Rares sont ceux qui ne connaissent pas le Club des Cinq d'Enid Blyton, parus dans la fameuse Bibliothèque Rose de notre jeunesse. Et en voici l'adaptation en BD qui parut durant une époque dans le journal de Mickey.
Les scénarios des livres étaient bien et les histoires captivantes pour les enfants (dont je faisais partie). Mais le passage à la BD n'a pas la même saveur.
L'action et le récit y sont tronqués pour tenir en quelques pages et en quelques dessins, le scénario et la trame de l'histoire y perdent donc beaucoup.
Quant au dessin, il est hélas plutôt mauvais.
Bref, mieux valait lire les livres que les BDs.
Je ne sais comment le dessin a été fait, mais il est très beau : lisse, avec des effets de rondeur superbes, très expressif, et bénéficiant de cadrages intéressants et originaux.
Les quatre histoires sont assez étranges, rappellant par exemple par leur côté absurde et un peu fantastique "Philémon".
Je n'ai clairement pas aimé cet album. Les histoires sont courtes, et finissent un peu en queue de poisson. Mais surtout, il y a dans tout l'album une ambiguïté qui m'a un peu repoussé, entre sado-masochisme, amour d'une part et haine et violence d'autre part. Les jeux ici sont cruels, et l'amusement tourne vite à la peur, le partenaire en ogre, le jeu en affrontement.
C'est très bien, ça fait réfléchir et ça sort certainement des sentiers battus et d'un cadre "où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Ca relève également des problèmes liés à la confrontation réel/virtuel, comme de nombreuses oeuvres de SF ont pu le faire, mais ici en plus condensé, dynamique, violent.
Bref, un album qu'au niveau sentimental je n'ai pas aimé, mais qui à un niveau un peu plus détaché comporte des caractéristiques très intéressantes.
"Le concombre masqué" est à la fois connu de nombre de personnes mais, en même temps, c'est une BD qu'on voit rarement en bibliothèque ou chez les amateurs de BDs.
Personnellement, l'humour absurde de cette série me fait parfois beaucoup rire. Mais d'autres fois, rien... Disons que c'est très inégal à mon goût et qu'il est dur de tenir la lecture d'un album entier sans décrocher relativement rapidement.
Le dessin est en outre bien particulier, pas assez soigné pour me donner envie d'acheter un album et de le mettre dans ma bibliothèque par exemple.
Ah ! Pourquoi a-t-il fallu que Fournier aille gâcher quelques albums de "Spirou et Fantasio" alors qu'il tenait là une très bonne série ?
Bizu, c'est une BD jeunesse très sympa, qui mêle fantastique, légendaire, celtisme et surtout beaucoup de fraîcheur et de bonne humeur. Le dessin de Fournier y convient très bien. Les histoires, quoique pas prise de tête, y sont originales et variées.
Bref une série bien sympathique.
Note approximative : 3.5/5
Voilà une histoire de bateaux, de corsaires et de marins dans un environnement assez original pour le genre : la baie de Brest, la Bretagne puis ensuite la Guyane. Le souci de la juste reproduction historique des ports bretons et de la côte est bien agréable.
L'histoire en elle-même se lit bien et on a envie de connaître la suite.
Une BD d'aventure historique sans grande prétention donc, mais assez sympa.
Après lecture du tome 6 :
Je viens de terminer le premier cycle de cette série, et je remonte un peu ma note.
En effet, je trouve la qualité de la série constante tant au niveau du dessin que du scénario. Il n'y a dans aucun des deux quoi que ce soit de vraiment transcendant mais tout est de qualité. Le dessin est très bon même si les couleurs, quoique réussies, manquent un tout petit peu d'âme. Et le scénario, même s'il n'est pas tellement original, si ce n'est avec ce décor Guyanais des tomes 4 à 6, est bien monté et suffisamment intéressant pour tenir l'interêt sur les 6 tomes de ce cycle. Une lecture plaisante et construite avec qualité.
J'ai été attiré par l'esthétisme de cette bd. Je la trouve jolie, avec son format original et ses belles couleurs.
Le scénario, lui, partait bien sur une idée originale également. Mais j'ai ensuite été déçu par l'histoire. Il ne se passe pas grand chose. L'ambiance est noire et la fin a une touche de fatalisme et d'attrait de la mort, de la folie et de la douleur que je n'apprécie pas vraiment.
Bref, je trouve qu'avec un tel dessin et un tel format, un scénario plus à la hauteur aurait été agréable.
Je n'ai lu que 2 tomes de Cori : "Cap sur l'Or" et "L'expedition maudite".
