Voici un conte qui en surprendra plus d'un... Un mélange de légendes bretonnes, celtiques, de kourigans et de litterature!
En effet, un homme raconte étrangement l'histoire de sa vie, et son auberge, celle du bout du monde, à un écrivain en manque d'inspiration!
Les planches sont superbes, le trait est fin et le scénar!!! Un régal!
Je vais vous dire franchement que j'ai d'abord été intéressé grâce à la qualité des dessins. Les personnages sont très réussis, particulièrement les personnages féminins. De plus, l'histoire est bien ficelée ce qui n'est pas forcément le cas de tous les mangas à succès. J'aimerais aussi préciser que GTO a été adapté en dessin-animé et qu'il peut être un bon moyen de donner envie de lire le manga. Voila c'est tout ce que je peux vous dire sur ce manga qui peut nous rappeler nos propres souvenirs.
J'aime bien cette série; je la trouve belle et de qualité, mais sans véritablement l'adorer en définitive.
Côté dessin, je le trouve très sympa, tant au niveau du trait que des couleurs.
Et côté scénario, je les trouve originaux et bons.
Le premier tome est cynique et moqueur. Il comporte 2 thèmes à mes yeux, l'un portant sur la société de consommation et les consommateurs eux-mêmes dans tous leurs excès et leur horreur, l'autre sur une histoire d'amour entre un jeune homme cynique mais doté d'un humour certain et une jeune fille anorexique et maniaque. Le tout est raconté de manière plaisante, originale, drôle tout en étant réaliste. La fin de l'histoire est dure mais bonne.
Le second tome change la donne à mes yeux : d'un décor que j'imaginais très français, on se retrouve dans un univers (le même en principe) nettement plus américanisé (le bayou, les texans, la ville similaire à New-York...). On retrouve le même héros et on apprend à le connaître encore plus, ce dernier gardant toujours autant d'interêt et de personnalité. J'ai beaucoup aimé l'évocation du bayou et de la femme-caméléon en début d'album : j'ai trouvé ça beau et poétique. Pour le reste de l'histoire, ça garde le même degré de qualité, d'originalité et d'interêt que le tome 1 tout en abordant des thèmes radicalement différents : une enquête policière un peu pretexte et l'histoire d'une mère veuve qui cherche à retenir ses souvenirs, son environnement et ses enfants à ses côtés. A nouveau la fin de cet album est dure et forte.
C'est bien fait, bien dessiné, bien raconté, original, drôle mais noir à la fois.
Ceci étant dit, je n'ai pas complètement accroché car bien qu'ayant passé de bons moments de lecture avec ses deux tomes, ils n'ont pas su vraiment toucher ma fibre émotionnel ni me donner l'envie pressante de les posséder, mais je reconnais en cette série de vraies qualités originales.
Une sorte de suite à City Hunter.
Hojo dessine très bien, son découpage est au point, ses histoires aussi. Un grand désenchantement plane sur la série. La traduction française dénature un peu les images (j'ai pu comparer avec la VO).
Un manga un peu cher mais Hojo le vaut bien.
[Edit 2009/05]
Volume 26 : Hojo dessine toujours aussi bien, mais je me demande si je ne lis pas à présent un shojo. Je ne déteste pas les mangas pour filles, mais la dérive est quand même là, sous mes yeux. Le truc qui me gêne le plus : la triade chinoise (bien sombre au début, utilisant des méthodes à vomir) vire dans le gentillet tout plein.
"Oh, j'ai beaucoup fait du méchant mal par le passé d'avant, je vais à présent me racheter en faisant du gentil bien"...
Bonjour,
Moi, contrairement au grand chroniqueur okilebo, c'est la couverture qui m'a intrigué.
En effet, elle est sobre, sans trop d'effet à la photoshop... cela ressemble un peu à une couverture d'un livre d'exception, d'un livre littéraire !
De plus, le titre empli d'embruns d'orient sonnait de façon très familière à mes oreilles ...
PANKAT = Pancras ???? L’ancêtre de la boxe française, du kick et bien d’autres arts martiaux ???
