Ce roman illustré vous prend aux tripes quand on commence sa lecture !
Je me suis arrêtée à la première série (les 8 premiers tomes), et ne désespère pas de continuer les suivantes. "Ballade au bout du monde" vous transporte effectivement au bout du monde.
Bien que le dessin soit relativement grossier dans les premiers tomes, c'est au troisième opus que le trait s'affirme et s'épanouit pour donner à l'ensemble de la série une très belle profondeur.
Makyo à construit l'histoire sur un terrible fait : l'oubli et l'emprisonnement. Que celui-ci soit physique ou psychique, il est un terrible mal, et mot aussi.
Quand on arrive à la fin, on n'a qu'une hâte, entamer immédiatement les tomes suivants. Il faut avouer que les auteurs ont fait un scénario assez palpitant. J'ai vraiment beaucoup aimé cette série, qui peut paraître inégale mais qui évolue d'une manière assez original quand on y plonge.
Je la conseile vivement, un vrai régal.
Un réel chef d'oeuvre !
Un trait pur et et des couleurs profondes, Gimenez maîtrise excellement son dessin. Voilà un résumé succint de cette caste et de ces barons guerriers bien malgré eux.
J'ai découvert il y a peu de temps cette série, je suis sous le charme de la beauté des personnages et de l'histoire. La violence omniprésente donne une atmosphère apocalyptique envoûtante.
Le dessin de Gimenez s'approprie l'imaginaire sans limite de Jodorowsky. Un duo exceptionnel qui vaut la peine qu'on s'y attarde sans efforts.
Excellent, à lire d'urgence.
Apparemment les premiers albums de Guerse et Pichelin, ces deux tomes sont très différents. José est un gros looser, et emmerdant en plus; dans le tome 1 il squatte un bar, boit, reste scotché au comptoir tel un vieux chewing-gum, et est chiant.
Dans le tome 2, il doit "accueillir" une voisine à dîner, mais manque de bol un pote frimeur (et tombeur, forcément) débarque à l'improviste. Là José c'est le côté looser qui est mis en avant.
Cette collection a un format italienne bien spécial, 9 x 21cm, pour 44 pages. Les histoires sont peu développées, mais leur nature même participe à cela. Les scénarios n'ont aucune prétention, mais les histoires sont amusantes sans pour autant rien avoir d'exceptionnel, et le dessin est déjà très bon.
A lire si vous en avez l'occasion.
J'ai un peu de mal avec la palette chromatique de Cromwell qui est tout de même assez limitée. Cela donne cependant un style reconnaissable entre tous. Le scénario étant lui aussi extrêmement différent de la production habituelle, on se retrouve donc face à une BD des plus originales. Les aventures d'Anita Bomba, du mentor, de Sig 14, robot aux multiples personnalités, et de leur ennemi La misère sont complètement déjantées.
Si j'ai eu un peu de mal lors du premier tome à rentrer dans cet univers vraiment à part, la suite m'a vraiment séduit. Je suis resté cependant vraiment réfractaire à tous ces "récitatifs" qui remplissent les pages; ce journal de bord prend souvent le pas sur le dessin et les dialogues eux-même et enlève beaucoup de fluidité et de naturel au récit. Un bon point au final pour les excellent titres des 4 tomes, j'adore.
Ce n'est pas tant le dessin qui me dérange, même si le 1er album, n'est pas très beau (après cela s'améliore nettement) mais plutôt le scénario...
Cela part d'une idée originale : La magie veut retrouver la place qu'elle occupait, il y a fort longtemps et renvoyer la secte des chrétiens dans les profondeurs de l'oubli...
Mais cependant, en lisant cette BD, nous avons l'impression de retomber dans une sorte de monde parallèle à Troy. En effet, les caractères des personnages sont franchement du réchauffé.
* Merlin = un melange de Hébus (Alcool) et du maitre Nicolède (magie)
* Gwynned = un mélange de garcon manqué (Lanfeust) et le côté rebelle de Cixi (mais pas coquin !), et puis si c'était du même auteur je dirais bien aussi Nävis dans sillage !
