Très bon one shot signé par le duo qu'on ne présente plus, Rosinski et Van Hamme.
Une histoire brutale, cynique et pleine d'ironie. Voilà quelque chose qui m'a agréablement surpris de la part de VH qui a su dans cet opus se démarquer de son univers habituel économico-géopolitico-sulitzérien. Le récit, à la première personne, est sobre et bien rythmé, et les rebondissements sont nombreux. J'irai peut être même jusqu'à dire qu'il y aurait là matière à un bon scénar' de film (- Oulà, Gévaudan, comme vous y allez! - Si, si, j'insiste).
Les dessins sont de très bonne facture et les fresques que l'on retrouve entre chaque grande partie sont tout bêtement à tomber par terre tellement que c'est beau.
Alors, pourquoi pas un 5/5 espèce de gros radin, allez vous me demander? Ben disons que ça révolutionne pas le genre non plus, et je ne pense pas que cette BD fera oeuvre de référence en la matière quand même.
Si vous avez aimé Western, allez lire On a tué Wild Bill, ça devrait vous plaire également..
Cet album nous raconte une histoire d'addiction sexuelle totalement viscérale.
Narré à la première personne par Martin qui ne nous épargne aucun des détails de son expérience de vie avec Tina, il y a de nombreux passages crus qui peuvent déranger de par leur réalisme.
Graphiquement c'est un style underground qui ne manque pas lui non plus de réalisme. Visuellement c'est imprimé en bleu sur du papier jaune avec quelques touches d'un rose foncé (les dessins et écrits de Martin).
Les cases sont grossièrement tracées à la main et le cadrage est souvent spécial. A l'ouverture de chacun des cinq chapitres il y a une illustration plus "expérimentale".
Je ne connaissais pas Dave Cooper, auteur canadien de BD indépendante, cela a été une bonne surprise. Ripple est le dernier chapitre de sa trilogie: "Suckle, Crumple, Ripple". L'album Ripple est bien sûr une histoire totalement indépendante des autres.
J'ai beaucoup aimé cet album, les personnages sonnent tellement juste que l'on a l'impression que cette histoire destructrice a été réellement vécue.
Aucune forme de censure n'est présente dans cet album, âmes sensibles s'abstenir. Fans de romans graphiques traitant du sujet de l'intime voir de l'intimisme, vous ne serez pas déçus.
Un pavé cette BD, mais est–ce encore une BD ? Très dense, la lecture m’a pris une bonne semaine pour tout apprécier, y compris les notes de bas de pages qui sont plus pour rappeler au français que nous sommes, certaines subtilités voire références de la langue anglo-saxonne.
Si le récit est long (600 pages tout de même), Alex Robinson a eu l’idée de le découper en chapitres, annoncés par un tableau des principaux personnages répondant à une question existentielle (qu’est ce vous voulez pour Noël ? par exemple).
L’histoire s’inscrit dans l’air du temps puisque l’on parle colocation (style "friends" mais en plus intelligent) de boulot, de rencontres, d’espoirs, d’échecs et de ruptures. Ruptures amoureuse (d’ailleurs le livre débute ainsi), rupture avec la société (Cf. le groupe de rockeurs-du-dessous).
Beaucoup de moments drôles (la logeuse est excellente !), d’émotion (le noël du professeur), de grâce (la scène du patinage), de doute (à travers Ed Velasquez).
Evidemment le monde du travail très présent, n’est pas épargné, en particulier celui de la BD et de l’édition, à travers Irving Flavor, dessinateur ô combien désagréable à la première approche. Tout au long de ces 600 pages, on s’attache à tous ces personnages gravitant autour de Sherman, l’étudiant-apprenti- écrivain-libraire : du dessinateur-raté à la logeuse-caporal chef, en passant par la journaliste-bordélique et l’intello-dragueur fou… bref une galerie de portraits parfaitement réussis.
Le génie de Robinson est d’avoir fait passer l’intrigue d’un personnage à un autre… sans que l’on se rende compte qu’au final, le héros n’est pas celui que l’on croit mais chut…. En outre l’épilogue est traité de façon magistrale et la nostalgie nous rattrape.
"De mal en pis", un roman graphique qui évidemment ravira les amateurs du genre mais qu’il faut absolument faire découvrir autour de vous …un régal, une claque aussi saisissante que ne l’était « Blankets » en début d’année.
La collection "Mirages" de Delcourt nous offre coup sur coup trois chefs- d'oeuvre, après "trois éclats blancs" et "la malle Sanderson", voici donc "elle ne pleure pas, elle chante", adapté d'un roman d'Amélie Sarn par un Corbeyran inattendu.