Etant moi-même boxeur depuis quinze ans , j’ai naturellement été attiré par cette bd. Deux a priori m’ont retenus une semaine de passer à l’achat : premier ouvrage seul pour Merwan et risque de traiter la boxe avec une surdose de combat mal chorégraphié. Pfffff, Quel erreur !
1- Merwan est super doué, autant sur la narration et le découpage que sur le style sans fioritures de son graphisme (même si j’aimerais un peu plus de détails)
2- La boxe n’est absolument pas réduite à un duel de mastodonte, on y découvre des notions de stratégie (enfin), différentes écoles, différents styles … bref c’est très bien fait !
Le plus dans cette bd, c’est que l’on s’intéresse vraiment au personnage Mané et que le dénouement de son aventure est incertain … que de suspens !
Qui est bon, qui est méchant ?
Achetez, encouragez les jeunes, c’est vraiment bien !
La première chose qui m'est venue à l'esprit en voyant cet album c'est : Bon-sang que la couverture est moche ! Par contre, en feuilletant celui-ci, j'ai été surpris de voir que le contenu était beaucoup plus attrayant et c'est donc avec une joie non dissimulée que je me suis plongé dans cette nouvelle série de la collection Equinoxe.
Après avoir lu quelques pages, j'ai pû constater qu'une fois de plus l'influence du manga se fait sentir d'une manière de plus en plus évidente dans la bd européenne.
Cela me ravi car je pense que le mélange des genres est toujours très enrichissant.
Le scénario est très bien construit. L'auteur nous fait découvrir une ville imaginaire où les bases sociales et économiques tournent autour d'un sport : le Pankat.
Cette discipline est, en fait, un curieux croisement de boxe française, judo, karaté et sumo. A travers le parcours initiatique d'un jeune homme naïf, Mané, l'auteur va nous faire découvrir les différentes écoles de Pankat. Par la même occasion, on va mieux comprendre les motivations de ce peuple ainsi que leurs ambitions.
Le résultat est convaincant, on ne s'ennuie pas une seule seconde et on suit avec beaucoup de curiosité les mésaventures de ce gamin très influençable. Malgrès le thème un peu dur du récit, l'auteur nous developpe son histoire avec un certaine pudeur. Ici, pas d'excès de violence mais plutôt des mots justes et des actions constructives.
J'ai beaucoup apprécié le mini-dossier de 8 pages en fin d'album. A l'interieur, on y trouve une petite description de la ville de Irap ainsi que quelques explications sur le Pankat et ces différentes écoles. Je vous conseille de lire ces pages avant de commencer l'album. Cela vous permettra de mieux cerner certains points du récit.
Au niveau du dessin, Merwan nous propose un graphisme assez original. Son traît est franc, précis et les personnages sont très expressifs. Leurs émotions sont rendues avec beaucoup de réalisme. En particulier, le sentiment de peur. Comme par exemple à la page 19 où le héros est dans une facheuse position.
Ce sont, évidement, des détails mais je pense que ceux-ci ont leur importance dans la réussite d'un album.
A noter : curieusement, certains visages me font penser au graphisme de Christian Rossi (Tirésias).
Pour terminer, je dirais que les couleurs sont très chaleureuses et que la mise en page est efficace.
Pankat est donc un album découverte que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. L'auteur nous offre, ici, sa première oeuvre et c'est franchement réussi.
A conseiller et à suivre !
On dirait que les avis sont assez partagés. Pour ma part j'ai bien aimé le monde inventé par Jodo, et pour une fois on n'a pas de délire mystique et saoûlant. Ce monde est en effet une dictature gouvernée de façade par 2 personnages loufoques et fan d'oeufs même s'ils n'en font pas la consommation. Et au milieu de tout ça, le fameux "Face de lune" avec sa tête toute blanche et sans relief. Personnage énigmatique dont on ne sait rien, même pas ses origines, ni la source de ses pouvoirs.
Il faut attendre le dernier tome pour avoir (peut-être) une quelconque explication, et une happy end pourquoi pas.
Le dessin est pas mal, les couleurs sont vraiment criardes, en tout cas ça ne m'a pas dérangé, ni gâché la lecture.
J'aurais bien mis 5...
