C'est un conte de fées inhabituel, noir et cruel, que Yann livre avec Le Prince des écureuils, illustré par Hausman.
Un conte illustré plus qu'une BD et une réussite de plus pour la collection Aire Libre.
Le titre est trompeur : Le Prince des écureuils (c'est mignon tout plein un écureuil), est beaucoup plus pervers que ne le sont les adaptations, supposées salaces, des chefs-d'oeuvre d'Andersen et de Perrault.
Le rongeur humanisé, sous des dehors enfantins, cache une cruauté et un sadisme à faire rougir un ogre.
Les superbes dessins nous laissent voir ce que le texte de Yann (essentiellement narratif pour une fois) omet de préciser.
Ils noircissent, à dessein, une histoire qui n'en avait pas besoin.
Les couleurs viennent éclairer … « tamiser » ce très bel album.
A découvrir impérativement !
Du bon Trondheim.
Je trouve géniale cette idée de raconter une vraie histoire avec des gags courts, surtout quand c'est vraiment réussi comme ici.
Les gags sont parfois excellents, surtout à propos de Dieu. D'autres sont parfois un peu gore, du genre manger des vers de terre ou autre, mais l'ensemble est bien.
Quant à l'histoire générale, elle est étonnante, pleine de rebondissements vraiments innatendus, on ne peut pas deviner ce qui va se passer à la page suivante.
L'ensemble n'est pas fantastique, mais m'a bien fait rire, et se relit agréablement.
Quant aux dessins... et bien c'est du Trondheim. Efficaces mais pas appréciés de tous.
Je n'ai lu que le tome 5 de cette étrange série pour le moment, et modifierai donc mon avis dans les jours qui viennent :)
Outch !!! C'est un grand coup de pied dans la fourmilière que donne ici Tronchet en réalisant une série pour le moins... corrosive !!!
Alors que Binet et ses "Bidochon" est moqueur en évitant le plus possible l'humour noir, cet album dérange, pour le moins !!
S'en est presque inquietant tant on est horrifié en lisant les différentes pages des différents albums "one-shot" très bien conçus, mais résoluement pas à mettre entre toutes les mains.
L'humour est très cru, sans être lourd ni vulgaire (Henri qui, sur sa maquette des statistiques d'accidents de la sécu, ajoute le pourcentage de morts par suicide avant de se pendre, hard pas vrai ?), et a donc la force de nous faire à la fois rire et nous remettre en question, carrément même !
Car on ne peut pas rester insensible à cette série. Elle dérange, pour le moins. Elle sensibilise le lecteur sur un milieu social que l'on nomme "la France Profonde", désigné ainsi par les bidochon il y a quelques années et dont Tronchet donne une version beaucoup plus noire.
Les illustrations de Tronchet sont vraiment particulières, assez caricaturales. Le trait est assez gras et pas vraiment détaillé, marque de pas mal des différents ouvrages de Fluide Glacial. Ce style ajoute encore au coté dérangeant de l'album, brrrr :)
La mise en couleur directe est de bonne qualité, et ces dernières sont assez bien choisies pour illustrer les différentes situations de chacunes des pages.
En général, une bd interressante mais qui repoussera surement les lecteurs hermétiques à l'humour très noir. D'autre part, une série à ne pas mettre entre toutes les mains, assurément !
"On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui". P. Desproges
Difficile de ne pas craquer devant ces petites histoires quand on a un peu l'esprit fleur bleue. Les personnages sont (très) attachants, tout mimis, représentatifs de l'esprit de l'enfance. Le dessin de Berlion est formidable, tout en sensibilité. Une série très attachante.
Décidément, il faudrait que plus de femmes se mettent à la BD. Tout comme le Roi Cyclope d'Isabelle Dethan, Candélabres est une bande dessinée pleine d'émotions, de sensibilité…loin de la violence souvent inévitable dans ce genre de scénarios fantastiques. L'histoire, à l'instar du dessin, est somme toute assez simple, et laisse, après lecture, une sensation de fraîcheur… Mais si celle-ci est exposée de manière simple, elle n'en reste pas moins très intéressante, et somme toute assez innovante… Bref, du très joli travail… des bédés comme ça, on voudrait en lire plus souvent.
Un premier tome GENIAL !
L'humour est décapant, les dessins plus qu'originaux.
