La série toute entière est rythmée par ces phrases pleine de sens qui s'imposent comme des vérités. Car c'est bien cela que recherche le Scorpion : la vérité. Et puis il y a le dessin de Marini : élégant, fin, dynamique. Le souci du détail est partout : les combats à l'épée respectent les règles propres à l'escrimeur, les costumes ressemblent parfaitement à ceux de l'époque, les décors resplendissent. Rome toute entière brille sous les traits et les couleurs flamboyantes de Marini. Car les couleurs aussi sont incroyablement belles, et cela dans chacun des trois tomes déjà parus. Il n'y a qu'à regarder les couvertures pour s'en apercevoir. Après L'étoile du Désert chez le même éditeur, le duo Desberg/Marini continue de nous faire rêver
Un bouquin étrange, aux limites de la bande dessinée. Jean-Luc Coudray fait de la philosophie sauvage, sous forme de petites histoires absurdes. Moebius illustre chacune d'entre elle d'une image.
Un exemple :
« Il est impossible de croire à la fois à Adam et Eve et aux hommes préhistoriques, dit un savant.
- Moi, je crois aux deux, dit Monsieur Mouche
-Dans ce cas, il y aurait deux origines aux hommes, dit le savant.
-Il y a bien deux sortes d’hommes, répondit Monsieur Mouche : les croyants et les non-croyants. »
Voilà, ce n’est pas beau ça ? Et des histoires comme celle-là, il y en a 22 ! Evidement, elles ne sont pas toutes aussi bonne, mais la barre reste haute!
Evidement, ça se lit vite, mais la plupart d’entre elles laissent rêveur. Un bien bel ouvrage.
Excellente initiative que ce florilège d’histoires signées par l’un des derniers vrais bons auteurs qu’ait connus la revue Fluide Glacial (je sais bien qu’il n’a pas fait que Fluide dans sa vie, d’ailleurs ce bouquin est là pour le prouver, mais disons que c’est ce qu’il a fait de plus connu). Je dois être honnête, je n’ai pas adoré toutes les histoires de Mish Mash, mais dans l’ensemble, c’est très original et souvent drôle. Les fans de Blutch devraient se jeter dessus, et ce qui ne le connaissent pas ont là un bon moyen de découvrir différents aspects de son œuvre.
Un petit reproche quand même : c'est pas donné...
Tergal c'est du pure cynisme. J'ai beaucoup de compassion pour Cassidy qui compare sa jeunesse à celle de Tergal; soit il exagère beaucoup, soit ça n'a pas été très drôle tous les jours...
Le dessin de Tronchet est assez classique dans le genre humour à la Fluide Glacial mais son univers est des plus particuliers: c'est noir, un poil nostalgique malgré tout et absolument tordant. Le passage à la jeunesse de Jean Claude au bout de trois tomes est très réussi et renouvelle bien la série. Je n'ai par contre pas du tout accroché au nouveau Jean-Claude.
OK, c'est plutôt pour les enfants mais il n'en reste pas moins que c'est une BD des plus originales, surtout vu l'époque où elle a été créée. Certains albums sont vraiment excellents parce qu'ils traitent de sujets sérieux d'un manière ludique: le schtroumpfissime ou schtroumpf vert et vert schtroumpf par exemple. Les schtroumpfs c'est l'idéal pour rentrer dans le monde magique de la BD.
Moi et mes enfants , nous sommes en train de lire et pour moi de relire la série.
Je suis étonné d'ailleurs qu'il n'ait pas fait un film plus tôt car chaque livre est une véritable mine pour scénario. En plus le metteur en scene n'a pas besoin de storyboard.
J'espére que le film sera à la hauteur de la bd.
Voilà le premier tome de ce qui pourrait bien s'avérer une série culte!
J'apprécie énormément le dessin, très particulier, limite un peu brouillon, mais très dynamique. Et les couleurs polluées, sales, qui contribuent vraiment à l'atmosphère du récit. Quand a ce dernier, il est tout simplement excellentissime, peu de scénarios de SF en BD ont eu le don d'autant m'intéresser; c'est bourré d'originalité, complexe, tout en gardant un rythme soutenu qui fait que jamais l'on ne s'ennuie.
Franchement, pour moi, quoi qu'on en dise (et même si le personnage est, paraît-il, assez imbuvable) Bilal est vraiment un grand maître de la bédé. Evidemment, la suite se fait attendre, trop, beaucoup trop...mais bon, la qualité de cette bédé me pousse à l'indulgence.