Une bonne BD classique "à l'ancienne" avec beaucoup d'humour, une pointe de cynisme et des dessins enlevés. Les expressions sont parfois outrancières mais comme le but est de faire rire, l'auteur réussit amplement.
Hélas, impossible de mettre la main sur le volume 5, snif !
---
AJOUT du mai 2009 : "Les nouvelles aventures de Rona" sont en piste, 20 ans plus tard.
C'est la première "patte de mouche" que je lis et je dois dire que ça surprend agréablement ! Tout comme Elveen, j’ai vraiment apprécié la manière dont le sujet est abordé malgré le fait que je n’ai pas trop d’accroches avec les réflexions philosophiques. En première lecture, ces réflexions semblent bien s’enchaîner pour arriver à une conclusion aussi inattendue qu’intéressante. Toutefois, une deuxième lecture révèle que les arguments fournis se contredisent parfois et que Coudray use de raccourcis qui ne sont crédibles qu’en apparence. Ces quelques petites incohérences ne gâchent cependant pas le plaisir de lecture ni l’impression globale qui s’en dégage. Le dessin de Trondheim est minimaliste mais bien adapté au ton de la bd.
"Nous sommes tous morts" est donc une bonne entrée en la matière pour s'intéresser à cette collection.
Voici quelques petites remarques :
L’auteur étant un jeune mangaka, il a fait quelques erreurs, ce qui fait que durant les 3 premiers volumes, on ne sait pas exactement comment il va rythmer son histoire, mais on constate malgré tout qu’il y pose des bases indispensables pour la suite. Au milieu du volume 3, la tendance s’inverse complètement, et bien que l’apparence du personnage reste la même, le héros change. Kyôshirô s’efface et Kyô apparaît. Voilà un procédé narratif souvent utilisé, mais auquel l’auteur a su ajouter une part de mystère, qui il faut le dire est bien dosé.
Le manga relate une époque vieille de 4 siècles. Or à ce moment là, le vocabulaire était différent. C’est le problème quand on fait un manga relatant une époque ayant existé (Comme pour Kenshin le Vagabond par exemple). Mais l’auteur a décidé de faire quelques anachronismes volontaires : entre les dialogues et les dessins. Ainsi il mêle une époque ancienne avec le langage de jeunes japonais. Un second apparaît avec l’humour :
"Parce que c’est souvent dans l’exagération que naît l’originalité qui amène l’intérêt du lecteur, Akimine Kamijyo a décidé de pousser la fantaisie encore plus loin: de très nombreux gags, notamment dans les premiers tomes, prennent leur source dans l’actualité, dans notre actualité. Une anecdote survenue après la publication du premier volume en témoigne: nous avons reçu plusieurs lettres de lecteurs nous mentionnant une erreur dans ledit volume. Comme toujours dans ces cas, notre attention a redoublé et nous nous sommes penchés sur la question. Il s’agissait d’un anachronisme évident puisque l’un des personnages parlait de Viagra, un médicament qui ne pouvait évidemment pas exister à l’époque où se déroule SDK. Par acquis de conscience, la version originale a été vérifiée, et il s’est avéré que c’était une fantaisie de l’auteur. Le ton du manga était donné!"
Kana.
Dans le genre shonen, il y a deux catégories de séries qui comportent chacune un genre de héros différent. Evidement, pour SDKyo, c’est la seconde. Là vous auriez le droit de me dire que ça ne vous avance à rien, je le comprendrais tout à fait et irais me pendre pour me laver de ma faute. Mais faut que je m’explique. Les héros de Samourai Deeper Kyo, Kyo et Kyoshiro, sont forts dès le début, et nul ne peut leur résister, ou alors seulement le temps de quelques pages, avant de se retrouver avec un corps digne des plus grands puzzles du monde. Donc pas de quêtes initiatiques avec un héros qui connaît tout, et dont la marge d’évolution est assez limitée. Et l’intérêt alors ? Et bien, pourriez vous dire, vous lecteurs l’étendue de la force du héros ? Non, et c’est un des attraits du genre. L’envie de connaître les limites de ce glandu qui massacre à tour de bras, de savoir qui sera capable de lui expliquer la vie, de lui faire faire ami-ami avec le sol ! Et ce genre de personnage se retrouve par exemple dans Hokkuto no Ken, Détective Conan, Captain Tsubasa… .
