Achetez au moins les deux premiers tomes et rappelez-vous que c'est de l'humour, à ne pas prendre au premier degré. Je suis plutôt difficile sur les BD humour, mais certains gags sont vraiment hilarants. Le personnage de Edouard Bracame est tout bonnement génial.
Les tomes suivants ne présentent pas vraiment d'intérêt. Quant au tome 5, là on frise l'escroquerie commerciale.
Jim Cutlass est le bluberry des sudistes. les scénarii y sont aussi affutés que dans la série susnommée, et le rythme tout aussi enlevé. L'originalité vient du culte vaudou, fortement lié au destin de Jim.
J'espère que Rossi essaiera de continuer la série, pourquoi pas avec d'autres scénaristes?
Voilà une petite série (en construction) qui sort du lot. Thème original, humour fin (enfin pas toujours, mais toujours drôle en tout cas), personnages attachants, un peu de spiritisme, très en vogue à cette époque, le tout dans le Paris de la belle époque. Cette BD, qui ne se prend pas au sérieux, offre un véritable moment de détente.
Vivement la suite.
L'esprit de cette BD est unique. Les auteurs réussissent le tour de force de réunir dans la même série deux genres tout à fait différents : le policier-espionage et l'humour. Ici les tribulations de notre pauvre héros ingénu ne tombent jamais dans le vulgaire ou l'humour facile, comme on peut le rencontrer par exemple dans "Lanfeust de Troy". Voilà un personnage à qui on peut s'identifier sans peine, pour peu qu'on soit un peu gaffeur. J'adore aussi les deux flics, très bien travaillés.
Ouah!
Je n'ai pas vu plus beau dessin depuis Blacksad (dans des styles très différents). C'est définitif, Rosinski a dessiné ici un chef d'oeuvre et montre enfin de quoi il est capable.
Chaque case est une pure merveille, un tableau à elle seule. Rosinski a peint sur des planches de 1m sur 70cm et ça se voit, le résultat est étincelant. Ne passez pas à côté.
Alors c'est sur que quand on a un dessin de cette classe, le scénario du premier tome parait un poil léger à côté. Il est pourtant richement documenté, ancré dans le XIXème siècle et dans le genre historique qui va à merveille au trait de Rosinski mais il multiplie un peu trop les coups d'éclat et les surprises. Le tome 2 apporte toutes les clés de l'énigme et même si le pompage du "Comte de Monte-Cristo" (assumé) est évident, l'histoire prend vraiment son envol dans ce second tome au souffle épique évident.
Une grande BD, limite 5 étoiles à mon sens.
"Ernie Pike" est une oeuvre de jeunesse de Pratt (du moins pour les histoires du 1er tome). Sa technique n'est pas encore mûre, mais on sent déjà les prémices du talent du créateur de Corto Maltese. Le dessin ne plaira donc pas à tout le monde, mais a, à mon sens, suffisamment de force pour servir le scénario.
Le ton des histoires est sombre et souvent désabusé, ces dernières sont solidement documentées même si leur qualité est encore un peu inégale.
A suivre dans les deux prochains tomes.
Faut-il le répéter : Tronchet est un auteur majeur de bande dessinée. Son humour noir et son cynisme sont sans égaux, tels que le démontrent "Raymond Calbuth", "Jean-Claude Tergal", "Welcome Land" ou "Houppeland". Mais à côté des "Damnés de la terre associés", ces différents opus se lisent comme un "Oui-Oui et la girafe rose". Jamais Tronchet n’est allé aussi loin; c’est tellement cynique que c’en est parfois presque gênant. Oui, j’ai ressenti de la compassion pour les Poissards vivant ad vitam eternam dans leur caravane ou les enfants cancéreux du sanatorium.
Tronchet pousse le bouchon tellement loin que j’avais parfois honte de rigoler autant (Goofy craquant lors d’une visite aux enfants malades : « Regardez-les là !! On nous fait faire le guignol pour leur arracher un dernier sourire avant la morgue !! Dans deux mois la mucoviscidose aura fini des les bouffer, étouffés dans leur vomi !!! Je supporte plus moi !! ». Un enfant sous perfusion : « T’as compris la blague, toi ? »).
Il fourmille tellement d’idées qu’il livre 6 albums entiers d’une égale qualité et regorgeant malgré tout d’une sincère tendresse. A lire absolument donc, mais le second degré ne doit pas être oublié au vestiaire.