Parfaitement mis en image par Thierry Murat, cette BD est un concentré de sensibilité, de non-dit, de haine, et d'amour. Les décors d'ailleurs minimalistes (dans le style d'Emmanuel Guibert) rendent le récit encore plus poignant en concentrant l'histoire sur Laura et son père. Un découpage parfaitement maîtrisé illustre le drame de Laura, victime d'inceste pendant son enfance.
Un récit dur, très dur même, et on ne peut que saluer les auteurs d'avoir traiter ce sujet encore tabou sous forme de bande dessinée. Comme quoi, même en BD, les mauvais sentiments font de bons albums ! A découvrir d'urgence !
Cette BD est véritablement fantastique notamment grâce au ton légèrement décalé et au mode de narration : à chaque case, son commentaire, empreint d'autodérision. Personnages moroses et risibles, réalité morne d'un étudiant peu expansif ; mode d'alimentation douteux,...
Ca ne paraît pas très excitant dit comme ça, mais c'est extrêmement drôle et piquant. Ca donne envie de devenir ami avec l'auteur...
Est-ce parce que je n'avais jamais entendu parler de la série MP3 que je me suis plutôt poilé en lisant cette BD? Possible. A partir du moment où je n'avais aucune idée préconçue (pour cause), je me suis plutôt poilé en suivant le début des aventures de nos héros super stéréotypés: le bon gros barbare bien bourin, la magicienne qui fait des sorts en dépit du bon sens, le voleur un peu couard, le nain pas plus haut que les phasques qui pullulent dans les oubliettes humides, le ranger autocrate mais pas très vaillant, tout ici est exagéré et caricaturé à grands traits certes, mais reste vraiment marrant dans le genre. Je ne suis pas très client du dessin très cartoonesque mais vu le genre, on peut dire que ça cadre sans problème.
C’est vraiment une excellente Bd, que ce soit au niveau des textes (du vieux français) et des dessins (le tome 3 est un pur bonheur en termes de fidélité architecturale) D’autre part cette ambiance moyenâgeuse est digne d’un livre d’histoire.
Au niveau du scénario, le tome 1&3 m’ont beaucoup plus, le tome 2 m’a paru un peu confus à la première lecture et surtout j’ai eu du mal a raccrocher les wagons avec le tome 3.
Mais bon, achat chaudement recommandé.
C'est avant tout le dessin de Faure qui m'a fait redécouvrir cette BD, plus toute jeune. Son trait, particulier et réaliste, se prête avec bonheur à cette fresque épique, riche en personnages originaux, en paysages grandioses et en scènes d'action trépidantes.
Le scénario n'est pas franchement des plus originaux, on retrouve des thèmes très classiques, à savoir la vengeance, la perte de l'innocence et l'amour.. mais bon, moi, ce sont des trucs qui sont toujours efficaces.
L'intérêt de cette BD, c'est aussi (et surtout) d'aborder une période historique extraordinairement mouvementée et de croiser ça et là des personnages clés de cette époque (Bonaparte, Murat, Beethoven, etc..).
Les planches sont parfois en peu confuses et les fils souvent cousus de fil blanc, mais c'est quand même de la bien bonne BD d'aventure historique et je n'ai pas boudé mon plaisir..
Beaucoup de bonnes choses dans cette BD qui font que j'ai passé un très bon moment à la lire.
D'abord, un univers riche et original, qui nous emmène dans un monde de fantasy à l'orientale, où les 'occidentaux' passent pour de gros barbares incultes, où les décors et costumes sont splendides et finement travaillés, où la société dépeinte semble cohérente et crédible, et qui nous dépayse convenablement sans sombrer dans le n'importe quoi.
Ensuite, un scénario fin et innovant, où la religion et la façon dont on l'aborde sont traitées avec intelligence et nuance, sans verser dans l'outrance et où les auteurs manient avec talent suspense et action pour nous tenir en haleine et attendre la suite avec impatience.
Un dessin et des couleurs, enfin, pleins de finesse et d'élégance qui traite avec le même soin les personnages et les paysages dans lesquels ils évoluent, pile dans le style que j'aime (ça m'a fait beaucoup penser au design à la Blanchard et à Tao Bang).
Donc, un succès indéniable qui me fait trépigner en attendant la suite.
Espérons qu'elle soit à la hauteur, ça me ferait vraiment mal d'être déçu après un tel démarrage..
Un premier album très prometteur. L'histoire est prenante, bien rythmée et je suis fan du dessin bien que je n'accroche pas à toute la palette de couleur.
Cela dit même si on passe un très bon moment ça reste un album d'introduction, on apprend quasiment rien sur la fine équipe (leur passé etc.), et la "quête" reste très floue.
Mais j'attends et j'achèterai la suite sans nul doute c'est pourquoi je donne 4 étoiles.