Et ici, il n’y en pas un, mais deux ! Blême majeur : sont dans le même corps. Dur dur pour un duel. Un duel qui pourrait avoir lieu, ou pas : une des intrigues principales évidement !
Un plus : l’histoire est assez bien entretenue. Des révélations sur chaque membre du groupe du héros ajoutent du piment à l’histoire, mais ne perd pas le lecteur, le ramenant finalement à l’énigme principale. De quoi remplir des pages, et le lecteur d’envie d’en connaître plus sur le monde de Samourai Deeper Kyo.
Un moins : L’histoire autour des Mibus, et de leur contrôle dans l’ombre du monde assombrit pas mal l’histoire, la rendant plus sérieuse, plus proche du thriller. Là par contre on s’y perd parfois entre la relation entre Kyo, les Mibus, l’assassinat du frère de Yuya etc… . Mais bon évidemment, quand on lira le dernier tome, ça devrait s’éclaircir.
Donc, certes certains stéréotypes se retrouvent, mais bon c'est pas la première fois pour un livre. Doit on blâmer le manga pour cela ? Mais dans ce cas là, il n'en faudrait lire aucun. Dans tout les mangas de cette génération, des stéréotypes se retrouvent. Mais ils ne sont pas de vulgaires copies. SDKyo n'en est pas une non plus. Elle innove sur quelques points que ne comportent pas Kenshin : déjà au niveau de l'histoire. De plus, les graphismes s'améliorent. Et je rappelle encore que c'est son premier manga relié. Rah moi j'aimerais déjà savoir dessiner comme lui avant de pouvoir critiquer les dessins. Ensuite, il est facile de caricaturer les personnages d'un manga : ça on peut le faire à tous. Et ce n'est pas franchement pas intéressant.
Bref il est à acheté pour les fans d'histoire de samouraïs ou du moins à connaître. Il n'est pas au niveau de Kenshin mais s'en rapproche.
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L'Auberge du Bout du Monde
Voici un conte qui en surprendra plus d'un... Un mélange de légendes bretonnes, celtiques, de kourigans et de litterature! En effet, un homme raconte étrangement l'histoire de sa vie, et son auberge, celle du bout du monde, à un écrivain en manque d'inspiration! Les planches sont superbes, le trait est fin et le scénar!!! Un régal!
GTO - Great Teacher Onizuka
Je vais vous dire franchement que j'ai d'abord été intéressé grâce à la qualité des dessins. Les personnages sont très réussis, particulièrement les personnages féminins. De plus, l'histoire est bien ficelée ce qui n'est pas forcément le cas de tous les mangas à succès. J'aimerais aussi préciser que GTO a été adapté en dessin-animé et qu'il peut être un bon moyen de donner envie de lire le manga. Voila c'est tout ce que je peux vous dire sur ce manga qui peut nous rappeler nos propres souvenirs.
Les Aventures de Philibert
J'aime bien cette série; je la trouve belle et de qualité, mais sans véritablement l'adorer en définitive. Côté dessin, je le trouve très sympa, tant au niveau du trait que des couleurs. Et côté scénario, je les trouve originaux et bons. Le premier tome est cynique et moqueur. Il comporte 2 thèmes à mes yeux, l'un portant sur la société de consommation et les consommateurs eux-mêmes dans tous leurs excès et leur horreur, l'autre sur une histoire d'amour entre un jeune homme cynique mais doté d'un humour certain et une jeune fille anorexique et maniaque. Le tout est raconté de manière plaisante, originale, drôle tout en étant réaliste. La fin de l'histoire est dure mais bonne. Le second tome change la donne à mes yeux : d'un décor que j'imaginais très français, on se retrouve dans un univers (le même en principe) nettement plus américanisé (le bayou, les texans, la ville similaire à New-York...). On retrouve le même héros et on apprend à le connaître encore plus, ce dernier gardant toujours autant d'interêt et de personnalité. J'ai beaucoup aimé l'évocation du bayou et de la femme-caméléon en début d'album : j'ai trouvé ça beau et poétique. Pour le reste de l'histoire, ça garde le même degré de qualité, d'originalité et d'interêt que le tome 1 tout en abordant des thèmes radicalement différents : une enquête policière un peu pretexte et l'histoire d'une mère veuve qui cherche à retenir ses souvenirs, son environnement et ses enfants à ses côtés. A nouveau la fin de cet album est dure et forte. C'est bien fait, bien dessiné, bien raconté, original, drôle mais noir à la fois. Ceci étant dit, je n'ai pas complètement accroché car bien qu'ayant passé de bons moments de lecture avec ses deux tomes, ils n'ont pas su vraiment toucher ma fibre émotionnel ni me donner l'envie pressante de les posséder, mais je reconnais en cette série de vraies qualités originales.