Voilà vraiment un genre nouveau: le bédé-reportage. En effet, cette bédé se lit comme on regarde un documentaire, et un bon documentaire qui plus est.
Bon, je ne vous cacherai pas que le thème m'intéressait bien à la base, et que cela explique peut-être pourquoi cette bédé m'a bien plu. On apprend pas mal de choses, et on a vraiment l’impression de se plonger dans le quotidien de ce coin perdu, aux côtés du dessinateur...
Moins aride qu’un article de fond, moins voyeur qu’une émission télé, c’est donc un témoignage illustré avec beaucoup de finesse, d’humour et de sensibilité.
Bref, une jolie réussite.
Vraiment très, très bien...
Pour ceux qui n'aime pas les dessin touffus, et sombres je la déconseille, mais pour tous les autre ...
l'histoire ne m'a pas passioné, mais les dessins, ... !
L'histoire est malheureusement trop connue, rivalité entre les plus puissants, où le héros, par le biais de l'épée noire va aider le peuple.
A voir au moins une fois.
Bon allez soyons honnête, j'ai passé du bon temps avec cette histoire policière somme toute assez bien ficelée. Le scénar tient la route même si la première histoire basée sur le psychopathe semble avoir été bouclée de manière un peu surprenante. Sans doute que le problème qui s'est posé au scénariste aprés le premier album, a été de relancer un suspense que la mort de tueur en série avait un peu fait retomber. A la lecture des quatre tomes, on n'est toutefois pas décu. Les ficelles de l'histoire policière sont bien mobilisées et les personnages hyper stéréotypés sont distrayants.
Quant au dessin, son évolution au cours des différents tomes se fait en douceur. Le changement de dessinnateurs s'est fait en douceur et dans la cohérence. On peut toutefois remarquer qu'entre le gill de début et celui de la fin, il y a un gros écart. La physionomie du personnage s'est aseptisée, standardisée mais sans que cela soit vraiment génant. Le seul bémol que je mettrais concerne finalement le vocabulaire des personnages... à force de se vouloir trés proche de la réalité, il sonne faux parfois. Mais là encore, ce genre de chipottage n'engage que moi.
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Le Scorpion
La série toute entière est rythmée par ces phrases pleine de sens qui s'imposent comme des vérités. Car c'est bien cela que recherche le Scorpion : la vérité. Et puis il y a le dessin de Marini : élégant, fin, dynamique. Le souci du détail est partout : les combats à l'épée respectent les règles propres à l'escrimeur, les costumes ressemblent parfaitement à ceux de l'époque, les décors resplendissent. Rome toute entière brille sous les traits et les couleurs flamboyantes de Marini. Car les couleurs aussi sont incroyablement belles, et cela dans chacun des trois tomes déjà parus. Il n'y a qu'à regarder les couvertures pour s'en apercevoir. Après L'étoile du Désert chez le même éditeur, le duo Desberg/Marini continue de nous faire rêver
Les Histoires de Monsieur Mouche
Un bouquin étrange, aux limites de la bande dessinée. Jean-Luc Coudray fait de la philosophie sauvage, sous forme de petites histoires absurdes. Moebius illustre chacune d'entre elle d'une image. Un exemple : « Il est impossible de croire à la fois à Adam et Eve et aux hommes préhistoriques, dit un savant. - Moi, je crois aux deux, dit Monsieur Mouche -Dans ce cas, il y aurait deux origines aux hommes, dit le savant. -Il y a bien deux sortes d’hommes, répondit Monsieur Mouche : les croyants et les non-croyants. » Voilà, ce n’est pas beau ça ? Et des histoires comme celle-là, il y en a 22 ! Evidement, elles ne sont pas toutes aussi bonne, mais la barre reste haute! Evidement, ça se lit vite, mais la plupart d’entre elles laissent rêveur. Un bien bel ouvrage.
Mish Mash
Excellente initiative que ce florilège d’histoires signées par l’un des derniers vrais bons auteurs qu’ait connus la revue Fluide Glacial (je sais bien qu’il n’a pas fait que Fluide dans sa vie, d’ailleurs ce bouquin est là pour le prouver, mais disons que c’est ce qu’il a fait de plus connu). Je dois être honnête, je n’ai pas adoré toutes les histoires de Mish Mash, mais dans l’ensemble, c’est très original et souvent drôle. Les fans de Blutch devraient se jeter dessus, et ce qui ne le connaissent pas ont là un bon moyen de découvrir différents aspects de son œuvre. Un petit reproche quand même : c'est pas donné...
