A défaut d'être originale, cette BD met en scène un personnage intéressant.
Le titre est bien choisi, Anton Witkowski un jeune français d'origine polonaise vivant à la cité des oiseaux, a en lui une violente rage d'être libre. La boxe sera pour lui le moyen de s'envoler, de devenir riche et célèbre.
La narration est pêchue, les évènements de la vie d'Anton ne nous sont pas toujours montrés dans un ordre chronologique. La première page nous montre Anton au tribunal et sa vie défile devant ses yeux, sa jeunesse emportée, son ascension fulgurante, "le star system" (les pages 60 et 61 nous montrant Anton sur diverses couvertures de magazines plus ou moins prestigieux sont particulièrement bien pensées) et les femmes.
La médaille glorieuse d'Anton aura malheureusement un revers douloureux, car même si il est une idole du ring il a rompu tout contact avec son passé et ses racines...
Historiquement on peut constater que la plupart des grands champions, ceux qui ont tout gagnés, qui ont marqués l'histoire du noble art, n'avaient justement rien de noble... Presque tous ont eu une destinée tragiques, sont allés en prison ou ont faits des come-back minables (un Ali pathétique en 1981 qui se fait lamentablement laminer par Spinks, un des tocards les plus illustres de l'histoire de la boxe...).
Comme si cette discipline dévorait ses champions, les mangeait sans pitié après les avoir nourris.
La BD relate parfois très bien la réalité et même si dans ce tome Anton est au faîte de sa gloire, on peut se permettre de penser que la chute va être dure.
Je ne sais pas si Baru a créé son personnage de toutes pièces ou si il s'est inspiré d'un grand de la boxe existant, il n'empêche que moi en voyant Anton je ne peut m'empêcher de penser à Jake La Motta "le Taureau du bronx" : même catégorie, même soif de victoire, même bestialité, même punch, même insolence sur le ring, sens du show et surtout la même difficulté à se faire comprendre des gens qu'il aime...
Anton est un personnage qui évacue ses frustrations en démolissant littéralement ses adversaires, Baru réussit très bien son coup, car si il met parfaitement en scène son personnage et l'intrigue principale, les effets collatéraux sont bien sentis et très importants.
Graphiquement, le style est incisif et dynamique, la violence des chocs est bien rendue lors des rares combats de l'album. Les personnages sont dessinés de manière brute et expressive, le regard d'Anton fait toujours mouche.
Un album que j'ai beaucoup aimé, on peut l'apprécier sans forcément être un féru de boxe je pense, j'espère que la suite sera à la hauteur de ce premier tome (à ce sujet je rejoins Kael, un tome pour conclure cela semble idéal). A lire!
J'ai trouvé dans l'Ombre du cinéphage un scénario qui accroche. L'ambiance est oppressante à souhait. J'aime les scénarios fantastiques et je le conseille car j'ai été comblé. Coté dessin c'est la première BD de Gnoni et ça manque encore de détails, mais soyons indulgent pour une première BD. J'ai eu l'occasion de rencontrer le scénariste. Il m'a promis que le tome 2 serait d'une part mieux dessiné, et aurait d'autre part une ambiance plus angoissante.
Une BD à lire sans aucun doute.
Un culte oui un CULTE !!! C'est sombre, c'est grand, c'est beau, c'est un titre que je conseille sans hésiter. L'atmosphère prenante et oppressante du sanctuaire, les dessins des vieilles pierres qui le caractérise sont d'une grande beauté.
GENIAL !!!!!!!!!!!
Voici un album sympa ! L'histoire d'Asphodèle que nous conte Corbeyran n'est vraiment pas pour me déplaire. C'est le genre d'histoire certes qui s'est déjà vu mais ça a le mérite d'être efficace. Le dessin est riche en décor quoi que classique. Les couleurs sont un peu trop informatisées mais collent bien à l'ensemble de l'histoire.
3 albums cools...
Et oui, pour faire comme tout le monde j'ai acheté, lu et mis une note élevée à Lola Cordova !!
Le seul bémol est le foin qu'on en fait qui a un peu nui à ma découverte, mais dans l'ensemble cette bd est très bonne. Le scénario est délirant mais rigoureusement construit. Les dialogues sont excellents, crus, jouissifs presque. Le dessin et le graphisme sont un peu particuliers, j'ai eu du mal à accrocher mais cela reste dans le ton. Tout cela donne une bd survoltée, originale et qui nous fait passer un très bon moment.
A découvrir !!
Grand fan du dessin animée depuis tout petit, j'ai commencé la lecture du manga il y des années chez un ami. Je m'attendais à quelque chose de pas terrible.
Quelle erreur !
Le manga est un cran au dessus de l'anime !
Les avantages de la version papier?
