Je n'ai lu que le premier tome et déjà je suis concquis par le scénario. Les 4 albums suivant sont sur ma liste de BD à acheter.
J'aime bien les dessins et les couleurs, je les trouve dynamiques et responsables d'un certain enthousiasme à ne pas s'arrêter de lire avant d'avoir fini l'album.
Encore une fois Morvan=excellent
Le scenar est genial, l'intrigue se devoile petit à petit, les persos sont bien foutu ni trop fort ni trop faible
Les dessins sont superbes les couleurs des Twins comme d'habitude collent tres bien elles sont parfaites rien à redire
A AVOIR
Des dessins excellents, spéciaux mais superbes, des couleurs qui donnent une ambiance très particulière genre "Sleepy Hollow" et autres Tim Burton, perso j'adore.
Le scénar est loufoque, drôle, les persos sont super attachants (j'aime Pork) rien à redire du très bon Corbeyran.
Une très bonne BD à lire.
Magnifique Brunschwig après "L'esprit de Warren" et "Le pouvoir des innocents"...
Un scénario excellent, des persos très attachants : enfin de l'heroïc fantasy qui change, plus de persos clichés, plus la grosse brute la jolie fille et le méchant, mais des persos différents, humains.
Pour le dessin c'est parfait, Bailly fait des merveilles et les couleurs sont très bonnes et collent bien à l'univers et aux dessins.
A AVOIR.
J'ai les deux premiers que Soleil a édités (ou plutôt réédité après Dargaud) malheureusement, impossible de mettre la main sur les tomes suivants et c'est dommage, car l'humour est vraiment décapant et le dessin assez original.
Pas de doute, cette BD en trois tomes est un trésor de kitsch mauvais goût. Le scénario est assez linéaire, quoiqu'à l'étroit dans le format BD. Il est quelque peu gâché par des plages d'humour proprement affligeantes, le dessin est franchement mauvais... L'ensemble est sauvé par l'originalité du sujet (pour l'époque : 1978-1980), amorcé par un mécène spécialisé en éditions... musicales.
Fury est la première mini-série parue en France dans la ligne MAX de Marvel. Cette ligne est une catégorie de comics pour adultes : violence explicite, langage cru et sexe font partie de la politique éditoriale.
Dans cet album on voit donc le colonel Fury, espèce de super soldat aux commandes de l'organisation de contre-espionnage de l'univers Marvel : le SHIELD.
Pour tout dire, je n'ai jamais aimé ce personnage, et pourtant j'en ai lu des histoires dans lesquelles il intervient d'une manière ou d'une autre. Il fait partie de ces "vieux" personnages de la Maison des Idées, qu'ils n'ont jamais su mettre au placard une bonne fois pour toute.
Apparu en tant que simple sergent de commandos dans une vieille série le mettant en scène lors de la seconde guerre mondiale, Fury a botté le cul de Hitler avant de lentement évoluer (en même temps que se sont succédés les conflits) jusqu'à devenir le colonel respecté de tous.
Premier problème de crédibilité : il devrait être âgé de 80 ans en réalité, mais il est toujours aussi vif qu'une jeune recrue (soit disant grâce à un "sérum de jouvence", chose que Ennis se garde bien de développer pour échapper au ridicule je pense ...).
Ensuite, Fury n'a quasiment jamais changé psychologiquement depuis que je le connais : c'est le prototype même du sodat patriote, avec des burnes de 2 kgs chacune et qui croit détenir la vérité définitive sur la place des USA dans le monde géo-politique. Le bandeau sur l'oeil gauche finit de décrire le personnage.
Soit dit en passant, il a été officieusement le personnage qui a inspiré le rôle que tenait Charlton Heston dans le film de James Cameron : True Lies, où il fait une apparition en tant que chef du super espion Schwarzenegger.