Angel Heart
Une sorte de suite à City Hunter. Hojo dessine très bien, son découpage est au point, ses histoires aussi. Un grand désenchantement plane sur la série. La traduction française dénature un peu les images (j'ai pu comparer avec la VO). Un manga un peu cher mais Hojo le vaut bien. [Edit 2009/05] Volume 26 : Hojo dessine toujours aussi bien, mais je me demande si je ne lis pas à présent un shojo. Je ne déteste pas les mangas pour filles, mais la dérive est quand même là, sous mes yeux. Le truc qui me gêne le plus : la triade chinoise (bien sombre au début, utilisant des méthodes à vomir) vire dans le gentillet tout plein. "Oh, j'ai beaucoup fait du méchant mal par le passé d'avant, je vais à présent me racheter en faisant du gentil bien"...
Fausse Garde (Pankat)
Bonjour, Moi, contrairement au grand chroniqueur okilebo, c'est la couverture qui m'a intrigué. En effet, elle est sobre, sans trop d'effet à la photoshop... cela ressemble un peu à une couverture d'un livre d'exception, d'un livre littéraire ! De plus, le titre empli d'embruns d'orient sonnait de façon très familière à mes oreilles ... PANKAT = Pancras ???? L’ancêtre de la boxe française, du kick et bien d’autres arts martiaux ??? Etant moi-même boxeur depuis quinze ans , j’ai naturellement été attiré par cette bd. Deux a priori m’ont retenus une semaine de passer à l’achat : premier ouvrage seul pour Merwan et risque de traiter la boxe avec une surdose de combat mal chorégraphié. Pfffff, Quel erreur ! 1- Merwan est super doué, autant sur la narration et le découpage que sur le style sans fioritures de son graphisme (même si j’aimerais un peu plus de détails) 2- La boxe n’est absolument pas réduite à un duel de mastodonte, on y découvre des notions de stratégie (enfin), différentes écoles, différents styles … bref c’est très bien fait ! Le plus dans cette bd, c’est que l’on s’intéresse vraiment au personnage Mané et que le dénouement de son aventure est incertain … que de suspens ! Qui est bon, qui est méchant ? Achetez, encouragez les jeunes, c’est vraiment bien !
Fausse Garde (Pankat)
La première chose qui m'est venue à l'esprit en voyant cet album c'est : Bon-sang que la couverture est moche ! Par contre, en feuilletant celui-ci, j'ai été surpris de voir que le contenu était beaucoup plus attrayant et c'est donc avec une joie non dissimulée que je me suis plongé dans cette nouvelle série de la collection Equinoxe. Après avoir lu quelques pages, j'ai pû constater qu'une fois de plus l'influence du manga se fait sentir d'une manière de plus en plus évidente dans la bd européenne. Cela me ravi car je pense que le mélange des genres est toujours très enrichissant. Le scénario est très bien construit. L'auteur nous fait découvrir une ville imaginaire où les bases sociales et économiques tournent autour d'un sport : le Pankat. Cette discipline est, en fait, un curieux croisement de boxe française, judo, karaté et sumo. A travers le parcours initiatique d'un jeune homme naïf, Mané, l'auteur va nous faire découvrir les différentes écoles de Pankat. Par la même occasion, on va mieux comprendre les motivations de ce peuple ainsi que leurs ambitions. Le résultat est convaincant, on ne s'ennuie pas une seule seconde et on suit avec beaucoup de curiosité les mésaventures de ce gamin très influençable. Malgrès le thème un peu dur du récit, l'auteur nous developpe son histoire avec un certaine pudeur. Ici, pas d'excès de violence mais plutôt des mots justes et des actions constructives. J'ai beaucoup apprécié le mini-dossier de 8 pages en fin d'album. A l'interieur, on y trouve une petite description de la ville de Irap ainsi que quelques explications sur le Pankat et ces différentes écoles. Je vous conseille de lire ces pages avant de commencer l'album. Cela vous permettra de mieux cerner certains points du récit. Au niveau du dessin, Merwan nous propose un graphisme assez original. Son traît est franc, précis et les personnages sont très expressifs. Leurs émotions sont rendues avec beaucoup de réalisme. En particulier, le sentiment de peur. Comme par exemple à la page 19 où le héros est dans une facheuse position. Ce sont, évidement, des détails mais je pense que ceux-ci ont leur importance dans la réussite d'un album. A noter : curieusement, certains visages me font penser au graphisme de Christian Rossi (Tirésias). Pour terminer, je dirais que les couleurs sont très chaleureuses et que la mise en page est efficace. Pankat est donc un album découverte que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. L'auteur nous offre, ici, sa première oeuvre et c'est franchement réussi. A conseiller et à suivre !
