Les derniers avis (8282 avis)

Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Mauvaises Gens
Les Mauvaises Gens

J’aime beaucoup le posteur un peu plus bas qui écrit « les syndicats chez les bouseux, ça m'a un peu gonflée ». Ca a au moins le mérite d’être clair : ici pas d’aventure, pas d’action, pas de rêves ou de mondes imaginaires. Non, juste un reportage un peu austère sur l’histoire des syndicats en France. Et pourtant j’ai adoré, tout comme Rural ! du même auteur. C’est facile à suivre, instructif, bien documenté, bref, un vrai petit livre d’histoire sur la naissance des principaux syndicats français, sur leur lien avec l’église, et sur la monté du socialisme en France. Tout simplement passionnant !

12/07/2006 (modifier)
Par softdust
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Cross Fire
Cross Fire

Qu'est ce qu'on cherche dans une BD ?? Une réflexion existentielle, un moment de solitude à oublier, une sublimation de soi par l'image, un moment de détente... Pour le dernier des cas, un pur moment de détente, Cross Fire en est l'archétype. En effet, cette BD regroupe, à mon sens, toutes les tendances actuelles du moment : - le style vif, le dessin expressif et entraînant du manga, - le scénario, une quête du Graal contre une autre équipe sur fond de mystère ecclésiastique, - des effets surabondants, des gadgets à la James Bond, des filles à demi dénudées, un héros style Nikki Larson.. Un humour décalé, des clichés trop gros pour y croire, des clins d’œil partout, on se régale à chaque page. Dire que Cross Fire est à la BD ce que les Bronzés sont au cinéma est exagéré, mais la même sensation de plaisir est perceptible à la fin de la lecture. Encore !!!

10/07/2006 (modifier)
Par Cedricval
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Double gauche
Double gauche

Gil Formosa a montré à de nombreuses reprises qu'il a un talent véritable. On oubliera pas Robur, série qu'il signe avec Lofficier. Avec "Double Gauche", le dessinateur nous offre une nouvelle fois un dessin magistral. Un trait énergique, un dessin qui a de l'allure et des personnages qui sont très présents grâce aux mouvements que Formosa veut bien leur donner. Corbeyran n'est pas en reste avec un scénario captivant, intriguant, effrayant parfois. On se prend à la lecture, on est scotché et rien ne pourra venir perturber notre plongé dans ce monde aussi glauque qu'est Sinostropolis. Un album qui inaugure une série qui sera, j'en suis persuadé, très haletante !

09/07/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Désespoir du Singe
Le Désespoir du Singe

Quand un bon scénariste rencontre un bon dessinateur, ça peut donner quelque chose de géant… Ma foi, j’ai été ébloui par cette BD ! Serait-ce parce que : - l’histoire m’a fortement rappelé la catastrophe écologique qu’est en train de vivre la mer d’Aral en Russie ? Ce grand lac, qui faisait le double en superficie d’aujourd’hui, est victime depuis des dizaines d’années d’une politique visant à irriguer massivement des terrains agricoles en détournant les rivières qui alimentent cette mer. Actuellement, ce projet est catastrophique pour la population locale qui vivait de la pêche et écologique car de nombreuses espèces marines et fauniques (en bordure de mer) ont disparu. De plus, le retrait des eaux a entraîné des zones desséchées qui sont actuellement inexploitables. Étant passionné par la géographie, je fus donc facilement fasciné par le contexte de cette histoire. - les personnages sont très attachants et leurs destins inspirent de la curiosité ? « Le désespoir du singe » possède tous les ingrédients pour que les lecteurs soient fascinés par les aventures de Joliette, Josef, Edith et Vesperine : amours sur fond de dictature avec une révolution que l’on sent proche et qui pourrait changer complètement le destin de ces personnages et de tout un peuple. - le magnifique dessin d’Alfred ? L’auteur passe avec bonheur d’un style doux à un trait nerveux suivant les séquences sans que cela crée une impression de cassure graphique : du grand art ! Les décors sont admirables, les expressions des personnages sont bien travaillées, la mise en couleurs est parfaite. La mise en page et le découpage sont exempts de défauts. Notons également que j’ai été impressionné par le rendu « flou » voire « élastique » qu’Alfred glisse par moments dans son dessin. Finalement, ce n’est pas qu’une réponse mais bien ces trois arguments qui m’ont permis d’apprécier pleinement ce premier tome du « désespoir du singe » : vivement la suite !