Tout d'abord, c'est de la ligne claire ancienne génération (style "Blake et Mortimer", etc.). Cela implique qu'il faut le lire calmement et en lisant bien les textes, sous peine de ne rien y comprendre en feuilletant ou en regardant seulement les images.
Mais quand on rentre dedans, c'est une bonne BD d'aventure historique et maritime. Les scénarios sont bien foutus et les histoires assez prenantes.
Bref, une BD d'un bon niveau, mais il faut aimer le style et le thème.
Je n'ai pas accroché à cette série ésotérique.
On nous balance des personnages auxquels je ne me suis pas attaché et des situations fantastiques dans un décor très contemporain, le tout saupoudré de beaucoup d'ésotérisme. Le scénariste nous invente un mystère dont on devrait vouloir découvrir la finalité, mais voilà, cela reste un mystère en grande partie à la fin, ce qui est bien pratique, non ?
Une petite touche de sexe pour attirer le chaland, une fin en apothéose avec encore plus de magie mais pas franchement plus d'explication, une explication finale rapide et incomplète... Bref, une BD qui ne m'a pas marqué.
Mouairf... Une BD SF sans grande originalité.
J'ai été attiré vers cette BD par le nom et le style de Gimenez. Mais les dessins n'y sont pas à la hauteur des premiers Méta-Barons. Notamment les corps nus (qu'on trouve souvent dans cette BD) sont bien souvent ratés : Gimenez a vraiment du mal à dessiner les fesses des femmes !
Quand ensuite le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, ben, ça donne une BD bien moyenne.
J'ai réessayé récemment de lire une BD de Lone Sloane : j'en suis incapable. La mise en page et la narration est telle qu'il est impossible de suivre l'histoire et de rentrer dedans.
Dommage, car le dessin en est souvent somptueux. J'ai vu quelques planches de Druillet pour "Lone Sloane" en taille réelle (elles font minimum un mètre de haut) : la qualité du trait et du détail est telle que c'en est à tomber par terre.
Mais cela appliqué en BD à la façon de "Lone Sloane", cela donne un enchevêtrement d'images, de textes difficilement lisibles et de couleurs psychédéliques : impossible de rentrer dans l'histoire.
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Le Club des Cinq
Rares sont ceux qui ne connaissent pas le Club des Cinq d'Enid Blyton, parus dans la fameuse Bibliothèque Rose de notre jeunesse. Et en voici l'adaptation en BD qui parut durant une époque dans le journal de Mickey. Les scénarios des livres étaient bien et les histoires captivantes pour les enfants (dont je faisais partie). Mais le passage à la BD n'a pas la même saveur. L'action et le récit y sont tronqués pour tenir en quelques pages et en quelques dessins, le scénario et la trame de l'histoire y perdent donc beaucoup. Quant au dessin, il est hélas plutôt mauvais. Bref, mieux valait lire les livres que les BDs.
e-dad
Je ne sais comment le dessin a été fait, mais il est très beau : lisse, avec des effets de rondeur superbes, très expressif, et bénéficiant de cadrages intéressants et originaux. Les quatre histoires sont assez étranges, rappellant par exemple par leur côté absurde et un peu fantastique "Philémon". Je n'ai clairement pas aimé cet album. Les histoires sont courtes, et finissent un peu en queue de poisson. Mais surtout, il y a dans tout l'album une ambiguïté qui m'a un peu repoussé, entre sado-masochisme, amour d'une part et haine et violence d'autre part. Les jeux ici sont cruels, et l'amusement tourne vite à la peur, le partenaire en ogre, le jeu en affrontement. C'est très bien, ça fait réfléchir et ça sort certainement des sentiers battus et d'un cadre "où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Ca relève également des problèmes liés à la confrontation réel/virtuel, comme de nombreuses oeuvres de SF ont pu le faire, mais ici en plus condensé, dynamique, violent. Bref, un album qu'au niveau sentimental je n'ai pas aimé, mais qui à un niveau un peu plus détaché comporte des caractéristiques très intéressantes.
Le Concombre Masqué
"Le concombre masqué" est à la fois connu de nombre de personnes mais, en même temps, c'est une BD qu'on voit rarement en bibliothèque ou chez les amateurs de BDs. Personnellement, l'humour absurde de cette série me fait parfois beaucoup rire. Mais d'autres fois, rien... Disons que c'est très inégal à mon goût et qu'il est dur de tenir la lecture d'un album entier sans décrocher relativement rapidement. Le dessin est en outre bien particulier, pas assez soigné pour me donner envie d'acheter un album et de le mettre dans ma bibliothèque par exemple.