* A ça vous ajoutez Excalibur (épée au pommeau d'ivoire), un curé maléfique (que l'on confondrait presque avec un Thanos), un petit nain qui a le même répertoire de chanson que Cixi.
En résumé, c'est certainement une bonne BD pour qui n'a jamais lu "Lanfeust de Troy", mais bon pour les autres, je pense que vous pouvez passer votre chemin ou l'emprunter à un ou une amie qui l'aurait...
Voilà un avis qui n'est pas facile... Les chroniques font partie du patrimoine de la BD, et en même temps on ne peut pas dire que ce soit une des plus belles oeuvres ni du point de vue scénaristique ni du point de vue graphique. Pourtant le fait est que ça a marqué et enthousiasmé beaucoup de gens, et cela en a amené plus d'un à découvrir la BD.
En ce qui me concerne, ça fait partie des premières BD hors Tintin et autre Astérix que j'ai lues. Et c'est vrai que sur le coup j'ai trouvé ça génial, vraiment jouissif même. Ca me rappelait mes parties de jeux de rôles et les nombreux délires qui les accompagnaient. Pour un rôliste c'est bourré de clins d'oeil (parfois un peu lourdingues, c'est vrai) et surtout ça met en image ce qu'on a l'habitude de voir sous forme d'une feuille de papier. C'est de la BD découverte, grand public, une petite initiation à l'Heroïc Fantasy.
Mais voilà, quand on lit ces mêmes tomes (et surtout les nouveaux, moi j'ai commencé à lire cette série peu avant la sortie du tome 6) après quelques autres lectures, avec un peu plus de recul, on ne peut pas s'empêcher de trouver ça excessivement moyen (pour rester correct). D'abord le scénario, qui reste très classique, tombe dans le n'importe quoi. Ok, il suit un personnage de JDR (qui je crois est le perso de Froideval dans une partie de Gary Gigax), et du coup on se tape tous les clichés. Surtout ce petit Wismerhill d'abord guerrier devient successivement psionique, mage, prêtre, baron, seigneur de la négation... dans 2 tomes il devient Dieu le père ! Et les persos qui sont amusants au départ sont au bout de 10 tomes sans aucune envergure, on n'apprend rien sur eux (ce à quoi sont supposées remédier "les Arcanes de la Lune Noire") et bon, eux ne progressent quasiment pas (ils doivent être contents les autres joueurs tiens ! Vu comment c'est une partie de Grosbills).
L'intrigue peut sembler très bien structurée mais finalement Froideval ne nous révèle quasiment rien à chaque tome, et ça finit par pédaler un peu dans la semoule (oui, je suis l'empereur ! non, je ne suis pas mort j'ai un super anneau de regénération ! non, dieu m'aime bien ! salut papa seigneur des ténèbres, c'est fiston...). La série traîne en longueur et compte peut être rattraper "Buck Danny" ou "Spirou" dans le nombre tomes (dans ce cas va falloir acclérer le rythme des sorties).
En bref, au final on aperçoit à quel point le scénario est creux, les personnages vides et l'humour qui pouvait être amusant dans les premiers tomes finit par saoûler un peu à force... Mais ça reste une série épique avec de grandes forces en jeu, de grandes batailles et des héros qui gèrent des fiefs, lèvent des armées... Sur ce point c'est pas mal du tout.
Pour le dessin on peut pas dire que ce soit formidable. C'est vrai que sur le coup ça change de Tintin, y a du sexe et de la violence ("ouaaaahh !", quand on découvre ça à 15 ans). Mais j'ai l'impression que Ledroit ne fait pas beaucoup d'effort, c'est du gachis quand on connaît ses capacités. En particulier les planches sont parfois incompréhensibles (qui a réussi à lire du premier coup à chaque fois les espèces de bulles un peu partout autour du dessin ? comme la Danse de la mort, ou les paroles des oracles et vents ?). Le changement avec Pontet ne m'a pas plus choqué, le premier tome a été un peu bizarre, mais je trouve que c'est pas mal (entendons largement au niveau des tomes de Ledroit) pour les derniers.