"Tosca", c’est un peu la grosse machine qui en fera fuir certains : par le scénariste d’"IRS", par le dessinateur des "Maîtres de l’orge", quand on a dit ça, on a tout dit non? Et bien moi je suis assez client de cette grosse machine.
Alors, c’est sûr que c’est pas follement original : un indic du FBI substitué à un fils de maffieux honni pendant des années, c’est pas le pitch du siècle mais ça fonctionne pourtant très bien. Le scénario est carré, les personnages sont bien cernés et les guerres intestines entre deux factions siciliennes donnent un plus indéniable à cette histoire d’infiltration. Le côté manichéen est même assez bien évité, les auteurs ne cataloguant pas systématiquement les bons d'un côté et les méchants de l'autre (le FBI ne s’embarrasse pas trop de devoir tuer un ou plusieurs innocents).
Mon seul regret : le règlement de compte entre maffieux et policiers dans le troisième tome; on est à la limite du grand guignol. Faire du Peckinpah ou du Tarantino en BD n’est pas des plus évident, on frise ici le ridicule. Une BD blockbuster donc, mais qui devrait plaire au plus grand nombre.
Un Margerin des débuts, très orienté extra-terrestres, avec notamment une histoire tordante de fin du monde où les habitants se sachant perdus provoquent cataclysmes sur cataclysmes. L’ensemble est très original et parfois assez cynique. Pas mal d’histoires sont en noir et blanc.
Un excellent album de Margerin. Moins connu que ses Lucien, cet album vaut le détour. Pour tout dire je suis à deux doigts de lui mettre la note maximale. Qu’il décrive le trip d’un dessinateur devant sa page blanche, les performances de Flipo le roi du smurf, l’honneur entaché d’un motard ne parvenant pas à semer une mobylette ou les affres d’un instituteur repensant aux conneries qu’il faisait quand il était môme, Margerin fait mouche à chaque fois. L’ensemble est hilarant et certaines histoires sont mêmes politiquement plus engagées qu’à l’habitude. Du très très bon.
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Joe Bar Team
Achetez au moins les deux premiers tomes et rappelez-vous que c'est de l'humour, à ne pas prendre au premier degré. Je suis plutôt difficile sur les BD humour, mais certains gags sont vraiment hilarants. Le personnage de Edouard Bracame est tout bonnement génial. Les tomes suivants ne présentent pas vraiment d'intérêt. Quant au tome 5, là on frise l'escroquerie commerciale.
Jim Cutlass
Jim Cutlass est le bluberry des sudistes. les scénarii y sont aussi affutés que dans la série susnommée, et le rythme tout aussi enlevé. L'originalité vient du culte vaudou, fortement lié au destin de Jim. J'espère que Rossi essaiera de continuer la série, pourquoi pas avec d'autres scénaristes?
Janus
Voilà une petite série (en construction) qui sort du lot. Thème original, humour fin (enfin pas toujours, mais toujours drôle en tout cas), personnages attachants, un peu de spiritisme, très en vogue à cette époque, le tout dans le Paris de la belle époque. Cette BD, qui ne se prend pas au sérieux, offre un véritable moment de détente. Vivement la suite.
Hong Kong Triad
L'esprit de cette BD est unique. Les auteurs réussissent le tour de force de réunir dans la même série deux genres tout à fait différents : le policier-espionage et l'humour. Ici les tribulations de notre pauvre héros ingénu ne tombent jamais dans le vulgaire ou l'humour facile, comme on peut le rencontrer par exemple dans "Lanfeust de Troy". Voilà un personnage à qui on peut s'identifier sans peine, pour peu qu'on soit un peu gaffeur. J'adore aussi les deux flics, très bien travaillés.
La Vengeance du Comte Skarbek
Ouah! Je n'ai pas vu plus beau dessin depuis Blacksad (dans des styles très différents). C'est définitif, Rosinski a dessiné ici un chef d'oeuvre et montre enfin de quoi il est capable. Chaque case est une pure merveille, un tableau à elle seule. Rosinski a peint sur des planches de 1m sur 70cm et ça se voit, le résultat est étincelant. Ne passez pas à côté. Alors c'est sur que quand on a un dessin de cette classe, le scénario du premier tome parait un poil léger à côté. Il est pourtant richement documenté, ancré dans le XIXème siècle et dans le genre historique qui va à merveille au trait de Rosinski mais il multiplie un peu trop les coups d'éclat et les surprises. Le tome 2 apporte toutes les clés de l'énigme et même si le pompage du "Comte de Monte-Cristo" (assumé) est évident, l'histoire prend vraiment son envol dans ce second tome au souffle épique évident. Une grande BD, limite 5 étoiles à mon sens.