- L'humour n'est pas censuré ! Certes il est un peu pipi-caca par moment mais ça colle avec les persos.
- Le rythme est plus soutenu, surtout dans la partie où Sangoku est adulte. Il n'y a pas ces interminables séquences où les adversaires s'observent pendant 2 épisodes. Ca rendait certains passages de l'anime insupportables.
- Ok, c'est en noir et blanc mais Sangoku tire des têtes trop tordantes qui rendent mieux en image fixe.
Comme tout fan de Dragonball, je préfère les débuts avec un Sangoku tout gamin qui rigole et qui se promène tout nu plutôt que la fin avec ses grosses bastons. Mais mon passage préféré reste le début de la série Z avec le voyage sur Namec.
Achat conseillé?
Oui, si à la base on aime bien la série.
"Lola Cordova" de Qwak, c’est typiquement le genre de BD, que je n’aurai pas acheté sans BDThèque. Ben, je l’aurais ouvert, feuilletée et vite reposée sur la pile en me disant c’est quoi ces dessins cheloux et cette histoire racoleuse : pas pour moi ce truc. Et ben, j’aurais eu tout faux.
Pour moi le vrai point fort de cette BD, c’est son design tout à fait atypique. Pour ma part je n’avais jamais vu ça. Cette mise en page très originale provoque même une nouvelle manière de raconter et donc de lire une bande dessinée. Je peux comprendre que ça puise paraître déroutant au départ mais laissez-vous guider et tout se passe bien.
Le dessin, très sincèrement c’est pas ma tasse de thé… trop… comment dire… bizarre. Mais ça ne m’a pas beaucoup gêné et de toute façon, ça fait partie intégrante de ce fameux design dont je viens de parler.
De la même manière, les couleurs contribuent aussi à façonner cette originalité. Elles sont faites par ordinateur, ce qui au passage ne me dérange pas du tout, du moment que c’est bien fait, et c’est le cas. Encore un point atypique, pratiquement chaque planche a une palette de couleurs et des effets différents qui s’accordent à l’ambiance du récit.
Malgré le cul, le langage cru et la drogue, le scénario n’est pas racoleur du tout. Mais l’héroïne, Lola Cordova, est une pute qui se drogue donc ces trois points font partie de l’histoire. De la même manière que les illustrations, le récit est écrit de main de maître. Cependant je trouve la fin un peu inachevée pour un One Shot… Mais cette fin ouverte laisse peut être entrevoir une suite ?
Arf je sais pas trop comment noter ça. D'un côté j'ai envie d'être indulgent. C'est vrai que c'est une belle histoire d'amour qui est racontée là, et en plus elle est vraie, plein de petits détails, de la sensualité. Mais de l'autre, c'est vrai que c'est un peu "creux", et qu'au final on s'en foutait que c'était la véritable histoire de Boilet, romancée avec de l'eau de rose quand même j'en suis sûr, et on n'a qu'une seule version de l'histoire.
Le dessin de Takahama est absolument superbe. Le récit est entrecoupé de petites histoires faites par Frédéric Boilet, dessin et scénar. Je les ai trouvé particulièrement mal intégrées et venant un peu comme un cheveu sur la soupe. Elles n'apportent rien si ce n'est une satisfaction pour leur auteur de les faire lire à un plus large public.
Bref une histoire de la vie, sans événement exceptionnel, avec un dessin très réussi.
On en disait tellement de bien, ici et ailleurs, enfin plutôt ici, que je me suis laissé tenté par l'achat hier. Et cela malgré un feuilletage rapide qui n'est pas spécialement attirant par ses couleurs, mais la lecture de la première page m'a fait sauter le pas.
Et c'est poilant, c'est barré, on sait pas si la fille, qui paie tout en nature rappelons le, est dans un méga trip ou si elle raconte la réalité. Elle est diablement excitante en plus, le langage est loin d'être châtié et les dialogues sont au poil. Le dessin est très spé, couleurs flashy (même que ça ressemble à du mauvais comics, enfin à du comics) et mélange d'image réelles. La mise en page est souvent très recherchée et du moins pas commune.
C'est sûr que ça ne plaira pas à tout le monde, aussi bien le dessin que l'histoire, et n'y cherchez pas une bd qui fasse réfléchir.
Bref très bonne bd, je ne lui mettrais pas la note maximale néanmoins, faut pas pousser mémé dans la soucoupe volante non plus.
J'adore vraiment cette BD, tant au niveau du dessin (magnifique et magique) que du scénario, drôle et réfléchi. On ne se lasse pas de le lire encore et encore.
Garulfo est, avec De Cape et de Crocs, la BD que je prends le plus plaisir à lire.
