Les derniers avis (105602 avis)

Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Toulouse Septembre Noir
Toulouse Septembre Noir

A partir d'une catastrophe qui a secoué toute une région, les auteurs nous livrent une BD amère et vraie. Le trait de Besseron est superbe, parfois proche de la caricature avec des faciès expressifs qui se ressemblent un peu tous. Les visages sont ici marqués par la catastrophe, et on replonge dans l'actualité du moment. La classe politique en prend pour son grade avec les relents de sécurité à outrance qui ont suivis les attentats de NY dix jours plus tôt. Deux ans après les évènements cette BD est là pour témoigner de la détresse et de l'incompétence des pouvoirs publics. Le ton est grinçant, mais comme dans la vie des personnages qu'elle met en lumière, cette BD n'oublie jamais l'humour et l'espoir. Une lecture militante en quelque sorte, mais ô combien touchante.

04/08/2003 (modifier)
Couverture de la série Meuh ! Au pré des vaches
Meuh ! Au pré des vaches

Très bizarre cet album. Ca commence comme un carnet de croquis, façon "Le chemin de saint jean", et tout d'un coup, on voit le point de vue "vache". L'occasion de s'interroger sur l'origine de la vache comme symbole sacré et des fondements que cela peut avoir. L'occasion également de laisser son esprit vagabonder dans des rêveries plus ou moins délirantes. Inutile donc de dire qu'il n'y a ni réelle histoire, ni but dans cet album... Le dessin fait très croquis (ah bin oui, quand même...), mais varie beaucoup : le dessin du point de vue des vaches est beaucoup plus rond, caricatural et mignon. Un peu un ovni bovin, cet album est cependant très loin d'être indispensable, surtout au vu de son prix.

04/08/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Tsukasa Hojo - Histoires courtes (Les Trésors de Tsukasa Hojo / Tsukasa Hojo Recueil)
Tsukasa Hojo - Histoires courtes (Les Trésors de Tsukasa Hojo / Tsukasa Hojo Recueil)

Etant un fan de City Hunter, j'ai été attiré par l'accroche de la couverture, disant qu'on trouverait dans ce petit opus les deux premières aventures du célèbre garde du corps alixien (l'Alix en question étant le webby du présent site) ;) Donc j'ai acheté le petit volume, malheureusement relié dans le désordre. J'ai réussi à le changer, et j'ai enfin pu le lire (oui, je sais, je raconte ma vie dans mes avis, mais je m'en fous, c'est moi qui écris !). J'ai été assez déçu par l'ensemble, qui sont en fait des oeuvres de jeunesse de Hojo, donc assez peu maîtrisées sur beaucoup de plans : graphisme, cadrages, scénarii... City Hunter est moins bien cerné que dans la série homonyme. Bon, c'est un ouvrage réservé aux fans (comme ils l'avaient fait pour l'auteur de Dragon Ball), mais assez médiocre (ce que reconnait Hojo dans sa préface)...

04/08/2003 (modifier)
Par Tony Ross
Note: 2/5
Couverture de la série Les aventures de Monsieur Tue-Tout
Les aventures de Monsieur Tue-Tout

A priori, moi qui adore l'humour noir décalé, un gros psychopate qui tue plein de petits enfants, je devrais adorer. Mais, non, j'adore pas. Pas du tout même. Les dessins sont moches, les textes minables et les chutes pas terribles. Je mets pas 1/5 parce que l'idée de base me plaît assez et que certains gags sont quand-même pas mal du tout. Mais je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de cette BD. Lisez-la une fois dans une librairie si ça vous intéresse.