Bizu
Ah ! Pourquoi a-t-il fallu que Fournier aille gâcher quelques albums de "Spirou et Fantasio" alors qu'il tenait là une très bonne série ? Bizu, c'est une BD jeunesse très sympa, qui mêle fantastique, légendaire, celtisme et surtout beaucoup de fraîcheur et de bonne humeur. Le dessin de Fournier y convient très bien. Les histoires, quoique pas prise de tête, y sont originales et variées. Bref une série bien sympathique.
L'Epervier
Note approximative : 3.5/5 Voilà une histoire de bateaux, de corsaires et de marins dans un environnement assez original pour le genre : la baie de Brest, la Bretagne puis ensuite la Guyane. Le souci de la juste reproduction historique des ports bretons et de la côte est bien agréable. L'histoire en elle-même se lit bien et on a envie de connaître la suite. Une BD d'aventure historique sans grande prétention donc, mais assez sympa. Après lecture du tome 6 : Je viens de terminer le premier cycle de cette série, et je remonte un peu ma note. En effet, je trouve la qualité de la série constante tant au niveau du dessin que du scénario. Il n'y a dans aucun des deux quoi que ce soit de vraiment transcendant mais tout est de qualité. Le dessin est très bon même si les couleurs, quoique réussies, manquent un tout petit peu d'âme. Et le scénario, même s'il n'est pas tellement original, si ce n'est avec ce décor Guyanais des tomes 4 à 6, est bien monté et suffisamment intéressant pour tenir l'interêt sur les 6 tomes de ce cycle. Une lecture plaisante et construite avec qualité.
L'Epouvantail Pointeur
J'ai été attiré par l'esthétisme de cette bd. Je la trouve jolie, avec son format original et ses belles couleurs. Le scénario, lui, partait bien sur une idée originale également. Mais j'ai ensuite été déçu par l'histoire. Il ne se passe pas grand chose. L'ambiance est noire et la fin a une touche de fatalisme et d'attrait de la mort, de la folie et de la douleur que je n'apprécie pas vraiment. Bref, je trouve qu'avec un tel dessin et un tel format, un scénario plus à la hauteur aurait été agréable.
Cori le Moussaillon
Je n'ai lu que 2 tomes de Cori : "Cap sur l'Or" et "L'expedition maudite". Tout d'abord, c'est de la ligne claire ancienne génération (style "Blake et Mortimer", etc.). Cela implique qu'il faut le lire calmement et en lisant bien les textes, sous peine de ne rien y comprendre en feuilletant ou en regardant seulement les images. Mais quand on rentre dedans, c'est une bonne BD d'aventure historique et maritime. Les scénarios sont bien foutus et les histoires assez prenantes. Bref, une BD d'un bon niveau, mais il faut aimer le style et le thème.
Le Cycle des deux horizons
Je n'ai pas accroché à cette série ésotérique. On nous balance des personnages auxquels je ne me suis pas attaché et des situations fantastiques dans un décor très contemporain, le tout saupoudré de beaucoup d'ésotérisme. Le scénariste nous invente un mystère dont on devrait vouloir découvrir la finalité, mais voilà, cela reste un mystère en grande partie à la fin, ce qui est bien pratique, non ? Une petite touche de sexe pour attirer le chaland, une fin en apothéose avec encore plus de magie mais pas franchement plus d'explication, une explication finale rapide et incomplète... Bref, une BD qui ne m'a pas marqué.
Léo Roa
Mouairf... Une BD SF sans grande originalité. J'ai été attiré vers cette BD par le nom et le style de Gimenez. Mais les dessins n'y sont pas à la hauteur des premiers Méta-Barons. Notamment les corps nus (qu'on trouve souvent dans cette BD) sont bien souvent ratés : Gimenez a vraiment du mal à dessiner les fesses des femmes ! Quand ensuite le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, ben, ça donne une BD bien moyenne.
Lone Sloane
J'ai réessayé récemment de lire une BD de Lone Sloane : j'en suis incapable. La mise en page et la narration est telle qu'il est impossible de suivre l'histoire et de rentrer dedans. Dommage, car le dessin en est souvent somptueux. J'ai vu quelques planches de Druillet pour "Lone Sloane" en taille réelle (elles font minimum un mètre de haut) : la qualité du trait et du détail est telle que c'en est à tomber par terre. Mais cela appliqué en BD à la façon de "Lone Sloane", cela donne un enchevêtrement d'images, de textes difficilement lisibles et de couleurs psychédéliques : impossible de rentrer dans l'histoire.