Superbe !
Magnifique dessin, chaque case est extrêmement travaillée à tous points de vue. Les personnages sont profonds, tous. L'histoire de base est originale et sa noirceur et son tourment s'inscrivent bien dans l'Histoire qu'elle rencontre. C'est plus que captivant, c'est presque contaminant. Toute la tragédie et la poésie sont parfaitement rendues par le dessin d'Yslaire.
Véritablement un chef d'oeuvre !
Bourgeon fidèle à lui-même. C'est bon de A à Z. Le dessin est toujours impeccable, et Lacroix nous a créé des personnages travaillés et complexes, et les mondes imaginés sont originaux et intéressants à bien des égards, totalement réussis et intéressants. Le scénario est lui aussi bon et recherché.
Une réussite.
Note approximative : 3,5/5.
Bizarre comme j'attendais beaucoup de cet album. Affranchi de la coupe de Jodorowsky (mais peut-être Le Quatrième pouvoir date-t-il d'avant leur collaboration ?), j'espérais que Juan Gimenez nous proposerait un récit linéaire, clair, limpide. Peine -en partie- perdu, puisque le début de l'histoire est assez laborieux, et qu'on a du mal à comprendre le lien, et même la finalité de tous les personnages et éléments. Mais à partir de la moitié de l'album, tout s'éclaire soudain, et la lecture devient un réel plaisir. Plaisir intellectuel qui rejoint celui des yeux, puisque dès le départ et tout au long de l'album, Gimenez nous gratifie d'un dessin réellement superbe, sérieux et puissant, du niveau d'un Moebius. Du coup, on termine cet album sur une note très positive.
Trouvé dans le rayonnage de ma "Baie des Tecks" préférée, j’ai été de suite happé par les planches en N&B de cet auteur espagnol puis intrigué par le texte en 4e de couv. L’histoire mêle intimement folie, démence et fantastique pour conduire à "rêver la réalité et s’y réveiller". L’allégorie du début avec le train fantôme capte l’attention : un homme vient rechercher Ana, sa belle d’alors réincarnée dans Julia. Mais cette "simple" histoire où un mort vient retrouver sa belle se complexifie pour prendre des proportions beaucoup plus large dans le dernier tiers de l’album. Les enjeux sont ailleurs . . . l’homme aux masque blanc pourra t’il accomplir sa tâche et retrouver Ana à travers Julia ? La fin répond à cette question de manière dramatique et poétique.
Très très prenant !
Des BDs j'en ai lu un bon paquet. Des bonnes, des moins bonnes, des cultes et des beaucoup moins cultes !
Mais de toutes, celle là fut la seule à avoir réussi à m'attacher aux personnages au point que je n'ai pas pu retenir une larme devant le final du premier cycle et cette douleur que l'on partage. Un pur chef-d'oeuvre qui mérite largement que l'on pardonne les faiblesses graphiques des deux premiers tomes.
Enfin bref l'impression d'avoir lu une bd inégalable, dont le plus gros defaut fut de rendre fade les séries d'HF que j'ai pu lire par la suite...
Qui n’a jamais rêvé de pouvoir se déplacer dans un espace-temps figé ? c’est le concept sur lequel repose la trame de cet album. Concept séduisant s’il en est et au potentiel de développement infini, certes, pour autant que la maîtrise du sujet soit sans failles. Là où "Phenomenum" s’est fourvoyé, "Les Mesures du Temps" a su éviter les écueils avec beaucoup d’intelligence. L’époque dans laquelle se déroule l’histoire me semble déjà plus propice à ce genre de récits. De plus, un tome unique rend l’histoire plus dense et plus rythmée avec peu de cafouillages et de déchets. Le dessin, savant mélange entre du Pedrosa et de l’Alfred, est également très appréciable. Les couleurs ne sont pas en reste avec une dominance de tons ocre qui soulignent le cachet ancien du récit. De même, l’utilisation de flous pour mimer le temps qui se fige est bien à propos. Enfin, ce one shot bénéficie d’une fin originale sur fond de poésie. ;)
Bref, du beau travail comme on aimerait en voir plus souvent !