Face de Lune
On dirait que les avis sont assez partagés. Pour ma part j'ai bien aimé le monde inventé par Jodo, et pour une fois on n'a pas de délire mystique et saoûlant. Ce monde est en effet une dictature gouvernée de façade par 2 personnages loufoques et fan d'oeufs même s'ils n'en font pas la consommation. Et au milieu de tout ça, le fameux "Face de lune" avec sa tête toute blanche et sans relief. Personnage énigmatique dont on ne sait rien, même pas ses origines, ni la source de ses pouvoirs. Il faut attendre le dernier tome pour avoir (peut-être) une quelconque explication, et une happy end pourquoi pas. Le dessin est pas mal, les couleurs sont vraiment criardes, en tout cas ça ne m'a pas dérangé, ni gâché la lecture.
Rona
J'aurais bien mis 5... Une bonne BD classique "à l'ancienne" avec beaucoup d'humour, une pointe de cynisme et des dessins enlevés. Les expressions sont parfois outrancières mais comme le but est de faire rire, l'auteur réussit amplement. Hélas, impossible de mettre la main sur le volume 5, snif ! --- AJOUT du mai 2009 : "Les nouvelles aventures de Rona" sont en piste, 20 ans plus tard.
Nous sommes tous morts
C'est la première "patte de mouche" que je lis et je dois dire que ça surprend agréablement ! Tout comme Elveen, j’ai vraiment apprécié la manière dont le sujet est abordé malgré le fait que je n’ai pas trop d’accroches avec les réflexions philosophiques. En première lecture, ces réflexions semblent bien s’enchaîner pour arriver à une conclusion aussi inattendue qu’intéressante. Toutefois, une deuxième lecture révèle que les arguments fournis se contredisent parfois et que Coudray use de raccourcis qui ne sont crédibles qu’en apparence. Ces quelques petites incohérences ne gâchent cependant pas le plaisir de lecture ni l’impression globale qui s’en dégage. Le dessin de Trondheim est minimaliste mais bien adapté au ton de la bd. "Nous sommes tous morts" est donc une bonne entrée en la matière pour s'intéresser à cette collection.