Voilà pour vous situer, et pour dire donc, que Nick Fury n'a jamais été ma tasse de thé. Mais bon, appréciant Garth Ennis, et curieux de voir ce que Marvel entend par "ligne éditoriale adulte", j'ai laissé sa chance au bouquin.
Et bien à l'arrivée, rien de bien nouveau en fait. On a connu Ennis bien plus en forme, bien plus mordant, et il frise même parfois le très mauvais goût (lorsque Fury se commande une "douzaine d'asiatiques" dans une agence d'escort girls pour se calmer les nerfs, et qu'on entend celles-ci au bord de l'épuisement sexuel lui demander grâce ... Ah c'est qu'il est viril le colonel !).
Comme l'a déjà dit Cassidy, on a droit (sans mauvais jeu de mots) à une resucée de Tronchdecul (de la série Preacher) qui se nomme cette fois Fuckface et qui ne vaut ni son modèle ni son proche cousin le Russe (de la série Punisher) bien plus drôle dans la sauvagerie.
Au niveau du dessin non plus, pas de révolution. Robertson livre un travail honnête, se lâche même sur certaines scènes (en particulier les fusillades) de violence, mais rien qui ne sorte cette BD véritablement du lot.
Pour résumer donc, des points positifs : un ton inédit pour des héros mainstream; un graphisme agréable, certaines scènes bien négociées, mais aussi des points plus négatifs : scénariste en petite forme qui semble avoir tendance à ne pas trop se renouveler, une histoire plutôt banale, des personnages qui (me) laissent froid, de l'humour bas de gamme (le neveu de Fury ...).
Pour ceux qui aiment les récits de guerre ou peut-être pour les inconditionnels de Ennis, pourquoi pas. Les autres risquent d'être déçus.
Pour avoir lu les trois premiers tomes de ce manga, je peux vous assurer que malgré un apparent manque d’originalité, il s’avère passionnant. En gros le sujet en est : « Les androïdes rêvent-ils de mouton électrique ? » (dixit Philip K. Dick). Une androïde peut-elle tomber amoureuse de son propriétaire et réciproquement. Tout cela est évidement très « fleur bleue » et repose sur une vision ironique de la « femme-objet ». A la lecture, on se dit que ce manga est bel et bien destiné à un public de puceaux (y’a une genre pour ça au japon). Mais malgré toutes les similitudes de ce manga avec d’autres, j’ai été passionné par son sujet et la grande sensibilité qui s’y exprime. A partir d’une base commune à beaucoup d’autres séries, il y a ici vraiment un « plus » qui fait toute la différence. La série prend aussi pour sujet la société humaine et ses liens distendus par les machines et certains passages nous valent de belles réflexions sur la solitude moderne et les rapports entre l’homme et la machine.
Pour ne rien gâcher, le dessin est vraiment très beau!
Bonne idée, donc, de publier ce petit bijou en français, dont je suis impatient de lire la suite.
La série animée est pas mal, sans atteindre le niveau du manga... Par contre la version doublée française est abominable... La voix qu'ils ont filé à Chii est insupportable...
Mouais, sympatoche cette petite série sans prétention, un bon moment de lecture, de toute façon.
Attention, ça ne casse pas des briques, ce n'est pas une révolution, loin de là !
Tout d'abord, le dessin ne me plait pas... bon, c'est du Soleil Stylé, un espece de style Manga un peu batard, qui ne réussi pas vraiment : les personnages ont en effet une touche vraiment étrange, grands yeux grosses têtes qui ne les rends pas très jolis, pour la plupart. May, l'heroine principale, est par exemple carrément moche :( Par contre, Dolorès est plutot sympa ;)
Le trait est assez géométrique et gras, et permet par contre à l'auteur de donner parfois des expressions vraiment marrantes à ses personnages.
La mise en couleurs quant à elle est tout à fait correcte, et assure l'ambiance graphique à son juste niveau, sans pour autant bouffer le trait et donc phagocyter le dynamisme de l'ensemble.