Je suis impatient de lire la suite de la série et aussi les série parallèles.
Et peut-être prochainement un 5/5 ? :)
Larcenet s'essaye à un scénario plus poussé que ces albums fluide et je trouve ça... très bien
Le scénario est bien construit et sous ces derrières anodins de bd humouristique, on a le droit à une sérieuse critique de la mondialisation (c'est comme ça que je l'ai ressenti).
Quant au dessin, c'est du Larcenet en couleur et je trouve ça également réussie.
Enfin bref c'est une bonne BD et j'espère qu'on aura le droit à un second tome.
Un pur délice, le scénario de Sfar est délicieusement absurde et son côté gentillet est irrésistible. On craque littéralement pour ces personnages entiers, aux réactions excessives. La tendresse côtoie en permanence un humour décalé, proche de l'humour anglais justement (l'histoire se passe à Londres). Le kidnaping de la Reine d'Angleterre est un moment magnifique, une scène d'anthologie.
Le dessin en lavis de Guibert est très beau, la mise en couleurs féérique. Un must.
Une très belle histoire, bien illustrée, mais vraiment triste ( ben oui, je l'avoue, j'ai pleuré en la lisant )
Du Servais comme on en voudrait plus, où il laisse tomber ses fées et ses elfes pour nous servir un récit historique très bien construit.
Et je confirme : si notre WM préféré avait le temps de s'en occuper, il faudrait qu'il regroupe tous les tomes de La mémoire des arbres.
C'est génial.
L'histoire est pleine de fraicheur et d'humour, et on est emporté par son rythme soutenue.
Les dessins sont très très bons, les personnages ont des expressions et des attitudes excellentes.
Malgré tout, je ne peux pas mettre culte, car j'avais d'abord lu une histoire semblable de 10 pages dans Okapi, et j'espérait la retrouver avec sa suite dans cet album. Hors les auteurs n'ont pas repris leur premier jet, ils en ont gardé que quelques cases pour en refaire une longue histoire.
Et je dois avouer que le même humour concentré en 10 pages était encore meilleur...
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Le Prince des Ecureuils
C'est un conte de fées inhabituel, noir et cruel, que Yann livre avec Le Prince des écureuils, illustré par Hausman. Un conte illustré plus qu'une BD et une réussite de plus pour la collection Aire Libre. Le titre est trompeur : Le Prince des écureuils (c'est mignon tout plein un écureuil), est beaucoup plus pervers que ne le sont les adaptations, supposées salaces, des chefs-d'oeuvre d'Andersen et de Perrault. Le rongeur humanisé, sous des dehors enfantins, cache une cruauté et un sadisme à faire rougir un ogre. Les superbes dessins nous laissent voir ce que le texte de Yann (essentiellement narratif pour une fois) omet de préciser. Ils noircissent, à dessein, une histoire qui n'en avait pas besoin. Les couleurs viennent éclairer … « tamiser » ce très bel album. A découvrir impérativement !
Le pays des trois sourires
Du bon Trondheim. Je trouve géniale cette idée de raconter une vraie histoire avec des gags courts, surtout quand c'est vraiment réussi comme ici. Les gags sont parfois excellents, surtout à propos de Dieu. D'autres sont parfois un peu gore, du genre manger des vers de terre ou autre, mais l'ensemble est bien. Quant à l'histoire générale, elle est étonnante, pleine de rebondissements vraiments innatendus, on ne peutpas deviner ce qui va se passer à la page suivante.
L'ensemble n'est pas fantastique, mais m'a bien fait rire, et se relit agréablement.
Quant aux dessins... et bien c'est du Trondheim. Efficaces mais pas appréciés de tous.