Ernie Pike
"Ernie Pike" est une oeuvre de jeunesse de Pratt (du moins pour les histoires du 1er tome). Sa technique n'est pas encore mûre, mais on sent déjà les prémices du talent du créateur de Corto Maltese. Le dessin ne plaira donc pas à tout le monde, mais a, à mon sens, suffisamment de force pour servir le scénario. Le ton des histoires est sombre et souvent désabusé, ces dernières sont solidement documentées même si leur qualité est encore un peu inégale. A suivre dans les deux prochains tomes.
Les Poissart (Les Damnés de la terre associés)
Faut-il le répéter : Tronchet est un auteur majeur de bande dessinée. Son humour noir et son cynisme sont sans égaux, tels que le démontrent "Raymond Calbuth", "Jean-Claude Tergal", "Welcome Land" ou "Houppeland". Mais à côté des "Damnés de la terre associés", ces différents opus se lisent comme un "Oui-Oui et la girafe rose". Jamais Tronchet n’est allé aussi loin; c’est tellement cynique que c’en est parfois presque gênant. Oui, j’ai ressenti de la compassion pour les Poissards vivant ad vitam eternam dans leur caravane ou les enfants cancéreux du sanatorium. Tronchet pousse le bouchon tellement loin que j’avais parfois honte de rigoler autant (Goofy craquant lors d’une visite aux enfants malades : « Regardez-les là !! On nous fait faire le guignol pour leur arracher un dernier sourire avant la morgue !! Dans deux mois la mucoviscidose aura fini des les bouffer, étouffés dans leur vomi !!! Je supporte plus moi !! ». Un enfant sous perfusion : « T’as compris la blague, toi ? »). Il fourmille tellement d’idées qu’il livre 6 albums entiers d’une égale qualité et regorgeant malgré tout d’une sincère tendresse. A lire absolument donc, mais le second degré ne doit pas être oublié au vestiaire.
Tosca
"Tosca", c’est un peu la grosse machine qui en fera fuir certains : par le scénariste d’"IRS", par le dessinateur des "Maîtres de l’orge", quand on a dit ça, on a tout dit non? Et bien moi je suis assez client de cette grosse machine. Alors, c’est sûr que c’est pas follement original : un indic du FBI substitué à un fils de maffieux honni pendant des années, c’est pas le pitch du siècle mais ça fonctionne pourtant très bien. Le scénario est carré, les personnages sont bien cernés et les guerres intestines entre deux factions siciliennes donnent un plus indéniable à cette histoire d’infiltration. Le côté manichéen est même assez bien évité, les auteurs ne cataloguant pas systématiquement les bons d'un côté et les méchants de l'autre (le FBI ne s’embarrasse pas trop de devoir tuer un ou plusieurs innocents). Mon seul regret : le règlement de compte entre maffieux et policiers dans le troisième tome; on est à la limite du grand guignol. Faire du Peckinpah ou du Tarantino en BD n’est pas des plus évident, on frise ici le ridicule. Une BD blockbuster donc, mais qui devrait plaire au plus grand nombre.
Tranches de brie
Un Margerin des débuts, très orienté extra-terrestres, avec notamment une histoire tordante de fin du monde où les habitants se sachant perdus provoquent cataclysmes sur cataclysmes. L’ensemble est très original et parfois assez cynique. Pas mal d’histoires sont en noir et blanc.
Y'a plus de jeunesse
Un excellent album de Margerin. Moins connu que ses Lucien, cet album vaut le détour. Pour tout dire je suis à deux doigts de lui mettre la note maximale. Qu’il décrive le trip d’un dessinateur devant sa page blanche, les performances de Flipo le roi du smurf, l’honneur entaché d’un motard ne parvenant pas à semer une mobylette ou les affres d’un instituteur repensant aux conneries qu’il faisait quand il était môme, Margerin fait mouche à chaque fois. L’ensemble est hilarant et certaines histoires sont mêmes politiquement plus engagées qu’à l’habitude. Du très très bon.