Niveau scénario, rien de révolutionnaire : une quete vampirique saupoudrée d'Heroic Fantasy, qui a du mal à se détacher dans son style d'autres séries Soleil comme Marlysa, par exemple.
Mais ca se laisse lire, et c'est l'essentiel. Je ne me suis jamais ennuyé durant la lecture des deux tomes existants à l'heure ou j'écris ces lignes (le second opus est clairement moins bon que le premier, j'attends la suite avec un poil d'angoisse tout de même...).
Alors, que manque t'il a cette série pour sortir du lot ? un poil d'originalité, je pense... ce qui viendra peut etre avec le temps !
Le gros délire, cette série:)
Les auteurs nous fournissent ici une oeuvre complètement déjantée, aussi bien au niveau du scénario que de l'aspect graphique de l'ensemble.
Comme le souligne Kael, qui m'a justement conseillé cet album (merci ! :D), le vocabulaire des différents protagonistes vaut à lui seul le détour, tellement il est typique, et hilarant parfois.
Tout va à 100 à l'heure, le scénario est à la fois dense et actif, et le sujet traité vraiment original !
On s'attache aux différents personnages malgré leur coté completement déjanté, limite agressif, et on découvre leur "cavale" (un bien grand mot tout de même) avec beaucoup de plaisir. Les événements s'enchainent vite, et la narration est assez originale, ponctuée de Flashback sympas.
Le dessin de Cazaux est assez fort, lui aussi. On y retrouve quelques inspirations (le trait me fait penser un peu a celui d'"Aimé Lacapelle", la couleur à celle de tronchet dans "les damnés de la terre", en un peu moins criarde), et il convient parfaitement au dessin.
L'utilisation des couleurs est très intelligente, en tons unis, qui permettent de définir des ambiances qui collent vraiment au scénar et au dessin !
La suite et fin de cette série (le tome 2, donc) ne sortira pas avant 2004... patience !
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Gil St André
Je n'ai lu que le premier tome et déjà je suis concquis par le scénario. Les 4 albums suivant sont sur ma liste de BD à acheter. J'aime bien les dessins et les couleurs, je les trouve dynamiques et responsables d'un certain enthousiasme à ne pas s'arrêter de lire avant d'avoir fini l'album.
7 secondes
Encore une fois Morvan=excellent Le scenar est genial, l'intrigue se devoile petit à petit, les persos sont bien foutu ni trop fort ni trop faible Les dessins sont superbes les couleurs des Twins comme d'habitude collent tres bien elles sont parfaites rien à redire A AVOIR
Abraxas
Des dessins excellents, spéciaux mais superbes, des couleurs qui donnent une ambiance très particulière genre "Sleepy Hollow" et autres Tim Burton, perso j'adore. Le scénar est loufoque, drôle, les persos sont super attachants (j'aime Pork) rien à redire du très bon Corbeyran. Une très bonne BD à lire.
Angus Powderhill
Magnifique Brunschwig après "L'esprit de Warren" et "Le pouvoir des innocents"... Un scénario excellent, des persos très attachants : enfin de l'heroïc fantasy qui change, plus de persos clichés, plus la grosse brute la jolie fille et le méchant, mais des persos différents, humains. Pour le dessin c'est parfait, Bailly fait des merveilles et les couleurs sont très bonnes et collent bien à l'univers et aux dessins. A AVOIR.
Chroniques du temps de la vallée des Ghlomes
J'ai les deux premiers que Soleil a édités (ou plutôt réédité après Dargaud) malheureusement, impossible de mettre la main sur les tomes suivants et c'est dommage, car l'humour est vraiment décapant et le dessin assez original.
Histoire de la musique
Pas de doute, cette BD en trois tomes est un trésor de kitsch mauvais goût. Le scénario est assez linéaire, quoiqu'à l'étroit dans le format BD. Il est quelque peu gâché par des plages d'humour proprement affligeantes, le dessin est franchement mauvais... L'ensemble est sauvé par l'originalité du sujet (pour l'époque : 1978-1980), amorcé par un mécène spécialisé en éditions... musicales.