Les Poissart (Les Damnés de la terre associés)
Je n'ai lu que le tome 5 de cette étrange série pour le moment, et modifierai donc mon avis dans les jours qui viennent :) Outch !!! C'est un grand coup de pied dans la fourmilière que donne ici Tronchet en réalisant une série pour le moins... corrosive !!! Alors que Binet et ses "Bidochon" est moqueur en évitant le plus possible l'humour noir, cet album dérange, pour le moins !! S'en est presque inquietant tant on est horrifié en lisant les différentes pages des différents albums "one-shot" très bien conçus, mais résoluement pas à mettre entre toutes les mains. L'humour est très cru, sans être lourd ni vulgaire (Henri qui, sur sa maquette des statistiques d'accidents de la sécu, ajoute le pourcentage de morts par suicide avant de se pendre, hard pas vrai ?), et a donc la force de nous faire à la fois rire et nous remettre en question, carrément même ! Car on ne peut pas rester insensible à cette série. Elle dérange, pour le moins. Elle sensibilise le lecteur sur un milieu social que l'on nomme "la France Profonde", désigné ainsi par les bidochon il y a quelques années et dont Tronchet donne une version beaucoup plus noire. Les illustrations de Tronchet sont vraiment particulières, assez caricaturales. Le trait est assez gras et pas vraiment détaillé, marque de pas mal des différents ouvrages de Fluide Glacial. Ce style ajoute encore au coté dérangeant de l'album, brrrr :) La mise en couleur directe est de bonne qualité, et ces dernières sont assez bien choisies pour illustrer les différentes situations de chacunes des pages. En général, une bd interressante mais qui repoussera surement les lecteurs hermétiques à l'humour très noir. D'autre part, une série à ne pas mettre entre toutes les mains, assurément ! "On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui". P. Desproges
Le Cadet des Soupetard
Difficile de ne pas craquer devant ces petites histoires quand on a un peu l'esprit fleur bleue. Les personnages sont (très) attachants, tout mimis, représentatifs de l'esprit de l'enfance. Le dessin de Berlion est formidable, tout en sensibilité. Une série très attachante.
Candélabres
Décidément, il faudrait que plus de femmes se mettent à la BD. Tout comme le Roi Cyclope d'Isabelle Dethan, Candélabres est une bande dessinée pleine d'émotions, de sensibilité…loin de la violence souvent inévitable dans ce genre de scénarios fantastiques. L'histoire, à l'instar du dessin, est somme toute assez simple, et laisse, après lecture, une sensation de fraîcheur… Mais si celle-ci est exposée de manière simple, elle n'en reste pas moins très intéressante, et somme toute assez innovante… Bref, du très joli travail… des bédés comme ça, on voudrait en lire plus souvent.
Donjon Zenith
Un premier tome GENIAL ! L'humour est décapant, les dessins plus qu'originaux. Je suis impatient de lire la suite de la série et aussi les série parallèles. Et peut-être prochainement un 5/5 ? :)
Une aventure rocambolesque de...
Larcenet s'essaye à un scénario plus poussé que ces albums fluide et je trouve ça... très bien Le scénario est bien construit et sous ces derrières anodins de bd humouristique, on a le droit à une sérieuse critique de la mondialisation (c'est comme ça que je l'ai ressenti). Quant au dessin, c'est du Larcenet en couleur et je trouve ça également réussie. Enfin bref c'est une bonne BD et j'espère qu'on aura le droit à un second tome.
La fille du professeur
Un pur délice, le scénario de Sfar est délicieusement absurde et son côté gentillet est irrésistible. On craque littéralement pour ces personnages entiers, aux réactions excessives. La tendresse côtoie en permanence un humour décalé, proche de l'humour anglais justement (l'histoire se passe à Londres). Le kidnaping de la Reine d'Angleterre est un moment magnifique, une scène d'anthologie. Le dessin en lavis de Guibert est très beau, la mise en couleurs féérique. Un must.
La lettre froissée
Une très belle histoire, bien illustrée, mais vraiment triste ( ben oui, je l'avoue, j'ai pleuré en la lisant
)
Du Servais comme on en voudrait plus, où il laisse tomber ses fées et ses elfes pour nous servir un récit historique très bien construit.
Et je confirme : si notre WM préféré avait le temps de s'en occuper, il faudrait qu'il regroupe tous les tomes de La mémoire des arbres.
La fille du professeur
C'est génial. L'histoire est pleine de fraicheur et d'humour, et on est emporté par son rythme soutenue. Les dessins sont très très bons, les personnages ont des expressions et des attitudes excellentes. Malgré tout, je ne peux pas mettre culte, car j'avais d'abord lu une histoire semblable de 10 pages dans Okapi, et j'espérait la retrouver avec sa suite dans cet album. Hors les auteurs n'ont pas repris leur premier jet, ils en ont gardé que quelques cases pour en refaire une longue histoire. Et je dois avouer que le même humour concentré en 10 pages était encore meilleur...