Cet album est un bon petit délire de Manu Larcenet qui pastiche le fameux justicier en y saupoudrant de ci de là quelques anachronismes. TATA YOYO mmmh, où en étais-je ? ah oui, je disais donc que c’est assez délirant comme ambiance. QU’EST-CE QU’IL Y A SOUS TON GRAND CHAPEAU Hem hem, désolé, quelques égarements de ma part, je continue . . . D’ailleurs, ce recueil d’histoires courtes vaut essentiellement pour l’atmosphère déjantée qui s’en dégage, le final pouvant paraître décevant car cela se termine de manière un peu abrupte. Mais qu’importe, je crois que cet album marque et qu’il est difficile d’en ressortir indemne, c’est certain ! :S
Cette série est bien sûr incontournable.
Non pas qu'elle soit exempte de défauts (il y en a même beaucoup) mais elle est tellement représentative d'une certaine époque/vision de la BD (Métal Hurlant), qu'elle mérite de figurer au nombre des lectures de tout BDphile souhaitant étoffer sa culture.
On ne présente plus ni Jodorowsky, ni Moebius.
Le scénario créé par le premier est extrêmement représentatif du reste de sa production: des idées très originales, souvent brillantes, perdues dans un maelstrom d'intrigues et de digressions mystico-philosophiques qui rendent parfois le récit difficile à suivre et qu'il est tentant de se concentrer uniquement sur l'action immédiate.
Le dessin de Moebius est une merveille de maîtrise et de talent. C'est un style unique dont je suis très grand amateur.
Je n'irai pas cependant jusqu'à dire que cette BD est culte. Selon moi, la qualité et l'intensité de l'Incal sont quand même un peu inégales selon les tomes et l'histoire tourne franchement un peu trop souvent au délire complet à mon goût (je préfère quand même la SF un peu plus 'réaliste' et conventionnelle).
Allez, c'est quand même de la grande classe, hein ?
Vous aimez les grands espaces, les cavaliers solitaires au visage de pierre, l'odeur de la poudre, les rascals qui mordent la poussière et les chevauchées à l'ombre des mesas ?
Durango est fait pour vous !
On pourra reprocher à Swolfs de piller un demi-siècle d'archives de western cinéma pour construire cette série, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il le fait avec talent. Certes, les clichés sont légion mais après tout, que venir chercher d'autres dans du bon vieux gros western classique.
Le dessin n'est pas d'une très grande beauté, ni originalité (tous les visages se ressemblent un peu) mais il est d'une grande constance et bien maîtrisé, et on le suit avec un certain plaisir durant toute la (longue) série.
Une remarque pour les fans : le premier tome ('Les chiens meurent en hiver') est un copié-collé presque complet d'un (excellent et peu connu) film de Sergio Corbucci avec Jean Louis Trintignant et Klaus Kinski (avec une fin différente, toutefois, heureusement pour le héros): le Grand Silence.
Bon, ben moi face à de tels chefs d'oeuvre j'ai du mal à être prolixe. Si je suis devenu amateur de bonne BD, c'est en grande partie grâce à des auteurs comme Bourgeon, qui savent créer des histoires complexes et palpitantes, richement documentées et servies par un dessin d'une très grande beauté.
Dans cette lignée, les pérégrinations d'Isa et Hoel sont un pur régal, dosant savamment aventures, humour, tragédie, récit historique, érotisme et violence.
Le souci du détail, la mise en scène des cases et des planches sont souvent autant de petites merveilles, qu'on ne se lasse pas de redécouvrir après de très nombreuses relectures.