06/07/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Oreille gauche
L'Oreille gauche

"L’oreille gauche" est le 24e album publié dans l'étonnante collection Comix des Editions "Le Cycliste". L’histoire est toute simple, basée sur le quotidien morose d’un jeune homme dont la lecture du comic’s Astra lui sert d’échappatoire. Histoire simple mais pas simpliste qui est à la fois cruelle et touchante comme un conte ou une fable moralisatrice. Cet album est riche d’enseignements et nous amène à réfléchir à nos actes, mêmes anodins. J’ai vraiment beaucoup apprécié la narration et la chute de l’histoire, aussi inattendue que très réussie. En outre, le dessin de Mathieu Sapin restitue parfaitement l’ambiance terne du récit. Si mon résumé ne va pas enflammer les foules, j’espère que cet avis vous incitera à ouvrir cet album pour découvrir cette fable contemporaine. Bref, une belle découverte . . . mon coup de cœur du mois !

30/06/2006 (modifier)
Par alexandre
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Neige
Neige

C'est une excellente bd où les auteurs construisent très bien leurs personnages ce qui fait qu'on s'y attache et qu'on comprend leurs réactions. Le dessin est un peu particulier mais on s'y fait vite et ça différencie Neige des autres bd. C'est une histoire presque post-apocalyptique puisqu'elle se passe dans une Europe recouverte par la glace et la neige suite à une catastrophe météorologique causée par les hommes. L'Europe a été ceinturée d'un mur électromagnétique infranchissable construit par les 2 grosses puissances politico-industrielles: Les USA et la Chine. Dans cette Europe dévastée (par les pillards et d'anciennes maladies (peste...)) certains tentent de recréer un peu de civilisation. Voila c'est une des bd que je préfère pour son histoire et la découverte peu à peu des secrets des différents personnages.

28/06/2006 (modifier)
Couverture de la série Azu Manga Daioh
Azu Manga Daioh

Tout simplement génial ! Cette série composée de strips (et de quelques histoires complètes) basée sur l’humour de répétition et l’absurde est tout à fait hilarante. Les jeux de mots japonais ont été traduits et non adaptés (comme dans certaines séries) et expliqués avec de petites astérisques, ce qui est des plus appréciable. On cerne très vite les personnages tout aussi déjantés les uns que les autres, et on s’y attache tellement, qu’on est déçu que la série ne compte que 4 tomes. Mais vous pourrez vous rabattre sur l’anime.

28/06/2006 (modifier)
Couverture de la série Les Z'aventures du Prince Nunki
Les Z'aventures du Prince Nunki

Vous voulez rire ? Alors pas d’hésitation, cette bd est pour vous. On y trouve vraiment de tout. De l’aventure avec les voyages dans le temps, de l’action avec des transformations physiques, du suspens avec la question fatidique : quelle arme utilise Henriette pour détruire la terre, de l’amour avec la rencontre de magnifiques créatures du passé. Mais aussi cette histoire, qui est bien écrit cela dit en passant, me semble avoir de nombreuses similitudes avec la formidable série qu’est Valérian du talentueux Mézières. Alors oser comparer ces deux séries qui n’ont, c’est vrai, absolument rien à voir au niveau du dessin, peut paraître grotesque à première vue, mais c’est bien cela qu’il s’agit, il ne faut pas s’arrêter à la première lecture, il faut être attentif aux détails, et là, vous verrez tout comme moi, que vous avez entre les mains un véritable petit chef-d’œuvre qui ne demande qu’à prendre de la bouteille. Pour finir, l’éditeur qui ne paraît pas être radin, offre en fin d’album un cahier de dessins de 25 pages contenant des croquis, des dessins inédits et un entretien avec l’auteur Michel Achard. Plus qu’un coup de coeur, c’est un must du rire.