Fury - Lève-toi et marche (La Guerre lui va si Bien)
Fury est la première mini-série parue en France dans la ligne MAX de Marvel. Cette ligne est une catégorie de comics pour adultes : violence explicite, langage cru et sexe font partie de la politique éditoriale. Dans cet album on voit donc le colonel Fury, espèce de super soldat aux commandes de l'organisation de contre-espionnage de l'univers Marvel : le SHIELD. Pour tout dire, je n'ai jamais aimé ce personnage, et pourtant j'en ai lu des histoires dans lesquelles il intervient d'une manière ou d'une autre. Il fait partie de ces "vieux" personnages de la Maison des Idées, qu'ils n'ont jamais su mettre au placard une bonne fois pour toute. Apparu en tant que simple sergent de commandos dans une vieille série le mettant en scène lors de la seconde guerre mondiale, Fury a botté le cul de Hitler avant de lentement évoluer (en même temps que se sont succédés les conflits) jusqu'à devenir le colonel respecté de tous. Premier problème de crédibilité : il devrait être âgé de 80 ans en réalité, mais il est toujours aussi vif qu'une jeune recrue (soit disant grâce à un "sérum de jouvence", chose que Ennis se garde bien de développer pour échapper au ridicule je pense ...). Ensuite, Fury n'a quasiment jamais changé psychologiquement depuis que je le connais : c'est le prototype même du sodat patriote, avec des burnes de 2 kgs chacune et qui croit détenir la vérité définitive sur la place des USA dans le monde géo-politique. Le bandeau sur l'oeil gauche finit de décrire le personnage. Soit dit en passant, il a été officieusement le personnage qui a inspiré le rôle que tenait Charlton Heston dans le film de James Cameron : True Lies, où il fait une apparition en tant que chef du super espion Schwarzenegger. Voilà pour vous situer, et pour dire donc, que Nick Fury n'a jamais été ma tasse de thé. Mais bon, appréciant Garth Ennis, et curieux de voir ce que Marvel entend par "ligne éditoriale adulte", j'ai laissé sa chance au bouquin. Et bien à l'arrivée, rien de bien nouveau en fait. On a connu Ennis bien plus en forme, bien plus mordant, et il frise même parfois le très mauvais goût (lorsque Fury se commande une "douzaine d'asiatiques" dans une agence d'escort girls pour se calmer les nerfs, et qu'on entend celles-ci au bord de l'épuisement sexuel lui demander grâce ... Ah c'est qu'il est viril le colonel !). Comme l'a déjà dit Cassidy, on a droit (sans mauvais jeu de mots) à une resucée de Tronchdecul (de la série Preacher) qui se nomme cette fois Fuckface et qui ne vaut ni son modèle ni son proche cousin le Russe (de la série Punisher) bien plus drôle dans la sauvagerie. Au niveau du dessin non plus, pas de révolution. Robertson livre un travail honnête, se lâche même sur certaines scènes (en particulier les fusillades) de violence, mais rien qui ne sorte cette BD véritablement du lot. Pour résumer donc, des points positifs : un ton inédit pour des héros mainstream; un graphisme agréable, certaines scènes bien négociées, mais aussi des points plus négatifs : scénariste en petite forme qui semble avoir tendance à ne pas trop se renouveler, une histoire plutôt banale, des personnages qui (me) laissent froid, de l'humour bas de gamme (le neveu de Fury ...). Pour ceux qui aiment les récits de guerre ou peut-être pour les inconditionnels de Ennis, pourquoi pas. Les autres risquent d'être déçus.