Selon moi, cette série a sa place dans la bdthèque idéale de tout amateur.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Sambre
Superbe ! Magnifique dessin, chaque case est extrêmement travaillée à tous points de vue. Les personnages sont profonds, tous. L'histoire de base est originale et sa noirceur et son tourment s'inscrivent bien dans l'Histoire qu'elle rencontre. C'est plus que captivant, c'est presque contaminant. Toute la tragédie et la poésie sont parfaitement rendues par le dessin d'Yslaire. Véritablement un chef d'oeuvre !
Le Cycle de Cyann
Bourgeon fidèle à lui-même. C'est bon de A à Z. Le dessin est toujours impeccable, et Lacroix nous a créé des personnages travaillés et complexes, et les mondes imaginés sont originaux et intéressants à bien des égards, totalement réussis et intéressants. Le scénario est lui aussi bon et recherché. Une réussite.
Le quatrième pouvoir
Note approximative : 3,5/5. Bizarre comme j'attendais beaucoup de cet album. Affranchi de la coupe de Jodorowsky (mais peut-être Le Quatrième pouvoir date-t-il d'avant leur collaboration ?), j'espérais que Juan Gimenez nous proposerait un récit linéaire, clair, limpide. Peine -en partie- perdu, puisque le début de l'histoire est assez laborieux, et qu'on a du mal à comprendre le lien, et même la finalité de tous les personnages et éléments. Mais à partir de la moitié de l'album, tout s'éclaire soudain, et la lecture devient un réel plaisir. Plaisir intellectuel qui rejoint celui des yeux, puisque dès le départ et tout au long de l'album, Gimenez nous gratifie d'un dessin réellement superbe, sérieux et puissant, du niveau d'un Moebius. Du coup, on termine cet album sur une note très positive.
Aliénation
Trouvé dans le rayonnage de ma "Baie des Tecks" préférée, j’ai été de suite happé par les planches en N&B de cet auteur espagnol puis intrigué par le texte en 4e de couv. L’histoire mêle intimement folie, démence et fantastique pour conduire à "rêver la réalité et s’y réveiller". L’allégorie du début avec le train fantôme capte l’attention : un homme vient rechercher Ana, sa belle d’alors réincarnée dans Julia. Mais cette "simple" histoire où un mort vient retrouver sa belle se complexifie pour prendre des proportions beaucoup plus large dans le dernier tiers de l’album. Les enjeux sont ailleurs . . . l’homme aux masque blanc pourra t’il accomplir sa tâche et retrouver Ana à travers Julia ? La fin répond à cette question de manière dramatique et poétique. Très très prenant !
La Quête de l'Oiseau du Temps
Des BDs j'en ai lu un bon paquet. Des bonnes, des moins bonnes, des cultes et des beaucoup moins cultes ! Mais de toutes, celle là fut la seule à avoir réussi à m'attacher aux personnages au point que je n'ai pas pu retenir une larme devant le final du premier cycle et cette douleur que l'on partage. Un pur chef-d'oeuvre qui mérite largement que l'on pardonne les faiblesses graphiques des deux premiers tomes. Enfin bref l'impression d'avoir lu une bd inégalable, dont le plus gros defaut fut de rendre fade les séries d'HF que j'ai pu lire par la suite...
Les mesures du temps
Qui n’a jamais rêvé de pouvoir se déplacer dans un espace-temps figé ? c’est le concept sur lequel repose la trame de cet album. Concept séduisant s’il en est et au potentiel de développement infini, certes, pour autant que la maîtrise du sujet soit sans failles. Là où "Phenomenum" s’est fourvoyé, "Les Mesures du Temps" a su éviter les écueils avec beaucoup d’intelligence. L’époque dans laquelle se déroule l’histoire me semble déjà plus propice à ce genre de récits. De plus, un tome unique rend l’histoire plus dense et plus rythmée avec peu de cafouillages et de déchets. Le dessin, savant mélange entre du Pedrosa et de l’Alfred, est également très appréciable. Les couleurs ne sont pas en reste avec une dominance de tons ocre qui soulignent le cachet ancien du récit. De même, l’utilisation de flous pour mimer le temps qui se fige est bien à propos. Enfin, ce one shot bénéficie d’une fin originale sur fond de poésie. ;) Bref, du beau travail comme on aimerait en voir plus souvent !