Pour conclure je dirai que c'est une série super importante pour découvrir le monde de la BD, et je pense que beaucoup ont fait leurs premières armes avec elle. Sentimentalement c'est culte, mais objectivement c'est beaucoup plus moyen, 3 me paraît donc un juste compromis. Malgré tous les défauts que j'ai pu citer il faut préciser que c'est quand même une BD qui est assez enthousiasmante à la lecture et qui se lit bien finalement.
Un petit bijou d'humour cette série, avec des phrases qu'on n'oublie pas et qu'on peut resservir à loisir (un peu comme "la Cité de la peur", en somme). Les dialogues sont excellentissimes et les gags souvent imprévus (qui s'attend au retour de Pierre Richard ou aux Barbapapas ?). C'est ça qu'on aime, la surprise désopilante de la fin de l'histoire et la narration vraiment poilante. Le dessin est très agréable, vivant, fluide (sans jeu de mots...). Les 3 premiers tomes sont très bons et le 4e ajoute une petite touche de tendresse supplémentaire assez rare dans ce genre de BD. Une EXCELLENTE série, un des musts de Fluide Glacial. A lire absolument. Dans mon panthéon de la BD.
C'est gras et à la longue c'est un peu répétitif mais il y a deux ou trois gags vraiment poilants. Dans l'ensemble ça passe. Le dessin n'est pas tip top et c'est parfois un peu chiant.
Un truc à lire quand on attend quelqu'un à la Fnac.
CULTE DE CHEZ CULTE !!! Si je devais n'en garder qu'une ce serait celle-là !
Le tome 1 est formidable pour son ambiance, et le 2 pour son scénario.
J'ai rarement vu des dessins de figures aussi expressifs, c'est fantastique !
Un chef d'oeuvre autant niveau scénario que dessin ! Fantastique !
Le dessin est particulier, autant le côté achitectural est très soigné (tout à fait le Paris que l'on s'imagine début 20eme siecle) et autant les personnages sont grossiers. Je ne dis pas moches mais grossiers, voilà...
Le scénario : du fantastique, de l'étrange, du réel, du suspense, du mystique...
Mon commentaire : très bien, à lire et à relire.
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Balade au bout du monde
Ce roman illustré vous prend aux tripes quand on commence sa lecture ! Je me suis arrêtée à la première série (les 8 premiers tomes), et ne désespère pas de continuer les suivantes. "Ballade au bout du monde" vous transporte effectivement au bout du monde. Bien que le dessin soit relativement grossier dans les premiers tomes, c'est au troisième opus que le trait s'affirme et s'épanouit pour donner à l'ensemble de la série une très belle profondeur. Makyo à construit l'histoire sur un terrible fait : l'oubli et l'emprisonnement. Que celui-ci soit physique ou psychique, il est un terrible mal, et mot aussi. Quand on arrive à la fin, on n'a qu'une hâte, entamer immédiatement les tomes suivants. Il faut avouer que les auteurs ont fait un scénario assez palpitant. J'ai vraiment beaucoup aimé cette série, qui peut paraître inégale mais qui évolue d'une manière assez original quand on y plonge. Je la conseile vivement, un vrai régal.
La Caste des Méta-barons
Un réel chef d'oeuvre ! Un trait pur et et des couleurs profondes, Gimenez maîtrise excellement son dessin. Voilà un résumé succint de cette caste et de ces barons guerriers bien malgré eux. J'ai découvert il y a peu de temps cette série, je suis sous le charme de la beauté des personnages et de l'histoire. La violence omniprésente donne une atmosphère apocalyptique envoûtante. Le dessin de Gimenez s'approprie l'imaginaire sans limite de Jodorowsky. Un duo exceptionnel qui vaut la peine qu'on s'y attarde sans efforts. Excellent, à lire d'urgence.
José
Apparemment les premiers albums de Guerse et Pichelin, ces deux tomes sont très différents. José est un gros looser, et emmerdant en plus; dans le tome 1 il squatte un bar, boit, reste scotché au comptoir tel un vieux chewing-gum, et est chiant. Dans le tome 2, il doit "accueillir" une voisine à dîner, mais manque de bol un pote frimeur (et tombeur, forcément) débarque à l'improviste. Là José c'est le côté looser qui est mis en avant. Cette collection a un format italienne bien spécial, 9 x 21cm, pour 44 pages. Les histoires sont peu développées, mais leur nature même participe à cela. Les scénarios n'ont aucune prétention, mais les histoires sont amusantes sans pour autant rien avoir d'exceptionnel, et le dessin est déjà très bon. A lire si vous en avez l'occasion.