Chobits
Pour avoir lu les trois premiers tomes de ce manga, je peux vous assurer que malgré un apparent manque d’originalité, il s’avère passionnant. En gros le sujet en est : « Les androïdes rêvent-ils de mouton électrique ? » (dixit Philip K. Dick). Une androïde peut-elle tomber amoureuse de son propriétaire et réciproquement. Tout cela est évidement très « fleur bleue » et repose sur une vision ironique de la « femme-objet ». A la lecture, on se dit que ce manga est bel et bien destiné à un public de puceaux (y’a une genre pour ça au japon). Mais malgré toutes les similitudes de ce manga avec d’autres, j’ai été passionné par son sujet et la grande sensibilité qui s’y exprime. A partir d’une base commune à beaucoup d’autres séries, il y a ici vraiment un « plus » qui fait toute la différence. La série prend aussi pour sujet la société humaine et ses liens distendus par les machines et certains passages nous valent de belles réflexions sur la solitude moderne et les rapports entre l’homme et la machine. Pour ne rien gâcher, le dessin est vraiment très beau! Bonne idée, donc, de publier ce petit bijou en français, dont je suis impatient de lire la suite. La série animée est pas mal, sans atteindre le niveau du manga... Par contre la version doublée française est abominable... La voix qu'ils ont filé à Chii est insupportable...
Nocturnes rouges
Mouais, sympatoche cette petite série sans prétention, un bon moment de lecture, de toute façon. Attention, ça ne casse pas des briques, ce n'est pas une révolution, loin de là ! Tout d'abord, le dessin ne me plait pas... bon, c'est du Soleil Stylé, un espece de style Manga un peu batard, qui ne réussi pas vraiment : les personnages ont en effet une touche vraiment étrange, grands yeux grosses têtes qui ne les rends pas très jolis, pour la plupart. May, l'heroine principale, est par exemple carrément moche :( Par contre, Dolorès est plutot sympa ;) Le trait est assez géométrique et gras, et permet par contre à l'auteur de donner parfois des expressions vraiment marrantes à ses personnages. La mise en couleurs quant à elle est tout à fait correcte, et assure l'ambiance graphique à son juste niveau, sans pour autant bouffer le trait et donc phagocyter le dynamisme de l'ensemble. Niveau scénario, rien de révolutionnaire : une quete vampirique saupoudrée d'Heroic Fantasy, qui a du mal à se détacher dans son style d'autres séries Soleil comme Marlysa, par exemple. Mais ca se laisse lire, et c'est l'essentiel. Je ne me suis jamais ennuyé durant la lecture des deux tomes existants à l'heure ou j'écris ces lignes (le second opus est clairement moins bon que le premier, j'attends la suite avec un poil d'angoisse tout de même...). Alors, que manque t'il a cette série pour sortir du lot ? un poil d'originalité, je pense... ce qui viendra peut etre avec le temps !
Le Grand Large
Le gros délire, cette série:) Les auteurs nous fournissent ici une oeuvre complètement déjantée, aussi bien au niveau du scénario que de l'aspect graphique de l'ensemble. Comme le souligne Kael, qui m'a justement conseillé cet album (merci ! :D), le vocabulaire des différents protagonistes vaut à lui seul le détour, tellement il est typique, et hilarant parfois. Tout va à 100 à l'heure, le scénario est à la fois dense et actif, et le sujet traité vraiment original ! On s'attache aux différents personnages malgré leur coté completement déjanté, limite agressif, et on découvre leur "cavale" (un bien grand mot tout de même) avec beaucoup de plaisir. Les événements s'enchainent vite, et la narration est assez originale, ponctuée de Flashback sympas. Le dessin de Cazaux est assez fort, lui aussi. On y retrouve quelques inspirations (le trait me fait penser un peu a celui d'"Aimé Lacapelle", la couleur à celle de tronchet dans "les damnés de la terre", en un peu moins criarde), et il convient parfaitement au dessin. L'utilisation des couleurs est très intelligente, en tons unis, qui permettent de définir des ambiances qui collent vraiment au scénar et au dessin ! La suite et fin de cette série (le tome 2, donc) ne sortira pas avant 2004... patience !