04/08/2003 (modifier)
Par Tony Ross
Note: 4/5
Couverture de la série Spirou et Fantasio
Spirou et Fantasio

Bon, je vous le dit tout de suite, mon avis risque de froisser pas mal d'inconditionnels de Franquin, et Dieu-sait s'il y en a. Car en effet, je ne trouve pas, mais alors, pas du tout, que les premiers tomes de "Spirou", soit ceux écrit par Franquin, soient les meilleurs. C'est vrai qu'il y en a des excellents comme les deux "Zorglub" qui sont des vrais classiques dans l'univers de la BD, mais dans l'ensemble, les dessins ne sont pas extraordinaires, les scénarios sont bons mais pas non plus faramineux (enfin , c'est quand même là qu'on découvre le Marsupilami, alors rien que pour ça, ça mérite une bonne note). En revanche, les tomes suivants signés Fournier sont absolument géniaux. C'est à mon goût l'apogée de la longue série. C'est d'ailleurs durant cette périodes que l'on trouve les aventures les plus marquantes du reporter comme la saga du "triangle" (tomes 20, 21 et 22). Viennent ensuite les trois tomes signés Nic et Cauvin. Et moi, j'adore Cauvin et j'adore "Spirou". Du coup, j'adore les tomes 30, 31 et 32. Et enfin, la longue saga Tome et Janry qui m'a fait connaître la série. Je les ai tous lu au moins 3 fois et ils sont presque tous géniaux (enfin...à part 3 ou 4 exceptions quand même). Mais quand je lis des trucs comme "Luna fatale", "La frousse aux trousses" ou "Spirou à New York", je me dis que Spirou, c'est quand même de la toute grande BD. Bon, c'est vrai que "Machine qui rêve", c'est pas franchement l'esprit "Spirou et Fantasio". Mais c'est quand-même pas mal. Dans l'ensemble, donc : personnages sympas, scénarios réussis, dessins idem,... Bref, une grande saga, même si, forcément, sur 46 tomes, certains sont à oublier illico.

04/08/2003 (modifier)
Par charlotte
Note: 5/5
Couverture de la série Violine
Violine

Pour moi c'est une BD culte, ou plutôt une série en train de le devenir. Une histoire qui touche les petits et les grands à en voir les réactions dans ma propre famille. Classique mais novatrice par son dessin incroyablement dynamique (j'ai rarement vu aussi expressif, à part "Gaston Lagaffe") et sa dimension psychologique grave et tendre à la fois. La première bd pour enfants où tout peut arriver comme dans la vie. L'histoire ne se boucle pas à la fin d'un tome comme dans "Astérix", elle continue dans le temps et ça c'est nouveau dans la bd franco-belge.

04/08/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Wofi
Wofi

Créé en 1976 pour vivre des gags en une planche, Wofi apparaît en album quelques années plus tard. On sent bien dans le trait et les textes de Blesteau (connu pour être le dessinateur de Toupet) l'influence de Peyo, dont il fut longtemps l'élève. Mais l'élève ne surpassera jamais le maître ; les aventures de Wofi, certes mignonnes et sans prétention, permirent juste à un jeune auteur au talent médiocre de se faire les dents, d'avoir un os à ronger. Pour une série canine, ce n'est pas si mal.

04/08/2003 (modifier)
Couverture de la série Prosopopus
Prosopopus

Très étrange album que « Prosopopus ». A première vue, le dessin fouillé et caractéristique de De Crécy se marie assez mal avec cette histoire entièrement muette. Je suis pour ma part plutôt habitué à un graphisme dépouillé pour ce genre d’album, mais bon, au bout de quelques pages on s’y fait. Je ne reste pas en admiration béate devant le dessin, mais il faut bien avouer qu’il est plutôt agréable. Ce qui surprend forcément, c’est l’étrangeté de l’histoire, avec ce gros monstre tout mignon qui apparaît on ne sait pas trop comment et dont le comportement est dirigé par on ne sait trop quoi. Avec également ces trois histoires en parallèle, la vision du tueur, la morgue, et… le troisième fil, qui fait partie du passé mais dont je ne peux parler sans gâcher un peu le plaisir de la découverte. Car ce troisième fil, c’est lui qui apporte du sens à une histoire qui a priori n’en a pas beaucoup et qui apparaît comme très fantastique, voire fantasque. Cela dit, une lecture ne suffit pas. On est même loin du compte, et il me semble qu’une ou deux autres lectures sont indispensables pour bien démêler l’écheveau de l’intrigue. Au final, cette lecture est très surprenante, surtout très bizarre en fait. Sans être transcendé, je relirai cet album non seulement pour tenter de mieux le comprendre, mais aussi par plaisir.