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L'Enragé
A défaut d'être originale, cette BD met en scène un personnage intéressant. Le titre est bien choisi, Anton Witkowski un jeune français d'origine polonaise vivant à la cité des oiseaux, a en lui une violente rage d'être libre. La boxe sera pour lui le moyen de s'envoler, de devenir riche et célèbre. La narration est pêchue, les évènements de la vie d'Anton ne nous sont pas toujours montrés dans un ordre chronologique. La première page nous montre Anton au tribunal et sa vie défile devant ses yeux, sa jeunesse emportée, son ascension fulgurante, "le star system" (les pages 60 et 61 nous montrant Anton sur diverses couvertures de magazines plus ou moins prestigieux sont particulièrement bien pensées) et les femmes. La médaille glorieuse d'Anton aura malheureusement un revers douloureux, car même si il est une idole du ring il a rompu tout contact avec son passé et ses racines... Historiquement on peut constater que la plupart des grands champions, ceux qui ont tout gagnés, qui ont marqués l'histoire du noble art, n'avaient justement rien de noble... Presque tous ont eu une destinée tragiques, sont allés en prison ou ont faits des come-back minables (un Ali pathétique en 1981 qui se fait lamentablement laminer par Spinks, un des tocards les plus illustres de l'histoire de la boxe...). Comme si cette discipline dévorait ses champions, les mangeait sans pitié après les avoir nourris. La BD relate parfois très bien la réalité et même si dans ce tome Anton est au faîte de sa gloire, on peut se permettre de penser que la chute va être dure. Je ne sais pas si Baru a créé son personnage de toutes pièces ou si il s'est inspiré d'un grand de la boxe existant, il n'empêche que moi en voyant Anton je ne peut m'empêcher de penser à Jake La Motta "le Taureau du bronx" : même catégorie, même soif de victoire, même bestialité, même punch, même insolence sur le ring, sens du show et surtout la même difficulté à se faire comprendre des gens qu'il aime... Anton est un personnage qui évacue ses frustrations en démolissant littéralement ses adversaires, Baru réussit très bien son coup, car si il met parfaitement en scène son personnage et l'intrigue principale, les effets collatéraux sont bien sentis et très importants. Graphiquement, le style est incisif et dynamique, la violence des chocs est bien rendue lors des rares combats de l'album. Les personnages sont dessinés de manière brute et expressive, le regard d'Anton fait toujours mouche. Un album que j'ai beaucoup aimé, on peut l'apprécier sans forcément être un féru de boxe je pense, j'espère que la suite sera à la hauteur de ce premier tome (à ce sujet je rejoins Kael, un tome pour conclure cela semble idéal). A lire!
L'Ombre du Cinéphage
J'ai trouvé dans l'Ombre du cinéphage un scénario qui accroche. L'ambiance est oppressante à souhait. J'aime les scénarios fantastiques et je le conseille car j'ai été comblé. Coté dessin c'est la première BD de Gnoni et ça manque encore de détails, mais soyons indulgent pour une première BD. J'ai eu l'occasion de rencontrer le scénariste. Il m'a promis que le tome 2 serait d'une part mieux dessiné, et aurait d'autre part une ambiance plus angoissante. Une BD à lire sans aucun doute.
Sanctuaire
Un culte oui un CULTE !!! C'est sombre, c'est grand, c'est beau, c'est un titre que je conseille sans hésiter. L'atmosphère prenante et oppressante du sanctuaire, les dessins des vieilles pierres qui le caractérise sont d'une grande beauté. GENIAL !!!!!!!!!!!
Asphodèle
Voici un album sympa ! L'histoire d'Asphodèle que nous conte Corbeyran n'est vraiment pas pour me déplaire. C'est le genre d'histoire certes qui s'est déjà vu mais ça a le mérite d'être efficace. Le dessin est riche en décor quoi que classique. Les couleurs sont un peu trop informatisées mais collent bien à l'ensemble de l'histoire. 3 albums cools...
Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)
Et oui, pour faire comme tout le monde j'ai acheté, lu et mis une note élevée à Lola Cordova !! Le seul bémol est le foin qu'on en fait qui a un peu nui à ma découverte, mais dans l'ensemble cette bd est très bonne. Le scénario est délirant mais rigoureusement construit. Les dialogues sont excellents, crus, jouissifs presque. Le dessin et le graphisme sont un peu particuliers, j'ai eu du mal à accrocher mais cela reste dans le ton. Tout cela donne une bd survoltée, originale et qui nous fait passer un très bon moment. A découvrir !!