Anita Bomba
J'ai un peu de mal avec la palette chromatique de Cromwell qui est tout de même assez limitée. Cela donne cependant un style reconnaissable entre tous. Le scénario étant lui aussi extrêmement différent de la production habituelle, on se retrouve donc face à une BD des plus originales. Les aventures d'Anita Bomba, du mentor, de Sig 14, robot aux multiples personnalités, et de leur ennemi La misère sont complètement déjantées. Si j'ai eu un peu de mal lors du premier tome à rentrer dans cet univers vraiment à part, la suite m'a vraiment séduit. Je suis resté cependant vraiment réfractaire à tous ces "récitatifs" qui remplissent les pages; ce journal de bord prend souvent le pas sur le dessin et les dialogues eux-même et enlève beaucoup de fluidité et de naturel au récit. Un bon point au final pour les excellent titres des 4 tomes, j'adore.
Le Chant d'Excalibur
Ce n'est pas tant le dessin qui me dérange, même si le 1er album, n'est pas très beau (après cela s'améliore nettement) mais plutôt le scénario... Cela part d'une idée originale : La magie veut retrouver la place qu'elle occupait, il y a fort longtemps et renvoyer la secte des chrétiens dans les profondeurs de l'oubli... Mais cependant, en lisant cette BD, nous avons l'impression de retomber dans une sorte de monde parallèle à Troy. En effet, les caractères des personnages sont franchement du réchauffé. * Merlin = un melange de Hébus (Alcool) et du maitre Nicolède (magie) * Gwynned = un mélange de garcon manqué (Lanfeust) et le côté rebelle de Cixi (mais pas coquin !), et puis si c'était du même auteur je dirais bien aussi Nävis dans sillage ! * A ça vous ajoutez Excalibur (épée au pommeau d'ivoire), un curé maléfique (que l'on confondrait presque avec un Thanos), un petit nain qui a le même répertoire de chanson que Cixi. En résumé, c'est certainement une bonne BD pour qui n'a jamais lu "Lanfeust de Troy", mais bon pour les autres, je pense que vous pouvez passer votre chemin ou l'emprunter à un ou une amie qui l'aurait...
Chroniques de la lune noire
Voilà un avis qui n'est pas facile... Les chroniques font partie du patrimoine de la BD, et en même temps on ne peut pas dire que ce soit une des plus belles oeuvres ni du point de vue scénaristique ni du point de vue graphique. Pourtant le fait est que ça a marqué et enthousiasmé beaucoup de gens, et cela en a amené plus d'un à découvrir la BD. En ce qui me concerne, ça fait partie des premières BD hors Tintin et autre Astérix que j'ai lues. Et c'est vrai que sur le coup j'ai trouvé ça génial, vraiment jouissif même. Ca me rappelait mes parties de jeux de rôles et les nombreux délires qui les accompagnaient. Pour un rôliste c'est bourré de clins d'oeil (parfois un peu lourdingues, c'est vrai) et surtout ça met en image ce qu'on a l'habitude de voir sous forme d'une feuille de papier. C'est de la BD découverte, grand public, une petite initiation à l'Heroïc Fantasy. Mais voilà, quand on lit ces mêmes tomes (et surtout les nouveaux, moi j'ai commencé à lire cette série peu avant la sortie du tome 6) après quelques autres lectures, avec un peu plus de recul, on ne peut pas s'empêcher de trouver ça excessivement moyen (pour rester correct). D'abord le scénario, qui reste très classique, tombe dans le n'importe quoi. Ok, il suit un personnage de JDR (qui je crois est le perso de Froideval dans une partie de Gary Gigax), et du coup on se tape tous les clichés. Surtout ce petit Wismerhill d'abord guerrier devient successivement psionique, mage, prêtre, baron, seigneur de la négation... dans 2 tomes il devient Dieu le père ! Et les persos qui sont amusants au départ sont au bout de 10 tomes sans aucune envergure, on n'apprend rien sur eux (ce à quoi sont supposées remédier "les Arcanes de la Lune