La Légende de Robin des Bois
Cet album est un bon petit délire de Manu Larcenet qui pastiche le fameux justicier en y saupoudrant de ci de là quelques anachronismes. TATA YOYO mmmh, où en étais-je ? ah oui, je disais donc que c’est assez délirant comme ambiance. QU’EST-CE QU’IL Y A SOUS TON GRAND CHAPEAU Hem hem, désolé, quelques égarements de ma part, je continue . . . D’ailleurs, ce recueil d’histoires courtes vaut essentiellement pour l’atmosphère déjantée qui s’en dégage, le final pouvant paraître décevant car cela se termine de manière un peu abrupte. Mais qu’importe, je crois que cet album marque et qu’il est difficile d’en ressortir indemne, c’est certain ! :S
l'Incal
Cette série est bien sûr incontournable. Non pas qu'elle soit exempte de défauts (il y en a même beaucoup) mais elle est tellement représentative d'une certaine époque/vision de la BD (Métal Hurlant), qu'elle mérite de figurer au nombre des lectures de tout BDphile souhaitant étoffer sa culture. On ne présente plus ni Jodorowsky, ni Moebius. Le scénario créé par le premier est extrêmement représentatif du reste de sa production: des idées très originales, souvent brillantes, perdues dans un maelstrom d'intrigues et de digressions mystico-philosophiques qui rendent parfois le récit difficile à suivre et qu'il est tentant de se concentrer uniquement sur l'action immédiate. Le dessin de Moebius est une merveille de maîtrise et de talent. C'est un style unique dont je suis très grand amateur. Je n'irai pas cependant jusqu'à dire que cette BD est culte. Selon moi, la qualité et l'intensité de l'Incal sont quand même un peu inégales selon les tomes et l'histoire tourne franchement un peu trop souvent au délire complet à mon goût (je préfère quand même la SF un peu plus 'réaliste' et conventionnelle). Allez, c'est quand même de la grande classe, hein ?
Durango
Vous aimez les grands espaces, les cavaliers solitaires au visage de pierre, l'odeur de la poudre, les rascals qui mordent la poussière et les chevauchées à l'ombre des mesas ? Durango est fait pour vous ! On pourra reprocher à Swolfs de piller un demi-siècle d'archives de western cinéma pour construire cette série, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il le fait avec talent. Certes, les clichés sont légion mais après tout, que venir chercher d'autres dans du bon vieux gros western classique. Le dessin n'est pas d'une très grande beauté, ni originalité (tous les visages se ressemblent un peu) mais il est d'une grande constance et bien maîtrisé, et on le suit avec un certain plaisir durant toute la (longue) série. Une remarque pour les fans : le premier tome ('Les chiens meurent en hiver') est un copié-collé presque complet d'un (excellent et peu connu) film de Sergio Corbucci avec Jean Louis Trintignant et Klaus Kinski (avec une fin différente, toutefois, heureusement pour le héros): le Grand Silence.
Les Passagers du vent
Bon, ben moi face à de tels chefs d'oeuvre j'ai du mal à être prolixe. Si je suis devenu amateur de bonne BD, c'est en grande partie grâce à des auteurs comme Bourgeon, qui savent créer des histoires complexes et palpitantes, richement documentées et servies par un dessin d'une très grande beauté. Dans cette lignée, les pérégrinations d'Isa et Hoel sont un pur régal, dosant savamment aventures, humour, tragédie, récit historique, érotisme et violence. Le souci du détail, la mise en scène des cases et des planches sont souvent autant de petites merveilles, qu'on ne se lasse pas de redécouvrir après de très nombreuses relectures. Selon moi, cette série a sa place dans la bdthèque idéale de tout amateur.