Samuraï Deeper Kyo
Voici quelques petites remarques : L’auteur étant un jeune mangaka, il a fait quelques erreurs, ce qui fait que durant les 3 premiers volumes, on ne sait pas exactement comment il va rythmer son histoire, mais on constate malgré tout qu’il y pose des bases indispensables pour la suite. Au milieu du volume 3, la tendance s’inverse complètement, et bien que l’apparence du personnage reste la même, le héros change. Kyôshirô s’efface et Kyô apparaît. Voilà un procédé narratif souvent utilisé, mais auquel l’auteur a su ajouter une part de mystère, qui il faut le dire est bien dosé. Le manga relate une époque vieille de 4 siècles. Or à ce moment là, le vocabulaire était différent. C’est le problème quand on fait un manga relatant une époque ayant existé (Comme pour Kenshin le Vagabond par exemple). Mais l’auteur a décidé de faire quelques anachronismes volontaires : entre les dialogues et les dessins. Ainsi il mêle une époque ancienne avec le langage de jeunes japonais. Un second apparaît avec l’humour : "Parce que c’est souvent dans l’exagération que naît l’originalité qui amène l’intérêt du lecteur, Akimine Kamijyo a décidé de pousser la fantaisie encore plus loin: de très nombreux gags, notamment dans les premiers tomes, prennent leur source dans l’actualité, dans notre actualité. Une anecdote survenue après la publication du premier volume en témoigne: nous avons reçu plusieurs lettres de lecteurs nous mentionnant une erreur dans ledit volume. Comme toujours dans ces cas, notre attention a redoublé et nous nous sommes penchés sur la question. Il s’agissait d’un anachronisme évident puisque l’un des personnages parlait de Viagra, un médicament qui ne pouvait évidemment pas exister à l’époque où se déroule SDK. Par acquis de conscience, la version originale a été vérifiée, et il s’est avéré que c’était une fantaisie de l’auteur. Le ton du manga était donné!" Kana. Dans le genre shonen, il y a deux catégories de séries qui comportent chacune un genre de héros différent. Evidement, pour SDKyo, c’est la seconde. Là vous auriez le droit de me dire que ça ne vous avance à rien, je le comprendrais tout à fait et irais me pendre pour me laver de ma faute. Mais faut que je m’explique. Les héros de Samourai Deeper Kyo, Kyo et Kyoshiro, sont forts dès le début, et nul ne peut leur résister, ou alors seulement le temps de quelques pages, avant de se retrouver avec un corps digne des plus grands puzzles du monde. Donc pas de quêtes initiatiques avec un héros qui connaît tout, et dont la marge d’évolution est assez limitée. Et l’intérêt alors ? Et bien, pourriez vous dire, vous lecteurs l’étendue de la force du héros ? Non, et c’est un des attraits du genre. L’envie de connaître les limites de ce glandu qui massacre à tour de bras, de savoir qui sera capable de lui expliquer la vie, de lui faire faire ami-ami avec le sol ! Et ce genre de personnage se retrouve par exemple dans Hokkuto no Ken, Détective Conan, Captain Tsubasa… . Et ici, il n’y en pas un, mais deux ! Blême majeur : sont dans le même corps. Dur dur pour un duel. Un duel qui pourrait avoir lieu, ou pas : une des intrigues principales évidement ! Un plus : l’histoire est assez bien entretenue. Des révélations sur chaque membre du groupe du héros ajoutent du piment à l’histoire, mais ne perd pas le lecteur, le ramenant finalement à l’énigme principale. De quoi remplir des pages, et le lecteur d’envie d’en connaître plus sur le monde de Samourai Deeper Kyo. Un moins : L’histoire autour des Mibus, et de leur contrôle dans l’ombre du monde assombrit pas mal l’histoire, la rendant plus sérieuse, plus proche du thriller. Là par contre on s’y perd parfois entre la relation entre Kyo, les Mibus, l’assassinat du frère de Yuya etc… . Mais bon évidemment, quand on lira le dernier tome, ça devrait s’éclaircir. Donc, certes certains stéréotypes se retrouvent, mais bon c'est pas la première fois pour un livre. Doit on blâmer le manga pour cela ? Mais dans ce cas là, il n'en faudrait lire aucun. Dans tout les mangas de cette génération, des stéréotypes se retrouvent. Mais ils ne sont pas de vulgaires copies. SDKyo n'en est pas une non plus. Elle innove sur quelques points que ne comportent pas Kenshin : déjà au niveau de l'histoire. De plus, les graphismes s'améliorent. Et je rappelle encore que c'est son premier manga relié. Rah moi j'aimerais déjà savoir dessiner comme lui avant de pouvoir critiquer les dessins. Ensuite, il est facile de caricaturer les personnages d'un manga : ça on peut le faire à tous. Et ce n'est pas franchement pas intéressant. Bref il est à acheté pour les fans d'histoire de samouraïs ou du moins à connaître. Il n'est pas au niveau de Kenshin mais s'en rapproche.