26/06/2006 (modifier)
Par Gevaudan
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Dernier Envol
Le Dernier Envol

Alors là, j'ai vraiment été séduit! Cette BD a certes certains (petits défauts) de jeunesse, notamment, comme l'a mentionné Ro, un trait parfois approximatif dans le traitement des visages. Mais, pour moi, ces légers travers ne sont rien à côté du talent de l'auteur, que je trouve remarquable et très prometteur. Enfin une BD de combat aérien pleine de vie, traitée avec une vision très cinématographique dans sa mise en cases, servies par des couleurs riches et innovantes. J'ai également énormément apprécié le fait que l'auteur, visiblement un grand connaisseur des vieux coucous, ne fasse pas de son oeuvre un traité d'expertise, et que la connaissance reste toujours au second plan par rapport à l'action. Même si cela reste encore embryonnaire ici, il y a également, me semble-t-il, un bon rendement des émotions (je suis resté scotché plusieurs minutes sur le regard plein de tristesse/mélancolie que lance l'as allemand à l'Américain qui vient de l'abattre) et le scénario est somme toute bien conçu, avec un beau tour de force en bouclant la boucle sur la dernière historiette. J'espère que l'auteur produira d'autres bijoux du même acabit, et sur des thèmes similaires. Buck Danny et sa poussière viennent de prendre une grosse, grosse baffe !

26/06/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pascal Brutal
Pascal Brutal

Depuis que j'avais découvert le personnage dans Fluide Glacial, où c'est à peu près la seule série que je lis encore, j'attendais avec impatience la sortie de Pascal Brutal en album. Joie, ses aventures sauvages et viriles sont désormais disponibles en librairies ! L'action est située dans le futur, pour permettre à Sattouf de pousser la caricature aussi loin qu'il le veut (ce qu'il adore). Mais Pascal Brutal, c'est la "nouvelle virilité" d'aujourd'hui, le beauf des années 2000, celui qui vous cassait les burnes au collège et qui, maintenant que vous avez 30 ans, a grandi pour devenir votre gros con de voisin de pallier, celui qui promène son pitbull sans laisse dans la cité, passe le weekend à tuner sa BMW avec de la musique de merde à fond sur son autoradio, un balèze décérébré qui ne sait discuter qu'avec ses poings, traite les femmes comme de la merde et pense qu'écouter du rap en fumant du shit représente le summum du cool et de la rébellion (et dont la femelle porte généralement un survête rose taille basse avec le string qui dépasse, des tongs avec du strass dessus, et écoute du R'n'B en mp3 sur son téléphone portable en mâchant du chewing gum bouche ouverte). Le genre de personne que Riad Sattouf, mon nouvel auteur favori, adore tourner en dérision dans quasiment tous ses albums, depuis Les pauvres aventures de Jérémie jusqu'au Manuel du puceau. Alors, évidemment, oui, c'est très caricatural. Les 3/4 des filles de cette BD sont des pétasses stupides, les 9/10ème des mecs sont des machos débiles avec des tronches de psychopathes dangereux. Ceux qui reprochent à Sattouf de tomber systématiquement dans les pires clichés sur la jeunesse de banlieue d'aujourd'hui ne risquent pas de se réconcilier avec lui face à cette vision d'un futur où cette même jeunesse, une fois adulte, a voté Madelin, fait des "bébés-shit" difformes et débiles à cause de l'abus de cannabis, et où les plus cons règnent en maîtres grâce à la force brute. C'est vrai que tout ça n'est peut-être pas très fin... Mais que c'est drôle ! A moins d'être radicalement allergique à l'humour vache de Sattouf, si vous avez déjà croisé/subi un Pascal Brutal dans votre vie, difficile de ne pas jubiler à la lecture de cette espèce de version moderne du Mon Beauf’ de Cabu. Bref, une de mes BDs préférées du mordant Sattouf, que je recommande vivement.

23/06/2006 (modifier)