoup plus libre, une fin ouverte. Cette BD dégage tout le long une impression de froideur et de malaise, je ne me suis pas sentie concernée par ce qui arrivait aux personnages, que l'auteur n'est pas parvenu à me rendre attachants. Bref, je n'aime pas.
Perdita Queen
Un peu comme Ro, le dessin de Crisse m’a quelque peu agacé par son côté "too much" (surtout les chevelures "débordantes"). Sinon, c’est à mon avis un des meilleurs albums de Crisse, scénaristiquement parlant. Le découpage est très bon et le chevauchement entre les deux époques est bien construit. De plus, l’histoire est intrigante et le sujet bien maîtrisé. Les mauvaises langues diront que Crisse a le défaut de ne jamais finir les séries qu’il entame, ce à quoi je répondrai qu’ils n’ont pas tort ! Ceci dit, bien que la fin reste ouverte pour une suite éventuelle, cet album se suffit à lui-même. On pourrait d’ailleurs voir "Griffin Dark" comme la suite logique à "Perdita Queen". Toutefois, le scénario de ce tome est complètement inintéressant. Par contre, il permet de découvrir le trait fabuleux de Stanley (alias Pierre Alary) ...
Bokko (Stratège)
Voilà un manga que j'ai trouvé intéressant. Côté dessin, je le trouve très fonctionnel, efficace. Mais d'un autre côté, je n'aime pas complètement. Je lui trouve un style désuet, au point que j'ai vérifié l'âge de ce manga pour voir s'il datait des années 80 ou d'avant, ce qui n'est pas le cas pourtant. C'est pas moche mais je n'accroche pas vraiment. Ensuite, côté scénario, c'est pareil : c'est fonctionnel, efficace et surtout intéressant. L'interêt de ce qu'on apprend au niveau stratégique n'est pas mauvais. Tout est vraiment basé sur "comment défendre une cité quand tout vous désavantage" et vu comment l'histoire se déroule, il y a de quoi apprendre quelques choses intéressantes sur la question et sur la stratégie en général. Bon, il n'y a là rien de vraiment exceptionnel et suprêmement intelligent car beaucoup de la stratégie de Ke-Ri l'homme de Mo repose sur le fait que lui-même soit un formidable combattant presque invincible et doué pour toutes choses : une petite facilité scénaristique mais qui passe assez bien à la lecture. Ca se lit très bien, c'est intéressant et bien foutu. Pas mal.
L'Orme du Caucase
Je fus agréablement surprise par la lecture de cette BD. Ces nouvelles simples et touchantes sont pleines de sincérité et d’émotions. Les sujets sont tellement humains dans leurs raisonnements, et les prises de consciences si proches de nos réalités que j’ai eu un réel plaisir à lire cette œuvre. J’ai trouvé les récits courts et dynamiques, sans fioritures ou conclusions forcées. Lecteur, L’orme du Caucase est efficace dans sa narration ainsi que dans son graphisme. Taniguchi est un maître dans son art, ce que j’ai déjà lu de lui m’a beaucoup plu et je continuerai à lire ses ouvrages quoiqu’on en dise. Concernant Utsumi, je ne le connaissais pas, eh bien voilà chose faite ! J’aime bien également. Si vous aimez les récits intimistes amenant à la réflexion personnelle face à nos combats, nos erreurs ou nos choix, alors, vous aimerez L’orme du Caucase pour son ingénuité. Rien d’exceptionnel, mais parfois les choses simples sont si plaisantes ! ;) Ps : ;) cette dernière phrase est un clin d’œil de référence n’est-il pas ?
Quartier lointain
« Pas de super héros, de superbogossintergalactique, de supergrosméchantsdestructeursdeplanete, de combat d'arts martiaux... » A la vue de certaines critiques, on se dit que les préjugés ont la dent dure, effectivement enfin un manga « intelligent », à croire que certains n’ont jamais décollé leurs gros yeux globuleux des « Saint Seya » et autres « Dragon Ball ». Ces mêmes personnes qui se plaignent d’un manque latent de considération envers le 9è Art, font preuve d’un dédain similaire envers le Manga, des choses m’échappent… D’autant plus que nombre d’entre eux, à défaut de faire confiance à cette culture nippone, tombe dans le piège inverse en faisant preuve d’une loyauté maladive aux productions européennes, c’est très con. Bref, je reste très étonné de ce manque de considération pour un genre qui n’en est pas un. Passons… Je découvrais Taniguchi pour la première fois, son style, sa « philosophie ». Son trait est particulièrement réaliste, tant au niveau du graphisme des protagonistes que des décors et de l’environnement, au final c’est beau à regarder. « Quartier lointain » pose les questions existentielles banales, et nous plonge dans les déboires d’un homme en pleine crise de la quarantaine, qui suis-je ? Où vais-je ? Si c’était à refaire, referais-je la même chose ? Apparemment toutes les questions que l’on se posent au moins une fois dans sa vie (perso, je suis bien trop jeune pour me les être déjà posées). Le tout, teinté d’une pointe de nostalgie. Bref, toute la panoplie du quadra dépressif. Moi, ça me fout les jetons. Mais bon au final, l’auteur nous propose une belle réflexion sur le poids et les regrets de l'enfance, et ne tombe jamais dans une banale introspection ou autre délire psychanalytique. Il ne cherche pas, comme certains l’auraient sûrement fait, à embrouiller le lecteur dans de hautes considérations philosophiques sur la condition humaine, merci c’est sympa de sa part. C'est plein de douceur, de sensibilité et d'émotion. Taniguchi nous promène dans un monde simple et convivial à la banalité quotidienne et dont la dualité du personnage rend cette aventure très intéressante. Tout tourne autour du « père », ce qui semble être une constante chez Taniguchi, au risque peut-être de se répéter ? Enfin, je m’en garderai d’en juger, avant d’avoir lu ses autres livres.
Où le regard ne porte pas...
Cette bd est grandiose, du début à la fin elle nous transplante dans un autre univers où l'on est complètement dépaysé. Le scénario est très abouti bien que la fin m'eut laissé sur la mienne (de faim ). Je trouve que l'histoire est très belle, les personnages sont si humains, si vrais, si naturels que l'on aimerait les côtoyer. Côté dessins, là aussi c'est génial, très complet, profond et magnifiquement pensé, donnant une mise en scène des plus belles qu'il m'ait été permis de voir. En résumé, on lit "Où le regard ne porte pas" comme une aquarelle s'observe et on sort de la lecture changé avec une drôle d'impression. J’hésitais à mettre 4 mais quand je pense au bonheur de lire cette bd aux couvertures magnifiques et au prix peut élevé la 5ème étoile est méritée, je l'offre donc.
Marshall
Très bonne Bd au dessin agréable, le dessinateur étant mort j'espère que la suite sera toute aussi plaisante. Le scénario quant à lui ne m'a pas semblé confus comme j'ai pu le lire. J'attends le 3° tome qui va arriver d'ici un mois.
Bouffe et Châtiment
Art culinaire, peinture et bande dessinée. On n'a jamais pensé à les marier avant ça. Une histoire policière, doublée d'une quête artistique. Mais le mets, qui promettait d'être goûteux, vire très rapidement à la bouillie insipide. L'intrigue semble évoluer sur plusieurs niveaux de réalité, les personnages sont trop physiquement semblables pour qu'on s'y attache... Et pourtant ! Et pourtant Gnehm possède un vrai talent pictural, mal exploité par le scénariste. Alors nous reste un album aux fulgurances baroques trop rares, souvent beau mais creux. De l'art d'accommoder les restes...