Noire") et bon, eux ne progressent quasiment pas (ils doivent être contents les autres joueurs tiens ! Vu comment c'est une partie de Grosbills). L'intrigue peut sembler très bien structurée mais finalement Froideval ne nous révèle quasiment rien à chaque tome, et ça finit par pédaler un peu dans la semoule (oui, je suis l'empereur ! non, je ne suis pas mort j'ai un super anneau de regénération ! non, dieu m'aime bien ! salut papa seigneur des ténèbres, c'est fiston...). La série traîne en longueur et compte peut être rattraper "Buck Danny" ou "Spirou" dans le nombre tomes (dans ce cas va falloir acclérer le rythme des sorties). En bref, au final on aperçoit à quel point le scénario est creux, les personnages vides et l'humour qui pouvait être amusant dans les premiers tomes finit par saoûler un peu à force... Mais ça reste une série épique avec de grandes forces en jeu, de grandes batailles et des héros qui gèrent des fiefs, lèvent des armées... Sur ce point c'est pas mal du tout. Pour le dessin on peut pas dire que ce soit formidable. C'est vrai que sur le coup ça change de Tintin, y a du sexe et de la violence ("ouaaaahh !", quand on découvre ça à 15 ans). Mais j'ai l'impression que Ledroit ne fait pas beaucoup d'effort, c'est du gachis quand on connaît ses capacités. En particulier les planches sont parfois incompréhensibles (qui a réussi à lire du premier coup à chaque fois les espèces de bulles un peu partout autour du dessin ? comme la Danse de la mort, ou les paroles des oracles et vents ?). Le changement avec Pontet ne m'a pas plus choqué, le premier tome a été un peu bizarre, mais je trouve que c'est pas mal (entendons largement au niveau des tomes de Ledroit) pour les derniers. Pour conclure je dirai que c'est une série super importante pour découvrir le monde de la BD, et je pense que beaucoup ont fait leurs premières armes avec elle. Sentimentalement c'est culte, mais objectivement c'est beaucoup plus moyen, 3 me paraît donc un juste compromis. Malgré tous les défauts que j'ai pu citer il faut préciser que c'est quand même une BD qui est assez enthousiasmante à la lecture et qui se lit bien finalement.
Bill Baroud
Un petit bijou d'humour cette série, avec des phrases qu'on n'oublie pas et qu'on peut resservir à loisir (un peu comme "la Cité de la peur", en somme). Les dialogues sont excellentissimes et les gags souvent imprévus (qui s'attend au retour de Pierre Richard ou aux Barbapapas ?). C'est ça qu'on aime, la surprise désopilante de la fin de l'histoire et la narration vraiment poilante. Le dessin est très agréable, vivant, fluide (sans jeu de mots...). Les 3 premiers tomes sont très bons et le 4e ajoute une petite touche de tendresse supplémentaire assez rare dans ce genre de BD. Une EXCELLENTE série, un des musts de Fluide Glacial. A lire absolument. Dans mon panthéon de la BD.
La Bite à Urbain
C'est gras et à la longue c'est un peu répétitif mais il y a deux ou trois gags vraiment poilants. Dans l'ensemble ça passe. Le dessin n'est pas tip top et c'est parfois un peu chiant. Un truc à lire quand on attend quelqu'un à la Fnac.
Blacksad
CULTE DE CHEZ CULTE !!! Si je devais n'en garder qu'une ce serait celle-là ! Le tome 1 est formidable pour son ambiance, et le 2 pour son scénario. J'ai rarement vu des dessins de figures aussi expressifs, c'est fantastique ! Un chef d'oeuvre autant niveau scénario que dessin ! Fantastique !
Adèle Blanc-Sec
Le dessin est particulier, autant le côté achitectural est très soigné (tout à fait le Paris que l'on s'imagine début 20eme siecle) et autant les personnages sont grossiers. Je ne dis pas moches mais grossiers, voilà... Le scénario : du fantastique, de l'étrange, du réel, du suspense, du mystique... Mon commentaire : très bien, à lire et à relire.