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Western
Très bon one shot signé par le duo qu'on ne présente plus, Rosinski et Van Hamme. Une histoire brutale, cynique et pleine d'ironie. Voilà quelque chose qui m'a agréablement surpris de la part de VH qui a su dans cet opus se démarquer de son univers habituel économico-géopolitico-sulitzérien. Le récit, à la première personne, est sobre et bien rythmé, et les rebondissements sont nombreux. J'irai peut être même jusqu'à dire qu'il y aurait là matière à un bon scénar' de film (- Oulà, Gévaudan, comme vous y allez! - Si, si, j'insiste). Les dessins sont de très bonne facture et les fresques que l'on retrouve entre chaque grande partie sont tout bêtement à tomber par terre tellement que c'est beau. Alors, pourquoi pas un 5/5 espèce de gros radin, allez vous me demander? Ben disons que ça révolutionne pas le genre non plus, et je ne pense pas que cette BD fera oeuvre de référence en la matière quand même. Si vous avez aimé Western, allez lire On a tué Wild Bill, ça devrait vous plaire également..
Ripple - Une prédilection pour Tina
Cet album nous raconte une histoire d'addiction sexuelle totalement viscérale. Narré à la première personne par Martin qui ne nous épargne aucun des détails de son expérience de vie avec Tina, il y a de nombreux passages crus qui peuvent déranger de par leur réalisme. Graphiquement c'est un style underground qui ne manque pas lui non plus de réalisme. Visuellement c'est imprimé en bleu sur du papier jaune avec quelques touches d'un rose foncé (les dessins et écrits de Martin). Les cases sont grossièrement tracées à la main et le cadrage est souvent spécial. A l'ouverture de chacun des cinq chapitres il y a une illustration plus "expérimentale". Je ne connaissais pas Dave Cooper, auteur canadien de BD indépendante, cela a été une bonne surprise. Ripple est le dernier chapitre de sa trilogie: "Suckle, Crumple, Ripple". L'album Ripple est bien sûr une histoire totalement indépendante des autres. J'ai beaucoup aimé cet album, les personnages sonnent tellement juste que l'on a l'impression que cette histoire destructrice a été réellement vécue. Aucune forme de censure n'est présente dans cet album, âmes sensibles s'abstenir. Fans de romans graphiques traitant du sujet de l'intime voir de l'intimisme, vous ne serez pas déçus.
De mal en pis
Un pavé cette BD, mais est–ce encore une BD ? Très dense, la lecture m’a pris une bonne semaine pour tout apprécier, y compris les notes de bas de pages qui sont plus pour rappeler au français que nous sommes, certaines subtilités voire références de la langue anglo-saxonne. Si le récit est long (600 pages tout de même), Alex Robinson a eu l’idée de le découper en chapitres, annoncés par un tableau des principaux personnages répondant à une question existentielle (qu’est ce vous voulez pour Noël ? par exemple). L’histoire s’inscrit dans l’air du temps puisque l’on parle colocation (style "friends" mais en plus intelligent) de boulot, de rencontres, d’espoirs, d’échecs et de ruptures. Ruptures amoureuse (d’ailleurs le livre débute ainsi), rupture avec la société (Cf. le groupe de rockeurs-du-dessous). Beaucoup de moments drôles (la logeuse est excellente !), d’émotion (le noël du professeur), de grâce (la scène du patinage), de doute (à travers Ed Velasquez). Evidemment le monde du travail très présent, n’est pas épargné, en particulier celui de la BD et de l’édition, à travers Irving Flavor, dessinateur ô combien désagréable à la première approche. Tout au long de ces 600 pages, on s’attache à tous ces personnages gravitant autour de Sherman, l’étudiant-apprenti- écrivain-libraire : du dessinateur-raté à la logeuse-caporal chef, en passant par la journaliste-bordélique et l’intello-dragueur fou… bref une galerie de portraits parfaitement réussis. Le génie de Robinson est d’avoir fait passer l’intrigue d’un personnage à un autre… sans que l’on se rende compte qu’au final, le héros n’est pas celui que l’on croit mais chut…. En outre l’épilogue est traité de façon magistrale et la nostalgie nous rattrape. "De mal en pis", un roman graphique qui évidemment ravira les amateurs du genre mais qu’il faut absolument faire découvrir autour de vous …un régal, une claque aussi saisissante que ne l’était « Blankets » en début d’année.
Elle ne pleure pas, elle chante
La collection "Mirages" de Delcourt nous offre coup sur coup trois chefs- d'oeuvre, après "trois éclats blancs" et "la malle Sanderson", voici donc "elle ne pleure pas, elle chante", adapté d'un roman d'Amélie Sarn par un Corbeyran inattendu. Parfaitement mis en image par Thierry Murat, cette BD est un concentré de sensibilité, de non-dit, de haine, et d'amour. Les décors d'ailleurs minimalistes (dans le style d'Emmanuel Guibert) rendent le récit encore plus poignant en concentrant l'histoire sur Laura et son père. Un découpage parfaitement maîtrisé illustre le drame de Laura, victime d'inceste pendant son enfance. Un récit dur, très dur même, et on ne peut que saluer les auteurs d'avoir traiter ce sujet encore tabou sous forme de bande dessinée. Comme quoi, même en BD, les mauvais sentiments font de bons albums ! A découvrir d'urgence !