Jean-Claude Tergal
Tergal c'est du pure cynisme. J'ai beaucoup de compassion pour Cassidy qui compare sa jeunesse à celle de Tergal; soit il exagère beaucoup, soit ça n'a pas été très drôle tous les jours... Le dessin de Tronchet est assez classique dans le genre humour à la Fluide Glacial mais son univers est des plus particuliers: c'est noir, un poil nostalgique malgré tout et absolument tordant. Le passage à la jeunesse de Jean Claude au bout de trois tomes est très réussi et renouvelle bien la série. Je n'ai par contre pas du tout accroché au nouveau Jean-Claude.
Les Schtroumpfs
OK, c'est plutôt pour les enfants mais il n'en reste pas moins que c'est une BD des plus originales, surtout vu l'époque où elle a été créée. Certains albums sont vraiment excellents parce qu'ils traitent de sujets sérieux d'un manière ludique: le schtroumpfissime ou schtroumpf vert et vert schtroumpf par exemple. Les schtroumpfs c'est l'idéal pour rentrer dans le monde magique de la BD.
Blueberry
Moi et mes enfants , nous sommes en train de lire et pour moi de relire la série. Je suis étonné d'ailleurs qu'il n'ait pas fait un film plus tôt car chaque livre est une véritable mine pour scénario. En plus le metteur en scene n'a pas besoin de storyboard. J'espére que le film sera à la hauteur de la bd.
Le Sommeil du Monstre
Voilà le premier tome de ce qui pourrait bien s'avérer une série culte! J'apprécie énormément le dessin, très particulier, limite un peu brouillon, mais très dynamique. Et les couleurs polluées, sales, qui contribuent vraiment à l'atmosphère du récit. Quand a ce dernier, il est tout simplement excellentissime, peu de scénarios de SF en BD ont eu le don d'autant m'intéresser; c'est bourré d'originalité, complexe, tout en gardant un rythme soutenu qui fait que jamais l'on ne s'ennuie. Franchement, pour moi, quoi qu'on en dise (et même si le personnage est, paraît-il, assez imbuvable) Bilal est vraiment un grand maître de la bédé. Evidemment, la suite se fait attendre, trop, beaucoup trop...mais bon, la qualité de cette bédé me pousse à l'indulgence.
Rural !
Voilà vraiment un genre nouveau: le bédé-reportage. En effet, cette bédé se lit comme on regarde un documentaire, et un bon documentaire qui plus est. Bon, je ne vous cacherai pas que le thème m'intéressait bien à la base, et que cela explique peut-être pourquoi cette bédé m'a bien plu. On apprend pas mal de choses, et on a vraiment l’impression de se plonger dans le quotidien de ce coin perdu, aux côtés du dessinateur... Moins aride qu’un article de fond, moins voyeur qu’une émission télé, c’est donc un témoignage illustré avec beaucoup de finesse, d’humour et de sensibilité. Bref, une jolie réussite.
L'Epée Noire du Pentaskel
Vraiment très, très bien... Pour ceux qui n'aime pas les dessin touffus, et sombres je la déconseille, mais pour tous les autre ... l'histoire ne m'a pas passioné, mais les dessins, ... ! L'histoire est malheureusement trop connue, rivalité entre les plus puissants, où le héros, par le biais de l'épée noire va aider le peuple. A voir au moins une fois.
Gil St André
Bon allez soyons honnête, j'ai passé du bon temps avec cette histoire policière somme toute assez bien ficelée. Le scénar tient la route même si la première histoire basée sur le psychopathe semble avoir été bouclée de manière un peu surprenante. Sans doute que le problème qui s'est posé au scénariste aprés le premier album, a été de relancer un suspense que la mort de tueur en série avait un peu fait retomber. A la lecture des quatre tomes, on n'est toutefois pas décu. Les ficelles de l'histoire policière sont bien mobilisées et les personnages hyper stéréotypés sont distrayants. Quant au dessin, son évolution au cours des différents tomes se fait en douceur. Le changement de dessinnateurs s'est fait en douceur et dans la cohérence. On peut toutefois remarquer qu'entre le gill de début et celui de la fin, il y a un gros écart. La physionomie du personnage s'est aseptisée, standardisée mais sans que cela soit vraiment génant. Le seul bémol que je mettrais concerne finalement le vocabulaire des personnages... à force de se vouloir trés proche de la réalité, il sonne faux parfois. Mais là encore, ce genre de chipottage n'engage que moi.