04/08/2003 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

"Sambre", c'est avant tout une ambiance, mêlant les tons ocres et gris. Yslaire raconte la genèse de la passion tourmentée de deux jeunes gens, Bernard et Julie, sur fond de révolution grondante. Outre leurs statuts sociaux différents, le "destin maudit" qui plane sur le dernier des Sambre ne facilite pas l'épanouissement de cet amour naissant. Yslaire a un style bien à lui. Même s'il ne m'a pas captivé plus que cela, je lui reconnais de grandes qualités, notamment pour faire passer les "émotions" des différents protagonistes. En fait, l'histoire en elle-même se laisse suivre assez facilement. Cependant, je trouve la passion qui enflamme le coeur de Bernard envers Julie un peu trop rapide, la rendant peu compréhensible. Cela est important puisqu'elle conditionne le reste de cette tragédie. De plus, le comportement de Julie, qui me semble "jouer un rôle", n'est pas toujours des plus cohérents au vu de ses aspirations. Enfin, Bernard, pour sauver sa belle, est prêt à rompre sa promesse faite la première nuit. Mais un Sambre n'a qu'une parole... Bref, tout cela pour dire que j'ai été satisfait d'avoir découvert "ce monument de la bd". Le récit est bien rythmé malgré quelques petites incompréhensions du comportement des protagonistes. Mais voilà, je ne suis pas un inconditionnel des romans passionnels sur fond de révolutions ou de guerres, cela pouvant expliquer mes quelques réticences. Je conseille néanmoins son achat pour celui ou celle qui se sent davantage touché par ce genre "romantico-tragique".

04/08/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Petrus Barbygère
Petrus Barbygère

Graphiquement ce Petrus Barbygère est sans doute ce que Sfar a fait de plus soigné. Dessin détaillé, couleurs directes, j’aime beaucoup. Malheureusement, le scénario est loin de la légèreté habituelle des scénarii de Sfar. Et pour cause : il n’est pas de lui mais de Dubois. Et ça change tout. On n’est pourtant pas à des années lumières du petit monde de Sfar : mêmes monstres, même goût pour le fantastique et le légendaire, même sens de la référence. Mais pour les dialogues, c’est pas ça du tout. Généralement j’aime bien les dialogues de Sfar, ils sont souvent inventifs, même dans un album à l’intrigue moins bien ficelée (ce qui arrive de temps à autre à Sfar le scénariste) il y a toujours à déguster. Mais ici, les dialogues sont de Dubois et ça change tout (comment ? je me répète ?). Ils se veulent inventifs, par le langage utilisé et le nombre impressionnant de néologismes qu’ils metttent en exergue. Mais passé l’amusement de certaines répliques, cela devient vite lourd et pesant, fastidieux à lire…l’ennui guette. Ca parle, ça n’arrête pas de parler, encore et encore…pour pas grand-chose. C’est d’autant plus agaçant que l’intrigue générale n’avance pas beaucoup et n’arrive pas à nous ôter ce sentiment d’être face à un récit constitués de saynètes collées bout à bout sans vraie cohérence générale. Alors bon... pour une scène poétique et amusante, y'en a trois complètement inintéressantes. Non…franchement, je n’arrive pas à comprendre ce qui a pu motiver Sfar à dessiner ces deux albums. Il a tellement mieux à raconter lui-même. Je laisse deux étoiles pour le dessin, le scénario n’a à mes yeux que bien peu d’intérêt…

04/08/2003 (modifier)