Dragon Ball
Grand fan du dessin animée depuis tout petit, j'ai commencé la lecture du manga il y des années chez un ami. Je m'attendais à quelque chose de pas terrible. Quelle erreur ! Le manga est un cran au dessus de l'anime ! Les avantages de la version papier? - L'humour n'est pas censuré ! Certes il est un peu pipi-caca par moment mais ça colle avec les persos. - Le rythme est plus soutenu, surtout dans la partie où Sangoku est adulte. Il n'y a pas ces interminables séquences où les adversaires s'observent pendant 2 épisodes. Ca rendait certains passages de l'anime insupportables. - Ok, c'est en noir et blanc mais Sangoku tire des têtes trop tordantes qui rendent mieux en image fixe. Comme tout fan de Dragonball, je préfère les débuts avec un Sangoku tout gamin qui rigole et qui se promène tout nu plutôt que la fin avec ses grosses bastons. Mais mon passage préféré reste le début de la série Z avec le voyage sur Namec. Achat conseillé? Oui, si à la base on aime bien la série.
Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)
"Lola Cordova" de Qwak, c’est typiquement le genre de BD, que je n’aurai pas acheté sans BDThèque. Ben, je l’aurais ouvert, feuilletée et vite reposée sur la pile en me disant c’est quoi ces dessins cheloux et cette histoire racoleuse : pas pour moi ce truc. Et ben, j’aurais eu tout faux. Pour moi le vrai point fort de cette BD, c’est son design tout à fait atypique. Pour ma part je n’avais jamais vu ça. Cette mise en page très originale provoque même une nouvelle manière de raconter et donc de lire une bande dessinée. Je peux comprendre que ça puise paraître déroutant au départ mais laissez-vous guider et tout se passe bien. Le dessin, très sincèrement c’est pas ma tasse de thé… trop… comment dire… bizarre. Mais ça ne m’a pas beaucoup gêné et de toute façon, ça fait partie intégrante de ce fameux design dont je viens de parler. De la même manière, les couleurs contribuent aussi à façonner cette originalité. Elles sont faites par ordinateur, ce qui au passage ne me dérange pas du tout, du moment que c’est bien fait, et c’est le cas. Encore un point atypique, pratiquement chaque planche a une palette de couleurs et des effets différents qui s’accordent à l’ambiance du récit. Malgré le cul, le langage cru et la drogue, le scénario n’est pas racoleur du tout. Mais l’héroïne, Lola Cordova, est une pute qui se drogue donc ces trois points font partie de l’histoire. De la même manière que les illustrations, le récit est écrit de main de maître. Cependant je trouve la fin un peu inachevée pour un One Shot… Mais cette fin ouverte laisse peut être entrevoir une suite ?
Mariko Parade
Arf je sais pas trop comment noter ça. D'un côté j'ai envie d'être indulgent. C'est vrai que c'est une belle histoire d'amour qui est racontée là, et en plus elle est vraie, plein de petits détails, de la sensualité. Mais de l'autre, c'est vrai que c'est un peu "creux", et qu'au final on s'en foutait que c'était la véritable histoire de Boilet, romancée avec de l'eau de rose quand même j'en suis sûr, et on n'a qu'une seule version de l'histoire. Le dessin de Takahama est absolument superbe. Le récit est entrecoupé de petites histoires faites par Frédéric Boilet, dessin et scénar. Je les ai trouvé particulièrement mal intégrées et venant un peu comme un cheveu sur la soupe. Elles n'apportent rien si ce n'est une satisfaction pour leur auteur de les faire lire à un plus large public. Bref une histoire de la vie, sans événement exceptionnel, avec un dessin très réussi.
Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)
On en disait tellement de bien, ici et ailleurs, enfin plutôt ici, que je me suis laissé tenté par l'achat hier. Et cela malgré un feuilletage rapide qui n'est pas spécialement attirant par ses couleurs, mais la lecture de la première page m'a fait sauter le pas. Et c'est poilant, c'est barré, on sait pas si la fille, qui paie tout en nature rappelons le, est dans un méga trip ou si elle raconte la réalité. Elle est diablement excitante en plus, le langage est loin d'être châtié et les dialogues sont au poil. Le dessin est très spé, couleurs flashy (même que ça ressemble à du mauvais comics, enfin à du comics) et mélange d'image réelles. La mise en page est souvent très recherchée et du moins pas commune. C'est sûr que ça ne plaira pas à tout le monde, aussi bien le dessin que l'histoire, et n'y cherchez pas une bd qui fasse réfléchir. Bref très bonne bd, je ne lui mettrais pas la note maximale néanmoins, faut pas pousser mémé dans la soucoupe volante non plus.
Garulfo
J'adore vraiment cette BD, tant au niveau du dessin (magnifique et magique) que du scénario, drôle et réfléchi. On ne se lasse pas de le lire encore et encore. Garulfo est, avec De Cape et de Crocs, la BD que je prends le plus plaisir à lire. Culte! Indispensable !