Les Sardines sont cuites
Cette BD est véritablement fantastique notamment grâce au ton légèrement décalé et au mode de narration : à chaque case, son commentaire, empreint d'autodérision. Personnages moroses et risibles, réalité morne d'un étudiant peu expansif ; mode d'alimentation douteux,... Ca ne paraît pas très excitant dit comme ça, mais c'est extrêmement drôle et piquant. Ca donne envie de devenir ami avec l'auteur...
Le Donjon de Naheulbeuk
Est-ce parce que je n'avais jamais entendu parler de la série MP3 que je me suis plutôt poilé en lisant cette BD? Possible. A partir du moment où je n'avais aucune idée préconçue (pour cause), je me suis plutôt poilé en suivant le début des aventures de nos héros super stéréotypés: le bon gros barbare bien bourin, la magicienne qui fait des sorts en dépit du bon sens, le voleur un peu couard, le nain pas plus haut que les phasques qui pullulent dans les oubliettes humides, le ranger autocrate mais pas très vaillant, tout ici est exagéré et caricaturé à grands traits certes, mais reste vraiment marrant dans le genre. Je ne suis pas très client du dessin très cartoonesque mais vu le genre, on peut dire que ça cadre sans problème.
Les Compagnons du Crépuscule
C’est vraiment une excellente Bd, que ce soit au niveau des textes (du vieux français) et des dessins (le tome 3 est un pur bonheur en termes de fidélité architecturale) D’autre part cette ambiance moyenâgeuse est digne d’un livre d’histoire. Au niveau du scénario, le tome 1&3 m’ont beaucoup plus, le tome 2 m’a paru un peu confus à la première lecture et surtout j’ai eu du mal a raccrocher les wagons avec le tome 3. Mais bon, achat chaudement recommandé.
Les Fils de l'Aigle
C'est avant tout le dessin de Faure qui m'a fait redécouvrir cette BD, plus toute jeune. Son trait, particulier et réaliste, se prête avec bonheur à cette fresque épique, riche en personnages originaux, en paysages grandioses et en scènes d'action trépidantes. Le scénario n'est pas franchement des plus originaux, on retrouve des thèmes très classiques, à savoir la vengeance, la perte de l'innocence et l'amour.. mais bon, moi, ce sont des trucs qui sont toujours efficaces. L'intérêt de cette BD, c'est aussi (et surtout) d'aborder une période historique extraordinairement mouvementée et de croiser ça et là des personnages clés de cette époque (Bonaparte, Murat, Beethoven, etc..). Les planches sont parfois en peu confuses et les fils souvent cousus de fil blanc, mais c'est quand même de la bien bonne BD d'aventure historique et je n'ai pas boudé mon plaisir..
Alim le tanneur
Beaucoup de bonnes choses dans cette BD qui font que j'ai passé un très bon moment à la lire. D'abord, un univers riche et original, qui nous emmène dans un monde de fantasy à l'orientale, où les 'occidentaux' passent pour de gros barbares incultes, où les décors et costumes sont splendides et finement travaillés, où la société dépeinte semble cohérente et crédible, et qui nous dépayse convenablement sans sombrer dans le n'importe quoi. Ensuite, un scénario fin et innovant, où la religion et la façon dont on l'aborde sont traitées avec intelligence et nuance, sans verser dans l'outrance et où les auteurs manient avec talent suspense et action pour nous tenir en haleine et attendre la suite avec impatience. Un dessin et des couleurs, enfin, pleins de finesse et d'élégance qui traite avec le même soin les personnages et les paysages dans lesquels ils évoluent, pile dans le style que j'aime (ça m'a fait beaucoup penser au design à la Blanchard et à Tao Bang). Donc, un succès indéniable qui me fait trépigner en attendant la suite. Espérons qu'elle soit à la hauteur, ça me ferait vraiment mal d'être déçu après un tel démarrage..
Okko
Un premier album très prometteur. L'histoire est prenante, bien rythmée et je suis fan du dessin bien que je n'accroche pas à toute la palette de couleur. Cela dit même si on passe un très bon moment ça reste un album d'introduction, on apprend quasiment rien sur la fine équipe (leur passé etc.), et la "quête" reste très floue. Mais j'attends et j'achèterai la suite sans nul doute c'est pourquoi je donne 4 étoiles.